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 behind blue eyes (jozrael)

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No one bites back as hard

« But my dreams, they aren't as empty as my conscience seems to be I have hours, only lonely my love is vengeance that's never free.
feat. azraël »


Je dois reconnaître que Bray n'est pas un si mauvais choix pour faire oublier ton existence aux fédéraux. La seule personne que tu sais constamment à tes côtés, c'est moi, je t'ai assez répété que tu ne pouvais plus m'échapper maintenant. Mais j'ai été plutôt calme ces derniers temps, tu l'as ressenti car tu es moins tendu. Je me contente de te rappeler les règles lorsque tu feuillettes trop d'encyclopédies liées au surnaturel, quand ton pouce survole trop longtemps le nom d'un contact magicien enregistré dans ton téléphone. N'essaye pas de chercher des renforts, Jordi. Fais moi confiance et écoute les mélodies assassines et les comptines meurtrières, tout va bien se passer tant qu'on mange à notre faim.

Tu descends la longue rue de ce que tu supposes être le centre ville de Bray. A Dublin tu avais volé une voiture pour vous emmener ici, avec Eden, bagnole dont la carcasse reposera ad vitam eternam au fond de la Mer d'Irlande. Peut-être que le sapin senteur menthe et les photos des gamins dans la boîte à gants survivront au naufrage et remonteront à la surface un de ces jours, peut-être qu'un con de poisson viendra bouffer les mégots qui s'échappent du cendrier et s'étouffera avec.
Hell, tu t'en fous, et tu peux pas prétendre que c'est ma faute ça.

La seule chose qui t'intéresse à cet instant c'est accomplir la mission que t'a confiée Eden : glaner des informations sur la ville, être vu sans être remarqué, se fondre dans le décor et trouver un bed&breakfast, de quoi passer pour le parfait couple de touristes que vous pourriez former si vous n'étiez pas deux malfrats, évidemment.
Si tu t'écoutais, tu resterais planqué avec ton fils dans une maison abandonnée, tu sortirais seulement la nuit pour être le plus invisible possible. Mais ta femme elle part du principe qu'il faut agir le plus normalement possible pour passer inaperçu, qu'on finit toujours par repérer les types louches qui ne croisent le regard de personne. Alors tu lui fais confiance, aveuglément, elle pourrait bien te dire de sauter sous un train que tu le ferais sans sourciller. Tu sais t'entourer, y'a pas à dire Jordi.

Force de l'habitude, tu pousses les portes du premier bar que tu croises. C'est ici que les secrets se révèlent, c'est ici que tu trouveras tout ce que tu dois savoir sur Bray et ses habitants - les Brayois ? Brayiens ? Brayeurs ? pense à poser la question ça m'intéresse -, ces murs ont été témoins d'assez d'altercations, discussions et confessions pour remplir un livre entier. Le comptoir théâtre de représailles, retrouvailles, seulement lorsqu'on prend le temps d'apprécier le spectacle. Le soleil s'est déjà fait la malle et les journées des honnêtes travailleurs sont terminées, alors ils viennent étancher leur soif comme les autres, entretenant avec soin leur début d'alcoolisme. Tu balayes la salle d'un coup d'oeil sans t'attarder sur les échines pliées, les dos courbés par la main de Dame Guinness qui fait cambrer les prolos fatigués.

C'est plutôt un profil qui retient ton attention, un visage familier sous une sombre couronne capillaire, des mains qui ont vu passer des billets crades en échange de Smith & Wesson au numéro de série effacé. La loi de l'offre et la demande, client fidèle, et t'es pas du genre à oublier les visages et les prénoms toi Jordi. Tu t'approches et tes certitudes se confirment, une fois la première surprise passée. Ca t'est déjà arrivé de croiser les mêmes personnes sur un autre continent, des années plus tard, presque plus rien ne t'étonne tant le monde semble petit une fois qu'on commence à tremper dans la majorité des trafics envisageables. « Blackwood, c'est bien toi? » tu te fais entendre pour attirer son attention, profitant que ton ancien client ne soit ni en train de parler au barman, ni à une quelconque nana, ni à son verre. « my my. Si on m'avait dit que je te croiserai ici. » tu t'étonnes comme si tu croisais un vieil ami plutôt qu'un type peu recommandable - et si tes souvenirs sont bons, sa fratrie d'aussi bonne compagnie devrait se trouver dans le coin ! -. « Jordi, tu te souviens ? » des rencards sous un pont, de la méfiance qui s'est transformée en partenariat solide, des flingues aux canons encore fumants et de l'odeur de poudre enivrante ?
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« But my dreams, they aren't as empty as my conscience seems to be I have hours, only lonely my love is vengeance that's never free.
feat. Jordi »


Planqué aux archives, je tente d'avancer un peu sur l'affaire de ma soeur mais j'ai l'impression que quelqu'un me met des bâtons dans les roues sans que je sache qui ? ni même Comment c'est possible ? Le pourquoi trouve sa réponse assez facilement, il est évident que seul celui ou ceux qui s'en sont pris à Lilith puisse(nt) être derrière tout ça, sinon quel intérêt il ou ils aurai(en)t de m'empêcher de trouver la réponse à mes questions. Je peux malgré tout constater que ce sont des interventions éclairs, que j'aurais pu rater si je n'étais pas observateur comme type. Des noms changeaient dans des rapports, des feuilles manquantes qui, prises individuellement semble n'être qu'un pur hasard, une maladresse de la part du flic en charge du dossier ou des personnes qui ont pu l'avoir dans la main au fil du temps, mais prise dans leur ensemble, semble être voulu, voir même planifié. Quelqu'un dans ce commissariat sait quelque chose. Peut-être est-ce son meurtrier ou peut-être n'est-ce qu'un complice. Quoi qu'il arrive je trouverais le coupable et je détruirais au passage toute l'aide qu'il a pu avoir pour fomenter son crime et pour le dissimuler ensuite. S'il faut que je tranche la gorge de tous les flics de ce commissariat, je le ferais sans hésiter.

Une nouvelle impasse se forme devant moi, je ne suis pas encore arrivé au bout de la lecture du dossier mais je vois déjà ce qui cloche. Il manque la déclaration d'un témoin. Ce n'est pas l'enquête sur ma soeur, mais si je me fis à mon flair, s'il manque cette déclaration c'est qu'il y a une raison. Ce témoin en question, pour une raison ou une autre, est lié à la mort de ma soeur. Est-ce qu'il a aussi été témoin du meurtre de Lilith ? Est-ce qu'il connait le meurtrier ? Que sait-il exactement ? Pourquoi avoir caché son identité ? Cela me rend dingue, alors j'arrête ma lecture. On ne site pas le nom du témoin dans le rapport, on fait juste référence à un témoin et à une déclaration en annexe. Seulement l'annexe est absente, du coup je n'aurais jamais le nom de ce témoin. Je regarde le nom du flic qui a pris sa déposition, c'est un retraité, bien entendu. Etait-ce bien le flic qui s'est occupé de l'affaire ? Je le découvrirais bien assez vite. Je note son nom sur mon calepin et je range le dossier là où je l'ai trouvé. J'ai besoin d'un verre sinon je vais péter un câble. Je quitte les archives, je remonte chercher ma veste et je me barre. Un de mes collègues tente de me parler de l'affaire sur laquelle je suis en ce moment, je l'arrête tout de suite, avec une seule phrase « Plus tard ! » Il hésite légèrement, il aimerait vraiment qu'on parle de cette affaire mais il sent qu'il ne faut pas trop me faire chier. Mon visage est fermé, mes yeux lancent des éclairs, il s'arrête, me laissant rejoindre mon bureau pour attraper ma veste. Je repasse devant lui sans même un regard, je prends l'ascenseur et je disparais.

Je vais dans ce bar où j'ai interrogé l'une des patronnes il y a quelques jours de ça. J'ignore pourquoi je me rends là alors que l'Ambush serait tout aussi bien mais j'y vais, je ne me pose pas plus de question que ça. Je commande un bourbon et je reste au comptoir. Pas un mot à la patronne, ce n'est pas elle qui me sert mais je la vois qui me surveille du coin de l'oeil. Elle abandonne rapidement sa surveillance quand elle se rend à l'évidence que je ne suis pas ici en tant que flic et que leurs existences à tous me passent au dessus. Ce n'est que quand j'entends mon nom résonner à mes oreille que je sors de ma rêverie. Je tourne mon regard bleuté vers la personne qui se dresse à mes côtés. Je le fixe sans comprendre quelques instants avant que mon cerveau se reconnecter et reconnaisse le type qui me fait face. Jordi ... Mais qu'est-ce qu'il fout à Bray ? « Il faudrait qu'on me lobotomise le cerveau pour arriver à t'oublier ! » C'est légèrement exagéré mais l'idée de base est là. Non je ne l'oublierais pas facilement mais j'avoue avoir du mal à comprendre ce qu'il fout dans le coin. Des contrats juteux comme on en a eu ensemble par le passé, ne se font pas vraiment à Bray ou alors je n'ai pas su me tourner vers les bonnes personnes. Cela dit ma couverture de flic serait en danger si je replongeais dans mon petit vice favoris. Je lui montre de la tête le siège à mes côtés, plutôt contente étrangement de recroiser une tête familière de l'une de mes anciennes vies. Il connait mon nom parce qu'à force de le croiser, j'ai fini par lui faire confiance. J'ignore pourquoi d'ailleurs mais je n'ai pas la sensation qu'il pourrait me planter un couteau dans le dos. « Qu'est-ce que tu fous dans le coin ? Ne me dis pas que tu visites ... »
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Et ça te fait monstrueusement plaisir de trouver là un des frères Blackwood, ces alliés d'une autre époque, les preuves s'il t'en fallait des gloires passées et pas encore retrouvées. Et les gens normaux et les gens biens s'effareraient de te voir célébrer tes méfaits mais c'est pour toi les plus belles années de ta vie, quand tout te réussissait, quand t'avais le monde à tes pieds et Eden à tes bras, quand vous pouviez tout conquérir d'un claquement de doigts. C'était l'immensité pour seule limite, l'infini comme seule barrière, le temps de la folie des grandeurs et de l'univers au creux des mains. Bien sûr que ça te manque car le pouvoir c'est grisant ; comme une came dont on ne peut se passer, comme les fix d'héroïne qui te faisaient sentir invincible, la Main Basse c'était la même catégorie car tout est possible quand on en est persuadé - et tu sais quoi Jordi ? D'un côté c'est un peu moi ta came, je te fais pas sentir plus fort quand t'arraches un coeur à la force de ma volonté ? -.

Et Azraël c'est l'écho qui te raccroche à une réalité oubliée, à une époque où tu n'avais pas besoin de te terrer comme un lapin pris en chasse.
Il fallait bien que tu le croises à Bray, terrier des plus égarés s'il en est. Ca apporte un peu d'éclat, peut-être un peu d'espoirs : tout n'est pas terminé, tu pourrais bien reprendre le business si vraiment tu le souhaitais, on t'a pas encore oublié. Tu te fends d'un sourire fier, plein de second degré mais tu mentirais si tu disais que tu n'étais pas un peu flatté. Il ne faut pas grand chose pour flatter l'égo meurtri et la confiance ébranlée, le plus infime signe de reconnaissance te fait sortir la tête hors de l'eau - tandis que j'appuie tendrement, que je te laisse couler le béton aux pieds -. « C'est toujours agréable de laisser une impression », tu répliques enjoué ou amer. Et tu t'installes sur le tabouret posé là, car comme dans les films l'âme solitaire noiera son chagrin dans un scotch d'un autre âge pendant que la patronne essuiera les verres et l'observera d'un air triste, et bien sûr la place à côté est libre. C'est comme ça que ça se passe (la vérité c'est que le bar n'est pas si bondé, considérant que t'es dans une contrée d'alcooliques notoires, les places ne sont pas si chères). Et le bois grince probablement, et tu grincerais sans doute aussi si tu passais ton temps à voir des culs sous ton nez. Tu croches le regard de la proprio et annonce un « la même chose je vous prie » aux belles intonations parisiennes, ponctué du répandu index voltigeant probablement censé représenter une nouvelle tournée. J'en sais rien, en fait, j'ai connu assez de codes sociaux pour ne plus m'en préoccuper. A une époque on braillait "sers moi la ptite soeur la grosse" et ça suffisait, il semblerait que tu sois plus civilisé, grand bien t'en fasse mon Jordi.

Moi, la politesse, je trouve ça inutile et chiant. Je disais déjà pas merci aux djinns, je vais pas apprendre à le dire aux humains.
Mais Azrael il s'enquiert de ta présence ici et tu sais que c'est pas pour faire la conversation, les raisons peuvent être obscures. Qui sait, tu pourrais bien avoir trouvé le contrat du siècle ici, dans le bac à sable dublinois. « J'ai jamais trop aimé les touristes, non. Je - On fait profil bas, le temps que les choses se tassent » les recherches et les flics et les procès. « On voulait pas rester trop longtemps à Dublin.. Eden voulait voir du pays, moins de foule » se fondre dans la masse, se faire oublier le temps d'un instant. « Et puis j'ai jamais su lui refuser quoi que ce soit » tu confesses dans un sourire, il faudrait bien être aveugle pour ne pas voir ta loyauté indéfectible, cette passion insensée qui vous anime toujours - les fils invisibles qu'elle tire au dessus de ton crâne, cette facilité incroyable qu'elle a à te faire des choses folles. Et pas "folles" dans le sens repeindre la voiture en rose ou sortir à des bals costumés - non, ces choses folles qui parlent à un djinn, plutôt dans le registre d'enterrer un corps ou de couler du ciment aux pieds d'une taupe pour le balancer dans un fleuve.

« ça fait longtemps que tu traînes ici ? » tu te renseignes à ton tour, peinant à croire que les enfants terribles se sont assagis et rangés du bon côté (ou du mauvais, ça dépend du point de vue).
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« But my dreams, they aren't as empty as my conscience seems to be I have hours, only lonely my love is vengeance that's never free.
feat. Jordi »



Si on m’avait dis que je le recroiserais dans ma vie, j’aurais pu le croire, mais certainement pas à Bray. Non, pourquoi viendrait-il s’enterrer ici ? Moi j’ai une bonne raison, j’ai un passif dans cette ville, ma soeur est morte ici, il est donc normal qu’une fois avoir éliminé une des deux menaces, j’ai envie de revenir dans le coin pour résoudre l’affaire de ma soeur. Mais lui, il n’a aucune raison valable, pas de celle qu’on s’attend en tout cas. On n’engage pas des mercenaires dans le coin pour faire le sale boulot ou alors je ne suis pas au courant et ce serait bien étrange. Je me suis fais un nom dans le métier, les Blackwood sonne comme une référence sûr, il serait donc normal qu’on nous contacte si on apprenait notre présence à Bray, mais ce ne fut pas le cas. Après je ne connais pas non plus extrêmement bien Jordi. Je sais qu’il fait du bon boulot, qu’on s’est croisé à plusieurs reprises en Afrique mais au niveau de sa vie personnelle, c’est le flou totalement et c’est très bien comme ça. Je n’ai pas particulièrement envie de connaître la vie des gens que je croise, moins j’en sais, mieux je me porte. Mais cela ne m’empêche pas de bien l’apprécier et d’être content de le voir. J’esquisse un sourire quand il me dit que c’est agréable de laisser une impression, je suppose que dans certains contextes, on est content d’en laisser une bonne et dans d’autres, une mauvaise. Dans mon cas c’est une bonne, mais c’est parce que nous étions du même côté de la barrière, je doute que d’autres ont la même opinion que moi.

Il s’installe à mes côtés et pour une fois cette intrusion dans ma solitude ne me dérange pas. Souvent c’est moi qui viens faire chier les autres, parce que j’ai des doutes sur la nature des uns et des autres alors je vais à la péche aux informations. Mais aujourd’hui c’est le contraire, c’est quelqu’un qui vient m’importuner et pour une fois je ne suis pas contre. Cela fait combien de temps que je ne l’ai pas vu ? J’avoue que je ne saurais le dire, quelques mois sûr, peut-être puis-je compter en années … J’avoue que je ne le sais pas et ce n’est pas très grave, ce n’est qu’un détail. Quand il commande un verre, je le reconnais bien là. Gentleman jusqu’au bout des ongles. Je crois que c’était aussi ça que j’aimais chez lui, le fait qu’il soit toujours tiré à quatre épingles, toujours poli, courtois, distingué. Ce n’est pas toujours le cas dans notre domaine, loin de là même. Il me parait parfois si décaler que ça me fais sourire. Comme s’il venait d’un autre temps. Je l’observe tranquillement, attendant d’en savoir un peu plus sur sa présence à Bray. Il me parle de Dublin et d’Eden et d’un coup je me souviens de sa femme. Femme forte, qui le mène à la baguette. Pour être honnête, il est vrai qu’on savait qui portait la culotte dans leur couple mais ça n’avait jamais eu l’air de le déranger, alors nous n’ont plus. Et puis ce n’est pas comme si elle ne savait pas se faire respecter. « Et que devient-elle ? » Lui demandais-je. Cela va me faire étrange de la croiser potentiellement dans les rues de Bray, mais cette ville regorge de surprises, je n’en suis plus à ça près.

Il me retourne la question, je m’y attendais, il faudrait être idiot pour ne pas s’y attendre. Est-ce que ça fait longtemps que je traine dans le coin ? Pas vraiment, mais certainement plus que lui. « On est arrivé il y a peut-être 3 mois ... » Il ne sera pas étonné avec l’emploi du On, il se doute bien que le reste de la fratrie est dans le coin aussi. Enfin sauf mon paternel, mais ça ne c’est pas un mal, il ne vaut mieux pas qu’il repointe le bout de son nez. On n’abandonne pas sa famille pour un fantôme, pour se repointer dans le coin, la fleur au fusil, comme si de rien n’était. C’est aussi par sa faute qu’on est dans la viseur de notre famille, du coup il prendra cher si on lui remet la main dessus et il le sait. Je ne compte pas m'appesantir sur les détails, parce que pour être honnête, on ne se connait pas suffisamment avec Jordi pour m’aventurer à ce genre de confidence, mais je peux malgré tout l’informer de ma situation actuelle, histoire que si un jour je croise son chemin, il ne fasse pas d’impair. « Je suis sous couverture pour une mission. Je joue les gentils flics … Je préfère te prévenir si un jour tu me croises avec mon partenaire, que tu ne sois pas étonné ou que tu ne fasses pas une gaffe. C’est une mission importante que je ne peux pas me permettre de bâcler. » J’en reste là pour les explications, il est le mieux placé pour savoir que parfois, la discrétion est le maitre mot et qu’on ne peut rien dire de plus. Je laisse son imagination faire le reste du travail et je bois une nouvelle gorgée de ma boisson.

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