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 Dernière volonté | ft. Erin

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Basil Egerton
Basil Egerton
MESSAGES : 3959
AGE DU PERSONNAGE : 49
RACE : Fantôme (ex-fée)
MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière
Dernière Volonté
ft. erin o'connell
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Mauvais présage, le corbillard. Difficile de manquer ce grand véhicule aux vitres teintées, les regards s’y attardent, surtout quand on sait qu’il n’a rien à faire là. Garé dans une rue excentrée de Dragon Alley, quartier que l’on assimile au crime et où l’on soupçonnerait presque une mafia. Qu’est-ce que tu faisais au volant de ce véhicule, si loin de la morgue, des pompes funèbres, du cimetière, du crématorium ? Tu rendais service à la communauté, c’est ce qui te valait ces regards noirs. Le notaire, la mairie, l’entreprise de pompes funèbres, même les services religieux en charge de la dernière onction - tu avais des liens étroits avec tout ce petit milieu qui accompagnait le défunt depuis son dernier souffle jusqu’à ta mise en terre. Tu étais la dernière étape d’un parcours d’obstacles chargé en émotion, et c'est en l'assistant que tu obtenais autant d'informations sur tes petits protégés.

Ce jour-ci avait demandé beaucoup de réactivité. Il s’agissait de la dernière volonté de l’un d’eux et la famille s’était résignée. Un tatouage, un bête tatouage, mais quel tatoueur aurait l’envie de prendre en charge un cadavre ! Tu aurais pu le faire, tu en aurais eu le cran, mais tu n’étais pas tatoueur, tu n’y connaissais pas grand chose. Tu étais adroit de tes mains, tu avais la théorie, mais sans doute pas le talent, on aurait refusé que tu t’en charges. Ceci dit, en voyant leur absence de réaction, tu avais posé le pied sur la table, figurativement : c’est un mort, il va se rigidifier, vous imaginez la difficulté pour y planter une aiguille si vous patientez trois jours ? Tu connaissais ces corps, tu les connaissais, pour les avoir étudié dans tous les sens à de multiples occasions. Alors tu t’étais proposé pour agir immédiatement. Il était à l’arrière, dans un drap, il venait de la morgue où il avait déjà passé quatre heures entières. Il n’avait pas encore son cercueil, il n’avait même pas la peau traitée, il n’était pas fardé non plus. Le teint blanc, un peu jaune, les pigments sanguins lui tâchant le dos, les tempes. Il était encore frais mais pas forcément très beau à voir.

Tu t’es arrêté devant la porte, le temps de penser à ce que tu allais dire. Comment allais-tu les convaincre ? Les tatoueurs s’y prenaient normalement en plusieurs fois, ils voulaient connaître le client, travailler le dessin, faire tourner le monde en bourrique cinq ou six fois avant de bien vouloir agir. Mais il était mort le jour même et il n’était pas question d’attendre. Tu te mords la lèvre et passe la porte dans un tintement, et ton regard se pose sur la rouquine qui y travaille. « Bonjour, j’ai besoin d’un renseignement. » Madame, Mademoiselle ? Ce n’est peut-être pas le moment de poser la question. Tu approches, prenant un air gêné, tu viens lui dire à voix basse ce qui t'amène, dans le cas où il y aurait des clients sur les lieux. Si tu lui faisais fuir son gagne-pain, tu es plus que certain qu’elle refuserait. « Je ne sais trop comment vous le demander, je suis ici pour le compte des pompes funèbres. Je souhaiterais savoir si l’un de vos tatoueurs ou vous-même serait prêt à opérer sur un défunt. » Tu retiens ta respiration une demi-seconde : si elle ne te pousse pas immédiatement vers la sortie, tu as tes chances. « Il s'agit d'une dernière volonté, j’ai avec moi un chèque en blanc de la famille, votre prix sera le leur. » Faute de frissons, tu t’es mis à parler d’argent. Tu trouves cela déplorable, mais d’expérience, tu sais que c’est ce qui fonctionne le mieux avec pas mal de gens. Tu espères ne pas te faire éconduire, tu serais prêt à remonter jusqu'à Dublin juste pour trouver ce que tu cherches mais ce serait une sacrée perte de temps.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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[quote="Erin O'Connell"]
Dernière volonté
Erin & Basil

«Un tatouage est la reproduction d'une histoire, d'une blessure, d'un sentiment dont on veut se souvenir éternellement.»
Aujourd’hui, on était Mardi, et le Mardi il n’y a pas grand monde au salon. Je suis ici depuis un bon petit moment je dirais. Le patron m’a pris sous son aile depuis qu’il a découvert mon talent pour les dessins assez sordide. Alors comme d’habitude, quand il n’y a pas de client, je vais m’assoir au fond du salon près de la caisse, et je noircis mon calepin de dessins. Passant de la tête de mort assortit de serpent pas du tout gentil, à de petites poupées mignonnes mais flippantes ne même temps, je ne manquais pas d’imagination. Mes dessins, me permettent la plupart du temps d’exprimer toute ma rancœur, ma haine et tous mes sentiments, qui ne dépasse pas la barrière de mes lèvres depuis l’âge de 14 ans. Je n’ai jamais pu surpasser ce traumatisme. Jamais personne n’a eu ma confiance afin de pouvoir dire ce que je ressentais vraiment. Je me cache derrière une façade bien solide mais c’est pour ma propre sécurité d’une part, et pour éviter à n’importe qui de me percer à jour.

Lorsque le petit carillon insupportable de la porte du magasin retenti, je lève le nez vers un grand homme, assez bizarre dans le genre faucheuse, mais assez mignon. Je me lève pour le rejoindre, afin de savoir ce qu’il vient faire dans un salon de tatouage habillé comme ceci, mais bon j’ai vu un nombre incalculable de personnes avec différents styles. Certains me faisais même tellement mal aux yeux que je les donner à ma collègue. Je pouvais être violente verbalement ainsi que physiquement mais cette dernière ne m’arrivait seulement si j’étais arrivée au bout de ma patience. J’avais laissé mes affaires sur la table et accueille ce nouveau client. « Bonjour, bienvenue au Blacksun Tatoo, en quoi puis-je vous aider ? » Cette phrase, je la disais tellement de fois que mon enthousiasme s’envolait peu à peu avec le temps. Je regarde cet homme de plus près et je sens comme une sorte d’aura assez sombre. Lorsqu’il m’explique la raison de sa venue au salon, dans un petit chuchotis, j’écarquille mes yeux tellement sa demande était peu commune. Tatouer un mort ? Mais quel en est l’utilité sérieusement ? Je ne vois pas pourquoi la famille de ce pauvre malheureux est attendu qu’il soit mort pour le faire tatouer.. mais bref.. Ce ne sont pas mes affaires mais j’avoue que faire des ancres, des jolies petites phrases sur des personnes bien vivante, qui se plaignent à chaque fois qu’ils sentent l’aiguille charcuter leur peau, me rend vraiment assez exaspérée. J’amène ce nouveau client un peu en retrait, afin de pouvoir discuter de tout ça sans effrayer les clients actuels. J’avais bien écouté ce qu’il m’avait proposé et j’avoue que l’idée de faire un tatouage du montant que je souhaite, est assez séduisant. Surtout qu’en ce moment, côté argent, mon portefeuille fait un peu, beaucoup, la tête. « Pour ce qui est du tatouage, quel motif faudrait-il faire ? Je voudrais savoir si j’ai carte blanche ou si la famille veux quelque chose en particulier ? Ah oui et quel parti du corps doit être tatoué ? » Je prends mon petit calepin pour noter les renseignements comme un client normal. J’avoue que cette demande est assez surprenante mais s’il me laisse carte blanche pour le prix que je veux, alors je peux bien faire abstraction que mon client est décédé.
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Basil Egerton
Basil Egerton
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MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière
Dernière Volonté
ft. erin o'connell
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Tu avais fait de ton mieux pour la jauger en approchant, et tâcher de te préparer à sa réaction, mais tu étais l’exemple même que l’on ne pouvait trop se fier aux apparences pour juger le fond d’une personne. Enfin, tout est relatif - tout comme la facture de tes vêtements crie une porte-monnaie relativement garni, il y avait bien quelques indices qui pouvaient traîner. Dans le genre : les tatoueurs et les tatoués faisaient souvent l’objet de préjugés stupides, ce qui leur valaient à eux-mêmes d’en avoir quelques fois moins, et tu espérais que cela puisse jouer en ta faveur. Pour être honnête, tu étais conscient que tout allait se jouer en l’espace d’une seconde, celle qui suivrait ta première demande - l’expression de son visage et ses premiers mots te feraient immédiatement savoir s’il fallait que tu t’échappes au plus vite, ou si quelques arguments bien placés sauraient la faire céder. Et tu fus content de voir qu’elle ne sembla pas si réfractaire : étonnée, voire même sans doute un peu sous le choc, mais elle ne s’était pas refermée sur elle-même, elle n’avait pas paru insultée, ni horrifiée d’ailleurs, ce qui était assez surprenant. Et puis, l’argument financier n’était visiblement pas tombé dans l’oreille d’un sourd : tu l’avais suivie à l’écart, éminemment ravi, et même souriant. Le plus délicat était passé, tu n’avais plus qu’à passer les consignes. « La demande vient du défunt, elle est inscrite dans ses dernières volontés. A l’évidence, il souhaite faire un pied de nez à la mort et prendre sa revanche à titre posthume sur ce qu’on lui a refusé de son vivant. » Tu parlais de lui au présent, c’était ta fâcheuse tendance à donner une personnalité aux morts. Ton sourire s’était accru sous l’amusement, tu trouvais cela assez bien joué - pendant ce temps que tu sortais un document de ta poche intérieure pour y jeter un oeil et le lui tendre. Le chèque en blanc y était accroché dans un trombone. « C’est une locution latine. Absorpta est mors in victoria, la mort engloutie dans la victoire. Il la souhaite sur le torse, les détails graphiques sont laissés à votre préférence. Il a de l’audace, j’avoue trouver cela très drôle. » Tu avais tiré de ta poche extérieure ton téléphone, pour une fois que celui-ci n’était pas à l’abandon dans un recoin de ta voiture. Mais il fallait bien tenir la famille au courant. « Vous acceptez de le prendre en charge ? Je m’occuperai des déplacements du corps, ce ne sera pas un problème. Vous avez une porte arrière ? » C’était peut-être un peu précipité comme question, mais c’était là toute la stratégie pour l’empêcher de faire machine arrière : elle était bonne pour une expérience professionnelle unique, mais tu te ferais un plaisir de la soutenir dans cette épreuve.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Dernière volonté
Erin & Basil

«Un tatouage est la reproduction d'une histoire, d'une blessure, d'un sentiment dont on veut se souvenir éternellement.»
En apprenant que finalement, c’était une demande du défunt, je ne pus retenir un soupir, qui tenais plus de la pitié qu’autre chose. Je ne vois pas l’importance de se faire tatouer lorsque l’on appartient plus du monde des vivants.. Je trouve cette idée assez lâche, c’est comme s’il n’avait jamais eu le courage de le faire et que malgré cette potentielle peur, il le voulait quand même.. Je laisse mes pensées enfouies au fond de mon cerveau pour ne pas mettre cet inconnu mal à l’aise, même si je doute que ce sujet le mette en port à faux. Je note alors tous les renseignements dont j’ai besoin afin de réaliser au moins ce tatouage. Parce qu’avant tout, je suis une tatoueuse et que le dessin c’est ma passion alors cette expérience ne peux être que bénéfique pour moi. Je vais enfin pouvoir mettre à l’œuvre tous mes talents et mon imagination. Le bon point avec un cadavre, c’est qu’on moins, lui, il ne se plaint pas de l’infime douleur de l’aiguille qui rentre et sort de la peau. « Donc si la demande est du défunt, j’ai donc carte blanche pour l’ensemble du tatouage ? Je veux dire pour ce qui est de la taille. Parce que j’ai une petite idée en tête, mais il est assez imposant, et je voulais savoir si c’est possible ? » Je joue avec les boucles de ma crinière que me tomber devant les yeux en le regardant de manière impassible, sans vraiment d’expression. J’avais la fâcheuse manie de toucher mes cheveux quand j’essayé de trouver une nouvelle idée de tatouage. Je réfléchis encore un court instant avant d’accepter cette requête assez bizarre mais plutôt amusante à mon goût. « On possède effectivement une porte arrière. Mais aussi une salle un peu en retrait des autres, le seul problème, c’est que je ne sais pas si votre corps émet une quelconque odeur nauséabonde parce que dans ce cas, je devrais demander à mon patron de fermer le salon le temps de tatouer votre cadavre. Pour l’instant suivais moi, je vais vous montrer par où passer. » Je range mon calepin dans la poche arrière de mon jeans taille basse, qui laissais apparaître les deux bandes fines de mon string. Je dois avouer que mon style assez excentrique, entre le punk et le gothique, correspondais parfaitement à l’image du salon. Mon corset noir et orange, qui rappelais un peu ma couleur capillaire, possédait des rubans de dentelle qui virevoltaient quand j’ouvris la porte arrière du salon et qu’une bourrasque de vent y pénétra. « Voilà ! Soyez assez discret s’il vous, ça pourrais donner une mauvaise image au salon. Pour ce qui est du prix, je vous dirais le montant après avoir élaboré le dessin sur feuille. »
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Basil Egerton
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ft. erin o'connell
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Peut-être avait-elle compris que vous étiez pressés par le temps, en tout cas elle faisait désormais un monde d’efforts pour ne pas vous en faire perdre davantage. Le défunt avait peut-être l’éternité devant lui mais la législation bien moins, et même si tu t’attendais à perdre quelques heures de ton temps tu n’avais pas prévu d’y passer la journée – ce qui en passant était un peu trop optimiste de ta part. Mais elle vous prend en main, et toutes ses questions d’ailleurs sont d’un ordre pratique. Le pourquoi du comment l’intéresse moins que l’argent et l’œuvre d’art, une réaction qui te dépite un peu, mais qui au fond t’arrange assez. Au moins, tu n’avais rien à justifier, et tu n’aurais de toute façon pas pu, c’était un mort que tu ne connaissais même pas la veille et dont tu aurais eu bien du mal à parler. Tu la rassures sur ses quelques questions, tu lui laisses le champ libre : « Faites-en ce que vous voulez, je doute qu’il se plaigne du résultat. » Tu n’as pu retenir un sourire pour appuyer ta plaisanterie, et tu la suivis en direction de cette fameuse porte arrière qui vous enlevait une épine du pied. Tu te fais pensif quand elle mentionne la problématique de l’odeur. En fait, tu passais tant de temps avec les morts, et avec des morts qui l’étaient depuis trop longtemps, que tu étais comme désensibilisé aux relents de décomposition, et tu ne les remarquais plus que lorsqu’ils étaient assez forts. A ton avis donc, elle ne risquait rien, il aurait fallu une semaine de plus au moins pour qu’il n’embaume tout le salon. « Il sort de la chambre froide et n’a que quelques heures, je pense que l’odeur ne sera pas un problème. Mais ça peut le devenir : je ne peux que vous conseiller de baisser le thermostat autant que possible, et d’éviter une longue exposition à des lampes ayant tendance à chauffer. Ne vous faites pas trop de souci pour tout ça, je vais vous assister, vous le saurez si quelque chose ne va pas. » Bien sûr que tu allais rester, tu étais tenu responsable des moindres dommages tout le temps que passait le corps en dehors de la morgue. On n’était jamais à l’abri de rien, de nos jours on en croisait, de drôles d’individus, passons le fait que tu en faisais vraisemblablement partie. De toute façon, on pouvait difficilement remettre en question ton expertise quand il s’agissait de cadavres, alors autant qu’elle te fasse confiance.

Juste au moment de t’en aller par la porte arrière, elle s’inquiète et insiste sur ta discrétion. Bien sûr, tu comprends, tu veux la rassurer surtout. Tu n’aimerais pas la mettre dans une situation délicate ou lui porter préjudice, à elle comme à son salon. Tu ne savais pas qui était son employeur, mais elle ne ferait sans doute pas long feu sur place s’il y avait des complications. « Comptez sur moi, personne n’en saura rien. Je vous apporte le corps, occupez-vous du reste. » Tu as acquiescé, l’air de t’assurer que tout était bon de son côté, et tu es sorti. Tu as déplacé le corbillard, dans l’impasse destinée aux livraisons, ce qui rendrait la chose bien plus facile. Le corps était encore dans sa blouse mortuaire, tu l’as hissé et calé contre ton épaule pour le déplacer plus aisément – tu le portais comme une princesse. Et puis, de l’arrière-salle du personnel, tu t’es dirigé vers cette fameuse pièce à l’écart des autres sans te faire remarquer, de toute façon si clients ils y avaient ils devaient être trop occupés à oublier la douleur. Et tu as rejoint la tatoueuse, attendant d’être certain qu’elle avait achevé ce qu’elle en court pour ne pas l'interrompre dans son art. « Je dois tout de même vous avertir, par acquis de conscience, vous pourriez être un peu secouée en le voyant. Non pas qu’il soit en mauvais état, plutôt qu’il était encore assez jeune, pas encore la trentaine. Coma éthylique et intoxication. » Tu aurais peut-être dû commencer par là. Pour être honnête, tu n’avais pas de conscience et tu te moquais bien de sa sensibilité, mais on l'avait exigé de toi avant que tu ne viennes – tu n’étais pas réputé pour ton tact dans le milieu. Tu as couché le grand sac sur son support de travail, la fermeture éclair encore remontée. Et tu as fait un vague signe de la main indiquant : quand il vous plaira, allez à votre rythme, je suis là si vous voulez.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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