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 (Alexis&Maverick) you can't hear me cry, see my dreams all die

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see my dreams all die

alexis&maverick


Tu l’avais suivit à l’intérieur, tu l’as regarda se lever, s’éloigner de toi, mais c’était immanquable n’est-ce pas? Il fallait, éventuellement, que vous vous éloignez l’un de l’autre, vous ne pouviez rester à jamais sur cette balançoire, même si t’en avais eu terriblement envie. Tu avais eu envie de lui caresser les cheveux, de t’endormir contre elle, mais le temps avait fini par reprendre le contrôle sur ce monde que vous vous étiez créez l’espace de quelques minutes volé. Et maintenant, alors qu’elle se tenait devant toi, à l’intérieur et que tu rangeais tes quelques effets, tu ne voulais pas partir, et d’un sens, tu espérais qu’elle ne veuille pas que tu parte non plus. Tu avais envie de la tenir contre toi, dormir avec sa chaleur, d’oublier le passé, d’oublier la douleur, d’oublier la guerre, d’oublier toutes ses nuits où tu avais dormi dans le froid, où tu avais tant rêvé de l’avoir contre toi. Et lorsqu’elle lança sa proposition, tu n’eut qu’un petit sourire, parce qu’elle voulait que tu reste, parce qu’elle voulait de cette chose entre vous, ce murmure du passé qui réussissait à jaillir, à rester. Certaines choses ne changeaient pas. Certaines choses ne pourraient changer. Ton amour pour elle, ton besoin d’elle, ils faisaient partie de ses choses qui étaient faites pour rester, qui peu importe l'événement, peu importe ce que la vie décidais de te jeter, n’allait pas bouger d’un iota. Tu lui pris la main, doucement, avant de l'entraîner avec toi. Tu savais où était sa chambre, tu avais fait ce chemin tant de fois lorsque vous étiez que deux adolescents un peu maladroit, toi tu l’étais clairement plus qu’elle. Tu l’avais aimé dans le temps, tu l’avais aimé d’un amour un peu maladroit, adolescent, jeune, mais cet amour s'était développé en même temps que toi, il avait vieilli, changer, mais il était toujours là. Tu avisais la doudou sur le lit, un léger sourire sur tes lèvres, un petit murmure. “Certaines choses ne changent réellement pas.” Et d’un sens, ça te rassurait, parce que ça te ramenais une partie de l’Alexis que tu avais connu, celle que tu connaissait sur le bout de tes doigts. Ça te ramenait une partie de ton passé, passé que tu n’avais jamais cru pouvoir récupéré. Jusqu’à maintenant. Et alors que tu t’allongeait, l’entrainant avec toi, enfouissant tes lèvres dans ses cheveux, la serrant contre toi, tu te disais que peut-être, seulement peut-être, avait-il des chances que tu ne sois pas totalement perdu. Jusqu’à ce que le sommeil t’emporte, et qu’avec lui les cauchemars débarque, ils te laissèrent quelques heures de tranquillité, un ou deux, tu ne saurais dire, mais cette nuit, ils firent rage, dévastant ton subconscient jusqu’à ce que tu ne puisse plus savoir ton propre nom, la terreur envahissait tes veines.

Ce n’était pas pour rien que tu dormais avec un fusil sous ton oreiller. Ce n’était pas pour rien que tu évitais de dormir, que tu dormais toujours seul. Et une partie de toi avais espéré que le fait d’être avec elle change ton présent, change ton sommeil. Le sang, la douleur, la haine. La solitude surtout. Endormi, tu t'agites, crie un nom, une phrase en arabe, encore et encore, tu avais passé beaucoup trop de temps au moyen-orient pour ne pas connaître quelques mots de la langues, après tout, tu avais voulu parler un peu avec les habitants, tu avais voulu apporter ton aide, et ce fût là qu’elle te secoue, ton nom, mais tes rêves, la réalité se mélangeait, s’interchangeait. Ils n’étaient plus qu’un, mais elle n’était pas Alexis, elle en était une autre, une autre que tu avais tué, un autre que tu avais étranglé, on t’attaquait. Seul, tu te serais réveillé, ton fusil dans les mains, assis dans ton lit, visant la porte, mais il n’y aurait eu personne, personne à la porte, personne qui t’attaque, mais cette fois-ci, ça l’avait beau être elle, ton esprit mélangeant réalité et souvenirs, réalité et rêves, entremêlant les deux dimensions, jusqu’à ce que ton corps prenne la relève, jusqu’à ce que tes mains s’entoure autour de son cou à elle, toi par dessus, jusqu’à ce finalement, tu puisse entendre ton nom, un faible murmure, te rattachant à la réalité, te ramenant dans le monde réel, t’arrache de tes rêves. Tu l’as lâcha automatiquement, terrorisé par ce que tu venais de faire, t’éloignant aussi rapidement que tu le pouvais. Ton corps trouvant refuge contre le mur, assis, la tête entre les mains, tu secouais celle-ci, sans relâche. Tu n’avais pas voulu, tu n’avais pas voulu la blesser, tu n’avais pas voulu tout ça. Mais tu aurais dû savoir n’est-ce pas? Tu aurais dû savoir qu’au final ça l’allait arriver, mais tu n’avais pas voulu y croire. Tu n’avais pas cru que cela pourrait arriver, tu n’avais pas cru que ton corps pourrait se retourner contre Alexis. Tu n’avais pas voulu tout ça. Mais surtout, tu n’avais pas voulu qu’elle sache comment tu était blessé de l’intérieur, comment tu étais brisé.

© starsovermountain

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you can't hear me cry, see my dreams all die
Maverick & Alexis
Elle n’eut pas besoin d’une réponse affirmative, juste ce petit sourire qui éclaira son visage quand elle lui demanda de rester, ça lui suffisait, ça valait bien toutes les réponses du monde. Comme si son visage était le miroir du sien, elle se mit à sourire aussi, un petit sourire, pas bien grand, ça n’était pas une explosion de joie, pas extérieurement en tout cas, mais ça traduisait bien la joie de se dire qu’ils allaient dormir ensemble, à nouveau, pour la première fois depuis des années, et aussi la joie de voir que tout n’était pas perdu, qu’ils arrivaient à faire face pour se retrouver, juste tous les deux. Alexis se laissa guider, comme s’il l’emmenait dans sa chambre à lui et, dans un sens, c’était un peu le cas, c’était un espace qui lui avait appartenu autant qu’à elle à une période, un espace qu’ils partageaient, un espace à eux-deux. Et pour rien au monde elle n’aurait retiré sa main de la sienne en cet instant. Pour la première fois depuis longtemps, sa chambre lui apparut comme ce qu’elle avait été par le passé : un refuge, un lieu où elle se sentait bien quoiqu’il arrive. Elle était restée son refuge à la mort de ses parents mais elle avait perdu cette aura apaisante. Même dans son coin à elle, dans cette partie de la maison qui avait toujours été sienne, elle n’arrivait plus à se sentir entièrement bien. Jusqu’à ce soir où, à nouveau, elle se sentait complètement elle-même. Mais c’était sûrement plus dû à la présence de Maverick qu’à la pièce en elle-même. Voyant le regard qu’il lança à son doudou, posé sur un des coussins, elle eut un petit rire. Non, c’était une des choses qui n’avaient pas changées, le besoin de dormir comme une enfant : avec une veilleuse, un doudou et son pouce dans la bouche. C’était pour ça qu’elle dormait aussi mal quand elle passait la nuit chez un mec rencontré en soirée et qu’elle ne prolongeait jamais la chose.

Elle demanda un instant à Maverick, fonça dans sa salle de bain enfiler son pyjama et se brosser les dents - geste mécanique qu’elle n’oubliait jamais - et revint dans sa chambre, où son coeur rata plusieurs battements en voyant Maverick allongé dans son lit. Combien de soirées ils avaient passé ici tous les deux, les parents d’Alexis préférant qu’ils soient en sécurité ici plutôt qu’à vadrouiller ils ne savaient trop où toute la nuit. Ils avaient toujours considéré qu’elle grandirait, que c’était inévitable, alors ils n’avaient jamais interdit à Maverick de dormir ici. Se glissant dans le lit, Alexis s’empressa de répondre à l’étreinte du jeune homme et se glissa tout contre lui, savourant une sensation de bien-être qu’elle n’avait pas ressentit depuis longtemps. Comme si elle était entière, toute à sa place, une place qui était la sienne et qu’elle avait quittée pendant trop longtemps. Elle n’avait pas envie de plus. Alors que ces dernières années, quand elle était dans le même lit qu’un autre, c’était pour une raison bien précise, ce soir elle ne voulait rien de tout ça. Pas parce que Maverick ne l’attirait pas, tout son corps le réclamait depuis qu’ils s’étaient enlacés dans la balancelle, mais parce qu’être tout contre lui, sentir son odeur et son souffle, ça lui suffisait, c’était tout ce qu’elle voulait. Les souvenirs étaient lointains, brouillés, il y avait du temps qui avait passé, mais elle était sûre qu’elle ne s’était jamais couchée aussi paisible depuis l’abandon de Maverick que ce soir. C’est pour ça qu’elle s’endormit comme une masse, la fatigue ayant déjà fait son chemin depuis un petit moment, l’alcool et les émotions aidant, sans même dire un bonne nuit à Maverick, mais leurs corps emmêlés valaient bien tous les bonne nuit de la terre, et qu’elle sombra dans un sommeil plus que paisible, bien loin de toutes les nuits passées à se réveiller en sursaut.

Pourtant, elle se réveilla quand même en sursaut, sans savoir quelle heure il était, où elle était… elle mit quelques secondes à se souvenir de tout, de la soirée, de la dispute, de la réconciliation, de Maverick… Elle comprit alors que, pour une fois, ça n’était pas les mauvais souvenirs qui l’avaient réveillée mais le jeune homme, justement, qui s’agitait dans son sommeil. Il s’agitait tellement qu’il avait envoyé valdinguer la couette et qu’il parlait, murmurant des noms, des mots dans une langue qu’elle ne comprenait pas. En fait, elle ne comprenait rien, à part qu’il était pris dans un cauchemar. Se penchant sur lui, la brune essaya de le secouer gentiment par les épaules, tout en prononçant et répétant son prénom, afin qu’il se réveiller, qu’il se sorte de ce cauchemar. Elle crut avoir réussi quand elle vit ses yeux s’ouvrir mais son sourire débordant de tendresse s’évanouit comme neige au soleil quand elle sentit que l’air lui manquait, bien avant de comprendre ce qu’il lui arrivait. Elle réalisa alors qu’en moins d’une seconde, ils avaient basculé et que Maverick pesait de tout son poids sur elle, ses mains autour de son cou, empêchant l’air de parvenir à ses poumons. Alexis essaya de le repousser mais ses forces s’évanouissaient en un clin d’oeil à cause de l’air qui lui manquait, et Maverick était loin d’être aussi gringalet que durant leur adolescence. Elle essaya d’aspirer un peu d’air, insuffisant pour empêcher les points noirs de commencer à tâcher sa vision, murmura son prénom, une fois, deux fois, mais elle allait clairement s’évanouir s’il ne la laissait pas respirer. Et puis d’un coup, comme une délivrance, elle put respirer. Une délivrance douloureuse cependant, parce que chaque inspiration lui faisait un mal de chien et elle toussait en expirant. Les points noirs s’évanouirent, mais elle avait toujours mal et ses mains essayaient de masser sa gorge endolorie.

Pleinement réveillée, la confusion due au manque d’air commençant à s’étioler, elle prit enfin la mesure de ce qu’il venait de se passer et quelques mots passaient en boucle dans sa tête : Maverick, cauchemar, étrangler… Maverick ! Relevant la tête, et grâce à la lueur de la veilleuse, elle vit qu’il se tenait la tête entre les mains, appuyé contre le mur le plus loin de son lit. Alexis allait essayer de se lever, de quitter son lit, il fallait qu’elle le rejoigne et qu’elle l’apaise, qu’elle l’aide à sortir de ce cauchemar - parce que c’était son cauchemar qui avait causé ses gestes, il n’aurait jamais voulu lui faire, ça elle en était convaincue, même si tout était encore flou, c’était une conviction qu’elle n’allait pas lâcher - mais Maverick s’était redressé et, comme si c’était un voleur pris sur le fait, il s’enfuit. Il passa le pas de la porte sans un mot ni un regard. « Maverick ! » La Samson avait essayé d’appeler, de pousser un cri, mais ses cordes vocales encore comprimées n’avaient réussi à sortir qu’un murmure rauque. Elle entendit ses pas dans l’escalier, la porte d’entrée qui claquait, avant même qu’elle puisse sortir de son lit. Dans lequel elle resta, se sachant incapable de le rattraper désormais.

Alexis avait eu l’impression de vivre une soirée hors du temps. Une soirée où ils n’existaient que tous les deux, rien qu’eux deux, ou rien de mal ne pourrait arriver, ou tout s’arrangeait. Une soirée où ils avaient, au final, réussit à effacer les dix ans d’absence, où les autres n’avaient plus existé, les fautes non plus. Mais cette parenthèse hors du temps, elle venait de prendre fin, de manière brutale, violente, lui laissant un amer goût dans la bouche et un mal de chien au niveau de sa gorge.

fiche by coula
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