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 Une quittance ? // Kabukichô

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Une quittance ?
Kabukichô & Zoya



Une petite musique agréable aux consonances espagnole avait terminée de me décider à descendre de ma chambre. Quoiqu'il en faille peut pour me faire sortir de ce troue. Cet hôtel, c'était juste un choix tactique, de passage, presque perçue comme un sacrifice. Non pas que je sois Princesse, loin de là, mais il y a certaines limites entre l'acceptable et l'inacceptable pour tout un chacun. Je préfère une nuit sauvage, au cœur d'une forêt sombre et humide à celle d'un hôtel de la dernière chance. Mais bon... mon père, mourant, est à deux rues de celle-là et le tarif n'est que trop attractif. Et... il y a une piscine. Ne soyons donc pas trop difficile. Puis... c'est du dépannage, hein ?

Si je ferme les yeux, très fort et que je canalise toute mon attention sur les notes de musique qui font vibrer le vieux poste posé un peu trop près de la piscine, je peux presque parvenir à oublier les deux idiots qui s'acharnent à essayer de se faire remarquer depuis que j'ai fait mon entrée dans leurs lignes de mire. Je n'ai rien contre les gens perdus. Ou les drogués. Rien à partir du moment où ils leurs reste suffisamment de conscience pour ne pas venir me frotter de trop prêt. J'arrive à être tolérante, à les comprendre. Je m'y acharne. Mais être sympathique, conciliante, ça ne peut fonctionner correctement qu'à partir du moment où on sait aussi dire non.
Je pense que je savais déjà ce qui allait se passer. Je savais avant même de bouger que si je le faisais, ça aurait des répercussions. C'est l'allégorie naturelle du mouvement. Tels deux tigres qui se font face, tant qu'aucun des deux ne bouge, tout reste tel qu'il est. Mais si l'un engage le moindre mouvement, l'autre en profite pour passer à l'action. Ben là, c'est pareil. À l'instant même où je me dis que je me fiche que ces deux gros bolosses fassent les idiots dans l'eau, que je crève de chaud et que je n'ai AUCUNE raison de ne pas bouger, je sais déjà que je vais avoir un problème. Mais je n'ai pas peur. Je n'ai aucune raison d'avoir peur. Je suis largement en capacités d'incapaciter ses deux lascars.

Sauf qu'ils ne le savent pas. Et que moi, je me jette à l'eau.

Alors quand une main, insidieuse et profanatrice se pose sur mes fesses, c'est mon coude qui répond et va s'abattre sans préavis sur le nez de l'insipide rêveur. C'est ainsi que son ego, froissé, ce doit se prendre le relais pour m'infliger un acte suffisamment grossier pour rétablir l'équilibre de ses émotions. Se faire avoir par une fille, ce n'est pas acceptable pour un garçon, voyons !
Voilà. C'est comme ça que commence une altercation. Et c'est ainsi que je me retrouve à me battre avec deux hommes dans une piscine.
Je le savais pourtant. Leurs cries mécontent, qui résonne à mes oreilles, me fait sentir animal. C'est comme si j'étais soudainement mêlée à la bassesse même. C'est comme si j'étais tombée dans leurs pièges de grossièreté. Comme si j'avais subitement chutée à leurs niveaux et que je faisais à présent partie des gens " perdus ".

Mais c'était plus fort que moi. Je ne suis pourtant pas féministe. J'aime à dire que c'est le tigre en moi. Qui refuse qu'on lui manque de respect.

Mais je pense que ce n'ai qu'une excuse.
AVENGEDINCHAINS
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Une quittance ?
Kabukichô & Zoya



Je m’étais réveillé à pas d’heure, comme d’habitude. Transpirant comme un porc dans ce lit, dans cette chambre, dans cet hôtel bien trop chaud à cause de la saison qui se terminait – j’aimais la chaleur mais au point de devoir changer de drap tous les jours, non – je me dépêchai à foncer sous la douche. Douche expédiée, pour retourner à ce bureau qui ne me servait plus que comme salle d’archive, je regardai le registre. Quelques départs prévus aujourd’hui… D’après ma montre, il était presque onze heures. Certains devaient donc au moins être partis, j’irai vérifier à l’accueil avec ma nouvelle employée. Les autres… Hé bien j’irai toquer, certainement.

Erlina me confirma qu’effectivement, il ne restait plus qu’une seule personne, d’ailleurs, c’était une fille avec ce prénom un peu louche, je n’arrivais pas à savoir si c’était russe, tchèque ou même italien. Zoya. Ce n’était pas moi qui avait fait son entrée dans la chambre, donc le nom de famille, je le découvrais. Russe à tous les coups. Bon… Onze heures trente. J’allais m’occuper d’elle, puis manger les nouilles que ma cousine m’avait laissé à manger – trop gentille. Quand je passai une première fois, j’avais encore la tête tellement dans le cul que je n’avais même pas encore fait gaffe à ces deux ahuris qui étaient dans la piscine, et j’avais encore moins vu cette fille qui correspondait à la description d’Erlina sortir comme pour les rejoindre. J’avais une cible, c’était cette chambre.

Je toquai… Rien. Bon. Personne dedans. Super. Je m’étais sué dans mon short de bain à fleur et cette chemise assortie pour rien. Je tournai alors les talons pour retourner à l’accueil, passant à nouveau devant la piscine. Sauf que cette fois-ci, y’a une bagarre, les deux ahuris justement, qui se battaient avec une gonzesse. Bon, elle se débrouillait très bien toute seule, et si j’avais pas été un chic type, probablement que je l’aurai laissée faire. Mais bon, une fille seule contre ces deux-là, c’était pas tellement le top. Je soupirai pour crier ensuite : « Merde, les mecs, vous êtes pas foutus de vous tenir tranquilles deux minutes ?! » Mais ils ne devaient pas avoir spécialement envie de m’écouter. Personne m’écoutait dans ce fichu hôtel – est-ce qu’ils se souvenaient que j’étais le patron ?

Alors, bah… Je sautai dans l’eau, peut-être pas aussi vite que je l’aurais dû, pour séparer les trois personnes : les couilles d’un côté, les ovaires d’un autre. « HEY ! VOUS M’ECOUTEZ MAINTENANT ? » J’espérais bien qu’ils m’écoutaient, car bon, j’avais juste les cheveux devant les yeux et j’y voyais que dalle. Alors, d’une main – celle qui tenait la fille à distance, j’avais assez confiance au sexe féminin pour se tenir tranquille – je libérai mes yeux, pour voir que j’avais un coup de poing qui arrivait.

Mais où était Sayanel quand j’avais besoin de lui hein ? Comment ça c’était pas ses heures, là ? Bah je l’emmerdais quand même. « Mais merde à la fin ! » Je m’étais déjà enquillé des punks avec leur molosse qui m’avait laissé une sacrée cicatrice sur le bras avec ses dents d’acier, j’allais pas me taper en plus deux crétins hein ? Je tentai de lancer des coups un peu au hasard vers eux.
AVENGEDINCHAINS
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