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World on fire
We're about to explode into flames
Topic commun
 
Tu sais pas trop ce qui te traverse en ce moment, c'est plutôt flou, chaotique. T'es un mec du chaos de toute façon, t'as jamais vraiment été bon à ranger tes sentiments et tes émotions dans des boîtes pour t'y trouver au fond de ton esprit. Toi tu ressens tout plus fort, plus violemment, t'aurais aimé que ce soit pas le cas parce que quand tu l'as vue étendue là t'as cru que ton coeur se déchirait, et tu revoyait ces grands yeux morts qui te fixaient comme pour te dire une dernière fois que t'avais merdé et que t'aurais dû te prendre cette balle à sa place, mais elle était plus lente, elle a jamais eu ton endurance, alors elle est morte. Et toi t's là et t'observes l'inconsciente, celle qui prend peu à peu la place de l'autre sans que tu t'en rendes vraiment compte, et t'as peur, tu crèves pour cette peur qui t'emprisonne dans des émotions que tu comprends plus depuis longtemps. Tu saisis bien ce que ton frère te dit, puis elle se réveille et pendant quelques secondes, pas beaucoup, y a plus qu'elle, et tu sens presque physiquement ce poids s'échapper de ton coeur, arrêter de l'enserrer, et tu te détestes parce que tu t'étais promis que ça t'arriverais plus, que tu te laisserais plus faire comme ça. Mais tu peux pas t'en empêcher, même si tu le voulais tu pourrais pas arrêter, tu vis dangereusement de toute manière, il fallait bien que ce danger se retrouve ailleurs, t'aurais pas pu connaître ça avec quelqu'un d'autre qui était pas aussi brisé que toi, t'avais besoin de quelqu'un de spécial, qui le soit encore plus. C'est vraiment tordu, t'es vraiment tordu, tu le sais ça?  

" T'es trop con putain. Et un peu dégueulasse, tu le sais ça? "

Mais tu ris quand même parce que c'est ton frère, et parce qu'elle est là, en vie, consciente, et c'est tout ce qui t'importe et tout ce que tu voulais. Puis il y eut ces mots, prononcés tout bas, qui aurait dû être une bonne chose, pour n'importe qui, quelqu'un qui n'avait pas son passé, sans doute. Mais tu sais qu'il y a plus que ce simple nom, qu'elle a pas eu une vie comme celle des autres, que ça ne signifiait pas que du bon, et tu le vois dans ses yeux, qu'elle a peur, qu'elle sait pas à quoi s'attendre, et toi tu cherches quelque chose à lui dire, loin, au fond de toi, tu sais plus. Parce qu'y a rien à dire. Parce que tu vois cette ombre au-dessus d'elle, tu la comprends pas encore, ça viendra, à tes dépends sans doute, mais pour le moment tu ne peux qu'imaginer. Et on le sait bien depuis le temps Ezeckiel, que tu sais pas imaginer autre chose que le pire. Mais tu veux pas avoir raison, tu te dis que ça pourrait être autre chose, que la vie pourrait la surprendre et lui donner un peu de répit, mais t'y crois pas vraiment, parce que la vie, c'est juste une chienne avec les gens comme vous, elle vous laisse jamais tranquille, l'Incendie l'a prouvé. Alors tu dis rien, tu te contentes de la serrer contre toi pour lui faire comprendre que tu seras là quoiqu'il arrive et que tu la laisseras pas seule pour affronter son passé, jamais. Tu poses ta tête sur la sienne, et tu sais pas vraiment si ça l'apaise, mais toi ça te fait du bien.

T'as ce moment de latence ou t'as l'impression que plus rien ne bouge. Puis tu la vois arriver, telle une boule d'énergie, cette fille aux cheveux verts, roses, bleus. Et t'es heureux de la voir en vie, en bonne santé, elle a pas l'air blessée, et ça te soulage. Parce que Lana, c'est ta famille. Tu pensais pas en trouver une, en dehors d'Aidan, jamais. Ta vie c'était lui. Puis les deux sont rentrées dans ta vie, celle que tu considères comme ta soeur, celle à qui t'a donné ton coeur. Et tu sais que c'est une faiblesse, que t'aurais jamais dû, mais sans doute que lorsqu'elles sont là, elles te rendent un peu plus humain. T'essaies de rassurer Lana du regard, tu préfères que Skye parle en son nom, tu sais pas vraiment comment elle souffre.

On était dans notre loft, l'incendie nous a pris par surprise mais globalement ... ça va. T'as été touchée par le feu?

Tu sais bien qu'elle est pas vraiment du genre à craindre le feu, son pouvoir peut la protéger, mais tu te dis qu'on sait jamais. Tu regardes Aidan, tu sais que lui aussi il est soulagé de la voir, et tu te dis que finalement, t'as peut-être bien fait de venir à Bray, même si tu l'avouerais pas. Pas pour aujourd'hui, mais pour ce que t'y as trouvé. T'as jamais été du genre à souffrir pour les autres de toute manière, alors tant qu'Aidan, Skye et Lana vont bien, le reste du monde peut bien brûler que tu tourneras même pas la tête.
© Starseed
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world on fire

Un instant, ton rire qui s’arrête alors que tu la regarde devant toi. Alors que le contact de sa main semblent presque imprégné dans ta joue. Perdu dans ton passé, dans ta folie, tu y vis un autre visage, visage du passé, visage disparue, poussière d’un passé que tu avais pourtant résolu d’enterrer, mais qui semblait toujours vouloir revenir, sans arrêt, toujours plus insistant, attendant la moindre faiblesse de ta part pour abattre le mur qui se dressais entre lui et toi. Et l’espace d’un instant, tu lève la main pour caresser la joue de la femme qui te hurle presque dessus, mais tu la laisse retomber aussi vite, reprenant tes esprits, enfouissant de nouveau ton passé sous le sang, la mort, les flammes. Tu regarde la femme devant toi, celle du présent, pas celle revenu de ton passé, et au fond de toi tu comprends pas vraiment comment tu as fait pour la faire revenir l’espace de quelques secondes. Tu comprends pas, mais tu veux surtout pas que ça recommence. Et même si tout ton être te cri de t’éloigner d’elle, que d’une manière où d’une autre, elle sera ta mort, qu’elle t’achèverais, tu restais. Trop de fierté? Un doigt d’honneur à toi-même? Un peu des deux? Dans tout les cas, tu restais, et au fond de toi t’étais un peu soulagé qu’elle n’ait rien, pas que t’allais lui dire. Mais au fond de toi, t’avais un poids en moins, elle avais l’air sauve. Non. T’étais pas supposé t’en faire. Elle était pas supposé ne faire rien d’autre que te faire plaisir dans un lit, ou n’importe quel surface semi plat, t’étais pas très regardant sur ce détail. Tu la regardais, ce sourire mauvais réapparaissant sur ton visage, enfouissant ce moment de faiblesse très loin en toi. Tu ne te permettrais pas cette faiblesse, si t’avais pas apprise de ton erreur dans le sang et la douleur, tu méritais amplement de te faire passer dessus par un dix-roues.

‘’Tu penses sérieusement que si j’avais allumé l’incendie, je serais entrain de rire au milieu des victimes? En fait. Oui. Ce serait très probablement ce que je ferais’’

Parce que t’étais pas vraiment du genre à te soucier de quelques morts, non en fait, t’avais rien à battre que des gens meurent, ça ne te faisais ni chaud ni froid. Pour toi, les humains n’étaient que fourmis, si facile à écraser sous ton pieds. Leurs morts ne t’avais jamais apporté de tristesse, encore moins d’empathie. Tu n’en avais rien à faire que quelques dizaines d’entre eux meurt, en fait, tu trouvais même cela comique si ça t’apportait quelques bienfaits. Tu éclatais de rire de nouveau. Cette fois-ci, t’en voyais quelques uns se profiler à l’horizon, le premier étant le profit que l’incendie allait t’apporter. Les gens était toujours porté à sombré dans l’alcool et la drogue lorsqu’ils perdaient des êtres chers, toi tu trouvais ça un peu pathétique, mais t’avais rien à y redire avec tout l’argent que ça te rapporterais.

‘’Chérie, tu ne te débarrasserais sûrement pas de moi avec quelques flammes. Et puis, j’aime beaucoup trop t’avoir à mes pieds pour t’accorder ta liberté tout de suite. J’ai des plans pour toi.’’

Oh, pour ça t’en avais. Et pour une raison ou une autre, peut-être le fait qu’elle te rapellais tellement une autre femme, t’avais envie de la voir souffrir, souffrir à l’intérieur, tu voulais voir la tristesse dans ses yeux autant que la colère. Tu voulais la voir ressentir et toi, tu connaissait rien d’autre que la haine et la rage, c’était ton unique point de repère, mais t’en que son regard n’était pas vide, t’était correct, tu n’aurais rien à redire.

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Ce moment passé dans ses bras, aussi court fut-il, fut une erreur, une terrible erreur. Je sens encore sa peau contre la mienne, son parfum a de nouveau imprégné chaque fibre de mon corps et je vais avoir du mal à l'oublier. Je la déteste tellement de me faire subir ça. Je l'aime à en crever et je préférerais crever plutôt que de l'aimer. Mon coeur bat vite, mon cerveau est embrumé, je passe lentement mes mains sur mon visage pour tenter de retrouver une once de lucidité. Il faut arrêter, il faut la laisser partir, il faut me laisser partir. Elle a refait sa vie et grand bien lui en fasse. Son nouveau jules est au plus mal mais elle sera être présente pour lui, parce qu'elle est comme ça Hazel. Je crève de jalousie de la voir heureuse, de le voir lui, avoir sa main dans la sienne, de savoir que ses lèvres embrassent les siennes. Il ne devrait pas avoir ce privilège, je devrais être le seul et unique et pourtant j'ai perdu ce droit le jour où nous nous sommes séparés. Je dois tourner la page, aller de l'avant. De toute façon c'est mieux pour tous les deux. Je n'aurais pas pu faire ma vie avec une fée, ce n'est pas envisageable, pas moi, pas un Blackwood. Et puis j'ai vu ce que ça donné une femme avec un chasseur. Elle n'est pas heureuse, pas autant qu'elle l'aurait été avec un autre homme. Si je l'aime, je serais la laisser partir, ne pas la retenir. Et bordel que je l'aime. C'est dégueulasse, c'est hors-norme, c'est contre nature, mais je l'aime à en crever.

Mon regard bleuté glisse lentement vers la couchette où se trouve William. Il a pris cher le pauvre. Il aurait dû mourir et je suis persuadé que c'est exactement ce qu'il va penser en se réveillant. Il a perdu un jambe, c'est le comble pour un danseur. Mais il a Hazel, elle sera lui redonner le sourire. Elle trouvera un moyen, je n'en doute pas avec elle. Quand elle aime, elle aime à fond, prête à se sacrifier pour ceux qui comptent. Alors elle se pliera en quatre et lui fera oublier sa peine. Je ne pourrais supporter de la voir heureuse avec lui. Je ne pourrais supporter de la voir enceinte, de voir que ses enfants ne sont pas les miens. Une fois mon enquête achevée, je quitte Bray pour toujours. C'est sa ville, ce n'est plus la mienne, je ne suis plus le bienvenue. Mais ce n'est pas grave, des créatures magiques, il y en a de partout, je ne me fais pas de doute sur la suite de mon aventure. Du boulot j'en trouveras aisément, j'en ai toujours trouvé. J'ai de la ressource et aucune morale, ça devrait le faire sans problème. J'arpenterais ce monde, je chasserais les créatures, je deviendrais nomade et j'oublierais. Je l'oublierais elle et sa vie de rêve avec son copain. Je l'oublierais lui et sa tête qui ne me revient décidément pas. J'oublierais Bray et toute cette merde. Un nouveau départ.

Mais ce n'est pas pour tout de suite. Pour le moment je dois être confronté à sa peine de le voir aussi mal, à sa culpabilité de n'avoir rien fait. Que puis-je dire. J'ai envie de lui dire de la fermer, qu'il va s'en remettre, qu'il n'est pas mort et qu'il l'a elle, lui, alors que moi je n'ai rien. Mais la voir si triste est plus dur que je ne l'aurais imaginer. Je n'aime pas la voir malheureuse, parce que malgré tout ce que je pense, tout mon ressenti, ma colère et mon dégoût de la situation, je veux la voir heureuse. « Arrêtes tes conneries Hazel. Qu'est-ce que tu veux faire ici ? C'est blindé de monde. Ma famille aurait pu te voir ... et même au delà de nous, il y a d'autres chasseurs. Tu te serais condamnée. Tu aurais condamné tes parents par ton geste ... Tu sais au fond de toi que si tu n'as rien fais, ce n'est pas parce que tu ne voulais pas, mais parce que tu ne pouvais pas. » Je n'aime pas les pleurs, ça me rend mal à l'aise. Mais pourtant je reste, je me rapproche, je pose ma main sur son visage. Il n'y a pas de larmes mais c'est tout comme, sa peine est là, bien présente, tout comme sa culpabilité et je n'aimais pas ça. « Tu as fais ce qu'il fallait, tu ne peux pas t'en vouloir pour ça et il serait injuste qu'il t'en veuille. » S'il osait le faire, je le défoncerais. Je serais constamment sur son chemin, prêt à lui bondir dessus si j'apprends seulement qu'il la rend malheureuse. Je ne me gênerais pas et s'il faut, je l'éliminerais une bonne fois pour toute. Alors certes elle sera malheureuse au départ, mais elle oubliera, elle tournera la page et elle se reconstruira. Hazel revient sur ma famille et je me rends compte que je ne m'en suis absolument pas inquiété. Peut-être parce qu'au fond je sais qu'ils vont bien. J'ignore comment, mais je le sens. « Aucune idée ... j'ai vu Balthazar de loin, il avait l'air d'aller bien, je suppose que les autres aussi. Ils seraient venus me chercher sinon. Et puis ils sont débrouillards, je suis persuadé qu'ils vont bien. » Moi qui suis très famille c'est amusant comme en cet instant je m'en fous. En fait ce n'est pas que je m'en fous, c'est que je suis persuadé au fond de moi qu'ils vont bien, alors pourquoi s'inquiéter plus que de raison ?

AVENGEDINCHAINS
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world on fire

Sa main me caresse le visage, son regard est absent, comme s'il voyait quelqu'un d'autre à travers moi. C'est fugace mais ce fut bien réel et j'avoue ne pas trop quoi penser de tout ça. Cela n'a duré que quelques secondes, mais durant ces quelques secondes, sa main à caresser mon visage et son regard ... je crois que j'aurais bien du mal à l'oublier. Il fut un autre l'espace d'un instant, un très cours instant. J'ignore qui il voyait à travers moi, ni même ce qui se passait dans sa tête, mais c'était effrayant. Chez quelqu'un d'autre ça aurait été touchant, beau, mais chez lui c'était effrayant. Je refuse l'idée de l'humaniser, parce que pour moi c'est un monstre, un être cruel et sans coeur. Pourtant en une fraction de seconde, il était passé de l'autre côté, il était devenu presque humain. Je veux oublier ce moment, je veux le revoir comme il était, un salopard de premier ordre, un bon à rien, une crapule, scélérat, une plaie humaine, un déchet et une gêne dans ma vie. Sa main n'est plus sur mon visage, pourtant je la sens toujours, comme si elle y était encore posée. Ses yeux ont retrouvé leur état normal mais je n'arrive pas à oublier cette scène. Quand il ouvre la bouche, il brise cet instant fugace et étrange et d'une certaine façon, j'en suis rassurée. S'il devait s'humaniser, je ne pourrais plus lui en vouloir. Je refuse l'idée de pouvoir imaginer un simple instant m'attacher à lui. Il n'est rien, il sera un simple souvenir dans un peu moins d'un an, il n'existera plus, nous n'aurons plus aucun contact l'un envers l'autre et ce sera très bien. En attendant je le déteste, je l'insulte et je ne loupe pas une occasion de faire de sa vie un enfer.

"Je suppose donc que tu n'y es pour rien ?! ... tu ne voudrais pas retourner au milieu des flammes, juste comme ça au cas où, vérifier que tu étais bien destiné à survivre à cet incendie ..." Lui et moi c'est une grande histoire d'amour, on n'en loupe pas une. Le voilà qui me parle du fait que soit disant je suis à ses pied, l'image elle-même me dégoûte et qu'il a des projets pour moi et j'aime déjà pas ça. Prévois rien gars, laisses moi juste tranquille. Viens me sauter de temps en temps, à la rigueur ça me passera le temps, t'es pas trop mauvais au pieu donc j'aurais l'occasion de prendre mon pied et puis voilà. Mais c'est tout, on s'arrête là. Je n'aime pas l'idée que tu puisse prévoir quoi que ce soit avec moi, parce que dans ta bouche ça ne sonne pas bon du tout. Pas de weekend en amoureux, pas de surprises agréables, pas de sorties, rien. J'ignore ce que tu trames dans ta tête de sociopathe, mais oublies. "Non alors déjà non, je ne suis pas à tes pieds donc redescends sur terre et oublies moi, par la même occasion. Je ne veux être dans aucun de tes plans tordus." Je sais que je parle à un mur, à mon avis quand il a une idée en tête, il est bien difficile de la lui faire oublier, mais sait-on jamais, dans le doute il vaut mieux essayer.

AVENGEDINCHAINS
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World on Fire!



Une journée sans avoir besoin de se réveiller tôt pour prendre la voiture et aller jusqu'à Dublin pour enseigner, ne pouvait qu'être une bonne journée. Ainsi, je m'étais levé de très bonne humeur ce matin, pas que je n'aimais pas mon métier hein, mais rester tranquille, sans rien avoir de prévu et faire seulement ce que j'aurais envie de faire au moment où je le voudrais été une perspective qui me plaisait beaucoup et qui n'était plus si courante dans ma vie. Pour commencer, j'avais dormi un peu plus que d'habitude, ayant le sang chaud et que le printemps était déjà bien installé, j'avais pris une bonne douche bien froide et profitant qu'il n'y avait personne dans la maison, je me promenais avec ma serviette autour de la taille pour seul vêtement. Un bon bol de céréales accompagné d'un bon café et d'une pâtisserie finlandaise tout frais d'hier soir, j'allumais alors la télévision et je me mis à zapper jusqu'à tomber sur une chaîne de musique spécialisé dans le rock que je laissais.

Une fois que j'eus terminé de dévorer mon petit-déjeuné et que j'eus fais la vaisselle, il était temps de me vêtir. Retournant dans ma chambre, j'ouvris ma belle et grande armoire et je me posais, réfléchissant à quelle tenue je porterais aujourd'hui et après une longue réflexion, j'optais pour un pantalon en lin blanc, un polo noir et une paire de chaussure habillé assortie à mon haut. Me regardant pendant quelques minutes dans mon miroir, je me souriais à moi-même, non mais qu'est-ce que je pouvais être beau quoi, un véritable ′Apollon′ et de part mon passé, il fallait dire que les femmes me l'avaient plutôt bien rendu. Il ne me restait plus qu'à me mettre un petit coup de peigne pour rendre ma coiffure encore plus belle qu'elle ne l'était déjà, me brosser les dents pour les rendre brillantes et plus blanche que jamais, sans oublier le déodorant et quelques pschitts de parfum et là, ce serait tout simplement parfait, pardon, je serais la perfection même.

Bien maintenant, j'étais complètement prêt pour sortir, mais regardant l'heure à ma montre, j'avais encore un bon quart tranquille à la maison. Du coup, n'ayant plus trop envie de regarder des clips, j'éteignis la télé et j'allumais la ′PS4′, n'ayant que quinze petites minutes, je ne pouvais pas commencer à jouer à ′TESO′, ni même à ′Battlefront′, ces deux-là demandaient bien plus en temps et je ne voulais pas prendre le risque de me mettre en retard à mon rendez-vous. Ainsi, je choisis de me faire un bon petit match du dernier ′FIFA′, ce qui était le meilleur choix au vu de ma situation actuelle et puis comme ça, je pourrais avancer légèrement la carrière que j'avais commencée. Victoire haut la main, j'avais tellement l'habitude de jouer à ce jeu maintenant, que même leur mode le plus difficile ne l'était plus pour moi, même si au début, fallait avouer que j'avais galéré pour ne serait-ce que faire match nul. Bref, après avoir tout éteint dans la maison, je fermais les portes à clés et montant dans la voiture, j'allumais le moteur et pris la direction de la ville de Bray, vu que nous vivions dans ses alentours.


♛ Hey ma Jumelle, je tombe sur ta messagerie, alors j'imagine que tu dois être occupée. Comme nous l'avions convenu, je serais au Starbucks pour midi et demi. À très vite, je t'aime! ♕


Laisser des messages vocaux n'était vraiment pas quelque chose que j'appréciais faire. Après tout, le but d'un appel était que l'autre personne décroche et que l'on puisse avoir une conversation et puis, parler dans le vide, à un système audio enregistré, je trouvais ça légèrement bizarre quand même... puis rien ne garantissait que les gens écoutent leur répondeur. Enfin, me concernant, je le faisais toujours, car il n'était pas rare qu'on essaie de me joindre alors que j'étais en train d'enseigner et puis voulant qu'on écoute ceux que je laissais, je me devais d'écouter ceux que je recevais.

Mettant du ′Skillet′ à fond les ballons, je me dirigeais à grande-vitesse vers mon lieu de rendez-vous. Il ne me fallut pas bien longtemps pour y arriver, le soucis par contre, comme partout ailleurs, était de trouver une place de libre non loin, afin d'y garer la voiture et tourner en rond en espérant que quelqu'un serait parti entre temps n'était pas quelque chose que j'appréciais faire. Du coup, après pas loin de dix minutes durant lesquelles je n'ai rien trouvé nulle part, je craquais et je partis me mettre au parking, après tout, pour quelques heures, cela ne me coûterait pas tant que cela et j'aurais enfin en endroit où laisser ma bagnole.

Une fois au Starbucks, je pris place à l'intérieur, car le soleil entre midi et deux, tape vraiment trop fort. Une fois que je fus assis bien tranquillement, la personne qui travaillait ici m'apporta alors la carte et en attendant que Tarja arrive pour que l'on puisse manger, je me commandais un ′Passion Thé Limonade Sucrée′ afin de goûter, car un collègue de foot m'avait dit que c'était très bon. La boisson fut aussi excellente que ce qu'il m'avait dit, ma jumelle est arrivée peu de temps après et nous avons passés un super moment, à rire, discuter, tout en buvant un bon café spécial accompagnés de quelques douceurs sucrées et sans que nous nous en rendions compte, il était déjà l'heure pour elle de reprendre le boulot. Moi, ne pouvant rester indéfiniment à l'intérieur du magasin, je sortis donc et je me trouvais un banc tout près, sur lequel je m'allongeais et vu que j'avais une petite envie de me reposer, je fermais mes yeux et je me mis à penser à tout pleins de choses.


″ Au seeeeeeecours ″

Réveillé par ce cri plutôt loin, je me relevais directement et là, qu'elle ne fut pas ma surprise... je ne savais pas ce qui était arrivé à notre chère ville, ni même pourquoi c'était arrivé, mais tous les bâtiments que j'avais sous les yeux étaient en train de brûler, de la fumée s'élevait de partout. J'avais l'impression de ne plus être dans cet endroit que j'appréciais tant maintenant, mais c'était bien le même endroit, car le Starbuck dans lequel je me trouvais il n'y pas si longtemps, était en train de brûler et en me rapprochant, j'entendis à nouveau quelqu'un crier à l'aide en venant de l'intérieur. Malgré les flammes et le danger, je ne pus m'empêcher de sauter à travers la fenêtre pour aller faire ce que j'aimais beaucoup, porter secours aux personnes en détresse. Je trouvais ainsi une mère recroqueviller sur elle-même, protégeant le petit garçon qui se trouvait sous elle, prenant les deux dans bras, je me mis à courir à travers le magasin et sautant à nouveau à travers la vitre déjà cassée pour retourner dehors, tout en faisant attention à ne pas faire mal à la maman et sa descendance.

Une fois à nouveau sous le soleil, je pus voir a quel point ils étaient mal en point. Entendant des pompiers non loin de là où je me trouvais, je me mis à courir dans leur direction, car ils étaient les plus qualifiés pour les soigner, mais ils avaient tellement à faire avec le feu qui grandissait, mais malgré tout, ils me dirent de les déposer sur le sol et qu'ils les prenaient en charge. Ne voulant pas bouger ma voiture du sous-sol où elle était en sécurité, je partis jusqu'au gymnase à pied, car d'après les pompiers, c'était là-bas que se réunissait toutes les personnes qui étaient en état de s'y rendre. Tout en y allant, j'appelais mes deux sœurs, il fallait qu'elles soient saines et sauves, s'ils leurs arrivaient malheur alors que je ne pouvais rien faire pour les protéger, je m'en voudrais tout le reste de ma vie, puis, les perdre, je ne le supporterais tout simplement pas.


♛ Fait Chier!!! ♕ ▬  ne pus-je m'empêcher de dire à voix bien haute, car aucune des deux ne décrochaient


Avaient-elles perdues leurs téléphones? Avaient-elles des ennuis qui les empêchaient de me répondre? Ce fut en me demandant cela et en angoissant petit à petit que je venais d'arriver dans ce lieu où les personnes touchées par l'incendie mais vivant agglutinaient et cherchaient des personnes qui leur étaient chères. Ni une, ni deux, je me mis alors à faire de même, car même si je stressais pour elles, j'avais fois en elles, j'étais sûr qu'elles avaient réussies à survivre d'une manière ou d'une autre, donc je finirais bien par les trouver parmi la grande foule présente.


© realised by Morphine
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World on Fire

   
   

   
La ville était en feu ; le feu que les sirènes ne supportaient pas, le feu qui était bien trop éloigné de leur élément naturel, l’eau. Et Siobhan aurait tout donné pour se retrouver dans de l’eau, aujourd’hui, alors que ce souhait lui étreignait rarement le cœur. Elle était chez elle, matant tranquillement quelques films en griffonnant dans son cahier quelques idées à la va-vite – rien qui avait à voir avec ses études de droit, qui touchaient bientôt à sa fin, un projet plus personnel, peut-être même plus ambitieux. C’était l’odeur qui l’avait avertie en premier ; elle avait d’abord cru à un plat qui ne tournait pas à l’avantage de sa mère, un gâteau qui serait un peu trop roussi sur le dessus… Jusqu’à ce que la fumée ne s’enroule sous la porte de sa chambre, ne lèche le parquet et remplisse la chambre. Elle sauta de son lit et voulut ouvrir la porte, mais quelque chose, derrière, la bloquait. « Maman ! Maman, je suis en haut ! » Elle frappa comme une furie sur la porte en bois, cherchant une échappatoire, tournant la poignée dans le vide. Elle pouvait entendre la toux de sa mère en-dessous, les cris dans la rue résonner. Sa chambre étant au premier étage, elle entendit sa mère grimpa les escaliers quatre à quatre. Notre maison était toute faite de bois, inspirée des constructions et du design scandinaves qui fascinaient tant ses parents, un peu parce que c’était beau, beaucoup parce que c’était cher et connu. Et donc, extrêmement inflammable. « Le lustre est tombé derrière ta porte, sors par la fenêtre, je t’attends en bas ! Dépêche-toi ! » Un magnifique lustre qui appartenait à notre famille de générations en générations, et qui avait l’humble tâche d’être aussi lourd qu’un âne mort… La jeune femme lâcha la poignée de la porte et se rua sur la fenêtre, dont elle ouvrit les battants en grand. Elle avisa la distance jusqu’au sol, et l’arbre aux fleurs roses qui commençaient seulement à bourgeonner. Siobhan n’avait jamais été une grande aventurière à courir partout dans tous les sens, ou même à déchirer ses vêtements durant son enfance. Elle était plutôt du genre à rester à l’intérieur à lire, dessiner ou même embêter son chat. En tant que fille unique, courir toute seule dehors n’avait que peu d’intérêt pour elle. Mais elle se savait capable de sauter à un arbre, surtout quand la maison – et oh mon dieu, la ville était en feu. Elle aperçut d’autres maisons en train de s’enflammer comme des vulgaires bottes de paille et elle ne comprenait pas quel mal s’abattait sur eux… « Saute, Siobhan, dépêche-toi ! » Sa mère en dessous la regardait, inquiète, mais apparemment pas blessée de ce qu’elle pouvait voir. Elle attrapa la branche la plus proche et la plus grosse et se laissa tomber, essayant de se réceptionner comme elle le pouvait. Sa cheville grinça sous la douleur mais elle put reprendre la marche sans encombre. Elle ne pouvait s’empêcher de tousser, la fumée ayant empli ses poumons de manière vicieuse. Elle clopina à côté de sa mère pour arriver jusqu’au gymnase. « C’est là qu’il faut aller, lui serinait sa mère. » Madame Carmody avait toujours été une épouse de grande famille parfaite. S’occuper de son foyer était ce qu’elle faisait de mieux, et elle avait été une femme parfaite jusqu’alors : mais pas une grande guerrière dans l’âme. « Où est papa ? » « Ne t’inquiète donc pas pour lui, il sait s’occuper de sa vieille carcasse. » La blonde haussa les épaules et décida de garder le silence jusqu’à ce qu’elles soient arrivées à bon port. Elle ne pouvait s’empêcher d’épier toutes les autres maisons – certaines n’avaient même pas été touchées par le feu, d’autres tombaient en cendres. Beaucoup se retrouvaient blessés. Elles passèrent les portes de la salle de sport, et Siobhan se sentit submergée par l’horreur de la situation. Des lits de camp de fortune avaient été montés un peu partout, et tout le monde parlait dans tous les sens, cherchant des amis, des connaissances, de la famille…

« Je vais voir s’ils ont besoin d’aide, d’accord ? » Elle sentait sa cheville lui chatouiller les sens mais elle préféra laisser ça de côté : certains étaient gravement brûlés et blessés. Alors qu’elle vadrouillait entre les lits pour retrouver mères et enfants, bandages et aides infirmières, elle repéra Castiel. Elle eut un moment d’arrêt, ne sachant pas trop comment se comporter ; aller le voir ? Lui demander comment il allait ? N’était-ce pas ce qu’une future femme mariée devait faire ? N’allait-il pas l’envoyer paître comme il en avait l’habitude ? Les apparences, Siobhan, les apparences. La jeune femme ferma les poings et prenant une grande inspiration, s’approcha de la famille O Murchu, au complet. Elle posa son regard sur Niamh, avec qui ses liens s’étaient détériorés au fil des mois, à mesure que la brune essayait de détruire son mariage. Sauf que Siobhan voyait bien que la jeune femme essayait aussi d’emmener son frère avec. L’héritière des Carmody n’était pas amoureuse de Castiel, c’était certain : mais c’était le meilleur parti de toute la ville. C’était un homme qui savait se défendre et qui saurait protéger sa famille. Beau garçon et plutôt poli envers la gente féminine, Siobhan ne pouvait se réjouir de tomber sur ce genre d’homme pour un mariage arrangé. Et puis elle ne pourrait pas supporter de décevoir ses parents. Ils avaient travaillé si dur pour lui obtenir cette occasion de monter encore un peu plus dans la hiérarchie triton… « Vous allez bien ? Vous avez besoin de quelque chose ? » s’entendit-elle demander aux jumeaux, en grande conversation avec une troisième fille, aussi belle qu’une aube de printemps. Qui était-elle pour eux ? Une énième conquête ? Ou au contraire, une ennemie ? La discussion ne semblait pas des plus agréables. Siobhanse savait forte, fière et déterminée, comme une lionne prête à défendre son territoire, pourtant, lorsqu’elle croisait le regard de certains O Murchu, elle se sentait comme la plus laide des fourmis. Les apparences Siobhan, les apparences. Aucun d’entre eux ne la connaissait assez pour percevoir, à l’abri des plis de son sourire, sa confiance en elle s’effondrer sous leur regard impitoyable.

   
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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J
e regardais partout en cherchant mes soeurs et en hurlant leur nom. Je devais à chaque moment  retenir mes émotions qui bouillonaient à l' intérieur. Je m' efforçais de rester calme pour ne pas perdre le contrôle de mon pouvoir, ce n' était pas le moment. Je fis donc un arrêt fermant les yeux pour entamer de nouveau cette respiration de yoga que je détestais tant. J' inspirais profondément, puis expirais doucement. Je refis l'exercice plusieurs fois et sentis le calme m'envahir progressivement. Espérons que je le reste suffisemment pour vite retrouver mes soeurs.
En ouvrant les yeux, j' avais en face de moi un homme qui visiblement cherchait tout autant les siens. Mais je remarquais quelque chose le concernant. Je me dirigeais donc vers lui.

« Vous saignez. Vous devriez voir quelqu' un.»

Je  n' étais pas infirmière mais ça n' avait pas l' air profond. Et les secouristes semblaient être déjà surmenés. Au grands maux, les grands remèdes, je me dirigeais vers une des tables qui avait les bases du secourisme. Je n' étais pas infirmière mais j' allais exceptionnellement l' être. Je pris de l' alcool, des compresses et ce qui ressemblait à un pansement. Et je retournait vers l' inconnu blessé. Qui n' avait pas intérêt à me dire non. J' imbibais la compresse et l' appliquait sur sa joue qui saignait.

« Je préviens, ça va piquer. Et vous allez devoir vous contenter de moi comme infirmière, vu que les autres sont tous occupés.»

Ma voix ne tolérait aucun refus de toute façon. Et le pauvre gars n' avait pas idée de l'emmerdeuse sur laquelle il était tombé. Je mis ensuite le pansement sur sa joue. C' était réglé. Je fis un signe de tête entendu.
Une fois fini, j'entendis mon téléphone sonner et je décrochais.

« Freyja? »

Je n' étais pas ma soeur mais quelqu' un qui venait de trouver son téléphone. Mais je m'en fichais moi qu' on me rende son téléphone. Je voulais savoir si ma soeur allait bien! Je raccrochais le téléphone, agacée. J'entrepris donc de nouveau de fermer les yeux et d' inspirer puis expirer. J' avais jamais autant respirer profondément de ma vie.
Mais en ouvrant de nouveau les yeux mon patient involontaire était toujours là. Je me décidais donc à faire preuve d' un minimum de politesse et tendis ma main pour me saluer. Après tout, je venais de lui mettre de l' alcool fort sur la plaie, je pouvais bien me présenter pour qu' il ait un nom à maudire.

« Gaïa Fitzwilliam. Vous aussi vous cherchez vos proches?»

Question idiote. Evidemment qu' il devait chercher des proches. Sinon que ferait il à tourner dans le gymnase aussi inquiet que je l' étais pour Isis et Freyja. Et puis il n' avait peut être pas spécialement envie de parler avec moi. Mais j' étais du genre bavarde et vu mon niveau d' inquiétude, parler me semblait être la seule solution pour évacuer le stress avant de repartir en recherche de mes soeurs. Et hélas, le pauvre garçon allait être ma victime malgré lui.
© Starseed
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T’as eu ce moment où le passé c’était mélé au présent, où son visage à pris la forme d’une autre, où son regard à emprunter celui d’une femme disparue. Moment de vulnérabilité. Moment de faiblesse. Et tu haïssait pour avoir laisser cette porte s’ouvrir, pour lui avoir montrer cette partie si profondément enfoui en toi. T’étais pas un enfoiré pour le plaisir de l’être, en fait, si, tu l’étais pour le plaisir, mais tu l’étais pas devenu du jour au lendemain, avant, t’avais eu un coeur, t’avais eu une partie humaine. Mais elle c’était envolé avec elle. Ces désirs d’amour et d’espoir, ils s’étaient envolé quand t’avais toi-même plongé ton couteau dans son ventre. Tu haïssait cette femme devant toi pour te faire revenir dans ton passé. Pour prendre les traits de son visage. Elle n’en avais pas le droit. Personne en avait le droit.

‘’Chérie, les flammes ne me feraient pas tant de dommage’’

Il en fallait plus qu’un vulgaire feu pour tuer un Djinn. C’est peut-être pour ça que tu te sentais toujours si fort, si puissant, y’avait pas beaucoup de personne qui savait comment te tuer, qui savait quoi faire. Toi, tu te croyais invincible, et d’un sens, tu l’était presque. Du moins, beaucoup plus que l’humaine devant toi. Elle était beaucoup plus vulnérable, et au fond de toi, t’es un peu soulagé de voir qu’elle as pas perdu son mordant, qu’elle n’est pas blessé. Tu sais pas comment t’aurais réagit si elle c’était retrouvé blessé, tu sais pas trop qu’est que t’aurais fait, mais t’en était pas là. Tu t’approchais d’elle, juste assez pour vous frôler, t’approche ta bouche de son oreille, lui chuchotant.

‘’Trop tard. Fallait pas accepter mon offre.’’

Parce que c’était ça, elle était à tes pieds. Elle avais beau dire ce qu’elle voulais, se débattre avec la réalité, elle avait vendu son âme au diable. Et toi tu comprenais toujours pas pourquoi, sa cousine ne la remercierais pas, elle retourneras sûrement s’acheter sa dope dés que Scylla aura le dos tourné. Elle était déjà revenue me voir, mais je l’avais retourner de bord. Pour une fois, t’était décidé à jouer franc jeu. En fait, c’est surtout que ça ne tentais de la faire souffrir un peu, de la faire tourner en bourrique. Peut-être que dans le fond, t’étais un peu masochiste, à vouloir traîner autour d’une femme qui te ramenais dans le passé, qui te ramenait là où tu t’étais promis de ne jamais retourner. Un jour, ça allais te retourner contre toi et tu le savais, mais d’ici là, t’appréciais le jeu, t’appréciais sa langue acéré, son ardeur, sa colère. Et tu connaissait que ça la colère, la haine, la rage, pour toi c’était normal, au fond de toi, t’était un peu mort, y’avais plus rien d’autre que les ténèbres et le rouge de la colère qui se répandait en toi. T’étais plus humain, si tu l’avais été l’espace de quelques années, t’avais maintenant quelque chose d’un peu dément. T’aimais voir la souffrance des autres, t’aimais les voir s’enrager et se débattre dans un destin qui ne faisait que les empêtrer un peu plus.

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(hj: je ferrais correction et mise en page demain sur mon pc.)

Maintenant, l'océan l'avait rappelé à lui. Cette étendue de flamme l'avait kidnappé, et ce, pour ne jamais vous le rendre. Il était partit, il était le vent. Il était l'écume des vagues. Il était le sol sur lequel tes pieds se tenaient. Il était l'orangé des flammes qui l'avaient emportées. Dallas était maintenant lumière et ténèbres à la fois. Pourtant, tu es blessée. Tu as mal, tu te tiens là, le dos droit. Tu tentes de comprendre, d'accepter le choc de cette peine, pourtant rien ne fait. Une voix méchante se fond et tu l'entends à peine. Les larmes n'ont pas leur place. Il te faut toujours être forte. Aussi forte que Dallas ait pu l'être. Ton problème était de croire en quelques chose de plus grand que vous selon Alaska. Ses paroles te blessaient, enfoncant encore plus profondément ce couteau que la mort avait planté dans ton être en t'enlevant celui que tu considérais ton meilleur ami, ton frère.

Son détachement, sa voix fâchée ne fis qu'ajouter à ta peine. Jamais tu n'aurais pu penser que celle que tu considérais comme ta soeur pourrait agir ainsi. Qu'elle pourrait se détacher de toi à ce point, que vos âmes s'éloignent l'une de l'autre. La mort ne devrait pas séparer les gens. Elle devrait les rapprocher. C'est dans les moments de douleur que l'on doit avoir nos proches, dans ces moments que votre devoir d'être-là les uns pour les autres atteignait son zenith. La voix d'Utah dit à Alaska d'arrêter. Tes doigts sèches sa larme avec douceur et amour. C'est tout ce que tu as toujours été et tu ne pouvais pas changer sous le choc. Rapidement, sa main laissa la tienne, son corps se retrouva agenouillé contre une espèce de poubelle dans laquelle le contenu de son estomac se retrouva. D'instinc tu t'approche. Tu poses ta main sur son dos, attrape ses cheveux pour les retenir d'aller rejoindre les restant de l'estomac. Tu caresse avec amour son dos. Incapable d'ajouter autre chose que les mots:

« Ça va aller. On va passer au travers.»

C'est mots dit tout bas, pour que seul lui ne les entendes. Tu ne souhaitais pas les représailles d'Alaska à nouveau. Sa douleur c'était à elle de la gérer seule. Tu regardais ensuite par dessus ton épaule pour regarder si elle allait agir, vous rejoindre. Au moins t'aider à ammener Utah s'étendre sur un des lits de camps qui trainaient. Ou demander des couvertures aux urgentistes sur place qui en distribuaient à ceux qui en avaient besoin tout en distribuant les premiers soins au mieux de leurs capacités.


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Je n’avais jamais été méchante, je n’avais jamais autre chose que la joie, que l’amour, qu’une boule de rire et de bonheur. Un être d’eau et de soleil, éternellement sur les nuages, éternellement là haut. J’avais été celle qui se battait griffes et ongles pour sa famille, pour ceux qu’elle considérait comme ses frères et soeurs. Un choc, un instant, des flammes détruisant l’un d’entre nous, la mort vous réduisant à néant et je n’était plus. Je m’était écrasé plus vite qu’un météore, créant un trou sans fin dans mon âme, créant une douleur sans début, sans bout, éternel. Et tout ce que je voyais, tout ce que je sentais, c’était ma douleur. Je ne voulais pas voir celle des autres, je ne voulais pas sentir celle des autres, j’avais trop peur de me laisser envahir, de m’effondrer pour de bon, de ne jamais être capable de me relever. J’étais morte de l’intérieur. Et au fond de moi, je me demandais si un jour je serais capable de me relever, de redevenir celle que j’avais toujours été. J’étais chaos et douleur, vide et haine. Et je les détestais. Je les détestais pour n’avoir rien fait, je me détestais de les détester. Et la douleur qui se répercutait quand je voyais Utah, quand je voyais Dakota. J’avais l’impression de ne jamais finir, de plonger dans une haine sans fin, dans un monde où l’amour n’existait plus, où le monde n’était qu’haine et rage. Dans un monde où la vie n’était que noirceur. Et je me voyais tomber, je sentait la chute libre dans laquelle je m’était lancé, et je savais que je n’avais aucune chance de l’arrêter, que la chute se terminerais seulement lorsqu’il ne resterais plus que des fracas de mon âme.

J’étais haine et douleur. J’entendis vaguement Utah me dire d’arrêter, mais je voulais hurler, je voulais tout brisé, mordre, crier. Je voulais mourir. Je voulais prendre la place de Dallas, je voulais me retrouver sous les décombres avec lui, sans lui, mais je ne voulais pas être là, je ne voulais pas sentir le jugement dans les yeux d’Utah, dans ceux de Dakota. Je voulais me rouler en boule et pleurer, mais j’étais incapable de pleurer. Trop de haine, trop de rage. Je le vois déverser le contenu de son estomac, je la vois se précipiter vers lui, je les voient ensemble et ça me donne envie de partir, de m’enfuir. Ils étaient mieux sans moi de tout manière. Je ne ferais que les couler, que les enfoncer dans ma haine et ma rage. Je n’étais bonne à rien, surtout pas à les aider, surtout pas à les remonter. J’étais trop enfoncé dans ma peur, ma douleur, mon vide. Je me levais, allant voir un secouriste, demandant une couverture pour Utah, j’avais à peine déposé la couverte que je tournais les talons. M’éloignant le plus long possible, le plus rapidement possible. Je n’avais pas envie de voir leurs douleurs, je n’avais pas envie de voir la mienne se refléter dans la leurs. Ils étaient mieux ensemble. Ensemble, ils pourraient survivre, ils pourraient se dépétrer du chaos de nos vies, de notre douleur, mais moi, je ne serais que mort et haine. Et je voulais mourir dans les flammes à la place de Dallas, je voulais retourner sur place, je voulais creuser jusqu’à voir son corps, jusqu’à voir ses yeux, jusqu’à revoir son regard, mais je ne pu que m’effondrer dans un coin du gymnase, loin d’eux, très loin d’eux, trop loin. Je pris Denali dans mes bras, je voulais pleurer, mais tout ce que je pouvais faire c’était de fixer ma douleur, de hurler en mon être, de la serrer dans mes bras, de contempler le vide de mon âme, le trou béant dans mon être. J’étais seule et lui aussi.

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