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 [EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE

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J'avais aucune idée de l'heure qu'il était. J'avais passée ma soirée à l'Ambush, histoire de laisser Skye et Ez profiter de leur soirée. Je voulais bien être un frère protecteur, mais il ne fallait pas abuser non plus. Puis si c'était pour m'enfermer dans une pièce et les entendre copuler à côté, non merci. Sortir était donc plus sage. Puis vu qu'en ville il y avait quedal à faire, j'étais aller à l'Ambush, plummer quelques imbéciles au poker. C'est pas de ma faute si il n'y avait pas un seul bon joueur dans cette ville et qu'en plus, ils étaient assez con pour continuer de jouer, même si ils savaient que j'allais gagner. Pour ça, je regrettais assez de devoir rester à Bray. Mais bon, maintenant qu'on avait un nouveau plan en tête, il était hors de question qu'on parte de sitôt.

Finissant par me lasser de jouer, je quittais Dragon Alley pour m'aventurer sur les bords de plage. Je n'étais pas un fanatique de la mer, mais je devais bien avouer que cet endroit avait quelques chose de reposant. Je m'étais donc posté sur la digue et me roulai une cigarette. Il y avait quelques promeneur un peu plus loin. Mais personne ne me prêtait la moindre attention. Ce qui n'était peut-être pas plus mal. Je m'en fichais que les gens viennent m'aborder ou non. Tant qu'ils ne venait pas juste pour foutre la merde. D'ailleurs, un gars vint me demander si j'avais du feu. Etant donné que je venais d'allumer ma clope, je pouvais pas lui dire non. Je lui passai donc mon briquet, qu'il me rendit après avoir allumé sa clope... ben normal quoi...

Quelques minutes s'écoulèrent, je venais de finir ma deuxième cigarette quand j'entendis des cris, suivit d'une première explosion. Sautant immédiatement de la digue pour voir ce qu'il se passait, je remarquais que les bâtiments derrière moi prenaient feu, les uns après les autres. Mais Whaaat the fuck ? Je restais un instant perplexe avant de me bouger. C'était le bordel pas possible en ville et j'entendis les secours gueuler qu'il y avait des alertes dans toutes la ville. Merde. Ezeckiel. Et Skye aussi. Sans hésiter plsu longtemps, je me mis à courir comme un dératé à travers tout Bray pour les rejoindre. Mais en chemin je me fis intercepter par un pompier qui me disait d'aller au gymnase que je ne pouvais pas continuer par là. Je tentais de le repousser en grognant. Je n'affichais rien, mais mon coeur battait à cent à l'heure. Si il était arrivé quoique ce soit à mon jumeau, je ne me le pardonnerai jamais.

Le pompier avait raison, certaines zones de la villes étaient devenues totalement inacessibles à cause des incendies et l'air était juste irrespirable. J'aurais pu me transformer pour continuer d'avancer au dessus de tout ça, mais ce n'était pas vraiment un bon plan, la fumée montait, donc j'étoufferai dans le ciel aussi. Commençant à désespéré, je rejoingnis le gymnase. Avec un peu de chance, Ez' et Skye auraient réussi à s'échapper pour venir ici. J'arrivais en toussant au gymnase. Si j'avais échappé aux flammes, je n'avais pas pu empêcher la fumée d'envahir mes poumons. Il y avait tellement de monde dans cet endroit... Pire qu'un jour de solde aux galeries Lafayettes quoi. Comment j'allais pouvoir les retrouver...

Essayant de me faire un chemin, mon regard essayait de se poser sur le plus de visage possible. Je commençais à en avoir un sacré mal de crâne. Puis ne plus ça criait dans tous les sens. J'approchais alors du coin où on avait allongé tous les blessés. Putain, certains n'avaient pas été raté. Je dus serrer les dents pour ne pas céder. Il fallait qu'Ez ne soit pas l'un d'entre eux. Il fallait qu'Ez aille bien... Il fallait... Merde ! Il fallait que j'arrête de paniquer. C'est alors que j'aperçus Skye et... Tout de suite, c'était comme si on m'enlevais un poids des épaules. Si elle était là, Ez ne devait pas être loin. La jolie n'était pas au top de sa forme, pas besoin d'avoir fait médecine pour le deviner.

- Putain, Skye... Fais chier... J'aurais du rester avec vous...Tu sais où est Ezeckiel ?

Skye n'avait pas l'air de m'avoir entendu, elle semblait même au bord de l'évanouissement, et celui qui s'occupait de ses brûlûres me demanda de reculer. Mais il était hors de question que je parte sans avoir eu d'info sur mon frère.
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world on fire
The fire burning our souls, finding the emptiness inside our minds
Δ Event

Les cris qui résonne dans ma tête, chaos total, alors que le monde se pousse, trébuchant dans une panique sans nom. Dans ma tête, le tout semble flou au ralenti, comme si je n'étais pas présente, comme si j'étais encore dans les flammes, sous la poutre, la mort près de moi, comme si je pouvais encore voir les yeux de glace d'un homme disparu, son jugement. J'inspecte la fissure dans mon âme, l'odeur d'un homme qui s'y ait infiltré et je sais ce que l'homme au yeux glacé me dirais, que cette faille dans non armure est une faiblesse, que je devrais la refermer avant qu'elle ne s'élargissent, que l'homme près de moi n'était qu'un poids qui me ramènerais vers le fond et je lui aurais répondu qu'il m'avait sortie du trou, que sans lui je serais encore dans une crevasse si profonde que la lumière n'y filtrait plus, envahissant mon feu intérieur. Et même s'il était une faiblesse dans mon armure de pierre, c'était un risque que je prendrais sans jamais regarder derrière, ni douter. Ses yeux s'ouvrirent soudain, ce poids sur mon coeur, enserrant mon âme,se relachant sous la pression, sous le soulagement qui m'envahissait. Ça première question me laissa hagarde, je n'avais aucune idée de ce qui se passait, de la scène de guerre qui se déroulait devant nous, je n'en avais cure à vrai dire. Je sens ses bras m'entourer, son odeur m'envelopper, juste assez longtemps pour que ça m'apaise, que sa calme mon âme. Il était le seul dont le toucher ne m'emplissait pas de terreur, de douleur, il était le seul qui comprenait cette terreur, qui comprenait le besoin de la bête enfoui en moi, celui de toucher, caresser, câliner alors même que ce même besoin me comblait de peur et d'appréhension. J'essai de me lever pour l'aider, trouver Aidan, je comprenais sa détresse, je comprenais son empressement, mais l'adrénaline retomber, la douleur de mes jambes me fit grincer des dents, lueur vite dissipée au fond de mes yeux. Je vis un médecin se précipiter vers moi alors que je m'afaissait au sol, mes jambes lâchant sous la douleur. Confuse, la douleur, cette vieille amie, venant me saluer, m'embraser. Mes yeux qui se porte sur l'homme qui avait envahit mon âme. Je n'avais plus l'habitude d'être vaincut par la douleur.

"Va le trouver, je bougerais pas d'ici"

Comme si je le pourrais de toute façon, des points noirs dansant devant mes yeux. Si j'avais été capable de la repousser jusqu'à présebt, elle revanait en force, fonçant sur moi tel un taureau enragé, détruisant barrière après barrière comme si elles avaient été de paille. Je le sens s'éloigner plus que je ne le vois, le voile noire recouvrant ma vue m'empéchant de distinguer quoi que ce soit. Je voit la lueur au fond de mon être revenir, doucement, la terreur qui m'avait envahi, se dissiper, les ténèbes relacher leurs emprise. Des doutes m'envahir alors que les yeux de glace s'impose de nouveau dans mon esprit, j'ai envie de lui crier après, de lui hurler de rester dans le passé, d'effacer cet air narquois alors que je retentais difficilement de recoller les murs brisé, l'armure envolé sous la terreur, mon âme éparpillée sous l'angoisse, mais il ne comprendrais pas. Il était de ceux sans faille, de ceux qui ne perdais jamais leur contrôle sur rien ni personne. Il était de ceux qui restait fort sous la tempête, sans faiblesses.   Et cette voix, si semblable qui se fait entendre, cherchant son frère, un faible sourire étirant mes lèvres alors que je murmure

"Il te cherche"

Et ce voile qui as raison de moi, mon corps qui me lâchent, tombant à la renverse alors que les ténèbres m'envahissent et que des yeux noirs se superposent au yeux bleus. Et mon âme ne peux que dire un seul nom alors que la douleur me quitte dans la noirceur de mon esprit, Ezeckiel. Parce que sans lui, je n'aurais pas de terreur en moi, je serais encore un mur de glace, sans émotion, ni sensation.
© GASMASK
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Elle était arrivée en ville la veille. Elle avait à peine eu le temps de trouver une chambre pour la nuit et elle s’était effondrée sur le lit, crevée. Quand elle s’était réveillée, il était près de midi. Il était temps pour elle de découvrir un peu Bray. Sauf qu’elle ne trouva que des rues vides, jusqu’à tomber sur une manifestation. Bah ça alors… Elle qui s’était attendue à trouver une petite ville sans histoire… Pourquoi sa mère ne lui avait-elle pas parlé davantage de Bray ? Timidement, elle s’était approchée et avait tendu l’oreille pour comprendre la raison d’être de cette manif. Plus de sécurité ? Voilà qui était inquiétant… Où avait-elle donc mis les pieds ? Et pour ne rien arranger, la police n’avait pas tardé à les évacuer. Plusieurs bâtiments avaient pris feu en ville. Et toute la population était conduite dans le gymnase… Génial. Vraiment. Seule, ne connaissant rien ni personne, elle n’eut d’autre choix que suivre tout le monde dans ce gymnase. Dire qu’elle commençait doucement à s’inquiéter, était un euphémisme. Enfin, dans ce gymnase, ils seraient en sécurité, n’est-ce pas ?

Vêtue d’un jean, d’une blouse, d’une veste de cuir et munie de son sac en bandoulière, elle faisait les cent pas dans le gymnase. Autour d’elle, certaines personnes s’inquiétaient pour leurs proches, d’autres étaient soignés par des infirmières. Pourquoi avait-elle voulu quitter Waterford, déjà ? Secouant la tête, elle fit demi-tour. Oh, mais peut-être… Peut-être pourrait-elle regarder le registre ? Beaucoup de monde s’y trouvait déjà mais peut-être pourrait-elle trouver le nom de ceux qu’elle cherchait ? Décidée, elle avança vers le registre et se faufila jusqu’à avoir le nez à quelques centimètres des listes. Ó Murchú… Ó Murchú… Sans s’en rendre compte, elle se mit à murmurer ce nom qu’elle avait lu dans les papiers de sa mère.
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world on fire
Un instant. C’est tout ce qu’il faut pour réaliser la fragilité du monde. Rigoler entre deux cours, vivre le bonheur, pour un instant plus tard te retrouver en incompréhension. Voir ton monde s’effondrer, sentir ton cœur se briser. Crier, voir les décombres tomber sur une partie de ton âme. Les cheveux bruns se retrouvant sous les décombres, le corps inerte. Entendre Utah crier. Crier encore plus fort, comprendre que la mort peut frapper à n’importe quel moment, sans crier gare. Incapable de bouger, rester sur place, crier ta douleur. La voir, elle qui se précipite vers les décombres qui enterrent votre frère. Ne rien dire, ne pas pleurer. Il faut te montrer forte. Pourtant, une partie de toi vient de quitter ce monde. Un pompier, ses bras entourent ton amie, tu observes, comme si cette scène n’était qu’un mauvais rêve. Utah qui ne réagit pas, se laisse emporté par un pompier. La voir chercher son chien. Craindre pour la vie de ceux qui te restes. Comment pouvait-elle faire passer la vie de cet animal avant la sienne? Crier à nouveau, dire que vous deviez partir. Elle a son chien, le pompier la force à quitter l’endroit où se trouve le corps sans vie de Dallas. Les larmes coulent sur ses joues tel un torrent, toi rien, qu’un choc. Garder ta tête autant que possible, avancer, suivre les demandes de l’homme en uniformes qui vous éloignes du drame.

Rapidement, se retrouver dans un lieu différent, dans un gymnase. Observer, suivre, ne rien dire, se retrouver face à un médecin. Physiquement, ton corps va bien, que quelques égratignures et un peu de monoxyde de carbone comme tout le monde. Psychologiquement, c’est une autre histoire, le choc est bien présent, bien ancrée, Dallas est mort. Tu le dis au médecin, sans aucune émotion. C’est le choc qu’il te dit. Ton corps bloque les émotions, mais ça tu le savais déjà. On te laisse aller. Assise sur le sol, au côté d’Alaska et Denali. Contre son dos, tu la serres partageant sa douleur, tout en vivant une peine bien différente. Elle se retourne, te prend dans ses bras, prendre le réconfort disponible. Le cœur en morceaux, l’estomac à l’envers, la tête incapable de laisser aller les émotions. Ne pas pleurer, garder cela à l’intérieur de toi. Lever le visage, voir Utah, quitter l’étreinte de ton amie, aller le chercher. L’amener à se joindre à vous. Une partie manque encore, mais vous devrez apprendre à vivre sans elle. Sans Dallas. Juste vous trois. Prendre la main d’Utah, prendre celle d’Alaska. Les regarder l’un après l’autre, tenter un sourire, échouer. Serrer leur mains du plus fort que ton petit être le peux. Tu ne sais pas ce que tu aurais fais si eux aussi tu les avais perdu. Tu remerciais le ciel de te les avoir laissé en vie et sans blessures plus grandes que celle de vos âmes brisés par le décès de Dallas.

AVENGEDINCHAINS
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WORLD ON FIRE
Un profond sentiment de culpabilité te rongeait. Tu t’en voulais de ne rien avoir pu faire pour aider et sauver William. Tu avais une image de lui étendu avec la jambe ensanglantée en tête. Tu savais très bien qu’à son réveil sa vie s’écroulerait ; si tu avais été à sa place tu aurais surement préféré mourir que vivre amputé d’une jambe. Des larmes coulaient sur tes joues, et pour la première fois depuis des années tu ressentais quelque chose pour quelqu’un d’autre. Ce n’était pas de l’amour, non loin de là, juste de la tristesse et de l’empathie pour un garçon qui était ton ami proche. Tu voyais déjà votre relation partir en fumée. Il t’en voudrait c’est certain, il saurait à son réveil quex tu n’avais rien tenté pour lui. La culpabailité te forcerais à avouer la vérité : tu l’avais laissé tomber pour te protéger, pour protéger ton secret. Tu ne pouvais pas agir dans le gymnase, pas à la vue de tous. Il y avait toute la famille Blackwood pour commencer mais ce n’étaient pas les seuls chasseurs présents à Bray. Malgré toute l’amitié que tu avais pour William, tu ne l’aurais jamais fait. Tu avais déjà expérimenté l’utilisation de tes pouvoirs devant un chasseur et tu n’en avais pas forcément gardé un bon souvenir. Tu essuyais les larmes qui séchaient sur tes joues d’un revers de la main. Tu n’aimais pas montrer tes faiblesses depuis quelques années.
Azraël était là, sain et sauf, le voir te provoqua un gros soulagement. Au moins il allait bien, enfin il avait l’air d’aller bien. Tu t’approchais à grands pas de lui. « Azraël ! Tu n’as rien ? Tu t’en es sortit ?? » Tu le tournais dans tous les sens pour vérifier qu’il n’y avait pas de blessures qu’elle soit superficielle ou plus grave. Il avait l’air de bien se porter, pas de traces de blessures visibles à l’horizon. Un élan de sympathie, surement causé par le surplus d’émotions de ses dernières heures, te poussa à le prendre dans tes bras. Cela faisait très longtemps que tu n’avais pas été aussi proche de lui, et cela te semblait naturel même si quelque chose clochaît. Tu retrouvais son odeur et son corps, l’avoir aussi proche de toi t’avais manqué. « Je suis tellement heureuse que tu n’ais presque rien, Az ! J’ai eu tellement peur pour toi aussi. » Tu n’avais pas vraiment réfléchi à tes paroles et à tes actes, tu l’avais juste fait. Tu avais peur de le faire fuir, tu ne savais pas comment il allait réagir à cette soudaine proximité.
Tu remettais un petit espace entre vous. « Il y a William là dedans… Je dois rester ici. » Tu n’avais déjà rien fait pour lui, tu ne pouvais pas non plus le laisser seul après son intervention.
AVENGEDINCHAINS
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Cette soirée s’annonçait pour être parfaite. J’avais terminé mon devoir plus tôt et je pourrais aller dans le studio de danse répéter pour mon duo. Je devais le montrer dans deux jours pour une audition pour le spectacle de fin d’année. Chaque année trois groupes de deux étudiants étaient sélectionnés pour performer un duo. Ils auraient deux minutes et demie pour montrer leur talent au travers d’une chorégraphie créée par des professionnels. J’avais travaillé dur pour en faire un magnifique et à mon image enfin notre image, mais je l’avais créer en son entier. Je m’étais surpassée, car je voulais être la première 1ere année à pouvoir le réaliser. Mon devoir consistait à faire des recherches sur une ville et en déterminer les taux de criminalité et d’en trouver les causes. J’avais choisi une petite ville où le taux était très bas, mais où les causes étaient intéressantes et je pouvais les commenter. Néanmoins, je ne voulais plus y penser, je voulais danser. Je voulais sentir mes pieds décollés du sol et m’offrir une évasion extraordinaire. Je pris le temps de me changer au vestiaire. J’enfilai mon ajuste-au-corps et mes chaussons de danse. Il ne s’agissait pas d’un solo de ballet, mais de danse contemporaine. Cela me laissait plus latitude. Mon partenaire m’attendait déjà dans la salle. Je lui souris et couru pour m’échauffer. Elowan était grand, fort et bien défini. Il était un excellent danseur et c’était pourquoi il m’avait choisi comme partenaire. Il savait que j’étais passionnée et que je ferai tout en mon pouvoir pour nous emmener loin. Il était excellent pour exécuter des chorégraphies et moi j’étais douée pour en créer. Les deux ensembles nous formions un beau duo. Il me regardait avec son sourire habituel. Celui qui dit : Un jour je t’aurai pour moi tout seul. Mais il savait également que je le ferais marcher bien longtemps. Que je le voulais comme partenaire de danse et rien de plus. C’était son petit défi personnel. Emmené la fille dans son lit. Je lui souhaitais bonne chance. Après que nous nous soyons échauffé, nous nous étions mis à la danse. Nous venions à peine de commencer, mais si intensément concentrée, je n’avais pas remarqué la fumée. J’eus de la difficulté à respirer à un mouvement nous avions chutés ensemble. Peu de temps après quand je tentai de me relever, le plafond me tomba sur les jambes et quelques peu sur la tête. Je repris conscience dans les bras d’Elowan m’élançant de douleur. «AIDEZ-LÀ JE VOUS EN PRIE!» criait-il pour attirer l’attention. Je me tortillais dans ses bras, j’avais mal. Je ne savais pas exactement où, mais la douleur si intense me brûlait l’estomac et la boîte crânienne. «Phoebe, ne bouge pas! J’essaie de te trouver de l’aide. Tu ne dois pas bouger ta jambe. ARRÊTES DE TE DÉBATRRE!» me cria-t-il pour que je revienne à mes esprits. Ma jambe, mais qu’avait ma jambe? Non… non… c’était un cauchemar… Je regardais autour de moi, les yeux embués, les yeux dans le vague encore sonnée par le coup à la tête. Je reperdis conscience. Je ne savais pas depuis combien de temps j’avais sombré, mais j’étais dans le gymnase à mon réveil. Elowan était tout près de moi. «Où est Isleen? As-tu vue un membre de ma famille? ISLEEN!!!» Il me fit signe que non, mais qu’il allait aller chercher. «non ne me laisse pas… Elo… ISLEEN!! CASTIEL! NIAMH! MIROIR!» C’était comme ça que je nommais mon jumeau, car il était moi. Mon reflet dans le miroir. Je ne pouvais pas bouger ma jambe. Je sentais que quelque chose clochait et quand j’osai un regard, je vis mon os sortir. Je failli sombrer de nouveau. Elowan était parti chercher quelqu’un qui pourrait réduire la fracture ou du moins l’immobiliser. Mais seule, je ne contenais plus ma terreur. Je ne contenais plus mes sentiments, j’étais perdue, effrayée et je voulais ma grande sœur.

Duo vidéo:
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C’est étrange ce sentiment de vide, comme si on quelqu’un quelque part avait arraché une partie de moi, qu’il me manquait un morceau, un partie de mon âme, alors que mon corps semblait terne, sans vie, il manquais quelque chose, une partie qui avait toujours été là. Il manquait une présence avec son calme et sa sagesse, son sourire et son réconfort, sa protection et son âme contre la mienne. Il manquait son rire, son sourire, sa fossette. Je ferme les yeux et je peux le voir, le sentir, l’imaginer alors que ses yeux rieur accrochent les miens, que son bras se pose sur mes épaules, que le monde ne semble plus si vide. Mes paupières s’ouvrent sur la réalité alors que je la vois aller chercher Utah pour le ramener vers nous, nous prendre par la main, et je le sais bien que nous avons besoin d’être ensemble pour survivre, ensemble pour combattre, pour voir un moment la vie sous un autre angle, pour réapprendre à sourire, à rire, alors même que je n’avais envie que de fixer un mur, de serrer Denali contre moi, de sentir sa chaleur, son poids, sa vie palpiter contre la mienne. Plus que tout, j'espérais le voir tourner le coin, sourire, riant sous le coup qu’il venait de nous faire. Mais ce n’était pas une mauvaise blague, ce n’était pas un coup monté. Et mon âme qui se déchirait alors que je criais intérieurement, j’avais envie de tout casser, tout brisé, crier sur le mauvais sort, sur le destin qui s’acharnait, sur la mort qui rôdait, nous espionnais, nous guettais. J’avais envie de retourner dans le feu, de le sortir de là, de le sortir des flammes et de la mort, pour qu’il ne soit pas tout seul, abandonner par ceux qu’il n’avait jamais abandonné. Je voulais le serrer de nouveau contre moi, sentir son coeur battre alors qu’il me prenait dans ses bras, respirer son odeur de sel et de liberté, respirer sa vie, sa joie, son calme. Je voulais pouvoir poser ma tête sur son épaule alors que l’on regardais l’océan, me glisser dans son lit pendant la nuit pour lui parler de tout et de rien, lui dire que je l’aimais une dernière fois.

Est-ce qu’il savait que je l’aimais? Et mon corps qui n’est pas capable de rester en place, de ne pas bouger, d’être inutile alors que Dallas disparaissait sous les flammes et les débris, alors que son regard m’envoyais un ultime au revoir, comme s’il savait ce qu’il l’attendais, comme s’il acceptais sa mort. Crier. Je voulais crier, hurler, mordre, frapper. Je voulais m’élancer dans les flammes pour le sortir de là alors que le monde s'effondrait autour de nous, je voulais pouvoir le protéger comme il m’avait toujours protégé. Mais il était seul, si seul alors que nous trois étions en sûreté, alors qu’ils nous manquait une partie de notre âme. Il était seul parce que nous l’avions abandonné, seul dans les flammes et la mort. Une partie de moi se demandais si nous retrouverions un corps dans les décombres, si sa mort serait réelle s’il ne restait que des cendres, mais je ne voulais pas y penser, je ne voulais pas y croire, je voulais revoir son sourire et entendre son rire, alors que je me revoyais plonger dans les décombres, le sortir de là, ne pas l’abandonner, ne pas l’oublier.

‘’Il est seul’’

C’est tout ce que je suis capable de dire, de penser. Seul. Abandonné. Par nous. Par son frère et ses soeur, par sa famille, ses meilleurs amis. Et mon âme qui s’effondre, qui se brisent, à la dérive et je détache mes mains de celles de ma famille, comme si je ne pouvais supporter leurs contacts alors qu’il était seul dans la noirceur.

AVENGEDINCHAINS
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Je suis encore sous le choc, totalement anesthésié. Qu'est-ce que je fais là ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment en est-on arrivé là ? Rien n'est logique dans ma rien, rien ne va, je suis perdu. On était 4 ce matin. On riait, se racontait de la merde, se charriait, se cherchait, se chamaillait. C'est Dallas qui m'a sorti de mon lit pour que j'aille en cours, je n'avais pas envie de me lever, j'étais trop bien dans les bras de morphée. J'ai râlé, grogné, je me suis même débattu, en vain. Il a gagné, je me suis levé, grognon. Je l'ai détesté, c'est un couteau planté en pleine poitrine de me souvenir de cet instant. Quel être ignoble je suis, je l'ai détesté sur ses derniers instants. Evidemment ce n'était qu'un cours instant, déjà oublié, mais ça me coupe malgré tout la respiration de me souvenir de cet instant fugace. On a tous déjeuné ensemble, il m'a empêché de fumer un join, ne voulant pas que je plane dès le matin. Qu'est-ce que je vais faire sans lui ? Qui va m'empêcher de faire de la merde maintenant ? Qui va me prendre par la peau des fesses pour aller en cours ou pour m'empêcher de sombrer dans mes addictions ? La douleur commence à s'intensifier, le choc est en train de passer et de laisser place à un vide et au creux de ce vide, à une douleur sans nom.

Je suis assis là, à proximité des filles, à fixer le vide parce que je suis totalement incapable de les regarder elles. Elles c'est me souvenir de lui et c'est trop dur de me confronter si brutalement à la réalité qu'il n'est plus. Alors je reste là, sans bouger, la main juste poser sur elle. Pourquoi ? Très certainement pour me rassurer, mine de rien les sentir sous la paume de la main me rassure, elles sont là, en vie, à mes côtés... Elles. Je me replonge dans mes souvenirs, parce que je n'ai plus que ça, on vient de m'enlever le reste. Je me souviens l'avoir insulté, l'avoir foudroyé du regard, de lui avoir dis qu'il me faisait chier, qu'il n'était pas mon père. Il m'a rappelé en riant que de toute façon même lui je ne l'écoutais pas, ce que j'ai dû admettre en riant. Parce que c'était ça nous, passer du rire aux larmes et de la dispute à la plaisanterie en une fraction de seconde. On se connaissait par coeur et on s'aimait. On est tous parti à la fac, Alaska avait un cours qui venait de sauter, moi j'avais fais sauté un cours pour eux et malgré un léger reproche de Dallas, finalement on avait bien ri. Au fond il était plutôt content que je reste avec eux. Et puis ... plus rien. Le noir complet. Il n'y a que des flashs qui me viennent en mémoire, tout est passé si vite.

Je sens une main m'attraper et quand je me retourne je reconnais à peine Dakota. Elle m'entraine à sa suite et je lui obéis docilement. Ca ne me ressemble pas mais aujourd'hui on bouscule un peu les habitudes. On n'est jamais séparé très longtemps pourtant on va devoir vivre sans Dallas. Je ne fais jamais ce qu'on me demande de faire pourtant par deux fois j'obéis docilement, tout simplement parce que je n'ai pas la force de lutter, de rester moi alors qu'il n'est plus. Elle nous serre la main à Alaska et moi, elle tente un vague sourire qui s'échoue lamentablement. Elle n'a pas le coeur à ça, elle tente d'être forte mais ses efforts son vain. Elle est brisée, comme nous tous. Je ne lui offre rien qu'un regard, c'est tout ce que je peux faire. Je lui serre la main, parce que moi aussi ça me rassure de la savoir là, en vie, mais je n'ai pas la force de faire quoi que ce soit d'autres. Autour de nous c'est la panique. Les gens cherchent les membres de leur famille ou leurs amis. Certains cris, sautent de joie, tous insensible à notre peine, à notre malheur. La voix d'Alaska résonne à mes oreilles. Trois mots qui resteront à graver à jamais dans ma mémoire et qui ne fait qu'accentuer ma douleur. Il est seul ... On l'a abandonné, on n'a été incapable de le sauver... Je ferme les yeux, je sens une larme rouler sur ma joue et je m'en fous, j'ai le droit de pleurer, je viens de perdre mon meilleur ami, mon frère.

Nous aussi ...

C'est tout ce que je suis capable de dire, avant de détourner mon regard. Je lui en veux de nous balancer cette vérité au visage. Nous ne sommes pas coupable, j'en suis conscient, alors pourquoi ai-je si mal ? Pourquoi les affres de la culpabilité me dévorent-ils actuellement ? N'a-t-on rien fait pour le sauver ? Y avait-il réellement quelque chose à faire ? Comment cela a-t-il pu se produire ? Je ne veux plus y penser ... je ne veux plus penser du tout. Je veux m'anesthésier de nouveau, pour ne plus rien sentir. Je suis vide.

AVENGEDINCHAINS
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We're about to explode into flames
Topic commun
 
Dans le brouillard d'angoisse et d'incompréhension dans lequel était plongé ton esprit, tu commençais à comprendre ce qu'il se passait autour de toi. Non pas que tu te préoccupes assez des autres pour te demander quels dégâts avaient fait le feu. Mais s'il avait touché plusieurs parties de la ville, ton frère avait sans doute été exposé aussi, et c'est cette idée plus que n'importe quelle autre qui t'obsédait. Tu ne voulais pas laisser Skye, malgré tout, elle semblait mal en point et la laisser alors qu'elle était restée à tes côtés te semblait trop cruel. Tu voulais qu'elle sache que t'es là, quoiqu'il arrive, que tu partiras pas, que tu la laisseras jamais tomber. Mais l'image du cadavre d'Aidan, des yeux morts encore présents dans ton esprit te mettait face à un dilemme que tu n'aurais jamais pensé devoir à gérer. Vous étiez venus vous installer sur Bray pour la tranquillité, c'est plutôt loupé pas vrai? Le monde partait en live, tu te demandes encore comment la situation peut s'arranger. Tu t'en fous d'avoir tout perdu, étonnamment t'es pas super matériel, t'aimes juste beaucoup emmerder le monde. Ton regard passe de la jeune femme à la foule. Tu lui serres la main, refusant de la lâcher, pas tout de suite. Elle est brûlée sur une bonne partie des jambes. T'ignores complètement le mec qui est en train de la soigner, tu veux juste qu'il y réussisse. " Je le trouve, et je reviens directement après."

Ton frère c'est toute ta vie. Elle aussi ça l'est devenu, t'as du mal encore à l'accepter, à réaliser à quel point elle a changé ta vie, à quel point elle y a mis ce qui te manquait depuis la mort d'Orphée. T'attends la chute, inévitablement, comme à chaque fois. T'attends ce moment où tu souffriras tellement que cette fois tu seras incapable de pas t'arracher le coeur de souffrance. L'espace d'un moment t'as cru que ce serait maintenant, que c'était la fin, et t'as commencé à tomber dans l'obscurité, dans le noir complet. Puis t'as vu qu'elle était vivante. Mais tu veux pas avoir soit l'un soit l'autre. Soit Skye soit Aidan. L'un et l'autre, t'y survivrais pas. Pour vivre, tu peux perdre ton appart, tu peux perdre tout ce que t'as, tu peux pas les perdre eux. Tu tuerais n'importe qui dans cette ville pour qu'eux survivent. C'est cruel, injuste, mais c'est comme ça.

Tu finis par la lâcher, lui lances un dernier regard, et part au milieu de la foule. T'aimes pas ça, les foules. T'as jamais pu blairer le monde. Trop de gens qui marchent dans le même sens, ou dans le sens inverse, ça bloque tes mouvements, tu te sens emprisonné. Tu aurais bien sorti ton tigre pour qu'ils te foutent la paix une bonne fois pour toute. Mais non, tu peux pas faire ça, t'as pas vraiment envie de finir en bête de labo ou abattu par un chasseur, ce serait quand même con. Alors tu regardes partout en espérant voir l'autre moitié de ton être faire la même chose. Parce que tu sais que s'il est là, il te cherche également. Tu fais trois fois le tour du gymnase, en essayant d'éviter de penser au pire, parce que c'est au moment où l'idée se fera un chemin dans ton esprit que tu vas vriller, tu le sais. Tu pourrais faire n'importe quoi pour pas y croire.

Au bout d'une dizaine de minutes, tu décides de retourner voir Skye. T'as besoin de t'assurer qu'elle tient le coup, parce que même si le danger n'est plus présent, les blessures engendrées par lui ne se sont pas évaporées dans le vent. Et c'est là que tu le vois, près d'elle, et tu sens l'étau qui enserrait ta poitrine se dissoudre. Il est là, il va bien, du moins il a l'air. Alors tu cours pour les rejoindre, tu te fous complètement des gens qu'il y a sur ton passage, t'as jamais été doué pour penser aux autres de toute façon. " Putain je croyais que t'étais encore dehors ... Ton soulagement s'entend dans ta voix, t'as sans doute jamais été aussi content de le voir non loin de toi. Mais tu vois que quelque chose tourne pas rond, puis la connexion se fait dans ton esprit, tu vois la métamorphe allongée, inconsciente, et l'étau revient, t'as envie de vomir. Tu peux pas en retrouver un et perdre l'autre, tu peux pas refaire ta vie comme si elle n'avait jamais existé, tu ne peux pas tomber maintenant, t'es pas prêt à le faire. Tu veux pas sombrer une nouvelle fois, revivre ce que t'as vécu, traverser de nouveau ces épreuves. Alors tu t'énerves parce que c'est comme ça que tu gères, et le pauvre mec qui s'occupe d'elle se prend tout dans la gueule, mais pour toi c'est de sa faute. " Tu dois la soigner pas la buter ! Elle a l'air mieux pour toi?" Tu regardes Aidan, t'es incapable de faire un pas, de prendre une seule décision, tu lui demandes implicitement quoi faire, parce que toi t'es largué, trop de choses te traversent l'esprit, et il saura, lui, à qui tu penses quand tu la vois allongée comme ça, cette image qui te donne des cauchemars, cette peur que t'as de la voir se reproduire, et toi pendant ce temps tu tombes à côté de Skye et tu le dis pas mais tu la supplies intérieurement de pas te laisser là, pas comme ça.
© Starseed
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Amanda & Will dance:


WORLD ON FIRE

Parti en forêt, William avait eu envie de courir un peu. Équipé de ses écouteurs, sa foulée suis le rythme modéré de sa musique. Il commence par suivre le sentier quelque peu dissimulé, puis s'en éloigne volontairement petit à petit. Ce n'est pas la première fois qu'il traverse ces arbres. Parcourir la forêt est même devenue une de ses habitudes. Considérant son sens de l'orientation plutôt bon, si ce n'est parfait, il se permet ces égarements. Montant le volume, il accélère le pas, malgré qu'un léger Tchaikovcky se fait entendre. Il finit par s'arrêter net, surpris par l'apparition d'une petite clairière. Illuminée par le soleil, elle est emplie de pâquerettes et de mauvaises herbes. Une envie irrésistible de danser lui vient, et il s'élance. Se laissant emporter par le classique qui résonne dans ses oreilles, William improvise chaque pas. Il se rend alors compte qu'il est en train de créer, qu'une nouvelle chorégraphie est en train de voir le jour tandis qu'il laisse aller son corps independemment de son esprit.

Puis une autre musique survient. Il ne fait plus un geste, restant plusieurs secondes sans bouger. C'est leur musique. Sa musique, celle d'Amanda. Quand ils devaient avoir treize ans, ils avaient eu envie d'un peu de changement. De danser autre chose que du ballet. Simplement avoir une chorégraphie à eux, qui serait leur break, comme un échappatoire aux difficultés qu'ils rencontreraient, tout en restant de la danse. William ferme les yeux, et se met alors à faire les pas, comme si sa sœur était là. Il le fait à chaque fois qu'elle lui manque un peu trop. Le vent lui donne l'impression de sentir son corps contre le sien, sa peau effleurer la sienne, qu'Amanda lui prend la main...  La chanson prend fin, mais il n'ose pas rouvrir les yeux. William ne veut pas quitter l'image qu'il a d'Amanda. Il s'assoit dans l'herbe, comme s'il la serrait dans ses bras, alors qu'il n'est que recroquevillé sur lui même. Il se dit qu'il devrait la partager avec Hazel, chose qu'il n'a jamais fait avec quiconque. Mais ca lui ferait sûrement du bien de la danser réellement, avec la femme qui est devenue son monde. La musique continue de pulser, passant au rock que son père aime tant. Il ne saurait dire combien de temps il est resté assis là, à ressasser ses souvenirs d'Amanda. Le plus dur, c'est lorsque comme à présent, quelque chose de fort le fait penser à Amanda sans qu'il ne s'y attende. Ca a beau faire bientôt 13 ans, une larme se met à couler sur sa joue.

Soudain, un énorme craquement surgit de la forêt. Il ouvre les yeux, arrache ses écouteurs de ses oreilles, et se relève d'un bond face à ce qu'il voit. Une trentaine de mètres plus loin, les arbres prennent feu, s'effondrent, exactement du côté d'où il vient. Son cerveau se met à reflechir en accéléré. Il ne peut pas foncer droit devant, et s'il va à gauche, il va s'enfoncer encore plus dans la forêt. Il n'a pas d'autre choix que de longer le feu par la droite, plus proche de la ville, en espérant trouver un passage. Car à rester parmi les arbres, il va se faire bouffer par les flammes. Il avance au pas de course, avec le sentiment étrange que le feu le poursuit. Au fur et à mesure qu'il tente de s'en éloigner, il se sent de plus en plus encerclé.

La lisière est proche maintenant, mais la ville n'apparaît pas plus rassurante que la forêt... On dirait l'enfer, tout est en feu. Il pense alors à Hazel, et prie pour qu'elle soit saine et sauve. Il n'ose même pas imaginer qu'un malheur puisse lui arriver. Soudain, un petit garçon descend du ciel, deux trois mètres devant lui. Une fée. L'air totalement apeuré par William et déboussolé par les événements, il se met alors à lui souffler au visage. Ne comprenant d'abord pas, il sent quelque chose se poser sur sa peau, comme de la poudre. Il croit se souvenir Aed l'évoquer, mais il n'essaie pas plus de se rappeler. Amanda apparaît devant lui, radieuse, pleine de grâce et de joie. Il n'ose même pas bouger, de peur de la faire fuir. Elle s'avance vers lui, et William sent comme un baiser se déposer sur sa joue.

Et il souffre. Physiquement, il n'avait jamais autant souffert. Amanda n'est plus là, et lui se retrouve allongé au sol, le haut de la jambe transpercée par une branche. Un cri de douleur lui échappe. Le petit garçon a disparu. Le feu n'est plus qu'à quelques mètres de lui. Il essaie de bouger, mais impossible de se dégager. Il perd beaucoup de sang, et sa vision devient flou. Il a l'impression d'apercevoir un homme au loin, mais au point où il en est, il se dit que c'est sûrement une hallucination. Il tente de crier à l'aide, mais sa voix semble avoir disparue dans un chuchotement. La tête lui tourne. Il perd beaucoup trop de sang. William a cette sensation horrible, désagréable au possible qui annonce l'évanouissement proche. Et il pense à Hazel, espérant que s'il doit mourir ici, c'est pour que l'univers la fasse vivre. Et il se dit qu'Amanda l'attend, alors mourrir ne lui semble plus si terrible.
AVENGEDINCHAINS
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