-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 [EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant
avatar
Invité
Je m'étais déjà retrouvé en situation de crise. Ma vie entière était une situation de crise à vrai dire. Mais là, c'était différent, c'était un bordel pas possible autant autour de moi qu'en mon for intérieur. J'avais Skye devant moi qui était des plus mal en point, j'étais heureux de la retrouver, mais j'étais aussi désolé de la voir ainsi. Mon coeur commença à s'emballer lorsqu'elle me lâcha qu'Ezeckiel me cherchait. Il était donc ici ! Il était en vie ! Mais Skye venait de s'évanouir et... Et du coup j'hésitais. Je ne pouvais pas la laisser seule. OK, un médecin avait débarqué pour s'occuper d'elle. Mais je tenais à Skye, puis Ez m'en voudrait sûrement si je l'abandonnais comme ça.

Mais je n'eus pas à partir loin, je me retournais à peine que mon frère se trouvait là. Je ne pu m'empêcher de sourire, c'est bon. Il pouvait bien y avoir l'apocalypse dehors, je m'en foutais. J'avais mon frère, tout pouvait arriver maintenant. Les embrassades de retrouvailles ce n'était pas trop notre truc alors je me contentai d'accorder une tape sur l'épaule d'Ezeckiel. De toute façon, il n'avait pas besoin de plus, il savait que j'étais soulagé de le voir en un seul morceau aussi. Puis il n'avait presque pas d'égratignure. Comme quoi on sait tenir le coup chez les River. Mais je vis le regard d'Ez se poser sur Skye et pas la peine d'être Sherlock pour savoir qu'il était tendue. Dans un moment pareil, je ne pouvais pas me mettre à sa place. Je n'avais jamais autant tenu à une fille qu'Ez pouvait avoir tenu à Violet, Orphée et Skye.

- C'est pas quelques flammes qui vont avoir raison de moi tout de même.

J'étais incapable de ne pas répondre à mon frère sur un autre ton. L'ironie c'était mon truc, le masque que j'utilisais pour cacher ce que je ressentais. Même si c'était compliqué, il fallait que j'arrive à garder mon calme et ne pas aller dans l'excès. OK, c'était terrible ce qui arrivait. Mais je savais que c'était le genre de situation dans laquelle Ez allait craqué et qu'il allait falloir quelqu'un pour le tempérer. D'ailleurs, comme si il m'avait entendu, mon jumeau commença à s'en prendre au médecin en lui disant qu'il faut qu'il fasse quelque chose, que Skye ne semblait pas aller mieux. Je le laissais crier. Après tout, ça faisait toujours du bien de crier un bon coup. OK, je plaignais un peu ce médecin qui n'avait rien demandé, mais c'était un peu son job aussi, puis ce ne devait pas être la première fois qu'on lui criait dessus.

Puis Ezeckiel fini par se retourner vers moi. Il étaut paumé, il ne savait plus quoi faire. Pas besoin qu'il me le dise, je connaissais ce regard. Je l'avais vu bien trop de fois pour pouvoir l'ignorer. Alors, je le rendis sont regard en espérant l'encourager un peu. Je sais qu'il a l'impression de revivre un cauchemar. Ou plutôt LE cauchemar qu'il a déjà du revoir des milliers de fois. Je serrais les dents, car ce n'était pas agréable pour moi non plus. Je n'aimais pas ça non plus. Je n'aimais pas cette situation. Pourtant, il n'y avait pas grand chose que je ne puisse faire. Je n'avais déjà rien pu faire la première fois. Mais, déjà, je savais que ce n'était pas un remake de notre vie, je savais qu'il y avait encore de l'espoir. Ezeckiel avait du du mal à le voir. C'était un peu pou ça que j'étais là aussi. Posant une main amicale sur l'épaule de mon frère, je plongeais mon regard dans le sien en essayant de me montrer le plus convainquant possible.

- Hey... elle va s'en sortir... C'est juste quelque blessures. Skye est uen battante merde, fais lui confiance. Elle était réveillée quand je suis arrivé, elle m'a juste dit que tu me cherchais. Mais ça va aller. Laisse-lui un peu de temps. Elle en a besoin.

Je n'étais pas particulièrement tendre en disant ça. J'étais même plutôt dur. Mais j'étais nul pour réconforter les gens. Puis je savais que les mots gentils et tout ce blabla sentimentale ne marcherait pas avec Ez. Il fallait lui rappeler que tout n'était pas noir et que Skye n'était pas en train de crever. Elle allait s'en sortir, c'était sûr. Si Ez avait pris le temps d'écouter le médecin, il le saurait. Elle avait juste besoin de repos. Et Ez avait besoin de patience.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
world on fire
The fire burning our souls, finding the emptiness inside our minds
Δ Event

Mon être qui s’enfonce dans la noirceur, dans le chaos qui entoure mon corps, emprisonné dans le confins de mon esprit, dans le méandre de la noirceur et je voulais hurler et crier, mordre et me battre. Alors que je pouvais voir le regard noir d’un homme se superposer à celui de glace d’un autre, alors que le jugement de l’un était dissipé par la compréhension de l’autre, alors que je pouvais sentir sa lumière sur mon âme, traverser les remparts pour m’apporter un peu de sa chaleur, un peu de sa force. Un sourire qui étirais l’être tapis au fond de moi, cet être de chaleur et de lumière, de vie et d’espoir qui avais toujours attendu, enfoui si profondément qu’il avait été oublié, abandonné. Des poignard qui s’enfoncèrent en moi alors qu’une ombre se balançant doucement contre un mur m’apparaissait, que des poings fonçais sur moi, sur mon âme encore si jeune, le bois imbibant le sang qui se répandait, alors que la surface métallique me glaçais les os, que la mort m’espionnais, comme pour mieux me punir de m’être enfui, de l’avoir abandonné. De tout mon être, je voulais lui hurler de partir, de me foutre la paix, de me laisser vivre dans la lumière, pour une fois. Et mon âme qui se communiais à la sienne sous un ciel étoilé, sous un dôme de firmament, enfoui dans son odeur de liberté et de sapin. Je voulais effacer le regard plein de jugement de mon esprit, effacé la douleur qui y était imprégné, tel un océan de doute et de remords, de honte et de solitude. Et au fond de mon être, je m’en voulais de l’avoir laissé seul là bas, de l’avoir abandonné, rongé par les doutes et la mort. Ce regard, j’en était responsable. Ce regard, je le méritais. Mais la lumière qui m’enveloppais de nouveau, me transmettant sa vie, sa liberté, alors que son odeur me protégeait, que son âme couvrais le trou béant dans mon armure, me protégeant du regard des autres, ne me laissant pas vulnérable au milieu des loups voraces de ma noirceur. Mon esprit qui se débattait pour émerger, pour sortir de la torpeur, de la noirceur, des ténèbres, de la douleur. La douleur, cette douce amie. Elle avait eu raison de moi. Des mots qui semblait me parvenir, un instant, ceux d’Aidan.

‘’Fuck le temps’’

Je grondais sous la douleur qui semblait vouloir m’avaler de nouveau, un instant, avant qu’elle ne redeviennent qu’une présence perpétuelle, j’étais capable de géréz ce flux constant, cette palpitation sans fin. La douleur est douloureuse. Je m’en voulais de l’avoir laissé gagné, d’avoir laissé le voile noir avoir raison de moi. Je m’en voulais d’avoir laissé tomber l’autre homme près de moi, celui dont je sentais son odeur envelopper la mienne, dont son toucher m'emplissait de feu et de liberté, de vie et de lumière. Je serrais les dents alors que le médecin me triturais de ses instruments, grondais de nouveau.

‘’Putain de merde.’’

Les mots sortirent seuls, je ne la laisserais pas avoir raison de moi une nouvelle fois, elle ne ferais plus de moi un pantin sans vie, ni lumière. Je me redressais sur mon séant, regardant Ezeckiel dans les yeux, cette terreur dans mon être qui se dissipait, cette honte dans mon âme qui s’évaporait à son contact, il me comprenait, il comprenait ma douleur, ma honte, comprenait mon besoin de liberté, mon besoin d’être caresser, toucher, alors que ce même besoin m'emplissait de peur et de douleur. Je savais la peur qui avait envahi son être, je comprenais cette peur qui avais passé dans son regard, ce soulagement qui y était encore, un faible sourire sur mes lèvres.

‘’J’ai vécu pire qu’une jambe brulée, je vais en survivre’’

Même si cette dites jambe était dans un piètre état et que j’évitais sa vue insistante, alors qu’une vague de souvenir traversais mon regard, alors que la noirceur envisageait d’engloutir ma flamme une nouvelle fois, mais un moment, un regard vers lui, une lueur dans son regard, je me débattit contre les ténèbres, me laissant aller contre lui, j’avais besoin de son contact, de sentir sa chaleur contre le glacier de mon âme.
© GASMASK
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Word on fire
N
ous avions prévu mes soeurs et moi d' avoir notre journée pour faire chacun de notre côté ce que nous avions à faire. De toute façon, avec la manifestation prévue, le bar serait vide. Une seule d'entre nous suffirait. Nous nous étions donc séparées et j' avais été de mon côté faire un peu de shopping. Nous allions nous retrouver du soir. J' étais donc dans ce magasin situé au bout de la rue de l' hôpital. C' était une friperie qui vendait des trucs sympas pour pas trop cher. Tout allait bien jusqu' à ce bruit sourd. Ca vibrait presque c' était flippant. Peu rassurée je me rhabillais pour sortir de la cabine d'essayage où j' étais alors. De nouveau vêtue, je sortis mais déjà la proximité de l' incendie faisait que nous étions touchés par les fumées. Je voulais sortir, je me sentais mal. Mais dehors, il semblait que le chaos était pire. Seule option attendre les secours.
Je toussais tant la fumée entrait dans mes poumons. Mais je n' eus pas le temps de craindre pour ma vie que les secours arrivèrent enfin et un pompier me mena vers la sortie. Je me souviens ensuite du trajet jusqu' au gymnase, avec un masque d' oxygène pour m' aider à respirer et qu' un pompier vérifiait que je n' avais pas inhalé assez de fumée pour que je sois en danger. Heureusement pour moi, je ne risquais rien. J' avais eu de la chance. Je fus donc emmenée au gymnase qui était visiblement le lieu de rassemblement. Et quand j' y entrais, que l' incendie avait fait de nombreux ravages. Les pompiers me laissèrent dans une zone où se trouvaient les blessés légers ou les indemnes. Aussitôt je me mis en quête d' Isis et de Freyja. Mes parents n' étaient pas en ville, ils étaient en vacances. Ce qui était une angoisse en moins à gérer. Mais j' étais malgré tout inquiète de l' absence de mes soeurs à mes côtés. Si j' avais failli être intoxiquée à la fumée, j'espérais qu'elle n' avais pas couru ce risque, qu'elles avaient été en sécurité loin des flammes. L' idée même que l' une d'entre elles puissent être morte n' était pas envisageable. Je refusais de penser à cette option. Les savoir blessées m' effrayaient déjà et cela voulait malgré tout dire qu'elles étaient en vie mais les perdre. Non il n'en était pas question. Il fallait que je voir mes soeurs. J' avais besoin de les voir. Je commençais à avancer en criant comme d' autres autour de moi le faisaient déjà eux même pour retrouver leurs proches.

« Freyja! Isis! »

Je gueulais leur nom comme une dératée dans le gymnase. Etant une habituée de la masse de personnes dans un endroit restreint avec le bar, je slalomais entre les gens, cherchant du regard mes deux soeurs. J' étais inquiète et je sentais la panique monter doucement mais je m' efforçais de rester calme. Je ne voulais que sous la panique, mon pouvoir vienne faire des siennes, ce n' était pas le moment. J' essayais tant bien que mal d' utiliser la respiration qu' on nous avait appris pendant nos cours d' auto défense. Je l' utilisais rarement, n' étant pas une adepte du yoga et des ses méthodes un peu hippies à mes yeux mais là toutes les méthodes pour ne pas paniquer étaient les bienvenues. Et ça ne redescendrait pas tant que je ne les tiendrais pas dans mes bras jusqu'à les étouffer. Et rien à faire si Freyja gueule. Je voulais mes soeurs. Alors en attendant, j' allais continuer de faire du slalom en hurlant leur noms.
© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
World on fire
J
e devais folle. Je crois que mon visage à ce moment précis aurait pu servir d' affiche pour un film d' horreur. J' avançais le plus vite possible, poussant parfois pour avancer. Je sentais mon mari qui restait derrière moi mais je ne voulais pas tourner la tête vers lui au risque de rater la possibilité de retrouver plus vite mes frères et soeurs. J' avais cru voir au loin une de mes soeurs mais c' était n' était pas elle et ça n' avait fait qu' accroitre mon désarroi à ne pas les trouver. Je ne pensais plus rationnellement. J' étais guidée par mon instinct qui voulait plus que tout que je les retrouve.
A un moment je reconnus la voix de ma soeur Phoebe. Elle criait nos noms, elle devait être seule. Je me mis à foncer en courant en direction de sa voix avant de la voir enfin. Elle était blessée à la jambe mais était en vie.

« Phoebe, dieu merci! »

Je fonçais vers elle et la prit dans mes bras. Je la serrais tellement fort que j' aurais presque pu l' étouffer. Mais c' était plus fort que moi, j' avais besoin de sentir qu'elle était en vie. Je m' écartais ensuite pour prendre son visage entre mes mains pour mieux la regarder. J' étais un peu soulagée maintenant que j' avais vu au moins Phoebe. Mais je restais angoissée en l' absence de nouvelles de son jumeau, de Niamh, de Castiel et d' Alix. e lui fis un sourire pour la rassurer et l'embrassais sur le front.

« Je suis là maintenant. Et on va retrouver les autres. Tu ne les as pas encore vu? »

Au vu de ses cris de tout à l' heure, je me doutais que non mais j' avais besoin de poser la question pour être sûre. Je regardais en suite la jambe de Phoebe qui était mal en point. Mais une connaissance de ma soeur arrivait à notre hauteur avec un infirmier. Je pris la main de Phoebe pour lui assurer que je restais avec elle. Je tournais la tête vers mon mari pour lui demander du regard d' essayer de retrouver les autres. Si il ne le faisait pas, c' est lui qui risquait de se manger en plein visage toute l'angoisse qui était en moi. Je le vis donc s' éloigner.

« Il va essayer de les retrouver le temps que l' infirmier s' occupe de toi. Et si il nous dit que tu peux te déplacer, on essayera. Mais en attendant tu ne bouges pas et je vais rester avec toi mon bébé. On ne se sépare plus. »

Même si j' avais peur pour les autres que nous n' avions pas encore trouvés, je m' efforçais de rester calme et de parler doucement pour rassurer le plus possible Phoebe. Et aussi un peu pour me rassurer moi même.
© Starseed
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

world on fire
Ne rien ressentir. Même pas le vide intérieur qui pourrait t’accabler. Ne rien sentir, mais voir la douleur t’entourer. Regarder ce qui se passe, simplement observer. Comprendre, il ne reviendra pas. Il est partit, il vous regarde d’en haut maintenant. Il sera-là, sans l’être physiquement.  Son sourire, son réconfort, ses conseils. Tout cela s’est évadé à jamais. Pour la première fois de ta vie, tu ne sais plus ce que tu dois faire. Tu n’as aucune idée de comment tu feras pour avancer. Avancer, c’est certainement ce qu’il voudrait vous voir faire. Vous ne pouvez cesser de vivre, il n’aimerait pas ça. Vous pourrez le pleurer pour un temps. Il était partit. Comme s’il était temps pour lui de voyager seul pour un moment. Un jour, vous le retrouverez, mais aujourd’hui n’était pas ce jour. Il vous fallait avancer. Continuer, te relever dans cette épreuve. Seule, cela serait incapable. Par la grâce de Dieu, tu ne l’étais pas. Utah et Alaska. Les deux autres parties de ton être étaient encore ici. Tes mains serraient les leurs, aussi fort que ton corps fragile pouvait serrer. Ce n’était pas grand-chose, mais cela t’empêchais de laisser les larmes tomber. Forte, tu devais te montrer forte. Pourtant, tu n’avais aucune idée comment cela pourrait être. C’était lui votre force. Il t’avait montré à être forte, à dire ce que tu pensais, à ne pas te laisser piler sur la tête. Comment pouvoir te montrer brave sans celui qui t’avait montré comment faire?

Courir, t’éloigner, te sauver. Un mauvais cauchemars, c’était ainsi que tu te sentais. Te réveiller, courir dans son lit et le trouver-là présent pour te réconforter. Vous allongez sur la plage, dans une couverture, oublier les mauvaises nuits, regarder l’océan. Comme lorsque vous étiez plus jeunes. Dallas, le grand frère, celui qui t’avait appris à faire du vélo, à siffler. Pourtant, il n’avait que quelques jours de différences avec toi. Il avait été le grand frère qui apprenait tout à sa petite sœur. Tu avais toujours été petite et semblé fragile. Il t’avait toujours protégé. Maintenant qu’il n’était plus-là, que feras-tu lorsque tu auras besoin de protection? Vers qui pourras-tu te tourner?

Tu sens leurs mains, serrant la tienne. Les savoir en vie eux. Tu n’es plus seule. Tu les as eux. Une partie de ton cœur n’est plus, mais eux ils sont encore-là. Ils ne sont pas partis. Juste au côté de ton cœur, leurs mains serrant les tiennes. Vos regards se croisent, vous ne pouvez pas en faire beaucoup plus les uns pour les autres à ce moment. Une assiette fracassée sur le sol, c’est ce que vous êtes à l’intérieur. Les milliers de morceaux qui sont éparpillés de tout les côtés. La voix d’Alaska résonne, Il est seul. Non, tu ne le crois pas, il n’est pas seul. Il flotte avec les anges certainement dans le ciel, il veille probablement déjà sur vous. Sa main lâche la tienne. Tu voudrait la rattraper, mais tu dois la respecter dans cela. Tu serres la main d’Utah un peu plus fort. Tu le regardes, vois la larme rouler sur sa joue. Sa voix s’exprime aussi, nous aussi. Doucement, tu essuyais de ta main libre la larme sur la joue d’Utah.

«  Nous ne sommes pas seul. Il nous regarde certainement d’en haut, veille sur nous déjà. Il est entouré d’autres anges comme lui. Nous ne sommes pas seuls, nous avons la chance de nous avoir les uns et les autres. »

Tu passes ton regard d’un à l’autre. Tente encore de montrer que tu es forte, mais à l’intérieur les mots résonnes. Il est seul et vous aussi. Tu ne veux pas le croire, tu veux croire qu’il y a plus à la vie. Ton éternel besoin de positivisme. Ton incapacité à montrer la douleur qui t’habite à ce moment. Tu veux être psychologue, c’est le temps de vivre de l’empathie habituellement, quand au fond de toi, tu devrais vivre les mêmes émotions. Tu ne devrais pas être empathique à leurs émotions, tu devrais sentir cette douleur, ce manque, cette tristesse. Ton cœur ne veut pas se brancher, il n’y a que ta tête. Ta tête qui te force à diriger sans tes émotions. Le moment où ta tête perdra face à ton cœur finirait par arriver, mais pour cela le choc devait s’apaiser. Tu ne pouvais pas vivre tes émotions sans avoir aidé ceux que tu aimes. Tu devais rester forte. Ne pas tomber, ne pas te briser tout de suite.

AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

WORLD ON FIRE
La situation se déroula vite, très vite, certainement trop vite pour que mon cerveau ramolli par mes sentiments enfouis pour elle n'ait le temps de réagir correctement. Déjà ma première erreur fut de commencer à penser à elle en voyant son copain. J'aurais du me contenter de sourire face à son état et d'en rester là. Il n'avait qu'à pas se taper mon ex, pas se taper une fée, même si j'étais très mal placé pour le juger vu que j'étais chasseur et que nous étions sorti de longues années ensemble. Combien de temps d'ailleurs ? 8 ou 9 ans ? Ne pas chercher plus loin, tout mettre sur le dos de ces longues années passé à endormir ma vigilance, à noyer le poisson et à me faire l'aimer, éperdument. Je ne suis qu'une victime dans l'histoire, voilà ma défense auprès de ma famille le jour où ils apprendront la vérité ... enfin s'ils l'apprennent un jour !

Maintenant que je venais de donner une légitimité à ma première erreur je pouvais penser aux suivantes. C'est parce que j'étais encore amoureux d'elle aujourd'hui ... les fées peuvent-elles ensorceler les hommes ? Intéressante suggestion, à exploiter... que ce fut son visage et son nom qui arrivèrent immédiatement à mon cerveau ramolli. Son copain était blessé, avait-elle était avec lui ? Ma famille passait au second plan. Oh je tenais à eux, évidemment mais ils étaient débrouillards, je savais qu'ils seraient capable de s'en sortir, je ne me faisais pas trop de soucis. J'avais cru apercevoir Bal' quand je suis arrivé, je suppose que le reste de la troupe et dans le coin. Mais Hazel c'était différent. Certes vivre 8 ou 9 ans avec un chasseur ça laisse des traces mais elle n'a jamais eu d'entrainement particulier, juste des recommandations de temps à autres pour que jamais rien ne lui arrive pendant mon absence. Rien qui concernait "survivre à un incendie". Pas de silhouette reconnaissable au sol, par contre celle qui se dressait devant moi avait le don de me rassurer. Elle avait l'air d'aller bien, c'était une bonne chose et le fait d'être rassuré de la voir debout, saine et sauve fut ma seconde erreur. J'aurais dû être dégoûté de ne pas l'avoir vu périr dans les flammes. Après tout c'est la meilleure mort possible pour elle. Pas de traque, pas de Blackwood à ses trousses, une mort rapide.

Quand elle se précipita vers moi pour m'observer sous toutes les coutures, j'aurais dû me détacher d'elle, garder mes distances, lui dire seulement que j'allais bien. J'aurais dû rester professionnel et distant, c'est le comportement adéquat dans ce genre de situation. Mais au lieu de ça je me suis docilement laissé faire, me tournant quand elle souhaitait vérifier qu'aucune tache particulière ne lui indique une blessure grave. Pas cette fois, pas besoin de s'inquiéter. Ma quatrième erreur arriva quasiment en même temps que ma troisième erreur, quand elle eut fini d'analyser la situation, elle se jeta dans mes bras. Sentir sa peau sur la mienne. Sentir son parfum ... détérioré par l'odeur de fumée certes, mais malgré tout bien présente quand on savait quoi chercher. Elle était là, si proche de moi. Je pouvais sentir son coeur battre, son souffle sur ma peau. Je fermais les yeux, luttant pour ne pas que mes vieux démons ressurgissent et que par réflexe, je la serre à mon tour. Ne surtout pas céder même si mon coeur s'accélérait et que je crevais d'envie de la garder là, au creux de mes bras, lovée comme avant, en sécurité. Je ferme les yeux et serre les dents, c'est difficile, je sens son odeur qui imprègne mes narines. Je finis par la repousser, légèrement brusquement, parce que c'est trop difficile pour moi de me retrouver dans cette situation. Elle m'a manqué, plus que jamais et c'est cruel de me faire endurer cette situation. « T'inquiètes ... ça va. J'étais en train d'encadrer la manif' quand l'incendie c'est déclarer. » Je restais fort, je restais distant, afin de ne pas me contenter de la prendre de nouveau dans mes bras ou pire, l'embrasser. Mais c'est terminé tout ça, alors pourquoi mon coeur à ses raisons que ma raison ignore ? Et puis elle parle de William et là c'est la douche froide. Si j'avais eu envie de nouveau un contact physique avec elle, plus maintenant. D'un côté je suis satisfait, il est en train de morfler et elle ne peut rien pour lui ... ou alors elle ne veut pas, allez savoir. Mais d'un autre côté je la connais, je sais qu'elle est inquiète pour lui, qu'elle se sent coupable et qu'elle va être au petit soin. Ca va resserrer leur lien tout ça et ça me donne la nausée et des envies de meurtres. « J'ai vu... » Dis-je en esquissant un sourire. Pourquoi le cacher, elle sait que je suis jaloux et possessif. « Dommage pour lui que tu n'es rien pu faire .... Mais je ne doute pas un instant que tu seras être au petit soin pour lui .... » Qu'il crève bordel !!

AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

WORLD ON FIRE
Tu ne savais pas quoi penser. Tu avais trop de choses dans ta tête là tout de suite. Tu pensais au petit dernier qui était inconscient et qui était en danger, tu avais sous les yeux Castiel agonisant et pour le reste de ta famille tu n’avais aucune idée d’où ils pouvaient être. Tu avais déjà ton jumeau sous les yeux c’était déjà bien ! Malgré tout ce qui s’était passé entre vous ces dernières semaines, tout te semblait totalement futile maintenant. Tu te moquais clairement de ce qui s’était passé et tout ce que tu voulais c’était avoir de nouveau ton jumeau à tes côtés, chez vous, en sécurité et en vie. « Chut ne parle pas Castiel, ne parle pas. » Tu lui caressais la tête, tu ne pouvais rien pour lui et tu n’aimais pas te sentir impuissante quand il s’agissait de la vie de ton jumeau.
Alix ne tarda pas à arriver, il n’avait pas l’air blessé, il avait du lui aussi avoir de la chance et éviter les flammes. Tu aurais voulu que Castiel soit dans le même état mais malheureusement il avait eu moins de chances. Tu réussissais à te calmer un peu, tes sanglots s’apaisèrent. Voir Alix te rassurait un peu, vous aviez été proche pendant une certaine période mais tu t’inquiétais pour tous les amis de Castiel et pour tous ceux avec qui tu avais partagé pas mal de choses. « Alix tu es en vie ! Ça va à peu près, normalement tout fonctionne mais Castiel… Et mon petit frère… Et les autres… » Tu t’effondrais encore une fois en sanglots. Tu avais peur pour ta famille. Tu avais du mal à imaginer une vie sans eux ou même qu’ils soient gravement blessés. Alix avait l’air plutôt calme, surtout comparé à toi, tu n’arrivais pas à savoir comment il faisait pour garder son sang froid alors qu’il avait peut-être des proches gravement blessé ou pire. Il examinait ton jumeau avec un œil attentif, il avait l’air de réfléchir à quelque chose. Tu te souvenais vaguement de la nature d’Alix et tu mis peu de temps à réaliser qu’il essayait de voir ce qu’il pouvait faire. Il t’expliquait qu’il pouvait soigner Castiel. « Oui fait le ! Non ne t’occupes pas de moi, je n’ai rien, occupes toi de Castiel. Occupes toi uniquement de lui ! » Tu savais à quel point il se mettait en danger en ayant recours à la magie ici, entouré de gens et peut-être des chasseurs ou des gens qui veulent du mal aux fées.
Alix se lançait dans la guérison de Castiel, tu voyais petit à petit ses blessures se refermer et guérir. Tu n’avais jamais vu en action la magie des fées. Tu étais étonnée par l’efficacité de la chose. Castiel reprenait un peu des couleurs, il avait l’air beaucoup plus en vie et tu avais beaucoup moins peur pour lui. Il se releva rapidement, réalisant plus ou moins ce qui se passait autour de vous et il te prit dans ses bras. Cela faisait quelques semaines que vous n’aviez pas de contact et cela te faisait beaucoup de bien de pouvoir de nouveau être proche de lui. « Le feu à pris partout en ville. Sans aucune raison, enfin pas de raison que l’on connaisse. La maison est détruite. » Tu pensais toi aussi que seul votre maison avait brulé mais en te rendant dans la rue, tu avais vu l’ampleur des dégâts. Il se tourna ensuite vers Alix, ils étaient proche maintenant qu’ils vivaient ensemble et tu t’inquiétais aussi pour ce qui pouvait lui arriver à lui ou à sa famille.
Castiel se retourna de nouveau vers toi pour te demander des nouvelles des autres. Tu regrettais de ne pas avoir de bonnes choses à lui dire. « Je n’ai vu personne, je pense être la dernière à être sortie de la maison avec le petit. Isleen et Phoebe sont pour l’instant introuvable et quand à notre petit frère… Il est gravement blessé, les médecins s’occupent de lui je ne sais pas s’il va s’en sortir. J’ai peur pour lui Castiel. » Tu savais qu’ils n’étaient pas très proche mais tout de même il s’inquièterais surement pour lui aussi. Tu espérais voir un visage familier arriver dans la foule qui fourmillait autour de vous mais pour l’instant aucun signe d’Isleen ou Phoebe.
AVENGEDINCHAINS


Jusqu'au 20 je suis absente, je reprendrais ce que vous avez fait dans une réponse après et si vous voulez faire des trucs à Niamh allez y pourquoi pas [EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE - Page 4 3764945929
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Ò Murchù… Ò Murchù… Là ! Un nom. Puis un autre. Et encore un ! Trois Ò Murchù étaient inscrits sur ce registre ! Mais aucun ne portait le nom de sa tante, sœur de sa défunte mère. Était-ce positif ? Ou n’avait-elle pas été simplement blessée ? Fronçant les sourcils, elle se retourna pour contempler la foule qui s’était rassemblée ici. Il y avait de nouveaux blessés… Comment retrouver parmi eux ceux qu’elle cherchait ? « Mademoiselle ? J’ai cru vous entendre prononcer un nom… Ò Murchù ? Je suppose que c’est eux que vous cherchez ! Il me semble en avoir vu par là… vous voyez ce panneau ? Juste en-dessous, il y a deux garçons couchés, un autre plus blond debout et une jeune femme brune… » Oui, en effet, elles les voyait ! Mimant un soulagement qu’aurait ressenti une amie de la famille, elle sourit à la dame qui était venue à sa rescousse puis, elle avança dans la direction qui lui avait été indiquée. Les deux jeunes hommes couchés ne semblaient pas être en très bon état, et son cœur se serra, alors même qu’elle ne les connaissait pas encore…

Timidement, elle s’avança. Sans doute n’était-ce pas le meilleur moment pour une première rencontre. Après tout, certains étaient blessés. D’autres étaient inquiets. Mais quand aurait-elle une autre occasion ?

« Excusez-moi… ? » La gorge nouée, elle se la racla discrètement, pour essayer que sa voix porte davantage… « Excusez-moi ? Vous êtes bien… Des Ò Murchù ? » Peut-être aurait-elle dû préparer un speech avant de venir se présenter… « Je suis… Désolée de vous … déranger, mais je… En fait je… Crois que je suis votre cousine. »
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

World on FireEvent



Cette journée commença comme n'importe quel autre jour, un réveil difficile dans un lit toujours aussi vide, et une demeure encore plus vide. De quoi créer l'illusion d'un vie vide de sens.

Une journée qui avait tout l'air d'être des plus ordinaires mais qui pourtant, n'en n'aurait pas du tout l'allure.

La journée n'était pas très joyeuse, mais pas plus déprimante que d'habitude, enfin c'est ce que tout le monde a cru. Je n'avais pas à ouvrir la bibliothèque aujourd'hui mais j'avais l'installation d'une exposition de photographies à venir. J'avais donc de la musique dans les oreilles et j'installais le matériel sans trop me presser. Après tout j'avais encore deux jours pour que tout soit parfait.

Après avoir installé les grand panneaux, j'ai ressenti une légère secousse, je pensais vraiment que c'était encore les ouvriers du chantier de l'autre côté de la rue, et ce jusqu'à ce que je vois que des flammes atteignaient les fenêtres, je me suis empressé de quitter les lieux, abandonnant clefs, téléphone et autres affaires sur les lieux. En sortant, j'ai constaté que les flammes avaient prius d'assaut plusieurs rues et quartiers, si il pouvait simplement pleuvoir, j'aurais pû ... En avançant, j'ai constaté qu'une poubelle avait pris feu et que celle ci bloquait la sortie d'un bâtiment qui lui aussi avait été légèrement grignoté par les flammes, sns trop y réfléchir, je l'ai poussé et les gens qui était blottis derrière la porte se sont levés et sont partit en courant, me remerciant, les uns après les autres, je les suivait, tout en remarquant ma main gauche, devenue rouge...

Je n'osais trop rien dire, mais j'&écoutais les autres et ils parlaient sans arrêt du Gymnase, clamant que c'est là qu'il fallait se rendre.

Après avoir couru vers cet espoir que représentait le gymnase, nous y sommes finalement parvenu et ils disaient vrai, c'est là que les médecins étaient, une fois sur place une jeune femme blonde que j'avais fais sortir de ce bâtiment en proie au flammes me remercia, larmoyante avant de me pousser vers un infirmier, celui-ci me semblait des plus gentils et des plus doux, il finit par me faire un bandage sur une bonne partie du bras et me donna des cachets à prendre de suite avant de rejoindre un groupe d'infirmiers dans le besoins visiblement.

Alors que je prenait mes cachets quelque chose capta mon attention. une jeune femme, brune était au sol, elle était accompagnée d'un chien, le chien semblait ne pas vouloir la quitter, après m'être un peu approché je comprenais que c'était un chien guide, un médecin s'occupait d'elle, je me contentait de rester là à observer et à attendre que celui ci s'en aille.

Une fois parti je m'approchais d'avantage me mettant au niveau du sol devant la jeune femme et tandis que j'approchais ma main bandée de la tête de l'animal, je m'adressais à sa maitresse.

" C'est un bien bel animal que vous avez là, mademoiselle. "


© Lady sur Epicode
[/code]
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

WORLD ON FIRE

L
a jeune femme serrait les dents, se décrispant lentement, très lentement. Son chien la regardait, la tête légèrement penchée, puis lui donna un doux coup de truffe sur l'épaule. De sa main valide, elle le caressa doucement, et le médecin qui s'occupait d'elle lui somma de prendre les médicaments qu'il lui présentait, ce qu'elle fit sans hésiter. Il la prévint que c'était des antis-douleurs assez puissants, donc si jamais elle était un peu dans les vaps', c'était normal. Il osculta sa main brûlée et s'en occupa, avant de mettre un bandage tout autour, puis il la laissa, la prévenant qu'elle pouvait aller s'asseoir plus loin, où il y avait des chaises. La jeune femme releva une tête blasée vers le docteur, qui se rappela qu'elle était aveugle, puis il s'excusa, avant de s'éloigner vers d'autres blessés qui arrivaient. Et puis de toute façon, là où elle se trouvait, elle était très bien, la tatouée ne ressentait pas le besoin de bouger. Et de toute manière, elle avait trop mal à la tête pour bouger.

Elle avait l'impression qu'un orchestre jouait dans sa tête. Tout un orchestre. Mal accordé. Qui ne jouait pas la même chose. C'était tout bonnement horrible. Si quelqu'un pouvait l'assomer, ça la soulagerait, au moins pendant quelques heures. Elle espérait sincèrement que les médicaments allaient rapidement agir, parce que c'était insupportable. A cause de ce mal de crâne insoutenable, elle n'entendit pas le jeune homme approcher, et fut donc surprise en entendant une voix inconnue l'interpeller. Elle releva la tête à peu prêt vers la voix, et sourit légèrement. Son chien adorait les caresses, donc naturellement, quand le nouveau venu approcha sa main, il la renifla et posa le côté de sa tête délicatement contre, comme pour en demander. Il ne bougea pas pour autant de là où il s'était assis, simplement parce qu'il était très obéissant et que naturellement il restait aux côtés de Violet.


« Merci, c'est un Berger Blanc Suisse. Looping. »

Elle le présenta d'une petite voix, étant donné que sa douleur l'épuisait. En plus elle avait chaud. Elle se redressa, sentant le bruit dans sa tête diminuer. Au moins, c'était déjà ça de prix : les médicaments faisaient de l'effet. Elle s'en voulait de ne pas s'être assise dans les escaliers. Si ça se trouve, sa vision aurait continué au lieu de s'arrêter brusquement au moment où sa tête entrait en collision avec les marches. Peut-être qu'elle aurait vu la suite, peut-être qu'elle aurait même pu voir le visage de celui qui l'abordait à cet instant. Ca ne lui arrivait jamais ce genre de chose... C'était la première fois à vrai dire. Elle soupira légèrement et caressa doucement le flan de son animal, qui semblait ravi que quelqu'un vienne le voir pour lui administrer des papouilles.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
[EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 4 sur 9Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant
 Sujets similaires
-
» [EVENT] REVENGE - PART ONE
» [EVENT] Le grimoire de Rosakov - PART ONE
» The Fox and the Fire ~ Jung Hwa & Lana
» like fire hell fire ft. Alexis
» This guy is on fire [ Done ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Les écrits-