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 (Alexis&Maverick) you can't hear me cry, see my dreams all die

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see my dreams all die

alexis&maverick


Tu regardais la porte de la maison depuis ce qui te semblait des siècles, des secondes au ralenti, tu ne trouvais pas le courage de cogner, tu ne savais pas comment faire pour rattraper toutes ses années perdues, tu ne savais même plus comment réagit avec elle alors qu’elle avait été la seule personne qui avait tenu une place dans ta vie outre ta soeur.  Tu ne savais plus rien. Tu étais paumé au milieu de cette vie qu’était devenu la tienne. Un instant, ton regard sur cette porte devant toi, essayant de collecter le courage qui te manquait pour frapper, pour la voir une nouvelle fois, tu ne savais même pas pourquoi tu étais ici en fait, vous vous étiez entendu pour vous voir, pour rattrapper une décennie de retard, mais une fois ici, sur place, tu ne savais plus. Et si elle n’acceptait pas l’homme que tu étais devenu, celui qui avait du sang sur les mains, qui avait tué, qui avait changé bien plus qu’elle ne l’imaginerais jamais. Tu n’étais plus le Maverick qu’elle avait connu, non. Celui-là, tu l’avais perdu de vu la journée où tes rêves c’était envolé, où ta vie avait disparu, cette journée où tu avais tâché tes mains de sang pour la première fois. Quoique tu dise, quoique tu pense, tu étais réellement mort cette journée là, une partie de toi avait disparu. Cette partie qui ne souhaitait que joie et arc-en-ciel, cette partie qui ne voyais que les couleurs, qui ne voyait pas les teintes de gris entre le noir et le blanc. Et une partie de toi te criais de t’enfuir, de ne pas contempler l’énorme gâchis que tu avais fait de ta vie. Tu avais appris pour ses parents, pour son frère, tu ne savais plus trop comment, par qui, mais tout ce que tu ressentais c’était ce trou dans ton âme, dans ton esprit, alors que tu voyais tout ce qui lui était arrivé en ton absence. Elle aurait eu besoin de toi comme tu aurais eu besoin d’elle. Elle avait la seule femme dont tu avais eu besoin, dont tu avais ressenti ce manque, ce mélange dans ton estomac, cette angoisse qui te serrait les tripes comme jamais. Elle était la seule qui te faisais ressentir ce mélange de bonheur, d’angoise, d’amour, de plaisir, de peur. Cette étreinte que vous aviez échangé, la seule que vous aviez échangiez en une décennie, l’espace d’un instant, c’était comme si vous étiez de retour dix ans plus tôt, la vie devant vous, un sourire permanent sur les lèvres. L’espace d’un moment arrêté dans le temps, le passé n’avait plus été entre vous deux, ces années de vides avaient été comblé, un moment, tout avait disparu, la rancune, la haine, les désirs refoulés, tout avait disparu, et puis le temps avait repris son cours. Mais maintenant, tu ne pouvais même plus dormir la nuit, tu voyais son visage, tu voyais tes cauchemars, tu voyais le bordel, le sang, la haine, le feu, et tu la voyais elle. Elle ne pourrait jamais comprendre n’est-ce pas? Elle ne pourrait pas comprendre tes choix, tu avais trahi ta nation, tu avait tué, tant de sang sur tes mains, tant de souvenirs ancré dans un univers de mort. Et parfois, la nuit, tu te réveillais, ton fusil dans tes main, dans ton lit, près de toi, le cran déjà levé. Tu vivais dans la peur, Maverick. Tu vivais dans le passé, dans ses images de sang et de mort. Dans cette angoisse qui t’avais pris tout le temps que tu avais été déployé. Tu avais voulu mourir. Tu avais voulu mourir pour que tout s’arrête, pour que la mort s’arrête, pour que l’angoisse disparaisse. Et même aujourd’hui, des années plus tard, tu vivais dans cette angoisse permanente, un fusil sous l’oreiller. Et si eux revenait? Non, ils te croyaient mort, n’est-ce pas?

Une bouteille de vin sous le bras, du chocolat dans la main, tu levais ton bras, celui avec les prothèse, cognant doucement sur la porte. Un moment, tu te demandais encore si tu devais partir en courant ou rester vaillament, mais trop tard, la porte s’ouvrant devant toi, un faible sourire sur les lèvres, timide, tendant le chocolat vers elle. “Tu en faisais une fixation plus jeune. Je sais pas si c’est toujours le cas, mais je n’ai pris de chance.” Non, vous vous ne connaissiez plus, tu étais un étranger pour elle et vice-versa. Et au fond, tu ne te souvenais même pas si ses parents t’avais apprécié, c’était con, mais tu ne pouvais pas t’en rappeler. Tout ce que tu imaginais en pensant à elle, c’était les heures de fou rires et de discussions, ses heures de câlins et de bien-être. Tu ne te rappelais pas du monde extérieur. Le monde autour avait toujours semblé bien fade comparé à elle.

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Maverick & Alexis
Allongée dans son canapé, les yeux fixés sur la télé, Alexis faisait tout, sauf regarder les programmes qui passaient sur l’écran. Ça ne l’intéressait pas vraiment et elle était fatiguée de sa journée entière de boulot. Elle préférait travailler de nuit plutôt que de tenir le bar la journée entière. Pas assez de monde pour rester en constante action, elle ne voyait pas le soleil de toute la journée et rentrée chez elle elle n’avait rien de spécial à faire. Alors actuellement, elle sommeillait plus qu’elle ne regardait la télé, enveloppée dans un plaid qui aurait dû la faire transpirer vu la chaleur estivale qui régnait - mais elle avait toujours préféré la chaleur à ne serait-ce qu’un léger courant d’air, donc ça lui allait parfaitement, d’autant plus qu’elle était simplement vêtue d’un débardeur et d’un mini-short qui lui servaient de tenue de maison (autrement dit de pyjama de journée) - son pouce dans sa bouche et son doudou coincé à la fois dans ses bras et sous sa tête. La Samson avait beau avoir la vingtaine passée, elle suçait toujours son pouce, avait toujours besoin de sa peluche fétiche pour s’endormir, et avait toujours peur du noir complet. Une enfant vous avez dit ? À moitié, en effet. Ses pensées tourbillonaient, refusant de s’arrêter sur une chose en particulier, mais il y avait tellement de trucs en ce moment… Le mariage de ses deux meilleurs amis qui arrivait, son frère, qui dormait toujours paisiblement, là-bas, à l’hôpital, et Maverick. Elle ne pensait plus qu’à lui, en réalité. Au boulot, la nuit, la journée. Il était partout, dans toutes ses pensées. Et elle, elle alternait entre les moments de joie à l’idée de l’avoir retrouvé, à l’idée qu’il soit revenu en ville et qu’ils allaient pouvoir se réapprivoiser tous les deux, reconstruire quelque chose. Et puis la seconde d’après, elle était abattue. Parce qu’elle avait tellement changé, et lui aussi, il suffisait de voir son bras. On ne perdait pas un bras comme ça. Ce qu’il avait fait pour en arriver là ? Elle n’en savait rien. Mais il avait changé. Et sa plus grande peur était de réussir à savoir s’ils avaient trop changé pour se retrouver ou s’ils arriveraient à faire avec.

La brune était dans cet état où on n’est plus éveillé mais où on ne dort plus vraiment quand elle crut entendre des coups frappés à la porte qui la firent sursauter. Elle se redressa et entendit à nouveau, plus distinctement, que quelqu’un frappait chez elle. Alexis sut aussitôt qu’il s’agissait de Maverick. Quand ils s’étaient vus par pur hasard à la falaise, ils s’étaient promis de se voir, un soir. Ça ne faisait que quelques jours mais Alexis avait l’impression d’avoir attendu une éternité qu’il ose se pointer chez elle. Elle essuya son pouce sur un coin du plaid, le plia vite fait et le jeta sur un fauteuil puis tira sur son tee-shirt et sur ses cheveux pour paraître moins endormie. Pourquoi quand les gens venaient lui rendre visite fallait-il que ce soit toujours quand elle était dans un état pas à son avantage du tout. À pas rapide elle alla ouvrir la porte et sentit une vague de soulagement l’envahir en voyant le visage de Maverick. C’était bien lui. Ne sachant pas si elle devait lui faire la bise, juste l’embrasser sur la joue, l’enlacer, ou pas, elle ne fit rien et lui adressa juste un petit sourire. Qui s’élargit quand il lui montra ce qu’il avait apporté. « Je fais toujours une fixation dessus. » Et il n’avait pas oublié quel était son chocolat préféré, un qu’on ne trouvait que dans une petite épicerie de Bray. L’attention la toucha et elle oublia un instant qu’ils ne s’étaient pas vu pendant neuf ans, préférant croire de toute ses forces que ça n’avait aucune incidence. « Et maintenant je fais aussi une fixation sur le vin. » lâcha-t-elle en riant. « Entre, vas-y. » Elle se décala un peu pour le laisser passer et referma la porte derrière lui.

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alexis&maverick


Parfois, depuis ton retour, tu te disais que tout aurait été plus simple si tu étais resté loin, si tu n’avais pas décidé de revenir. Si tu avais été autre chose que celui que tu étais devenu, tu n’aurais pas hésité, mais maintenant ? Il te semblait avoir un gouffre sans fond s’étendre entre elle et toi, alors qu’elle était simplement arrêté sur le pas de la porte, sans bouger, ton être entier te criait de la prendre dans tes bras, de la sentir contre toi, et fût un temps, elle se serait précipité contre toi, sans autre cérémonie, fût un temps où tu l’aurais attrapé en riant, l’embrassant parce qu’elle était la seule. Fût un temps où tu n’aurais même pas hésité à cogné, non, fût un temps où tout était plus simple, tu serais entré dans la maison sans même t’annoncer, d’une sens, tu avais toujours aimé la maison Samson, elle te faisait penser à celle de ta grand-mère, elle te donnait l’impression d’être une vrai famille, alors même que la tienne n’était que dysfonctionnel, tu avais aimer passer du temps ici, mais tu n'étais jamais resté trop longtemps, Elliot, il y avait Elliot à protéger. Bien avant que la mort ne te tombe dessus, bien avant que le rouge tâche tes mains, que ton visage soit dans les journaux, que ta vie ne s’effondre sous toi.

Et toi, tu avais tout abandonner, tu préférais partir que de voir le monde s’écrouler sous toi n’est-ce pas? Tu es lâche, tu l’as toujours été, préférant la voie facile à ton univers où plus rien n’était dit, plus rien n’était vrai. Tu avais fui, mais maintenant, alors que tu te trouvais face à elle, tu ne savais même plus quoi dire, tu ne savais plus quoi faire. Tu aurais voulu traverser le gouffre qui vous séparait, mais tu le savais, ce serait aussi annoncer ton passé, remplir le trou de ces neuf dernière années, et ça tu n’étais pas prêt. Pas près à exposer ta vie devant elle, pas après ce que tu avais fait. Tu avais honte de celui que tu était devenu, honte de ce que tu avais fait, tu préférais tout cacher, ne rien dire. Surtout à elle, même si tu savais qu’elle finirais par savoir, elle te connaissait trop bien, si un jour ce gouffre tombais, tu n’aurais pas d’autre choix que de le lui dire. Tu le savais bien trop, mais pas aujourd’hui, pas ce soir. Un sourire lorsqu’elle te dit que maintenant elle fait aussi une fixation sur le vin, un rire aussi. “Une chance que j’en ai apporté alors! J’y connais pas grand chose par contre, fort probable qu’il soit mauvais.” Un nouveau rire, alors que tu entrais dans la maison à sa suite. Tant de gêne, tant de faux-semblant, alors que tout ce que tu voulais c’était de la prendre dans tes bras une nouvelle fois, c’était de sentir son corps contre le tien à nouveau, tu déposais le chocolat, le vin, sur la petite table. Tu regardais autour de toi, un moment, tu serais presque revenu une décennie plus tôt, beaucoup avait changé, mais tu réalisais que non finalement, une touche qui n'avait pas été là auparavant, la sienne probablement, mais le reste était le même.“Je suis désolé pour tes parents.” Tu ne savais pas trop comment le lui dire, tu ne savais pas trop quoi faire, tu sais juste que tu aurais dû être là pour elle. “Désolé de ne pas avoir été là.” Un instant, tu passe ta main dans tes cheveux, tu ne sais plus quoi dire, tu ne sais plus quoi faire, ce froid entre vous, il semble toujours s’aggrandir, devenir plus grand et plus fort. Tu n’avais pas voulu venir, parce que tu avais peur de cette situation justement. Tu en avais pris du temps avant de cogner, parce que c’est cette froideur qui t’effrayait et tu ne savait pas comment passer outre, tu ne savais plus rien quand il s’agissait d’Alexis, tu était paumé, pour une fois.

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Maverick & Alexis
La porte se referma sur eux-deux, les laissant seuls, en tête à tête dans cette grande maison, loin du reste du monde et, peut-être bien, loin de ce qu’il s’y était passé. Loin de ce gouffre qui les séparait. Parce que ce gouffre ça n’était ni plus ni moins que les neufs années d’absence qui avaient creusé un fossé entre eux-deux. Et peut-être qu’ils pourraient combler ce fossé en passant du temps comme ça, uniquement tous les deux, à l’écart de tout, ou encore en parlant, en racontant ces neufs années qu’ils avaient vécues si loin l’un de l’autre. Peut-être que ça fonctionnerait comme une passerelle, un pont qui surmonterait ce gouffre pour qu’ils se rejoignent. Pour le moment, elle préférait ne pas penser à ce trou béant qui se trouvait entre eux. Profiter de la soirée était une bien meilleur idée même si certaines pensées ne pouvaient s’empêcher de venir effleurer les limites de son esprit. Avec un sourire, elle attrapa la bouteille que Maverick avait apportée. « Le seul moyen de savoir, c’est de l’ouvrir. » Elle la posa sur le bar et parti à la recherche de deux verres en ouvrant un peu tous les placards. Elle avait pas vraiment de place prédéfinie pour les objets dans la cuisine, alors c’était un peu toujours une chasse au trésor pour trouver ce qu’elle cherchait.

La jeune femme trouva finalement deux verres parfaitement propres et les posa à côté de la bouteille. Heureusement pour elle, le tire-bouchon n’était pas loin. C’était un ustensile qui, pour le coup, avait sa place, bien évidence, parce qu’elle l’utilisait très souvent. « Je dois avoir des chips dans le coin » marmonna-t-elle en se mettant sur la pointe des pieds pour atteindre les placards du haut. Ses doigts effleurèrent un paquet au moment où Maverick prit de nouveau la parole. Complètement séchée, comme si elle venait de se prendre un coup de poing, la brune retomba sur ses talons et se tourna à demi vers lui. « Ils ne sont pas morts par ta faute, tu n’as pas à être désolé… » Alexis ne savait en revanche pas quoi dire à la suite. Elle aussi était désolée qu’il n’ait pas été là. Parce qu’elle aurait vraiment eu besoin de lui pour la réconforter, de sa présence la nuit pour éviter les cauchemars, pour réussir à s’endormir sans trop de peine. Elle aurait aimé pouvoir se réfugier dans ses bras pour oublier, un instant, qu’elle n’avait plus personne dans sa vie. Et elle n’aurait pas eu cette pensée parce qu’il y aurait Maverick, elle l’aurait eu, lui, et elle n’aurait pas été seule. La brune vit bien qu’il était gêné, penaud de cette absence, sûrement.

Plutôt que d’affronter son regard, elle se détourna à nouveau, attrapa le paquet de chips et le versa un bol trouvé au même endroit, gardant pendant tout ce temps les yeux fixés sur ce qu’elle faisait, cherchant quoi dire pour atténuer le froid qui les enveloppait. Parce qu’elle détestait le froid, elle le haïssait, et encore plus quand il les touchait, elle et lui. Le bol de chips entre les mains, prête à aller le poser sur la table basse, mais Maverick était sur le chemin de la cuisine au salon. Et elle ne voulait pas de ce froid, pas maintenant, pas avec lui. « On peut… on peut continuer à s’en vouloir pour ce qu’il s’est passé ou alors partir du principe que la dernière fois on a commencé à se pardonner ? » Commencer seulement, parce qu’il allait falloir plus d’une fois, plus que des mots pour pouvoir oublier les neufs ans d’absence. Mais ils pouvaient commencer à ne plus s’en vouloir et à ne plus avoir peur d’aborder les sujets qui concernaient leur passé. Sinon ils n’avanceraient pas. Alexis posa tout le nécessaire sur la table basse pendant que Maverick la rejoignait et ils s’installèrent tous deux sur le canapé. Tout en ouvrant la bouteille, elle décida d’être honnête. Parce qu’ils avaient besoin de ça, d’honnêté, sinon ils ne pourraient jamais plus se faire confiance. C’était comme ça de son côté en tout cas. « Tu sais, quand ils sont… morts et que Seeley est tombé dans le coma, j’aurais eu besoin de toi, j’aurais voulu que tu sois là et je crois que ton absence ne m’a jamais autant fait mal qu’à cette période. Mais… c’était il y a longtemps alors… »

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Et toi, tu restait sur place, à la regarder s’activer, trouver des verres, un ouvre-bouteille pour cette bouteille que tu avais amené, mais tu n’y connaissais rien en vin, mais rien du tout, tu n’avais jamais touché à une bouteille de ta vie, un groupe de mercenaire ce n’était pas vraiment les gens les plus branchés et les plus classes, non, vous c’était du whisky de basse qualité et de la bière, beaucoup de bière. Tu n’y connaissais rien en vin, mais tu te disais qu’elle valait mieux que ce que tu étais habitué. Ton regard se porte vers elle et t’as bien failli t’étouffer avec ta salive alors que son chandail remonte sur son ventre alors qu’elle tentait d’attraper un sac de chip, révélant beaucoup trop de peau, et tu ne t’empêcher de la dévorer des yeux, elle avait embelli avec le temps, n’est-ce pas? Putain, on voyait tout son corps avec ses shorts et ce débardeur. Ton esprit roulais, tu n’écoutais même plus ce qu’elle te disais, tu ne faisais que regarder son corps à moitié dénudé, tu ne comprenais même pas comment tu avais pu ne pas le remarquer dés le moment qu’elle t’avait ouvert la porte. Non, tu avais beaucoup trop de chose en tête à ce moment pour simplement voir comment elle était habillé. Elle s’arrêta devant toi, un instant, disant quelque chose à propos de se pardonner, mais tout ce à quoi tu pouvais penser c’était toute cette peau qu’elle montrait. “J’espère que tu ne t’habille pas comme ça pour sortir.” En vrai, t’était un ours mal léché, tu n’avais aucun droit sur elle, pas après une décennie, mais tu ne pouvais pas t’empêcher d’être jaloux qu’elle sorte de chez elle comme ça, tu ne voulais pas que d’autre la voient. Tu étais un être possessif de base, et étrangement, même après dix ans, tu la considérait toujours comme tienne, ce qui était un tantinet excessif, mais tu n’en avais rien à foutre.

Assis sur le canapé, tu la vois prendre la bouteille pour l’ouvrir, le bon sens dirait que tu devrais peut-être la laisser faire, que tu ne ferais que tout détruire, mais tu ne pu t’empêcher, lui adressant un petit sourire. “Attends je vais le faire.” Alors tu t'avances un peu vers l’objet en question, l’attrapant de ta main valide, le regardant un instant, tu n’avais aucune idée de comment ça fonctionnait, mais tu te disais que le bout en tire-bouchon devait probablement servir à tirer le liège, tu l’avais bien vu à la télé parfois, non? Le tire-bouchon à la main, tu mets la bouteille sous ton bras, histoire qu’elle ne parte pas faire la cavale au sol, tu plante le bout en métal dans le liège, le tournant jusqu’à ce qu’il soit bien enfoncé. Jusqu’ici, tout va bien, n’est-ce pas? Elle te parle, te disant qu’elle aurait eu besoin de toi, et tu le sais, tu le sais que tu aurais dû être là, que tu aurais dû être là, que tu aurais dû revenir, surtout à ce moment là, et tu t’en veux, tu t’en veux d’avoir fait le con. “Je… Je suis tellement désolé Alexis. Désolé d’avoir fait le con, désolé de ne pas être revenu avant aujourd’hui...” Tu la regarde, la bouteille toujours à ta main, tu avais tellement envie de la prendre dans tes bras, de la prendre contre toi, mais tu avais peur de sa réaction, tu avais toujours peur de sa réaction. Ton regard descendant vers la bouteille, de l’alcool, c’est ce qui vous fallait et tu te débrouille plutôt bien finalement, avant de tirer, tirer et l’envoyer contre le mur devant toi. Un instant, tu regarde la mer rouge qui descend, tâchant le mur, le verre éclaté étalé partout. Un sourire penaud, ta maladresse, elle était toujours bel et bien là, tu ne l’avais pas perdu, au moins c’était la chose qui n’avait pas changé chez toi, que tu traînais comme un boulet depuis ton enfance.“Oups.”

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Maverick & Alexis
La réponse de Maverick - qui n’en était même pas une, en réalité, puisque le jeune homme n’avait pas du tout rebondit sur ce qu’Alexis venait de dire, comme s’il n’avait pas écouté ce qu’elle lui disait, trop concentré sur la tenue de la brune ou, plutôt, sur son manque de tenue - fit rougir la Samson qui se détourna sous prétexte de chercher quelque chose quelque part afin de cacher ses joues colorées à Maverick. Elle savait bien qu’elle n’était pas beaucoup vêtue, mais il s’agissait d’un pyjama après tout, ou quelque chose qu’elle utilisait comme tel. Au-delà du rougissement provoqué, c’est son coeur qui se mit à battre un petit peu plus vite. Loin de s’offusquer du fait que Maverick ait remarqué et profité de sa tenue légère, elle en était plutôt contente. Parce que ça voulait dire qu’il la regardait et sa phrase lancé sur un ton assez rêche montrait également qu’il ne souhaitait pas que quiconque la voie ainsi. Il avait toujours été protecteur envers elle, quand ils étaient ensembles, adolescents, et même si leur relation était complètement indéfinie actuellement, voir que certaines choses étaient toujours pareilles lui faisait plaisir. Surtout si ça concernait une certaine forme de protection. Elle même se demandait déjà s'il avait quelqu'un d'autre dans sa vie actuellement, s'il voyait d'autres filles, toujours avec une pointe de jalousie, et elle se concentrait pour ne pas le dévorer des yeux. La rougeur disparue - quelques secondes avaient suffis - la brune s’installa de nouveau normalement et lui adressa un petit sourire. « Non, en général je ne sors pas de chez moi en pyjama. »

La jeune femme le laissa s’emparer de la bouteille puisqu’il voulait l’offrir, même si elle eu une seconde d’hésitation. Elle ne savait pas comment agir face à ce bras qui n’était plus fait de chair. Faire comme si de rien n’était ? Le laisser tenter d’ouvrir une bouteille alors que, vraisemblablement, ça allait s’avérer compliqué ? Ou alors lui en parler, peut-être lui demander comment c’était arrivé, au risque de réveiller de mauvais souvenirs ? Alexis choisit la première solution, c’était peut-être lâche et peut-être que Maverick prendrait ça comme un manque d’attention, mais elle ne savait tout simplement pas comment réagir avec cette partie de sa vie qu’elle ne connaissait pas, qui n’était pas en lien avec elle, et qui l’avait surement marquée plus qu’elle ne pouvait se l’imaginer. Les excuses de Maverick lui firent baisser les yeux sur ses mains, qu’elle tortillait de manière à les occuper. « Tu es là maintenant alors… » Alors il fallait en profiter. Tout n’était pas brisé entre eux deux, il restait quelque chose de leur ancienne relation, une complicité qui ne demandait qu’à être réveillée. Elle le sentait parce qu’elle avait envie de rire aux éclats avec lui comme ils le faisaient avant, d’oublier à chaque fois qu’elle était avec lui le monde extérieur. Il leur fallait juste franchir, de quelques grands pas, un gouffre de neuf années.

Alexis le regarde faire avec la bouteille. Elle fronce les sourcils, s’apprête à tendre la main pour lui dire que ça va pas du tout comme il fait mais, trop tard. Dans un grand bruit de verre brisé, elle ne peut qu’assister à la rencontre du mur et de la bouteille. Il régna un grand silence pendant quelques secondes, jusqu’à ce que Maverick lâche un simple “oups” qui plongea Alexis dans un long fou rire. Incapable de s’arrêter, les larmes aux yeux, elle fixait le jeune homme qui devait se demander ce qui lui arrivait, si elle était devenue folle où si elle se foutait ouvertement de lui. La brune parvint à se calmer et se leva tout en s’essuyant les yeux. « Mon dieu Mav, c’est possible que tu sois toujours aussi maladroit ? » Un spectateur attentif aura remarqué le surnom utilisé pour lui parler, bien loin des Maverick assez solennels qu’elle lui accordait depuis qu’ils s’étaient revus. Avec des réminiscences de son fou rire, Alexis se leva pour aller chercher une serpillière, ne cessant de secouer la tête et de lancer des petits “maladroit” à voix basse. Elle la rapporta et la tendit au blond. « Je peux te faire confiance pour nettoyer sans rien casser d’autre ? » demanda-t-elle, taquine, en essayant de réprimer un sourire. Puis elle retourna dans la cuisine à la recherche d’une autre bouteille. « Heureusement, j’ai de quoi la remplacer. » Elle revint avec une bouteille de vin blanc, ça tapait plus sur la tête le lendemain mais qu’importe, et elle l’ouvrit d’un tour de main avec un petit regard triomphant en direction de Maverick. « C’est comme ça qu’il faut faire » lâcha-t-elle en leur servant des verres.

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alexis&maverick


Ce n’est pas que tu n’aimais pas la voir aussi peu vêtue, non ce n’était pas le cas, tu adorais la regarder, tu avais toujours aimé la regarder, ce n’était un secret pour personne, surtout pas pour elle. Tu gromellais dans ta barbe, tu n’était toujours pas rassuré, t’espérais vraiment qu’elle ne sorte pas comme ça, ça serait dommage de devoir crever les yeux de tous les mecs qui posait le regard sur elle. “J’espère pour toi.” Tu te laissa tomber dans le divan, si près d’elle, tu pourrais presque passé ton bras autour de ses épaules, l’avoir contre toi, si proche. La bouteille revolant en éclat contre le mur, le silence, et puis le rire. Tu fermais les yeux un instant, retournant dix ans en arrière, c’était si loin, si loin, mais à ce moment précis, il te semblait que c’était hier.

Tu te enfonçais dans ton siège alors qu’elle partit à rire au éclat. Tu avais fait un beau dégât, un très beau dégât, mais si ça pouvait la faire rire, tu ne t'étais jamais pris au sérieux, quand on était affublé d’une tare comme la tienne, si tu t’offusquait à chaque fois que quelqu’un riait de tes bourdes, tu serais toujours offusqué. Tu préférais en rire, alors tu suivit son mouvement, laissant le rire te venir, t’envahir, éclater. Tu riais avec elle, pour la première fois depuis des années, et c’était bon, c’était bon d’enlever ce froid entre vous. Le rire qui s'éteint, tranquillement, des larmes de bonheur coulent de tes yeux alors que tu les essuyais, un nouveau sourire. “Tu sauras que la maladresse, ce n’est pas une tare que l’on peut se défaire aussi facilement. C’est une malédiction. D’ailleurs, il est toujours conseillé de ne pas m’amener dans un magasin d’objet précieux.” Tu te levais, attrapant la serpillière qu’elle te tendais, un sourire toujours sur ton visage, tu éclatait de rire à nouveau. “Et bien, cinq ans dans l’armée m’ont au moins appris à nettoyer sans tout casser sur mon chemin, mais j’espère que tu n’as rien de trop fragile proche!” C’était la première fois que tu lui parlais de ce qui c’était passé, que tu laissais sortir un morceaux de ce passé que vous ne partagiez pas, c’était sortit tout seul, mais pour toi, toute ses années, elle faisait partie de ton être, ça te faisait étrange qu’elle ne sache rien, absolument rien. Ces années où tu aurais tant voulu pouvoir lui parler, lui raconter ce qu’il se passait, enlever ce poids de sur ton âme, de sur ton corps. Lui parler des cauchemars qui te hantait maintenant, seulement avoir une épaule sur qui s’épancher lorsque la mort devenait trop présente. Tu avais passé beaucoup trop d’année en Irak, en Afghanistan, à tuer et à voir les autres autours de toi tomber comme des mouches.

Tu aurais tout donné pour pouvoir lui parler seulement une fois lorsque tu te trouvais là bas, seulement lui parler, entendre l’espoir dans sa voix lorsque tout s'écroulait autour de toi. Tu riais à nouveau lorsqu’elle te montrait comment faire, un regard triomphant sur toi, tu te penchais, te courbant devant elle, tel devant une reine “Promis, je te laisse faire la prochaine fois Ô Grande Prêtresse du Vin.” Un nouveau rire alors que tu ramasse le liquide rouge. Laissant la serpillière de côté, tu prends un verre rempli de vin, prenant une gorgé, doucement, tu n’étais pas sûre, c’était la première fois que tu goûtais, une grimace sur ton visage. “Mais putain, vous faites comment pour boire ça!?” Un nouveau rire, c’était quand même moins pire que le mauvais whisky que tu buvais dans ton groupe de mercenaire, mais ça restait insipide. Tu aimais vraiment mieux la bière, c’était un fait maintenant.

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Maverick & Alexis
L’insistance de Maverick sur sa tenue lui arracha un nouveau sourire. Elle était réellement ravie de l’attention qu’il lui portait, comme une marque du passé qui n’avait pas disparue. Mais en même temps, son coeur s’affolait quand elle se mettait à penser à tout les hommes qui l’avaient vue dans une tenue bien plus légère que celle-là. Il ne pouvait quand même pas lui en vouloir pour ce qu’elle avait fait alors qu’il l’avait abandonnée, n’est-ce pas ? Certes, Alexis avait complètement compensé ses pertes familiales dans le lit de types dont elle ne connaissait même pas le nom. Un psychologue lui parlerait d’un syndrome d’elle-ne-savait-trop-quoi ou d’un report affectif. Bref, un truc bien bidon qui voudrait simplement dire qu’elle avait atterrit dans le lit de pas mal de mecs pour oublier à quel point sa vie était merdique. Et, connaissant Maverick comme elle le connaissait - et même s’il avait changé, elle connaissait par coeur son fond à lui - ça n’allait pas lui plaire. Écartant ses pensées de son esprit, elle remit à plus tard ce moment là. S’ils souhaitaient tous les deux se rapprocher, reprendre leur relation, se retrouver et si ça marchait à nouveau, ce moment viendrait bien assez vite. Pour l’instant, la brune voulait simplement profiter de lui, de cette soirée et tout faire pour réchauffer le froid qui les saisissait depuis la falaise. « Sinon quoi ? » lâcha-t-elle, un sourire un chouya impertinent aux lèvres.

Entendre le rire de Maverick lui donnait encore plus envie de rire, qu’ils rient tous les deux pendant longtemps, qu’ils ne s’arrêtent plus, pour faire fuir les dix années d’absence derrière eux. Dans un instant comme ça, elle le retrouvait tel qu’il était avant qu’il ne disparaisse du jour au lendemain, comme si ces neufs années n’avaient jamais existées, comme si elles disparaissaient derrière les éclats de rire. Dans quelle relation normale une bouteille brisée pouvait apporter un élément aussi positif ? Sauf que leur relation n’était plus vraiment normale, plus du tout en réalité, depuis qu’il avait tout laissé derrière lui pour fuir. Et qu’il faudrait du temps avant qu’elle ne le redevienne. S’ils voulaient qu’elle le redevienne. Parce que si dans l’esprit d’Alexis, la réponse était assez claire, qui lui garantissait qu’il en allait de même pour Maverick ? Et rien ne lui garantissait que ce qu’ils étaient devenus était encore compatible. Une part d’elle-même, la part qui n’avait jamais pu oublier le jeune homme, était convaincue que leur amour était toujours présent et pouvait tout réparer. Une autre, un peu plus pessimiste, attendait de voir. Pour le moment ils riaient tous les deux, et ça lui faisait du bien, de l’entendre rire, avec elle, juste tous les deux. Après neuf ans d’absence c’était en cet instant qu’elle le retrouvait maintenant, qu’elle avait devant elle son Maverick, celui qu’elle aimait et qui lui avait tant manqué. « Je note alors : maladroit à vie. Un éléphant dans un magasin de porcelaine. » La brune n’était pas étonnée pour un sous, Maverick avait toujours été maladroit et voir que ça n’avait pas changé, c’était un peu plus de baume sur son coeur.

Son sourire se fana quand elle entendit Maverick lâcher une phrase, sur le ton de la conversation, comme si de rien n’était, dans laquelle il lui parlait de ce qu’il avait fait pendant neuf ans. Elle cacha sa réaction en attrapant son verre et en avalant une gorgée de vin pour se donner le temps d’assimiler. Cinq ans dans l’armée… À quel point est-ce que cette expérience l’avait changée ? Est-ce qu’elle pourrait un jour le mesurer ? Pour le moment, cependant, elle décida de ne pas poser plus de question sur l’armée. Alexis voulait simplement rire encore avec lui, le voir sourire et voir cet éclat dans les yeux qui lui donnait envie de se blottir dans ses bras. Pinçant les lèvres pour retenir un sourire, elle décida d’aborder le sujet d’un angle aussi drôle que possible. « Toi ? Avec une arme ? Ils ne t’avaient jamais vu ouvrir une bouteille de vin avant de t’engager alors. » Elle but une nouvelle fois du vin pour étouffer son rire. C’est vrai que la situation avait un côté cocasse : le maladroit Maverick dans l’armée, c’était le genre à se tirer une balle dans le pied. Mais elle soupçonnait qu’il n’y avait pas passé cinq ans à récurer les toilettes, et toutes les horreurs qu’il avait dû voir ne pouvait pas ne pas laisser de traces.

En voyant sa grimace quand il avala une gorgée de vin, elle ne pu s’empêcher de rire à nouveau. « Tu as vraiment l’air d’apprécier le vin, dis donc. » Elle le laissa boire encore quelques gorgées, plus pour voir la tête qu’il tirait à chaque fois que pour le faire boire puis se leva en direction de la cuisine. La tête dans le frigo, elle lui demanda : « Tu préfères quoi ? De la bière ? Du whisky ? De la vodka ? Je peux même te faire un cocktail si tu veux. » Depuis la fin de son adolescence, elle avait acquis une forte tolérance à l’alcool, pouvant boire plus que n’importe qui sans finir la tête dans les toilettes. Et son travail de barmaid lui avait permis d’acquérir pas mal de compétence au niveau du service de cocktails et des différentes manières de servir les différents alcools. Même si c’est vrai que Maverick n’en savait sûrement rien du tout.

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alexis&maverick



Tu ne savais rien de ce qu’elle avait fait durant ses dix dernières années, tu n'avais aucune idée de ce qui c’était passé, tu ne savais pas si elle avait eu d’autre homme que toi, en vrai, tu n’y avais pas pensé, mais c’était probable qu’elle soit en couple, qu’elle ait quelqu’un dans sa vie, mais tu ne voulais pas y penser, tu voulais croire qu’il y avait peut-être un futur pour vous deux, même si le passé se mettait dans votre chemin, mais si la vie s’étalait entre vous. Tu voulais espérer, pour une fois. Tu baissais de nouveau les yeux sur son attirail, relevant le regard vers elle à nouveau, t’attardant sur certain partie, avant de la regarder dans les yeux. “Ce serait dommage de faire perdre la vision à tous ces pauvres mecs qui poseront les yeux sur toi.” Tu te doutais que tu ne serais pas capable de le faire, tu n’était pas un être mauvais, Maverick, tu ne l’avais jamais été, mais tu pourrais bien facilement mettre ton poings sur le visage de l’un d’entre eux.

Le rire qui s'étalait entre vous deux, il te comblait, t'enveloppais, remplissant ce trou dans ton coeur, un peu à la fois, tranquillement. Peut-être, peut-être que vous aviez une chance, que tu n’avais pas tant changé finalement, qu’elle non plus, que toute ses années n’avait pas laissé une trace trop indélébile, qu’éventuellement ce gouffre se comblerait, se fermerais. Un jour, peut-être, vous pourriez revenir ce que vous aviez été. Un nouveau rire alors qu’elle s’étonne qu’il t’ait laissé t’engager. “Si tu savais, j’ai bien failli me tirer dans le pied plus de fois qu’à mon tour, j'étais la risée du camps.” Tes début avait été quelque peu difficile, tu t’étais enfargé partout sur le parcours d’entraînement, et si tu n’avais pas été aussi déterminé, tu aurais probablement tout arrêter, tu aurais tout lâché, parce que tu avais été une vraie calamité en entraînement et parfois sur le terrain aussi, mais ça avait l’avantage de faire rire le reste de ta unité, de mettre un peu de joie dans un univers où ne régnait que mort et sang, cet endroit où tu ne pouvais dormir que d’un oeil, le fusil à porté de main, cet endroit qui hantait toujours tes rêves, qui te faisais dormir avec un fusil sous ton oreiller. Un jour, un jour tu pourrais lui en parler. Tu avais eu besoin d’espoir, tu avais eu besoin de son aide, tu avais eu besoin d’elle, toutes ses années, alors que tout ce que ton âme criait c’était de la revoir, de l’avoir contre toi une nouvelle fois, et puis elle était débarqué, Nathalie, l’espace d’un instant tu avais cru que peut-être tu avais une chance de passer au travers, d’oublier un passé trop présent, trop douloureux, mais tu avais eu tort, tu n’avais que mis un pansement sur un blessure trop profonde pour être guérit aussi facilement. Et alors que tu t’approchais d’elle, tu ne pu t’empêcher de lever le bras, de caresser sa joue, avant de le laisser retomber, de prendre le verre, de goûter le liquide. Tu ne devais pas avoir l’air trop trop convainquant avec le vin pour qu’elle te propose autre chose, un sourire, doux, elle avait toujours été prévoyante. “De la bière, s’il te plait.” Un sourire, un léger sourire, timide, hésitant, tu avais besoin de savoir finalement. “Tu as quelqu’un dans ta vie?” Tu avais besoin de savoir, malgré l’espoir que tu voulais ressentir, tu te savais incapable de la partager avec un autre, tu ne pourrais simplement pas, même si tu n’avais aucun droit sur elle, tu les avait abandonnés lorsque tu n’étais pas revenu à Bray à ta sortie de prison, mais tu le savais, tu ne pourrais pas être seulement ami avec elle, la voir sourire, embrasser, caresser un autre que toi. Tu n’était pas le plus altruiste des hommes, tu étais égoïste à ta manière, mais tu ne pourrais pas, ça te détruirais de l’intérieur de la voir avec un autre.

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Maverick & Alexis
Alexis se dirigea vers le frigo, son verre de vin toujours en main. Elle était comme ça en soirée, elle ne lâchait pas son verre et elle appliquait parfaitement la maxime “ton verre est vide ? remplis le. ton verre est remplis ? vide le.” Et elle n’avait aucune gêne avec ça. Elle buvait beaucoup, pouvait concurrencer le mec le plus imposant dans un concours de boisson, et n’avait aucun problème avec ça. Parce qu’elle ne buvait qu’en soirée, et même si les soirées étaient nombreuses, jamais elle n’avait eu envie, au réveil, de se boire un petit whisky. Alors certes, les quantités qu’elle avalait étaient peut-être dangereuses pour sa santé, mais plein de choses l’étaient, et tant qu’elle ne développait pas une addiction, tout allait bien. Ceci dit, elle se demandait bien ce que penserait Maverick. Elle ne buvait quasiment pas quand ils étaient ensemble, en même temps ils avaient quinze ans, pas vingt. La tête dans le frigo, il ne put pas voir le sourire qui étira ses lèvres à nouveau. Pour beaucoup de filles, la jalousie était un étau, quelque chose d’étouffant. Là tout de suite, pour la Samson, c’était un signe comme un autre que Maverick tenait toujours à elle d’une manière qui lui rendait insupportable l’idée que d’autres mecs la regardent. Là aussi, elle ne savait pas trop comment il allait réagir en apprenant son métier et le lieu où elle l’exerçait. C’était pas comme si elle bossait dans un bar qui réunissait les plus grands gentlemen de l’Irlande. « Alors heureusement pour eux que je m’habille pour sortir. » Presque. Elle était une jeune femme après tout, qui aimait plaire et quand elle partait en soirée elle s’habillait comme les circonstances l’exigeaient et pas en pull roulé. Diplomate comme jamais, elle ne dit pas ça non plus à voix haute.

Elle avait toujours aimé rire, encore plus rire avec des gens qu’elle aimait. Elle aimait rire avec son frère, elle aimait rire avec Castiel et Niamh, elle aimait rire avec Scylla… Et plus que tout, elle aimait rire avec Maverick. Parce que ça signifiait qu’il était là, vraiment, et c’était déjà pas mal. Mais aussi que le froid disparaissait petit à petit, laissant la place à une douce chaleur qui s’étendait du creux de son ventre au reste de son corps. Et même si pour le moment ils riaient aux dépens du jeune homme, ça restait plus qu’agréable. « Je vois que tes pieds sont toujours là, c’est donc pas si pire. » Il avait déjà perdu un bras, elle était plutôt contente de voir que le reste de son corps n’était pas troué de partout. Même si, de ce qu’elle pouvait voir, il avait l’air plus tatoué de partout. Ce qui n’était pas pour déranger la Samson, elle trouvait que ça donnait un charme indéniable au jeune homme et elle avait toujours aimé les tatouages sur les hommes, toujours aimé les tatouages de Maverick, dès le premier qu’il s’était fait. Même s’il n’en avait que très peu quand ils étaient ensembles.

La brune se retourna en le sentant derrière elle. Il s’était levé, tenant son verre à sa main également ce qui la fit sourire. Il goûta une dernière fois et elle lâcha un petit rire. Persévérant, hein. Alexis le regarda faire, un regard tendre éclairant ses yeux. Il dut le remarquer parce qu’il se mit à la regarder exactement de la même manière et leva sa main pour caresser tendrement sa joue. Comment avait-elle pu croire qu’elle trouverait ce que ce simple contact lui apportait en couchant avec le premier venu ? Parce que c’est ce qu’elle avait cherché à faire : combler le manque de Maverick, l’absence de ses parents, et celle de Seeley, en se retrouvant dans les bras d’autres personnes. Avec un petit sourire, elle lui sortit une bière du frigo, la lui décapsula d’un geste rapide et la lui tendit avant de prendre le verre du jeune homme pour le vider dans le sien. Qu’elle porta d’ailleurs à ses lèvres tout en portant un regard interrogateur sur Maverick quand il ouvrit à nouveau la bouche. Et manqua de s’étouffer avec son vin. La Samson toussa longuement pour faire passer la sensation et pour faire monter l’information au cerveau : oui, Maverick venait bien de lui demander de but en blanc si elle avait quelqu’un. Après lui avoir demandé une bière. Il avait un don pour passer du coq à l’âne et pour aborder les questions qui fâchent sans prendre de gants. Heureusement qu’Alexis pouvait lui offrir une réponse satisfaisante. Toussant une dernière et buvant une gorgée pour faire passer la petite douleur dans la gorge, elle leva les yeux vers lui et lui répondit d’une voix douce. « Non, personne. » Qu’est-ce qu’elle pouvait lui dire d’autre ? Qu’elle n’avait absolument personne en neuf ans, parce que coucher avec un gars de temps en temps n’en faisait pas un petit ami pour autant - même si certains l’auraient bien voulu. Certes, il y avait Eldarion à qui elle tenait et ils couchaient ensembles de temps en temps. Mais ça n’était pas un petit ami, loin de là. Et elle stopperait tout pour Maverick s’il y avait le moindre espoir qu’ils réparent les dégâts entre eux. Prenant son courage à deux mains, et avec une nouvelle gorgée de vin au passage, elle se jeta à l’eau à son tour. « Et toi ? » demanda-t-elle, sans parvenir à le regarder dans les yeux de peur d’y lire quelque chose qui lui briserait une nouvelle fois le coeur. Littéralement.

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