Erin Ava Lynch l'Irlande jusqu'au bout

Erin Ava Lynch vous semble être le type de femme inapprochable de prime abord. Erin montre une forte confiance dans la vie, mais c’est surtout parce qu’elle refuse montrer ses peurs et ses faiblesses : son incapacité, selon elle, à protéger les gens qu’elle aime. Lorsque vous la voyez pour la première fois, c’est donc une personne plutôt franche voir moqueuse et pouvant être une véritable petite garce à ses heures. Par son incapacité à protéger ses proches, elle se protège.

Depuis son enfance voire sa petite enfance, Erin a toujours été entourée que ce soit de sa famille, mais surtout d’amies et d’amis. Une fête n’attendait pas non plus l’autre avec Erin. Cela a un peu changé aujourd’hui alors que la réalité de la vie l’a fait passer de la petite fille innocente et naïve à la jeune femme réaliste et surtout cynique.

Même si ses deux frères aiment la surprotéger, elle n’en est pas moins une personne indépendante et se voulant même débrouillarde. Mature pour son âge, elle a aussi appris à économiser tout centime et user jusqu’à la corde ses vêtements. On peut donc la caractériser de radine. Bon, elle ne portera pas des loques pour autant : quand même. Pour tout dire, elle a un style vestimentaire un peu trop « normal » portant parfois des jeans troués, mais ça c'est pour se donner un petit style trash.

La personnalité de la jeune femme semble s’être forgé pour prouver qu’elle peut aussi aider et protéger ses frères autant qu’eux l’ont fait avec elle contre leur père quelques années auparavant. Après tout, malgré les grands airs qu’elle se donne, Erin a le cœur sur la main, aimante et possédant une belle empathie pour les humains tout comme pour la nature. Elle peut donc paraître impulsive et bornée tout comme moqueuse et chieuse parfois, au fond, la jeune femme veut juste tenter d’aider. Difficile de se faire voir altruiste quand on a peur de montrer ses faiblesses : oui, elle est aussi un peu orgueilleuse.

Néanmoins, Erin n’est pas non plus une jeune femme énigmatique et mystérieuse. Peut-être qu’elle n’aime pas se confier à ses frères ou mêmes d’autres inconnus (qui le ferait ?) En effet, Erin confie absolument tout à sa meilleure amie Olga. Cette dernière devrait même, maintenant, connaître plus Erin que celle-ci se connaît. Elle sait pour l’impulsivité, l’agressivité de son amie. Elle sait bien aussi que lorsqu’une Erin bornée à une idée en tête, c’est peine perdue pour la faire changer d’avis. Ah oui, il ne faut pas non plus oublier sa témérité stupide à foncer tête baissée dans toute entreprise pouvant être dangereuse. En réalité, si Erin ne voit pas le « danger » c’est qu’il y a une bonne raison soit sa générosité envers autrui.

L’enfance d’Erin Ava Lynch fut un véritable conte de fée : sans faire de jeux de mots parce qu’en y pensant, celles que l’on connait ne sont vraiment pas des contes. Aujourd’hui, toutefois, ce n’était plus le cas.

Mais commençons par son enfance alors que cette petite fille enjouée découvrait le monde. La petite fille n’a jamais vécu avec tout l’or du monde, mais avec une famille aimante soit le plus important. Petite dernière d’une fratrie de trois enfants, elle était chouchoutée par ses deux frères aînés tout comme par ses parents. C’était une petite fille aussi vive d’esprit que malicieuse posant milles et unes questions prête à tout comprendre. Elle attendrissait alors ses parents Ruth et Sam Lynch. Erin s’assoyait, par exemple, près de la première lisant par-dessus son épaule son manuscrit littéraire en production ou elle jouait dans le jardin avec le deuxième. Sam n’avait pas voulu avoir d’autre enfant après Liam, mais Ruth désirait une petite fille. La détermination de sa femme avait su faire tomber les craintes de l’homme. Puis, contre toute attente, sa petite princesse devenait ce qu’il avait de plus précieux à en devenir complètement gâteux. Chose sur quoi Ruth aimait le taquiner tard le soir au lit : « Heureusement que tu ne voulais pas de troisième enfant eh ». Et il ne pouvait pas s’empêcher de rire caressant l’oreille de sa dulcinée tout en lui susurrant : « oui et je crois qu’elle est plus têtue que toi en plus ».

Et sachez que son papa avait raison. La petite Erin Ava Lynch ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle a même pris la très mauvaise habitude de toujours tout réclamer de la part de ses parents ou de ses frères. Bon ok, sauf la fois ou elle avait désiré une console Game Cube comme ses amies, mais trop chère on n’a pas pu la lui offrir : même en boudant, même en ne mangeant pas ses légumes, elle n’avait jamais gagné son dû. Oui, on a l’impression de voir une petite princesse trop gâtée. Peut-être un peu. Certes, Erin a toujours aimé offrir beaucoup aux autres tels aux animaux. C’était lors de ses escapades imaginaires avec les jumelles Scully et d’autres de ses amies qu’Erin trouvait des animaux blessés. Elle a ramené des chats, des oiseaux, un renardeau, une souris, une couleuvre et bien d’autres encore à la maison au grand dam de ses parents. Oh combien de fois, les Lynch se sont rendus chez le vétérinaire à cause d’un animal sauvage blessé. En même temps, voir le sourire joyeux d’Erin valait son pesant d’or : c’étaient des dilemmes difficiles. Erin se faisait aussi un point d’honneur d’organiser un anniversaire pour chacune de ses amies et il y en avait. Elle ne cessait d’être la petite miss populaire à l’école tant aimée par certains de ses paires et jalousée par d’autres pour en devenir même arrogante. Toutefois, dynamique et aimant bouger elle n’aimait pas l’école hormis le sport évidemment. Oui, Erin jouait dans l’équipe de football de son école primaire. Et non, elle n’était pas victime d’un TDAH, jamais. Enfin, ses parents n’avaient jamais voulu la qualifier comme tel malgré les volontés du médecin de lui donner des médicaments. Non ! Erin était une enfant normale : juste plus vive d’esprit et dynamique que la moyenne des enfants. Elle préférait jouer et expérimenter qu’apprendre par le papier, le crayon et les livres.

Enfin, seules les histoires sur Bray et les différentes espèces qui s’y logent semblaient réussit à la faire tenir en place. C’était comme si elle s’en sentait alors concerné. À chaque soir des longs mois d’hiver, Erin aimait écouter ces histoires provenant de ses parents, mais aussi des Scully. Oui, les Scully et les Lynch c’était en grande histoire d’amour si bien que ces derniers, sorciers, eurent confiance en la famille humaine pour leur raconter l’histoire des créatures surnaturelles de Bray et au-delà. Durant les mois d’hiver irlandais, la jeune Erin se couchait donc dans le salon près des bras protecteurs de ses frères aînés, d’Olga, de sa jumelle et de Jonah prenant à cœur chacune des morales découlant de l’histoire de Bray. C’était ça le véritable bonheur.
Pourquoi a-t-il fallu que cela change ? Pourquoi a-t-il fallu le voir s’arrêter ?

* * *

Il fut une époque où on était heureux mes parents, mes frères et moi. Ça fait longtemps que je n’ai plus vu ma famille heureuse. Un jour d’hiver, maman est décédée d’une grosse bronchite qui l’avait amené à l’hôpital. Selon papa, elle avait déjà une faiblesse aux poumons. Je n’avais voulu rien comprendre. J’avais pensé qu’elle s’en serait sortie comme d’habitude. En fait, je l’avais ardemment souhaité. Mais non. J’avais 10 ans et je n’ai jamais été aussi triste de ma vie. J’avais cette impression qu’un pilier de ma vie disparaissait et je n’avais pas tort.

Papa n’a plus jamais été pareil ensuite. Il ne me souriait plus. Il ne jouait plus avec moi. Il ne m’aidait plus dans mes devoirs. Je pensais que cela passerait après son deuil comme me l’appris mon frère aîné. Non. En fait, tout ma famille avait changé. Toute ma famille tombait dans un désespoir à faire peur. Il y avait aussi la maladie de Jonah qui semblait être plus présente plus les années passaient. J’avais peur. Je ne voulais pas qu’il meurt lui aussi. J’avais l’impression que notre poisse avait contaminé les Scully. Rien n’était plus pareil. D’année en année depuis le décès de ma mère, j’étouffais dans cette maison. J’aimais donc passer mon temps très loin, mais pas à l’école. Non ! Je détestais l’école. J’haïssais les professeurs qui tentaient de me faire entrer dans un moule : celui de la bonne petite personne qui fera ce qu’on lui demandait. Je n’étais pas cette personne. J’étais celle qui choisissait qui je voulais être.

Mais bon, heureusement, il n’y avait pas que des mauvais côtés à ma vie. Peu nombreux, les instants de pur bonheur, de rires attisaient ma détermination à me sortir de là. J’aimais passer du temps avec ma meilleure amie Olga. J’aimais me sentir libre et penser que je pouvais être quelqu’un. Puis, il y avait encore mes frères. Kenan était peut-être un chevalier, mais il était idiot. Je voyais depuis un bon moment qu’il appréciait un peu beaucoup, à la folie Jonah. J’avais l’impression de voir un drogué en manque : en manque d’amour oui. Je lui avais dit une fois. Je crois que cela l’avait aidé.

Mais assez parlé de mes frères. C’est de ma vie qu’on traite ici, non ? J’avais 14 ans quand je pris ma première cuite et que je le fis pour la première fois. Il avait 16 ans et portait le beau nom de Yoann. C’était aussi lui qui m’a proposé de me faire tatouer. Depuis, j’ai un rapace majestueux dans mon tour que je ne regrette pas malgré les trois séances pour le faire. Malheureusement, mon père n’était pas de cet avis. Je me souviens aussi de la crise qu’il m’a fait après avoir trouvé l’un de mes joints. À quelque part, c’était de la seule manière que je pouvais avoir son attention dorénavant. Je devais le mettre en colère et ça me rendait triste, si triste. Sinon, il préférait se saouler et végéter à chaque soir. Lors de ses colères, il allait me frapper à plusieurs reprises. À chaque fois, Kenan et Liam prenaient les coups. J’en avais assez de cette vie ! Je gueulais de toute ma voix qu’ils arrêtent ! Puis, je montais dans ma chambre, verrouillant la porte et … Je pleurais. J’avais souvent voulu empêcher mes frères de prendre les coups à chaque fois que papa me frappait. Je leurs stipulais d’être capable de me défendre. Pourtant, alors que mon père levait à nouveau la main sur moi, cela ne servait à rien : je figeais. Je n’étais qu’une bonne à rien.

Alors, je préférais rester loin de ma famille jusqu’à en faire une fugue. Si mon père ne pouvait plus me frapper, mes frères ne se feraient plus frapper non plus. J’avais 17 ans et j’étais partie avec un copain. Lui non plus ne regrettait rien ayant passé de familles d’accueil en famille d’accueil. Nous avions décidé de laisser nos vies derrière et de vivre notre amour en toute liberté. Ce fut la police qui nous retrouvait une semaine plus tôt. J’avais tenté de dire que je ne voulais pas retourner dans ma famille, mais personne ne voulait m’entendre. Personne n’écoutait une adolescente de 17 ans. Évidemment, même s’il était minuit, on m’attendait et une fois de plus mon père avait rappliqué avec violence envers moi. Une fois encore, Kenan et Liam me protégeaient.

Je ne sais pas vraiment ce qui venait à l’idée de mon frère aîné de fuir mon père. C’était peut-être ma fugue, un an auparavant. Néanmoins, à 18 ans, j’avais suivi mes frères sans rancune laissant derrière la maison de mon enfance, mon père et n’apportant que le strict nécessaire pour commencer une vie libre et légale. Je n’allais plus à l’école, car j’avais déjà échoué tous mes cours : à quoi bon terminer mes études. Puis, j’avais 18 ans et une adulte maintenant. Je me débrouillais même très bien au casino de Bray. Apparemment, j’étais persuasive : au moins, j’avais un talent dans ma vie.

Alors que je pensais ma vie s’améliorer c’était celle d’autrui qui se détériorait. En effet, récemment des gens disparaissaient de manière étrange dans la ville. Les rues n’étaient plus vraiment sûres et Liam se faisait un point d’honneur de m’amener au casino et de venir me chercher lors de mes heures de travail. Toutefois, ni Liam ni Kenan n’était au courant de l’appel téléphonique de papa trois mois après qu’on ait quitter la maison familiale.

Papa me demandait de revenir à la maison. Il disait être désolé pour tout et ferait. Je ne mordais, pourtant, pas à l’hameçon. J’acceptais juste de venir à la maison pour trier des papiers administratifs, certains portant sur nous Kenan, Liam et moi. J’étais frustré, mais n’en disant rien à mes frères, je me rendis quand même à la maison voire papa. Je ne savais pas à quoi je m’attendais quand j’y allais. J’étais stressée. On commençait à discuter normalement et je crus réellement revoir le papa que j’aimais tant enfant. Je savais qu’il avait bu cependant. J’avais son haleine à un moment. On en venait à parler de maman, mais cela dégénéra. Subitement, il me frappa au visage et précisément sous l’œil.

Sonnée, je m’écroulais au sol. Je ne savais plus ce qui se passait ensuite hormis cette vision me voyant tuer mon père. Revenant à moi, je voyais mon père aussi éberlué que moi. Je dus lâcher des piètres excuses pour fuir. La nuit même, ma mère m’apparue en rêve. Elle avait souri, c’était tout. Je me réveillais en sursaut et en sueur.

Le lendemain, j’avais appelé Olga pour discuter avec elle des Oracles. Je ne voulais pas dire à mes frères que je devenais une Oracle. Ce n’était tellement pas le moment. Kenan était lui-même un Oracle et la vie était déjà difficile pour lui, pour nous tous. Puis, il y avait encore la maladie de Jonah.

Ce que je ne comprenais pas, c’était pourquoi moi ? Je n’avais rien d’une Oracle. Aucun Sorcier ne voudrait de moi comme Oracle voyons. Bon, il y avait juste Olga qui disait tout le contraire : que je serais sa meilleure arme soit la seule Oracle qui savait buter des gens. Hahah ! Je n’avais pas pu m’empêcher de rire. Cela ne m’empêchait pas d’avoir peur. Déjà, je sentais ma vue se flouter lorsque je forçais mes yeux sur un point précis.

prénom(s) et/ou pseudo Gwellaouen. âge 35 ans. fréquence de connexion Tous les jours, mais rp le plus possible. où as tu découvert le forum? Je le connaissais il y a longtemps et je l'ai redécouvert par PRD bien heureuse de le revoir ton opinion sur le forum, design, codage J'aime, c'est lisible.    Un peu trop de gris, mais bon, ça va aller.     inventé ou scénario? Scénario de Kenandemander un rp d'intégration? Oui, je veux bien (va aller lire ce que c'est aussi)     autre choses? Je voulais, depuis longtemps, créer un personnage en lien avec les esprits. Je suis contente d'avoir trouvé.   lien obligatoire à fournir pour le répertoire

Code:

<libre>Liam Lynch (Humain, M) +</libre> Liam Lynch est le deuxième frère de Erin et celui le plus près en âge d'elle. Tout autant protecteur envers elle que Kenan, Erin est quand même plus proche de lui.