Ryu ~ Le fond du cœur est plus loin que le bout du monde.

Je suis la tranquillité de l'eau & la féroce volonté du feu. Je suis la fragilité de la proie & l'impartiale protection du prédateur. Je suis la fluidité du vent & la solidité de la terre. Je suis la fragilité de l'amour & l'expérience des douleurs. Je suis la poésie de la musique & le mystère du silence.
Je suis le résultat de ma vie chaotique mais pleines de belles lumières. Je suis forgée pour ne pas m'écrouler, façonnée par l'amour qui m'a entourée. Je suis la fleur délicate qui n'a pourtant pas plié face à l'adversité. Je suis le chat, souple et agile, qui disparaît et réapparaît à son bon vouloir, qui mord ou ronronne sans prévenir. Je suis l'indépendance et la tendresse sauvage qui brille dans mes yeux. Je suis délicate et fragile, mais en mon cœur brûlent le courage et la volonté.

Je suis Ryu et rien d'autre moi-même.

Je suis Léonie ! J'ai 25 ans. On me verra dans les parages de manière aléatoire, même si je suis très très souvent disponible, il m'arrive de m'absenter une ou deux semaines. Je suis fier de dire que j'ai découvert le forum sur une pub facebook , d'ailleurs je le trouve très très très bien !!   Je rajoute aussi que j'aime énormément me caler sous la couette l'hiver avec un bon chocolat chaud et un jolie rp à lire. Pas vous ?    Ha ! Et sinon Ryu est totalement sortie de ma tête, c'est donc un personnage entièrement inventée Bisous, bisous et merci d'être passé sur ma petite fichette  

On ne peut forger une âme libre et forte sans lui faire subir les pires épreuves au même titre qu'on ne peut parer un lion de dentelles. C'est inévitable. Seuls les obstacles nous rendent plus fort, nous font apprécier les choses simples de la vie et nous apprennent à nous surpasser face aux problèmes. La vie est ainsi faite. Tomber... nous apprend inévitablement à nous relever à ne plus trébucher.
Alors si Ryu vous semble parfois détachée, forte et ambitieuse, ne la jalousez pas. Elle a durement appris ses leçons. La vie ne lui a fait aucun cadeau.





" Vous vous rendez compte de votre situation, mademoiselle ? "

L’intonation de l'homme fit froncer le nez de la jeune fille. Ses yeux baissés étaient brillant de larmes et ses doigts étaient rougis d'avoir été trop serrés. Non... elle ne se rendait inévitablement pas compte de la situation. Qui l’aurait pu ?

" Mademoiselle ? "

Ordonna l'homme assit en face d'elle, intiment son attention de sa grosse voix mauvaise et professionnelle. Aseptisé. Voilà l'effet qu'il lui faisait. Sans cœur ! Sans âme ! Elle aurait voulu lui hurler mille fois le fond de ses pensées, mais sa volonté s'était tarie. Morte avec lui. Ren... Elle releva néanmoins son regard pour le poser derrière l'épaule de son interlocuteur, mimant une faible tentative d'attention. Mais elle était à mille lieues d'ici. Il semblait lui parler à travers une sorte de bulle, comme si elle se trouvait derrière du verre extrêmement épais et pratiquement opaque. Elle l'entendait si mal et comprenait tout juste ce qu'elle faisait là. Quelque chose en elle lui disait pourtant que c'était grave.
Très grave.

Deux personnes firent irruption dans la petite pièce blanche, seulement meublée de deux chaises et d'une table en fer.

" Caporale, j'ai ce que vous m'avez demandé. "

Informât la voix d'une femme qui semblait aussi dure que le sol qui les soutenait. Qui était ces gens ? Ryu ne le savait pas. Elle n'était pas vraiment dans le présent. Elle, ce qu'elle voulait, c'était se rouler en boule dans un coin et disparaître. Des images terribles paralysaient sa rétine et son esprit, l’éloignant chaque seconde davantage de la réalité qui la malmenait.

" Je vous écoute sergent. "

Répondit l'homme qui était toujours assit en face de Ryu.

" Mademoiselle MacKenna Ryu, née le 27 octobre 1993 à Tokyo. Ses parents meurent dans de tragiques circonstances à deux jours d’intervalle alors qu'elle n'avait que 4 ans. Elle est finalement adoptée par une famille d'Irlandais le 14 avril 1999, elle a alors 5 ans. "
" Deux minutes, sergent. "

La coupât le caporal en faisant pianoter ses mains sur la table froide.

" Comment sont mort ses parents ? "
" L'affaire n'a pas été élucidé mon Caporal. Mais il semble que cela ait été particulièrement violent. Mr Katsumoto a été retrouvé décapité à son domicile alors que Mme Katsumoto à été difficilement identifiable après avoir été repêché des berges du fleuve... Je peux continuer mon caporal ? "
" Oui, oui, allez si. "

Grognât il en observant de ses yeux intelligent la jeune fille qui c'était remise à pleurer en silence. Pourquoi ? Pourquoi la torturait-il avec les fantômes de son passé ? Ne souffrait elle donc déjà pas suffisamment ? Elle serra ses doigts fragiles sur l'ourlet de sa robe. Sa si jolie robe... Elle n’aurait pas dû terminer tachée de sang, non... Elle était supposée illuminer le regard de Ren. Son Ren... Elle avait mis tant de temps à la choisir, tant de consécration et de cœur. Ses larmes redoublèrent bien malgré elle.

" Elle a donc changée de nom à ses 5 ans, laissant celui de Kastumoto pour adopter celui de ses nouveaux parents, MacKenna. "
" Abrégez, abrégez. "

La coupât une nouvelle fois le caporal, insensible à la douleur de la jeune fille qui leur faisait face.

" Bien monsieur. Elle suivit un cursus scolaire normal jusqu’à ses 18 ans où elle quitta l'Irlande pour rejoindre Tokyo afin d'entrer dans une école d'art avec pour option la musique. Il semblerait, d'après nos sources, que ce soit là qu'elle est rencontrée pour la toute première fois Mr Matsuno. Elle a donc fréquentée le garçon avant que celui-ci ne devienne célèbre. Les promoteurs de Mr Matsuno sont devenus également ceux de Mlle Mackenna, on peut donc supposer sans trop ce tromper que le garçon ait pistonné son amie. "
" Supposer ? Sergent... je vous ai demandé des preuves, pas des fantômes de réponses ! je veux de VRAIES informations. Alors au travail ! "
" Bien mon caporal ! "

Répondit-elle en claquant des talons avant de sortir de la petite salle blanche avec la troisième personne avec qui elle était entrée.

Un silence, dur et menassent pris alors place dans la pièce. Ryu savait qu'il l'observait, la scrutait, cherchant ses mille et une faiblesses à exploiter.

" Vous avez tué Mr Matsuno. "
" NON ! "

Hurlât Ryu en ce levant, envoyant sa chaise loin derrière elle, les yeux pleins de larmes et de rage sourde. Elle soutient le regard de son accusateur avec la détresse désespéré de la vérité que personne ne veut entendre.

" Il n'y avait que vous avec lui ce soir-là ! Dites-nous ce qui c'est passé ! Sinon nous serons obligés d'en conclure que vous êtes la responsable ! "

Elle serre son corps tremblant dans ses propres bras. Tout ça est irréel. Comment... comment pourrait-elle leurs dires la vérité ? Que son petit amis et elle sont des humains capables de se métamorphoser en forme animal et qu'une bande de chasseurs était venus lui voler l'amour de sa vie, sous ses yeux... alors qu'elle s'était cachée sous le lit sous forme de chat après avoir juré à Ren de ne pas bouger de là, quoi qu'il arrive... Mais comment pourrait elle dire ça sans passer pour une folle ou une menteuse ? La vérité ?! Il la veut, mais peut-il seulement l'entendre ? Non... bien sur que non... Elle pleure et ce more la lèvre à sang. Elle a tellement mal. C'est tellement cruel. Injuste !

" Je... je n'étais pas seule. "
" Mensonge ! "
" NON ! "

Est-il possible que la vie soit si cruelle ? Est-il possible de ressentir pareilles injustices ? Elle aurait donnée sa vie pour celle de Ren et elle regrette amèrement d'avoir tenu sa promesse. Elle aurait dû désobéir et mourir avec lui. Mais... il est mort pour qu'elle vive. Il est mort en les défendant. Si elle était sortie de sa cachette, elle n’aurait rien pus faire. Si une panthère noire ne pouvait venir à bout de ses ennemies, que-ce qu'un chat domestique aurait bien pu faire ? Rien... si ce n'est trahi la promesse faite à Ren. Alors entendre cet homme l'accuser la rend folle, la blesse et lui donne envie de lui arracher les yeux. Elle est coincée, coincée devant ce regard qui la juge et la croit capable d'ignominie.

" Dites-moi la vérité... Vous ne supportiez pas le succès de Mr Matsuno. Sa célébrité, toutes ses petites fanes qui lui envoient du courriel, là... À moins que ce ne soit votre mariage, maintenant que les papiers sont terminés, vous avez voulu récupérer le jackpot, hein ! Mais qu'imaginiez-vous ? Une star pareille... Ça ne pouvait forcément que faire de grosse histoire ! Ha, mais je vous rassure, vous allez croupir en prison maintenant mademoiselle et vous ne toucherez plus à un centime de votre fortune et de là sienne de votre vie ! "

Le cerveau à parfois une technique de protection très brutale, mais également très efficace... qui s'appelle l'évanouissement. C'est une sorte de mécanisme qui réagit à la surchauffe et au trop-plein d'émotions. Et... il vaut mieux parfois éteindre la machine plutôt que de devenir fou...




Oui mais voilà... vous devez vous demander comment Ryu peut être revenus en Irlande aujourd'hui. Condamnée, comme l'avait prédit la caporale, à une peine de prison à vie, il était peu probable de la retrouver ailleurs qu'entre quatre murs, les chaines aux pieds et un pyjama orangent sur les épaules...

Mais quand on est un chat, il est serte difficile de se défendre... Mais s'échapper d'une prison et voyager sans aucun risque d’être reconnu. C'est de l'ordre du facile.

Mais la liberté ne vous fait pas oublier ce que vous avez vécu... ça non. Et si l'âme martelée et fragile de Ryu ce promène parmi vous, c'est bien par-ce qu'elle souhaite retrouver les chasseurs responsables de la mort de son Ren. Pas pour se venger non... elle voudrait, les supplier... Risquer sa vie en les suppliants d’arrêter de détruire celle d’innocent comme elle. La haine entraîne la haine, mais Ryu est maintenant plus forte que ça. Elle aimait trop Ren pour faire honte à son souvenir en cherchant vengeance. Il l'avait choisi elle et elle compte bien continuer d'être ce qu'il avait trouvé de magique chez elle.

L'amour est bien plus fort que la haine.
Elle fera sa propre guerre avec cette fabuleuse arme et compte bien vous la transmettre avec toute l'énergie qui lui reste.