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 Blue dreams, blue fire ♣ VIER & ALEXIS

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Blue dreams, blue fire.

Tu étais assis, là, au milieu de cette forêt, entouré de tous ses arbres, qui t’épie. Tu étais seul, et même la solitude t’avais délaissé. Le vent soufflé et tu pensais à ta mère, ta tendre mère, que tu avais quitté, loin, car cela te rappelait trop la mort de ton épouse. Parfois, assis sur une souche ou contre un arbre, tu t’amuser. Oui. Tu prenais du plaisir à créer ces petites flammes, douces, qui coulaient sur ton bras tel un liquide doré. Tu aimais tellement possédais ce don destructeur que tu avais commencé à agir comme lui. Tu étais seul, et tu vagabonder comme un hérétique à travers la faune et la flore du nord irlandais. Tu respirais, lentement, goulument l’air, pure, rejetant à chaque expiration, le poison du deuil et de la dépression. Tu errais. Tu entendais, d’une oreille distraite, les bruits des animaux, de l’air caressant la végétation. Toi, l’homme seule, tu as pris conscience que tu pouvais plus vivre dans ce monde si riche dans lequel pourtant tu ne pourrais absolument pas évoluer. L’homme cherche à évoluer, comme toute chose dans l’univers. Avance. Avance, et cours. Galope de tes maigres jambes à travers ce monde qui n’est uniquement là, que pour te sortir de ta torpeur. Aime, et nous t’aimerons…

Je caressais les fougères, tandis que ma voix intérieure criait mon nom, tentant à nouveau de me faire sortir de ma torpeur. Me rappelant que le monde est mon amis, et pas l’inverse. J’aimais la quiétude de la nature, son silence et pourtant remplis de vie. Marcher dans un lieu à la fois paisible et hostile relève d’un très grand sens de l’humour je trouve.

Et dans ton autre main, la main du diable, un clic, et un clap, tu ouvres et tu refermes, un bout de métal, un brin de coton, une once d’essence. Oui. Ce petit bijou, c’était l’exécutoire à tes pouvoirs. Tantôt brillant, tantôt mat, petit, et pourtant refermant le pouvoir unique d’une créature comme je le suis… Un des côtés étaient gravés, un simple J, en typographie gothique, pour rappeler à tous ceux qui pourraient le trouver, qu’il m’appartenait. J comme Jørgensen. Il était l’un des objets que j’affectionnai le plus.

Je marchais, dans une forêt intacte, où lorsqu’on y posé le pied, nous commencions un voyage vers une communion entre la nature et soi. Je marche souvent ici. Jusqu’à parfois me perdre. J’essaye de repenser à mon passé, à ma vie, à elle… elle… Oh… Une larme s’échappe de mon œil droit. Je n’aurais pas dû repenser à elle. Elle me hante. Elle me taraude. Elle gronde en moi, me fais me sortir de mes gongs, me fait perdre le contrôle. Elle hurle, durant mes nuits, elle chuchote, durant mes jours. Elle est ma visiteuse, elle la folie qui s’empare de mon esprit…
Je suis rentrée de ma traditionnelle sortie en nature. Calme. Serein. J’ai cru ne pas pouvoir la faire partir cette fois ci. « Tu me hante… » Dis-je souvent en regardant son portrait, trois mètre par deux, accroché dans le salon… Et je l’entends qui me répond, susurrant à mon oreille : « C’est parce que tu aimes ça… » Après ça, je perçois ses rires au loin… Je ris aussi. Parfois pas.
Ce soir, j’avais décidé de prendre la température de la ville. De voir, ce que ce petit patelin irlandais avait dans les tripes. Une besace en cuir, un argentique et quelques objectif fixe, mes clops, mes clés et en avant. La nuit avait rapidement pointée son nez le temps que j’arrive en ville, plus encore après ma première série de shoot, écouteur sur les oreilles, et pensant à ma nouvelle vie ici. Il fallait que j’obtienne vite les endroits sympathiques où l’ivresse était permise, que je rencontre du monde pour oublier Lise. Et ça, rapidement…

Ambush. C’était le nom de ce bar, un peu sombre ou tous les malheureux du coin aller. Enfin je crois. J’avais rangé mon attirail, et m’étais assis au bar, commandant une vodka gin. On n’est pas Norvégien pour rien non ? Pardon, ça compte que pour les russes. J’observais l’écran et les individus qui se sustenter. J’observais aussi la barmaid, silencieuse, qui faisait tranquillement son job. J’espère que tous ses hommes étaient respectueux d’elle… Je levais mon verre vers elle et fini d’une traite le reste. Je payais puis renfilé mon cuir noir, prêt à repartir vadrouiller. Je respirais l’air irlandais. Condition réunis pour une clop pensais je. Je sortais la jolie brune du paquet, et regardant à droite et à gauche, j’allumais mon Zippo. Je m’assis sur un petit muret, prenant la première latte et regardant le ciel quand une voix me ramena sur terre… Un courant d’air froid passa dans mon dos, ajoutant une pression devant cette nouvelle inconnu….
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Vier & Alexis
blue dreams, blue fire
Alexis poussa un long soupir, son pouce jouant avec la pierre du briquet qu’elle tenait dans sa main droite. Garée sur le parking de l’Ambush, elle observait les quelques clients qui entraient et sortaient du bar, sachant qu’il allait falloir qu’elle se lève, qu’elle quitte cette voiture et qu’elle entre pour entamer son service. Il lui restait encore quelques minutes avant qu’elle ne doive se retrouver derrière le comptoir à servir des verres à des clients parfois gentils, parfois moins, parfois agréables parfois pas du tout. La routine de son job de serveuse, quoi. Le briquet projeta une petite flamme de laquelle elle approcha sa paume avant de la soulever dans les airs, la flamme suivant le mouvement. Elle était prudente, veillant à ce que personne ne se trouve sur le parking et sans en faire trop avec son pouvoir pour ne pas attirer l’attention. Depuis sa soirée avec Eldarion, elle était un peu plus méfiante quand elle voulait se servir de sa magie. Sauf quand elle était chez elle où elle s’en donnait alors à coeur joie.

Avec un dernier soupir, elle cessa de jouer avec le feu et quitta sa petite voiture, sa pauvre petite voiture absolument vieille mais qu’elle aimait de tout coeur malgré tout. La brune ferma les portières et pénétra dans le bar par l’arrière. Dans son casier elle rangea son sac duquel elle tira son paquet de clopes qu’elle fourra dans la poche arrière de son jean. Elle travaillait dans le seul bar de la ville où l’on pouvait fumer à l’intérieur, même si, en général, elle préférait prendre cinq minutes de pause pour se rendre à l’extérieur, respirer l’air frais avant de revenir dans cet aquarium qui puait l’alcool et la sueur. Puis elle rejoignit ses collègues derrière le comptoir et passa en mode automatique. Bonsoir, une vodka-pomme ? Tenez, cinq dollars. Et ainsi de suite, jusqu’à en perdre le compte, jusqu’à ce que tous les visages se ressemblent, sauf ceux des habitués évidemment, ceux qui vous appelaient par votre prénom et qui commandaient toujours la même chose au point qu’on les servaient avant même qu’ils ouvrent la bouche.

Un nouveau client, une vodka-gin, un sourire en posant le verre sur la table. Elle ne détestait pas son job, mais ça n’était pas de ça qu’elle avait jamais eu envie. Sauf que ça payait les factures, qu’elle était embauchée aussi longtemps qu’elle le souhaitait et que c’était le plus important, pour le moment. Quand elle pu, elle tapota l’épaule de son collègue, lui indiqua la sortie, signe qui montrait qu’on allait se prendre une pause, et quitta la salle par l’arrière. L’air frais lui fit du bien. Tapotant ses poches, elle chercha son briquet et poussa un juron quand elle comprit qu’elle l’avait oublié dans la voiture. Alexis retourna donc sur le parking, clope coincée entre ses lèvres, ses mains jouant avec ses clefs. Une lueur attira son regard et elle vit un homme qu’elle avait servit peu de temps auparavant entrain de s’allumer une clope. La jeune femme changea de direction pour s’approcher de lui. « Bonsoir. Je peux te prendre ton feu ? »
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Blue dreams, blue fire.

Le vent soufflé sa petite quinte, et pendant que je fumais, volupte de fumée ce croisais avec celle de mes flammes. J'aimais tellement ce petit truc de métal qui me permettais de respirais et d'absorber tant de nicotine que je me demande encore comment corps fait pour le digérer. Métabolisme de personne à don peut être ? Le ciel, bien engagé dans sa pente vers les ténèbres de la nuits, était dégagé, de sorte que les étoiles sortaient petit à petit de leur petit couverture bleu cyan. Ici, là, les constellations se mettaient à danser devant mes yeux, et je me rappel le téléscope en métal doré, haut d'un mètre trente, cadeaux de mes parents pour mes 10 ans. Je pouvais voir les planètes, je pouvais la Lune, et me rendre compte que j'étais bien plus petit que je ne le pensais. Peut être que c'est ainsi que je me suis rendus compte de mon amour pour la science et que la curiosité à pris le dessus, me poussant à devenir médecin...

Triste souvenir. Mes yeux s'humidifièrent, mes mains devinrent moites. Je cessais de jouer avec le feu. Je n'avais pas perdus ma volonté scientifique depuis mon départ de la faculté de médecine. J'avais garder quelques traces d'alambic et de tube à essai. Être un homme, qui, pouvait manipuler un élément aussi destructeur que le feu et possédait un esprit vagabond ne pouvait qu'essayait de se raccrocher à une discipline scientifique tel que l'alchimie. Oui. J'aime faire sauter des trucs et il n'est pas rare que je sorte les cheveux en pétards comme ses méchants préparant le coup du siècle. Essai après essai, j'avais réussie à trouver l'élément qui me permettait de rendre mes flammes d'une couleur différente. Un vert. Tirant sur le jaune d'ailleurs. Un peu de Baryum dans mon zippo et le tour était joué.

Je soupirais, j'hésitais à rentrer, continuer à shooter dans la ville ou reprendre un verre. La barmaid était gentille comme tout d'ailleurs. « Bonsoir. Je peux te prendre ton feu ? » entendis je dans mon dos. Je tournais la tête afin de voir qui était la demoiselle qui m'interpellait. Ca alors ! Quand on parle du loup ! Je me redressais et descendais de mon rehausseur. « Bonsoir. » fut ma seule réponse. Je ne répondis pas à sa question. Ouh! Qu'elle impolitesse de la part d'un gentleman. Me positionnant devant elle, j'ouvris le zippo et allumais la flamme vert jaunâtre. La flamme tentait de rejoindre ma peau, comme si elle souhaitait à nouveau faire mumuse. Hum... Pourvu qu'elle ne l'ai pas vu... Dans ma tête pourtant c'était la panique. Imaginez ce petit personnage manga avec cette goutte de sueurs. Bah, vous pouvez facilement la superposé !
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Vier & Alexis
blue dreams, blue fire
Il ne semblait pas s’attendre à avoir de la compagnie au vu du regard étonné et intrigué qu’il lui lança. Il quitta son petit muret sur lequel il était assis pour se mettre debout à côté d’Alexis qui fut alors obligée de lever légèrement la tête si elle voulait continuer de le regarder dans les yeux. Elle attendit patiemment qu’il lui réponde mais il n’en fit rien, préférant l’acte à la parole en allumant lui même son zippo qu’il approcha de la jeune femme. Une flamme qui oscillait entre le vert et le jaune se créa devant ses yeux. Drôle de couleur pour la flamme d’un briquet mais elle ne dit rien, se contentant d’approcher son visage du jeune homme pour que la pointe de sa cigarette se fasse entourer par les flammes et se mettent à brûler. Les yeux à moitié clos, elle crut cependant apercevoir un mouvement étrange de la flamme qui se rapprochait de la paume de l’homme, posée entre le briquet et le vent qui menaçait de faire s’éteindre le feu.

Alexis recula d’un pas tout en tirant sur sa clope pour qu’elle ne s’éteigne pas et fixa l’aimable client qui venait de lui prêter du feu. Avait-elle rêvé ou le feu avait-il réellement léché la paume du type, déviant fortement de sa trajectoire, alors-même qu’il n’y avait pas de vent, la main de l’homme l’en protégeant. Et puis ça ne l’avait même pas brûlé, il n’avait eut aucune réaction de douleur. La seule fois où elle avait vu ça, les seules fois où elle voyait ça, c’était quand elle-même s’amusait avec le feu qui ne pouvait pas la brûler, ne faisant que réchauffer agréablement sa peau. « Euh, merci. » lâcha-t-elle quand elle se souvint brusquement des règles élémentaires de la politesse.

Continuant de fumer, elle détacha son regard de l’homme, toujours debout à côté d’elle, se rendant enfin compte que le fixer comme ça n'était ni poli, ni vraiment normal et qu'il allait sûrement se poser des questions si elle continuait. Elle avait peut-être rêvé, peut-être pas, mais toujours est-il qu’elle ne se voyait pas lui demander de but en blanc si, par hasard, il ne maîtrisait pas le feu. Dans le meilleur des cas il l’était, dans le pire il ne l’était pas et la prenait pour une folle. « Drôle de couleur pour une flamme. » C’était plus subtil que de demander de but en blanc s’il pouvait exercer un pouvoir sur le feu et puis ça l’intriguait, une flamme jaune/verte, elle n’avait vu ça qu’au lycée, quand ils faisaient des expériences en chimie. Elle préférait, et de loin, la couleur rougeâtre, orangée, d’une vraie flamme, sans aucun autre composant dedans que des molécules qui créaient le feu.
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Blue dreams, blue fire.
La flamme de mon zippo avait réellement caressé ma main, s'étalant on ne peut plus généreusement sur ma peau. Ce perfide élément voulais me griller dès le début auprès d'une aussi jolie demoiselle. Demoiselle, qui au passage je crois, avait aperçu l'incident. Zut. Elle allait se poser des questions. Comment un être humain pouvait ne pas ressentir de douleur face à une langue de feu. Je fut perturber par cette question et bien d'autre, que je n'entendait que bien plus tard son remerciement pour lui avoir prêter un peu de mon feu sauvage.



Je n'étais pas très bavard de nature mais cela en devenais presque de la timidité. Je soufflait une bouffée, j'espérais le poison du tabac en dehors de mes poumons. Je m'adossais contre le muret ou je m'étais assis il y a quelques minutes. C'était froid et totalement contradictoire face à mon élément.

La demoiselle, auxquels je ne prêtais aucunement attention jusqu'à maintenant du fait de son fixement un peu trop présent sur ma personne, me rappela quels était toujours présente en me demandant pourquoi cette couleur de flamme. Pour le plaisir aurait je put répondre. A vrai dire je ne savais pas pourquoi... Enfin si.

J'étais curieux de nature et cette couleur correspondait aussi aux couleur préférée de ma femme... A cette pensée, un pincement au cœur se fit ressentir dans ma poitrine. « Hmm... J'aime m'amuser avec mon kit de chimie pour débutant... ». La clope entre les doigts, je me passais la main dans les cheveux pour montrer une certaine gêne. La n'étais pas là véritable raison. Même eux résister au flammes. Chouette, je suis sûre que je pourrais recréer la scène de l'imbrulée. Encore une fois, la chaleur dans la cigarette tenta de rejoindre mon cuir chevelu. Zut.

A mon tour de posé une question. Sinon, ce jolie brin de fille allé bientôt repartir travailler sans que je n'ai eu le temps et la possibilité de lui demander son prénom et peut être son numéro... Ce serait dommage. « Vous travaillez ici depuis longtemps ? ».

Je restais un enfant bien éduqué et je préférais vouvoyer même si la demoiselle, je le savais, était bien plus jeune que moi. Je pris une inspiration sur ma clope. Dommage, le temps avait passer qu'elle s'était éteinte. Je repris mon zippo et cette fois si, la flamme resta bien plus longtemps sur ma main, remontant tel un serpent mon bras. J'alluma ma cigarette avec le reste de la flamme. Si cette fille avait peur de mon don, je voyais mal quelqu'un la croire si elle racontait ce qu'elle voyait. Je manquais de tact. La tristesse peut être. J'inpirais à nouveau, attendant sa réaction. Je regardais ma montre. Je rentrerais peut être plus tôt... Ou pas.
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Vier & Alexis
blue dreams, blue fire
Si Alexis était plutôt à l’aise, ayant l’habitude de parler à des inconnus et d’une nature plus que sociable, ça n’était visiblement pas le cas de l’homme qui lui avait prêté du feu. Adossé contre son muret, il fixait le bout de sa clope comme si ça vie en dépendait tandis que la Samson le fixait lui, se demandant si elle avait rêvé la flamme léchant sa peau ou non. Elle préférait rester debout et faire quelques pas, la clope coincée entre ses doigts, mais toujours tournée vers l’homme non loin d’elle. Il lui répondit vaguement sur le pourquoi de la colère de ses flammes et Alexis hocha la tête comme si elle comprenait. Non, elle ne comprenait pas vraiment. Pour elle, le feu était orangé, rougeoyant, flamboyant. C’était quelque chose de chaud qui nécessitait une couleur chaude. Elle ne voyait pas l’intérêt d’en modifier la couleur. Mais cet homme préférait que son zippo crache du feu d’une autre couleur, c’était son choix, il n’avait sûrement pas le même rapport à cet élément que la jeune femme.

Quoique. Elle avait bien vu la flamme s’approcher de sa paume sans qu’il ne lâche un petit murmure de saisissement, alors que le feu aurait du le brûler. Il la tira de ses pensées en lui posant une question, chose dont elle ne l’aurait pas cru capable quelques secondes auparavant. Inspirant une bouffée de nicotine, elle lui répondit. « Depuis bientôt deux ans. » Une éternité et en même temps une seconde dans l’immensité du temps. Elle ne savait pas trop si le temps lui paraissait long ou extrêmement court. Incapable de se décider, Alexis préférait ne pas trop penser et éviter de ressasser ce problème là dans sa vie, alors même que c’était le plus important. Quand elle vit que sa clope s’était éteinte, elle le fixa clairement, ou plutôt fixa la flamme, afin d’obtenir une réponse à ses questions. Quand elle vit le feu entourer la main, ou presque, de l’homme, elle eut un sourire qu’elle masqua par sa clope portée à ses lèvres. Ainsi il maîtrisait le feu. C’était une évidence, sinon la flamme n’agirait pas ainsi. Malicieuse, Alexis décida de ne rien dire sur ses propres capacités. « Je crois que vous allez vous brûler. » souffla-t-elle sans le lâcher des yeux, d’un ton qui suggérait qu’elle s’inquiétait d’une possible brûlure. Et qui lui faisait, au passage, clairement remarquer qu’elle avait vu ce qu’il s’était passé.

La Samson le vit regarder sa montre. Était-il pressé ? Il semblait hésiter entre partir et rester. « Si vous êtes attendu ailleurs, ne restez pas pour moi, je trouverais bien du feu ailleurs. Un feu peut-être plus docile. » C’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait s’empêcher de l’embêter. En même temps, elle se sentait étrangement excitée. Elle avait un autre tempestaire en face d’elle mais, surtout, il maîtrisait le feu, et elle n’en avait jamais rencontré d’autre comme elle.
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Deux ans. Ciel. Deux ans dans cet endroit ? Pouvait-elle encore supporter la sueur et le comportement ingrats de certains clients ? Tout cela devait s’apparenter à une éternité. J’en étais presque sûre. J’inspirais. Expirais. La fumée, noire, grise, tantôt blanche. Je ne savais pas si son fixement était dut à moi, à une curiosité enfantine ou juste à cause de cette clope, vicieuse.
Bref. Je ne saurais dire pourquoi mes flammes étaient capricieuses se soir. Peut-être reconnaissait-elle l’une d’entre elle ? Non. Tellement impossible. Aucun don, aucun pouvoir, même élémentaire pouvait réaliser cet exploit de reconnaître une détentrice. Une doué.

Je crois bien que je l’avais bien fais exprès. Cette fille. Ce petit bout, brun, au visage si doux, qu’on aimerait le caresser du bout des doigts. Comment ? Pourquoi mon esprit pouvait il s’évader si facilement et penser à une présence féminine. Au plaisir. A la douceur. Comment pouvait-il oublier ? Ma mémoire me ferait-elle défaut ? Je ne contrôlais rien. Et… J’aimais ça. Il fallait que je libère les chaînes. Je sentais que cette femme, cette demoiselle, avait ce qu’il fallait dans les tripes. J’inspirais. Expirais. Bouffée après bouffée. Je regardais le ciel pendant que mes flammes remettaient ça.

Sa voix douce ressurgit à mes oreilles. Somptueuse. Ces octaves, ces notes. Mélodieuse. Elle s’inquiétait. Vraiment ? Etait-ce réel ? Une femme ressentait un danger pour moi. Tout cela était bien trop étrange. Je ne répondis pas. Non. Trop facile. Ce n’était qu’un souffle réalisais-je… Et tout ça en me fixant. Une flamme intérieure grandissait en moi. Après avoir regardé ma montre, celle-ci me lança une pointe avec cette petite voix tendre que j’appréciais déjà tant.

J’inspirais. « Je me demande si je dois vous laisser ou bien attendre la fin de votre service… ». Je marquais une pause. Le temps de faire monter cette chaleur que j’adorais. J’inspirais une nouvelle fois. La chaleur se transforma doucement sur mon visage en flamme et se dispersa dans mon cou, dans mes cheveux et derrière mes oreilles redescendant sur mes bras pour atteindre ma main, ouverte, et prête à accueillir, une flamme jaunâtre… Elle scintillait, se tordait, dansait. Devant les yeux de cette demoiselle. Je n’avais pas peur. Je n’avais plus peur. « Celui-ci vous conviendrait-il ? » Dans ma tête des émotions confuses s’entassaient. Dans ma tête la troisième guerre mondiale s’était déclarée. Est-ce que je voulais réellement l’embrasser ? Pourtant je ne la connaissais pas. Une inconnue. Et puis je refermer ma main, lançais par terre à une dizaine de centimètre de mes jambes, cette clope finit, l’écrasant de mon pied droit.

Je devais reprendre le contrôle. Devais je ?
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Vier & Alexis
blue dreams, blue fire
La cigarette se consumait lentement, et avec elle le temps de pause qu’il lui restait. Elle pouvait bien prendre vingt minutes, on ne lui ferait aucune réflexion, mais elle allait devoir retourner derrière le comptoir quoiqu’il en soit. Le tout était de savoir quand elle en aurait assez envie pour abandonner l’air frais du dehors pour retourner dans la chaleur étouffante du bar bondé. Elle termina la première assez rapidement et utilisa la fin de sa cigarette pour allumer la seconde. La brune ne savait pas encore à quoi s’en tenir avec son interlocuteur et elle lui avait déjà demandé son feu une fois. Même si, après réflexion, elle aurait peut-être dû le lui demander à nouveau pour voir si la flamme jouait une nouvelle fois les indépendantes.

Mais le briquet était éteint et le jeune homme avait cessé de jouer avec, plongé à nouveau dans ses pensées, des pensées auxquelles elle n’avait pas accès. Du moins, c’est ce qu’elle croyait car il tourna un regard profond vers elle et lui lâcha de cette voix grave ces quelques mots. Devait-il l’attendre ? Devait-il rester ? Elle ne pouvait certes pas répondre à sa place, ne sachant même pas ce qu’il cherchait derrière tout ça. Penchant la tête, elle eut un sourire. « Si attendre encore des heures dans le froid et le noir vous branche... » Elle ne voulait pas se montrer sèche avec lui, il ne l’était pas avec elle et elle n’aimait pas se montrer froide dans raison. Même si le revirement de comportement était assez étrange et saisissant pour qu’elle le remarque.

Il se remit à jouer avec son briquet et avec les flammes. Elle en était certaine, il jouait avec, ça n’était pas simplement un effet de son imagination. Elle l’observait faire, hésitant entre le qualifier de fou ou de génie. Elle savait que tous n’étaient pas pour la magie et le surnaturel, qu’elle était, pour certains, une erreur de la nature, et elle avait appris à ne pas se montrer trop orgueilleuse en jouant avec sa magie partout où l’on pouvait la voir. Quand elle le vit oublier toute prudence et montrer clairement qu’il maîtrisait le feu, elle oublia tout ses doutes. Il était un tempestaire et un tempestaire de feu, tout comme elle. « Je me contenterais bien de n’importe quel feu. Tant qu’il s’agit de feu. »
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