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 [EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE

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World on fire
We're about to explode into flames
Topic commun
 
T'es pas du genre à paniquer pour rien, pas vrai Ez? T'es toujours le premier à dire que t'en as rien à branler des autres, que tu peux très bien vivre seul et que tu t'attaches à personne. Mais c'est qu'à moitié vrai. C'est pas facile de t'approcher, et ouais tu t'en fous pas mal de qui vit et qui meurt autour de toi. Mais y a trois putain d'exceptions. Et ça t'as encore du mal à l'avaler, parce que t'aimes pas être dépendant, t'aimes pas parier ton bonheur sur les autres, t'as vu où ça t'a mené avec Orphée, et t'as aucune envie de réitérer l'expérience. ça t'a déchiré comme rien ne l'avait jamais fait. T'es pas un sensible, ni spécialement romantique, tu pleures pas devant les Disney et t'es pas vraiment le type " bâtard au coeur tendre". Mais y a toujours les exceptions qui confirment la règle. T'es toujours trop intense, avec toi c'est vraiment tout ou vraiment rien, et tu sais pas pourquoi Elle, mais tu la connais depuis peu et pourtant tu lui as déjà tout donné sans t'en rendre compte. Enfin si, tu sais pourquoi Elle. Parce qu'elle est comme toi, qu'elle est brisée, qu'elle a cette part de noirceur qui menace de l'engloutir alors que tu te bats avec la même chose. Cette sauvagerie, cette incompréhension du monde que tu retrouves chez toi aussi. Et t'as rarement ressenti ça, jamais voulu te rouvrir, jamais eu l'occasion après Nantes. Et maintenant que tu l'as fait, t'as cette peur constante d'avoir encore dérangé le diable, et qu'il ne t'aime pas, qu'il a décidé de t'enlever ceux auxquels tu te tenais.

Sauf Aidan. Ils t'ont pris Violet, ils t'ont pris Orphée, t'as cette impression que l'on veut maintenant t'enlever Skye. Mais pas Aidan. Un coup du destin, le karma qui essaie de donner le change? Si on lui laisse son frère peut-être qu'il ne finira pas par sauter d'une tour? T'es heureux qu'il aille bien, soulagé, en vérité. Tu te fais pas trop de soucis pour ton gros loup, ton monstre, tu sais qu'il a dû se réfugier dans la forêt, et que tu le retrouveras avec ta panthère. Mais ton frère ... ça te glaçait les sangs. Un monde sans lui, ç'aurait été un monde où il t'aurait fallu apprendre à vivre sans souffle, sans la moitié de ton coeur. C'était pas comme si c'était faisable, comme si t'avais envie d'expérimenter. Mais il était là, presque sans une égratignure, et l'espace d'un instant, tu sentais que tout pouvait s'arranger.

Puis tu la vis, encore. Skye, Orphée, l'ombre de l'une menaçant l'autre, comme un fantôme au sourire démoniaque, comme elle se vengeant de disparaître parfois de ton esprit. Alors tu cries, tu grondes, tu te débats, comme tu le fais toujours. Et comme c'est toujours le cas, Aidan réussit à te calmer, plus ou moins. Tu te dégages brusquement, tu lui jettes un regard noir, mais tu sais qu'il a raison, en vérité. Tu sais qu'elle va s'en sortir parce qu'elle est forte, mais tu peux pas t'empêcher de voir les corps étendus partout, certains passant sur des brancards dissimulés par des draps. Et t'as peur. Tu soupires, t'abandonnes. " Je sais. Je veux juste pas revivre ça. Je pourrais pas. Cette fois je pourrais pas Aidan, je suis pas aussi fort que ça. J'ai pas envie de l'être."

Tu sais qu'il a déjà compris, de toute manière. Puis elle se réveille alors tu t'approches, tu la serres contre toi. Tu lui souris, parce que l'inconscience, cette obscurité, elle ne fait pas peur qu'à ceux qui la vivent, mais à ceux également qui en subissent toutes les conséquences autour. " J'espère bien, ce serait dommage d'être séparés maintenant alors qu'on a pas encore eu le temps de te faire monter sur mon dos. " Tu plaisantes parce que c'est ta seule défense face aux sentiments, t'en as jamais vraiment eu l'habitude. T'es pas du genre des grandes déclarations larmoyantes, toi tu préfères dire " Ta gueule" que "Je t'aime", mais globalement, ça signifie la même chose.
© Starseed
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world on fire
Cette noirceur qui m’envahissait tel une tempête sans fin, ravageant tout sur son passage, détruisant toute trace de celle que j’ai un jour été, celle qui souriait, riait, voyais l’espoir là où le désert résidait, voyais la vie là où le monde n’était que chaos et destruction, et je savais bien que cette fille, cette joie sans faille, ce bonheur sans précédent, il ne fonctionnais pas à trois, il n’était complet qu’à quatre, une partie de moi était morte, une partie de moi n’était plus, une partie de moi résidait dans les décombres, seul parmi les flammes et la mort. Et je ne peux pas, je ne peux pas me rapprocher des deux autres, je ne peux pas être celle qui est forte, celle qui se tient le dos droit, le sourire au lèvre, celle qui ramène le troupeau ensemble, le phare pendant l’orage. Je ne peux pas, je ne pourrais pas, et je sais qu’au fond de moi, j’ai toujours été la plus faible de nous quatre, celle qui as toujours eu besoin des autres pour survivre. Un sourire amer sur mes lèvres alors que je sais que les vagues qui s’approchaient de moi, s’éloignent de nouveau, cet espoir qui illuminais mon être depuis cette soirée sur la plage avec Hamlet, ce besoin de mer et de sel qui envahissait mon être, il s’éloignait en même temps que Dallas, comme si profiter de cette force était contraire à sa mémoire, comme si profiter de la lumière allais ternir la sienne, alors je me tient loin, regardant ma vie s’effilocher, tomber, brisé, tel un miroir fracasser. J'acquiesce presque au parole de Utah, nous sommes seuls. Sans lui pour nous guider, sans lui pour nous prendre par la main, pour nous sourire, pour nous ramener sur le droit chemin, lui et moi nous étions perdu, perdu dans le temps et l’espace, dans nos folie, notre besoin d’adrénaline, nous étions pas mieux que mort lui et moi. Mais je ne peux pas penser à ma solitude, je ne peux pas l’empêcher de se faufiler en moi, m’enveloppant de tristesse, de mort, alors que Dallas résidait sous les flammes, sous la mort et les décombres. Et ce regard qui me hante, entoure mon âme de ténèbres et de mort.

‘’Si tu crois aux anges, c’est ton foutu problème.’’

J’avais pas voulu être méchante, j’avais pas voulu la blesser, mais j’étais incapable de voir plus loin que la douleur, incapable de voir plus loin que le vide, et le vide n’était pas comblé par des anges, ni par des regard de là haut. Je croyais à bien des choses, je croyais que les étoiles était des morceaux d’espoir, là pour nous guider lorsque la nuit était trop sombre, je croyais que le vent murmurait, que les vagues chuchotaient, que la vie, la nature, ils étaient vivant, ayant leurs propre vie, leurs propres sentiments, mais je ne croyais pas au ange, ni au démon, ni à l’enfer et au paradis, à Dieu et à Lucifer. J’y croyais pas, je voulais pas y croire, peut-être parce que je ne pouvais expliquer, voir, comprendre, comme je comprenais la nature, la mer et les vagues. Je comprenais son besoin à elle d’y croire, mais j’étais incapable d’y croire par moi-même, incapable d’y voir la sérénité qu’elle y voyais. Et même si je ne voulais pas être si sèche, qu’elle essai de noyer cette douleur, ce vide constant, par ce qu’elle veux, mais je ne voulais pas qu’elle enfonce cette idée en moi, parce que d’un sens, j’avais besoin d’être seule, seule dans mon âme et dans la noirceur qui s’infiltrait dans mon âme.

AVENGEDINCHAINS
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World on FireEvent



Je souriait niaisement, j'avais vu juste concernant ce chien, j'avoue avoir eu plusieurs fois envie d'adopter un compagnon comme celui ci, en général, j'aime les grand chiens, donc n'importe lequel pourrait faire l'affaire, mais un Berger Blanc Suisse serait vraiment un bon ami. Malheureusement ici en Irlande il est plutôt difficile d'en obtenir...

"AH, j'avais donc raison, ce sont de bien belles bêtes malheureusement elle sont assez difficilement accessibles, j'hésite toujours à en adopter un en France directement. "

Disais-je en caressant l'animal de plus belle avant de déplacer ma main sous son menton pour le gratouiller. Je me souviens que Snow adorait ça, avoir un compagnon animal me manque c'est certain, mais d'un autre côté suis-je vraiment prêt à aimer un autre animal autant ?

Je me souviens des tours de propriétés que me faisait faire Snow, en extérieur, il ne pouvait pas s'en empêcher, il fallait qu'il me fasse courir partout, c'est ce genre de choses qui me manquent, car maintenant qu'il n'est plus là, je sors beaucoup moins, mais mes paires de chaussures survivent plus longtemps...

" Ho, oui tu aimes ça, hein ? C'est incroyable comme tu me rappelles un vieil ami à moi ..." Disais-je en multipliant les caresses et les gratouilles. Les animaux avait le don de me rendre ridicule, non seulement je leurs parlait comme si il allait me répondre de vive voix, mais en plus ma voix montais légèrement dans les aigüe.

Je me raclais légèrement la gorge, voyant que partais complètement à l'ouest...  

" J'en oublie mes bonnes manières " dis-je en tendant une main vers la jeune femme, puis en l'approchant de la sienne sans pour autant la toucher " Sasha Dienheim, Mademoiselle."

Je ne savais trop quoi faire de ma main levée et portée vers la jeune femme, après tout elle ne la verrais pas... J'ai toujours ce réflexe, qui pourtant était stupide, je fini donc par laisser ma main dans le vide, près de moi.


© Lady sur Epicode
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Ce n'était pas le première fois que j'utilisais ma magie de guérison sur quelqu'un. J'avais même une plutôt bonne pratique. Même si je ne m'en servais pas tous les jours, je ne voyais pas pourquoi me cacher alors que c'était tout de même vachement utile comme don. Cependant, je n'avais jamais guéris quelqu'un d'aussi gravement brûlé que Castiel. D'un sens, tant mieux pour moi. Mais j'avais tout une même une assez bonne pratique pour en venir un bout. Evidemment, le triton aura besoin de repos pour s'en remettre. Mais à priorit, il ne garderai aucune cicatrice, ou presque.

L'opératon me pris tout de même un bon nombre de minutes. Niamh restait derrière, attentive à ce que je faisais. Je ne savais pas à quoi elle pensait, mais j'étais bien sûr que ce n'était pas de la méfiance à mon égard. Niamh savait que si je lui avait dit que j'allais soigner son frère, c'est que j'allais vraiment le faire et que j'allais pas tenter d'aggraver son cas. J'étais incapable de le faire de toute façon. Déjà parce que la magie des fées pouvait guérir et non le contraire et ensuite parce qu'il s'agissait de Castiel. Je tenais encore torp à lui pour vouloir le laisser dans un état pareil encore bien longtemps.

Quand j'estimais avoir fini je me redressais en soupirant. J'avais presque retenu mon souffle durant toute l'opération. C'état bien de faire de la magie, mais c'était épuisant. J'avais même un début de migraine, mais l'oublia rapidement en voyant Castiel se redresser pour serrer sa soeur dans ses bras. Je ne pu m'empêcher de sourire devant la scène. Puis j'étas fier de moi aussi. Je laissais donc les Ó Murchú discuter un peu. Castiel vint alors me prendre dans bras et je lui rendis volontiers son étreinte. J'étais tellement heureux de le revoir sur pied que je ne pu m'empêcher de rire bêtement à sa remarque et répliquer :

- Et moi je t'arracherai tes écailles une par une si tu me refous un coup de panique pareil. Et merci.

Après tout, Castiel m'avait sauvé la vie lui aussi. On était quitte maintenant. Quoique, je m'en fichais pas mal, si il ne m'avait jamais rendu la pareille. Je n'aidais pas les gens dans le but d'obtenir une quelconque reconnaissance de leur part. Castiel sembla prendre alors conscience de la gravité de la situation et interrogea Isleen sur le restant de la famille avant de me demander comment allaient mes parents. Castiel savait que je tenais beaucoup à eux. Niamh n'avait pas de très bonne nouvelle... Enfin surtout concernant leur petit-frère.

- Mes parents n'ont rien... Je les ais vu à l'instant. Ils ont été dans les premiers à arriver ici.


J'adressais un petit sourire à mon colocataire dans l'espoir que ça lui remonte un peu le moral. A vrai dire, je n'étais pas forcément mieux que Niamh ou Castiel. Cette incendie était en train de dévorer ma ville natale et tout ce que j'avais toujours connu avec. Autant les bâtiments, les rues, que les habitants. Mais j'essayais de ne pas y penser, j'essayais de garder le moral et... Et finalement, avoir une migraine aidait pas mal. Je m'approchais alors de Niamh et sans lui laisser le temps de dire un mot, je forçais encore n peu sur ma magie pour soigner son épaule qui était dans un sale état.

- Je peux peut-être faire quelque chose pour votre frère, ce n'est peut-être...

Pas aussi grave que ça en à l'air, allais-je dire. Mais j'avais trop abuser de ma magie et j'en ressentais maintenant bien le contre coup. Prenant appuis, par réflexe sur l'épaule de Niamh, je me remis rapidement. Rien de bien grave, juste un petit vertige. Je relevais la tête en forçant un sourire pour prouver que ça allait bien et j'allais même me justifier. Mais une jeune demoiselle arriva et demanda si nous étions bien des Ó Murchú... Enfin, ce n'était pas mon cas, mais je n'eus pas le temps de lui dire qu'elle enchaîna en annonçant qu'elle était la cousine de Castiel et Niamh. Hum.. Ce n'était peut-être pas le meilleur moment pour une annonce pareille.

- Oh... Euh... Ca c'était vraiment inattendu... Euh... Je... Je vais peut-être vous laisser discuter de ça en famille du coup...


Que vouliez-vous que je dise de plus hein ? Je ne savais pas trop où me mettre pour le coup. Et je pense que ni Niamh, ni Castiel savaient mieux que moi comment répondre. Personnellement, je crois qu'on m'aurait annoncé ça comme ça, que j'avais une cousine en plus, ça ne m'aurait pas dérangé, j'aurais même été content... Mais vu la situation actuelle... Puis on parlait des Ó Murchú... Ce n'était pas n'importe quelle famille non plus.
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
MESSAGES : 4496
RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels

world on fire

Castiel, bien que faible, réussissait à tenir debout, et c'était bien suffisant pour lui, la douleur dans ses membres s'estompant petit à petit, n'en laissant seulement que le souvenir, encore cuisant. Il s'en voulait d'avoir été touché, mais son espèce et le feu n'étaient pas réputés pour être de très bons compagnons de route, et sans doute le craignait-il plus que n'importe qui. Il fut d'ailleurs soulagé qu'Alix soit là. Il n'avait strictement aucune idée de la répercussion que de telles blessures, non guérissables, pourraient avoir sur ses transformations, s'il serait aussi amputé de sa queue de poisson s'il ne pouvait plus marcher ... Et très franchement, il n'avait aucune envie de le savoir, absolument aucune. Alors qu'il serrait Alix contre lui, il se mit à sourire. C'était stupide, même irréaliste, compte tenu de tout ce qu'il se passait autour de lui, qu'il arrive ne serait-ce qu'à donner un minuscule et fugitif sourire. Mais il fallait croire que tout se réglait beaucoup plus facilement, en y mettant le tampon de l'humour. La peur qu'il avait eu pour Alix, pour Niamh ... Tout s'évaporait petit à petit, même si l'inquiétude demeurait concernant le reste de sa famille et Cally. " Quand tu veux ... Par contre si la prochaine fois je pouvais héroïquement te sortir de l'eau juste avant que tu te noies, ça m'arrangerait plus, au risque de jouer à The Little Mermaid." L'humour où la seule chose qui pouvait encore l'aider à ne pas sombrer dans la folie en se demandant où se trouvait Isleen, Phoebe et les autres. Il paniquait même pour ses parents, c'est pour dire à quel point il était perdu.

Si Castiel n'avait jamais été proche de son petit frère, celui-ci laissant beaucoup trop de place à la jalousie pour que leur relation soit saine, personne n'en comprenait réellement les tenants et les aboutissants. S'ils se tapaient dessus à en saigner trois jours sur sept ? Oui. S'ils ne pouvaient s'empêcher de s'engueuler dès que l'un était dans la même pièce que l'autre? Evidemment. Mais au-delà, il restait son frère, son sang, sa famille. Il tenait à lui comme à n'importe quel membre de sa famille - excepté sans doute sa mère, même si cela pouvait paraître cruel de sa part. Son sang se glaça à l'énoncé de son état, il allait dire à Niamh qu'il fallait aller le voir, s'assurer que tout allait bien aller. Mais à ce moment-là, Alix parla, puis manqua de s'écrouler sur Niamh. Aussi, Castiel fronça les sourcils, faisant un pas en avant. " Woh, champion, essaie de ménager tes forces, sauver tout le monde c'est bien mais si c'est pour que t'y passes c'est pas la peine." Le triton ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Il fut tout de même soulagé d'apprendre que les parents de la fée étaient sains et saufs. Un poids en moins sur le coeur.

Alors qu'il allait obliger - avec force conviction - Alix à s'asseoir, s'allonger, faire une sieste, reprendre des forces, et tout ce qui aurait impliqué la fée de ne plus faire un seul geste, une brune arriva devant eux. A sa première question, Castiel hocha la tête. " Pourquoi? Vous avez des nouvelles d'Isleen, Phoebe, Gidéon?" Si elle les cherchait dans un contexte aussi apocalyptique, elle avait forcément des nouvelles de sa famille, et c'était maintenant tout ce qui importait. Mais la suite le laissa néanmoins bouche-bée. Il aperçut à quelques mètres Asher, le mari d'Isleen, qui fit demi tour dès qu'il les vit, mais le triton n'eut même pas le réflexe de l'appeler. Ce n'était plus une arrivée d'événements, mais une avalanche, à ce compte là. Il pensa à des tonnes de choses à dire, en passant de "Non." à "Bienvenue dans la famille". La seule chose qui réussit à sortir de sa bouche fut. "C'est une blague?"

Concernant l'affirmation même de la jeune femme, mais aussi la situation en elle-même. C'était le monde qui s'écroulait autour d'eux et voilà qu'ils en arrivaient avec un autre problème sur les bras? Ils n'étaient pas assez nombreux dans cette famille, on ne s'inquiétait pas déjà assez pour assez de monde? " Désolé, plusieurs d'entre nous manquent à l'appel, je sais pas si t'as vu mais la ville a pris feu." C'était sa façon personnelle de s'excuser d'être aussi direct, essayer de plaisanter un peu en faisant comprendre que ce n'était pas forcément le moment parfait pour une réunion de famille, vraie ou fausse. "Je suis Castiel mais ... Sincèrement ... Je doute que tu sois devant les bonnes personnes. Si tu cherches ta famille on pourra peut-être t'aider, mais je pense qu'on le saurait si on avait une cousine de plus." Il ne savait pas si elle avait pris un coup sur le coin du crâne ou si le fait qu'ils soient riches en faisait une famille cible pour les orphelins, mais il ne comprenait clairement plus rien. Cependant, il se radoucit un peu, étant bien conscient que ne pas avoir de nouvelles de sa famille jouait grandement sur ses nerfs. " Quel est le nom de la personne soit disant de notre famille que tu cherches au juste? Si tu dis vrai je m'excuse mais c'est pas vraiment le genre de trucs qu'on s'attend à entendre."

© charney
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event - part one

   
enemy fire ! who's a friend, who's an enemy, cause sometimes they look the same to me, but looks can be pleasing, yet so deceiving, sweet words from a serpent's tongue, it's like playing with a loaded gun, who knows what truth is? how do you prove it? i swear i see you watching me.La voix murmure ton prénom. Tu la chasses d'un geste impatient de la main, avant de reposer le bout de tes doigts sur l'appareil qui te permet de lire. Tu es prise dans les aventures d'Eilis, ta gorge se serre quand elle se sent mal, tu verses une larme quand elle doit quitter Tony, tu réfléchis à ce que tu ferais à sa place. Tu n'as pas le temps d'écouter un djinn qui a décidé qu'il était temps de te faire une petite confidence. Tu suis l'héroine dans ses périples irlandais, tu imagines la sensation de l'herbe fraiche sous tes pieds. Toi qui as beaucoup bougé durant ta vie, tu sais qu'il est agréable d'enfin fouler une terre que l'on peut appeler « maison » ; pourtant tu te questionnes. Le village dont la jeune femme est native est-il toujours sa maison après ses aventures américaines ? Tu sais pertinemment que, dans ton cas, la Corée n'est certainement pas un foyer accueillant bien que tu y aies passé les quatre premières années de ta vie. Ta tête tourbillone sous l'afflux d'émotions. Ou bien est-ce la voix, que tu continues à ignorer et qui s'amplifie dans ton esprit ? Elle se fait de plus en plus pressante, de plus en plus forte. A la place des murmures qui brouillaient ton ouïe il y a de nombreuses minutes, tu commences à saisir des gémissements. Mais il faut un véritable cri pour que tu cesses d'être concentrée sur ta liseuse. Tu lèves les doigts du braille et tu acceptes la vision.
C'est un déferlement soudain qui manque de t'assomer sous le coup. D'abord, ce sont des centaines de bruits qui se superposent. Rien ne fait sens. Des gens crient, d'autres pleurent, tu entends un crépitement indistinct au fond, un vacarme qui alourdit ta tête. Tu dois t'accrocher au rebord du tabouret sur lequel tu es installée pour lire, et tu te lèves avant de perdre l'équilibre. Tu voudrais rejoindre ton lit mais tu es trop loin de ta chambre, aussi te contentes-tu de t'affaler sur le divan sur salon principal de l'appartement que tu habites avec tes deux sœurs. Avant que la vision ne t'engloutisse, tu parviens à murmurer : « Gaïa ? » Tu ne sais pas où elle est. Aujourd'hui, seule Freyja s'occupe du bar, que vous avez supposé vide à cause de la manifestation qui parcourt les rues de Bray. Mais tu n'as pas le temps de la rejoindre ou d'atteindre ton téléphone pour appeler l'une ou l'autre de tes plus fidèles amies. La vision t'engloutit : au vacarme se superposent des sensations.
Une chaleur diffuse, pas agréable comme celle d'un feu de cheminée ou du cocon doux d'une couette. Une chaleur aggressive, aride, qui t'assèche la bouche, te brule la gorge, te fout les larmes aux yeux. Tes mains s'aggripent à tu ne sais quoi ; le sol est froid, tes ongles crissent sur la surface et un cri t'échappe. Tu sens tout à la fois : la douleur d'une mère qui a perdu un enfant, la peur de jeunes perdus dans le désordre du gymnase... Et puis tu entends la voix de Gaïa. Elle hurle ton nom, celui de Freyja. La peur t'étreint désormais, mais tu es immobilisée, tu ne sais pas où tu es, partagée entre ton enveloppe charnelle et cette vision qui t'a avalé. La voix du djinn revient. « Isis... » Il continue à siffler ton nom. Tu n'y prêtes pas attention, tu voudrais rassurer Gaïa, lui indiquer que tu es chez vous d'une manière ou d'une autre, mais la vision est un don à sens unique, tu le sais bien. « Isis... » Tu concèdes une seconde de ton attention à l'esprit, et tout à coup tu es submergée par l'information qu'il te fait ressentir plus qu'il ne te la dit. Tu es de retour dans le salon, à moitié allongée sur le sofa, à moitié étalée par terre. Tu tates le sol autour de toi, remerciant ciel et terre que ta canne n'ait pas glissé plus loin lorsque tu la sens, contact familier sous ton touché précis. Tes cinq doigts se referment sur l'outil et tu te redresses.
Tu ne prends pas le temps de récupérer autre chose que tes clés et ton téléphone portable, tandis que l'habitude te guide jusqu'à la porte de l'appartement. Tu dévales les escaliers en tendant l'oreille pour guetter les sons à l'extérieur. La même chaleur dure que celle de ta vision te parvient rapidement et ton rythme cardiaque s'accélère. Tu ne sais pas où les flammes se sont répandues, ta vision ayant été beaucoup trop chaotique pour que tu accèdes à tant de spécificités. Tout en te dirigeant vers le gymnase de la ville, la canne balayant le sol, tu manies avec adresse ton téléphone pour appeler Freyja. Tu sais où est Gaïa mais tu es passée par le bar avant de partir à sa rencontre, et elle n'était plus là. Tu espères qu'elle s'est rendue en lieu sur à temps, et tu prends peur quand le téléphone sonne dans le vide, sans obtenir aucune réponse. Tu accélères le pas. Tu maudis, une fois n'est pas coutume, ta cécité qui t'empêche de courir sans prendre le risque de trébucher stupidement, et tu bénis les jours passés à arpenter la ville pour te repérer sans difficultés. Grace à eux, tu te retrouves bientôt au gymnase, où les voix prennent le dessus sur le bruit terrifiant du feu qui ravage la ville. Le capharnaüm est tel que tu prends peur. Jamais tu ne retrouveras ta sœur là-dedans. Et tandis que tu parcours l'espace, évitant les corps que tu devines étendus au bout de ta canne, tu entends des voix et des noms et ton estomac se serre. Et Castiel ? Et tes amis dans tout cela ? Tu t'adresses au djinn, tu voudrais qu'il te guide, mais il ne répond plus. Tu aurais du le remercier, tu aurais du lui prêter attention, peut-être aurais-tu alors retrouver Freyja avant qu'elle ne quitte le Three Goddess Pub, peut-être auriez-vous pu être ensemble à l'heure qu'il est. Tu n'entends pas Gaïa crier vos noms à l'autre bout du gymnase.

   
✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
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Je connaissais Ezeckiel par coeur. J'étais capable de reconnaître la moindre lueur dans son regard, la moindre inquiétude, la moindre peur, la moindre joie. Et là, je savais qu'il était mal. Mais il n'y avait rien que je puisse faire. Je savais que quelques paroles ne suffiraient pas. Les paroles c'était de la merde. On le savait tout les deux. Il n'y avait que les geste qui comptaient vraiment. Mais les vrai gestes hein ? Pas ces espèces d'élans de compassion, d'amitié ou toute démonstration d'amour à la con. Il n'y avait que les hypocrite pour faire ça. Mais je ne pouvais pas réveillé Skye et la faire parler pour prouver que j'avais raison. J'avais toujours raison bordel de merde ! Ez savait que je n'étais pas du genre à dire des conneries !

Mais je savais qu'il avait peur. Et je comprenais ça. Je savais autant que lui qu'il ne supporterai de perdre encore. Ez avait déjà trop perdu. Et puis merde ! Moi j'étais là comme un con à devoir regarder ! Spectateur encore une fois. Je serais juste les dents en essayant de ne pas penser au pire. Mais je savais que Ezeckiel ne pensait qu'à ça et donc... Ben je ne pouvais pas l'esquiver non plus. En même temps... C'était tellement de la merde nos vies, on va pas se le cacher. Mais c'était ça où vivre l'un sans l'autre et je crois que ce serait pire encore. J'aurais pu être adopté par le famille la plus riche ou la plus adorable de France à mes 14 ans, mais si il n'y avait pas Ezeckiel à mes côté... ben ce serait une vie encore plus merdique que celle-ci.

- T'es con aussi Ez'. T'as oublié de le rajouter.

Faire de l'ironie dans un situation pareille n'était peut-être pas la meilleure solution, mais je n'avais rien de mieux. Puis c'était vrai. Ez était con sur ce coup là. Il ne voulait pas être fort... Ce n'était pas comme si il l'avait déjà été. Si il était vraiment fort, c'est lui qui serait mort à la place d'Orphée. Et ça... je ne l'aurait pas supporté. Mais je n'eus pas le temps de lui dire que Skye se réveillait. Ce qui était plutôt un soulagement. La blessé assura qu'elle allait survivre, qu'elle avait vécût pire je n'en doutais pas. Et mon frère répliqua que ce serait con qu'elle meurt maintenant alors qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de la faire monter sur son dos. Comme quoi, je n'étais pas le seul à utiliser l'ironie pour me sortir des situations de crise. Et en parlant de ça, je ne pu m'empêcher de grimacer en répliquant à mon tour.

- Tain, la prochaine fois Ez', épargne moi les fantasmes de votre relation. J'suis peut-être ton frère, mais j'ai pas envie d'imaginer des scènes pareilles.

Evidemment, Ezeckiel ne devait pas parler d'un fantasme étrange... Mais c'était toujours plus amusant de mal interprêter les paroles des autres. J'aurais pu partir pour leur laisser un peu d'intimité, mais la dernière fois que j'avais ça, la ville avait pris feu. Donc désolé, mais pour ce soir j'allais jouer les frère relou qui ne veut pas bouger son cul. Puis je ne voyais pas trop où je pouvais aller d'autre. Ma place était près de mon frère et nulle part d'autre. Du coup... Je les regardais là, comme un con à s'échanger des regard tout mieilleux... C'était tellement mignon que j'en vomirai presque...
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world on fire
The fire burning our souls, finding the emptiness inside our minds
Δ Event

Un sourire qui vient caresser mes lèvres alors que sa voix me taquine. Le rire qui réchauffe mon âme, mais sans jamais sortir à l’air libre à la réponse d’Aidan. Et même si je sais que je devrais dire quelque chose, lui faire savoir que ce n’est pas un fantasme, du moins, pas dans le sens qu’il voyait. Mais je ne dit rien. Laissant le silence plâner quelques secondes, laissant mon être se reposer contre un corps qui m’enveloppait de sa chaleur. Et pour l’espace d’un instant, je me sens bien, à ma place. Sentiment nouveau, tout nouveau dans l’antre de mon âme. Je n’avais jamais eu ma place nul part. Dans l’armée, j’avais été l’être solitaire, au centre, j’avais été le prodige, celle en qui ont mettait tout les espoirs, tout les rêves, tout le sang et le mort. Au centre, j’avais incarné la peur, un lame sans fourreau, une arme dans les mains de sociopathes, dans les mains de meurtriers. J’avais été mise à part, cursus spécial qu’ils disaient. Pour eux, c’était synonymes de douleurs sans nom, torture jusqu’à ce que ton esprit ne désire plus la mort, mais l’embrasse. J’avais toujours été à part. Même au centre.

Cette froideur en moi, elle me glaçait de l’intérieur, glaçait mes entrailles, mon âme, mon être. Cette froideur, elle avait toujours été là, toujours été présente. M’enveloppant de mort et et terreur, m’enveloppant d’une couverture d’un passé longtemps révolu. Parce que le centre était loin, Chase était loin, trop loin, et ce souvenir qui revenait, ces yeux de glace qui me sortait des flammes. Parce qu’au fond de moi, je sais que je n’aurait pas été capable de me sortir de sous la poutre, la force brute n’avait jamais été mon domaine. Non, ça avait été le domaine de mon coéquipier. J’essaie de comprendre, d’analyser, le pourquoi du comment, mais la simple idée que Chase soit en ville me glace le sang, parce qu’il serait resté s’il n’avait pas été en mission. Je le connaissait comme je me connaissait, le moindre recoin, le moindre mystère. Il était une partie de moi comme Aidan était une partie d’Ezeckiel. Et cette terreur qui m’étouffe de l’intérieur. Et je ne peux que le murmurer.

‘’Chase. Chase était là.’’


Je sais pas trop comment expliquer les sentiments qui se fracassent en moi. Je comprends toujours pas les sentiments qui m’envahissent, comment mettre un mot sur quelque chose qui me reste inconnu, étranger? Alors je ne dit rien. Je me contente de me remplir de la chaleur d’Ezeckiel, de son odeur. Et au fond de moi, je me demande si c’est possible d’en avoir un sans avoir l’autre. Si c’est possible d’avoir une seule partie de soi sans retomber au fond du gouffre. Et j’avais pas réalisée, j’avais pas comprise, l’adrénaline dans le sang, la peur dans les veine, j’avais pas comprise que ce regard, je ne l’avais pas imaginé. Aussi réel que dans mes souvenirs, aussi réel que dans mon esprit. Et une partie de moi frissonna de peur. Son arrivée ne pouvait pas être un bon présage. Il était la mort. Il était la douleur. Et même si au fond de moi, je l’aimais autant que s’il était mon frère, mon jumeau, ma famille, mon sang, l’autre savait le danger qu’il représentait lorsque l’on était pas dans son camp. Et tout mon âme me disait que cette fois-ci, je ne l’était pas. Ni eux. Je levais mon regard sur ses yeux, le regardant, j'essayais d’être forte, de ne pas lui montrer cette peur qui me dévorait l’âme alors que je voyais la mort rôder de nouveau près de nous, mais je savais qu’il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Il me connaissait à peine, mais devant lui, je me sentait nue, vulnérable comme je ne l’avais jamais été depuis ce cursus spécial. Et tout au fond de moi, cela me faisait encore plus peur que la mort qui rôdait. J'étais habituée à la mort, on était de bonnes amies elle et moi.
© GASMASK
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World on fire
Oscar A. Litchfield

Le monde tournait autour de lui, ses yeux piquaient et il avait le goût amer et brûlant de l'alcool dans la bouche. Sa tête tournait et il avait l'impression qu'un tambour s'amusait à jouer juste à côté de ses oreilles. Traduction : il avait la gueule de bois. Encore. C'était pratiquement tous les jours comme ça. Chaque matin, il se levait dans le même état. Des rides creusaient son visage fatigué par le deuil, s'ajoutant à celles provoquées par le temps qui passent. La vie qui défile. A toute vitesse. Comme les trains. Ou les avions supersoniques, au choix.

Oscar n'avait pas beaucoup dormi, comme d'habitude. Il était rentré tard, 6 heures du matin, et avait espéré dormir toute la journée, étant donné que c'était son jour de repos. C'était sans compter sur cette manifestation qui se déroulait, comme par hasard, sous sa fenêtre. On entendit un grognement digne de Baloo, l'ours dans « Le Livre de la Jungle ». Il savait ce que c'était et il cacha sa tête sous son oreiller pour étouffer le bruit. Il maudissait toutes ces personnes qui avaient écourtées sa nuit. Le pire, c'est que Scar' était d'accord avec les idées que défendaient les manifestants. Il serait bien allé les rejoindre, les soutenir. Mais c'était encore trop tôt. Cela fait un an qu'elle n'était plus là, sa fille, Tracy. Un an que les Dux Tenebris lui volèrent son trésor, sa raison de vivre. Un an qu'il se laissait lentement dépérir. Certes, il avait rejoint l'OBCM, par vengeance plutôt que par conviction, il n'avait pas peur de le dire.

Après quelques instants, Scar' finit par se lever, de toute façon, il ne se rendormirait pas. Il buta sur une bouteille de Whisky vide et ses gants de boxe qui traînaient par terre. Ils étaient usés par le temps et décousus par endroit. Mais Oscar refusait de les jeter, c'étaient ses tout premier avec lesquels ils avaient fait ses premiers combats. Il les ramassa et les rangea sur l'étagère qui faisait face à son lit. Sur celle-ci trônaient des médailles, des coupes et des photos. C'était un peu « L'étagère de la Gloire »

Quand Oscar se dirigea vers la salle de bain, sa fenêtre explosa en mille morceaux et une onde de choc le propulsa comme la porte. Sa tête heurta violemment la poignée qui se brisa. Il eut un moment de latence. Le monde devenait flou, sa vue se brouillait. Il entendait des cris, des pleurs, des hurlements de panique. Les souvenirs de ce jour lui revinrent en mémoire, les souvenirs qu'ils avaient tenté en vain d'enfouir au plus profond de lui, les souvenirs qui lui faisaient faire des cauchemars la nuit. Tout ça lui revint en pleine face. Scar' avait du mal à respirer. Était-ce à cause du trauma crânien ou à cause de la fumée, ou les deux ? Les flammes léchaient la fenêtre et s'engouffraient à l'intérieur, commençant lentement à consumer les rideaux. En tout cas, une chose était sûr, il ne devait pas rester là. Il se releva avec difficulté, essayant de se protéger les yeux avec son bras. Il attrapa une serviette qu'il noua autour de son visage pour éviter de respirer un maximum de vapeur toxique. Scar' lâcha un juron lorsqu'il vit la poignée brisée au sol. Il allait devoir défoncer la porte pour sortir. Il s'élança une fois, deux fois. La porte pliait mais ne rompait pas. Son épaule le faisait souffrir et la fumée l'étouffait de plus en plus. Il inspira grandement et se jeta avec toute la force dont il pouvait faire preuve contre la porte, c'était sa dernière chance de passer. Il savait que s'il ne réussissait pas à la briser, il y resterait. Un craquement. Un hurlement. Et Scar' défonça la porte. A cause de l'élan, il tomba au sol, serrant les dents à cause de la douleur lancinante dans son épaule. A vue de nez, elle était déboîtée. Il se releva, il avait l'habitude de prendre des coups mais ça faisait tout de même un mal de chien.

Il parcourut la pièce du regard, il ne voyait pas le bout de l'appartement tellement la fumée était dense et envahissait tout l'espace. Scar' entendait une sirène, les pompiers ? Si seulement ! Il allait se diriger vers la porte d'entrée quand celle-ci vola en éclats et qu'un pompier apparut en tenue intégrale de protection. Il l'entendit hurler quelque chose à ses collègues et ils sortirent à toute allure Oscar de la maison. Le chef de la brigade lui demanda s'il était blessé.

« -J'ai juste une épaule déboîtée sinon, je vais bien. Vous inquiétez pas pour moi. »

Le pompier lui dit de mordre dans un petit bout de bois qu'il trouva par terre. Scar' savait ce qu'il l'attendait. Il allait protester quand le pompier lui empoigna l'épaule et lui remit en place d'un coup sec. Os' étouffa un juron. Alors que la douleur se faisait un peu moins intense, il lui indiqua la route à suivre pour se rendre au gymnase. Apparemment, tous les survivants devaient se rendre là-bas. Scar' rechignait à y aller. Il allait devoir faire face aux habitants, à leurs regards emplis de pitié. Seulement, aujourd'hui, il n'était plus le seul à souffrir. Tout le monde avait perdu quelque chose. Pour Os', ce fut son appartement mais la vie lui avait apprit qu'on pouvait perdre bien plus qu'un simple logement.
Fiche codée par NyxBanana
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world on fire

Il y a de l'agitation tout autour de nous mais je ne la vois pas. A mes yeux, le monde a arrêté de tourner, mon monde vient de s'écrouler, il n'est donc pas envisageable que les gens puissent continuer à vivre alors que Dallas vient de mourir. Non ce n'est pas envisageable, c'est certainement pour ça que je ne vois pas cette agitation, que mon cerveau ne peut la comprendre. Je vois des formes passer devant mon regard, floues, sombres, presque fantomatiques. J'entends des voix dans le lointain, alors qu'ils sont tous si proches de nous, presque à nous frôler parfois. Mais mon cerveau ne peut rien analyser, il est anesthésier par le choc, par la douleur. Je ne comprends rien, pas un traitre mot de ce que peuvent dire les gens et au fond, je m'en moque. Une douleur commençait à me vriller le crâne, ça en devenait assez désagréable. Je commençais à être fatigué, j'en avais marre de cette journée, je voulais me retrouver chez moi, dans mon lit, seul et ne plus bouger. Peut-être qu'après une bonne nuit de sommeil, tout sera terminé. Peut-être qu'à mon réveil, il y aura Dallas, comme si de rien n'était, en train de tenter de me sortir de mon pieu pour m'emmener à la fac. Oui voilà c'est ça, j'aime ce scénario.

Je me laisse entrainer par Dakota, je n'ai pas envie de réfléchir, je n'ai pas envie de me prendre la tête, je veux juste rentrer chez moi. J'ai mal au crâne et je suis fatigué. Je ne me sens pas très très bien d'ailleurs. Sentir la main de Dak' me fait du bien mais ça reste un geste étrange. Non pas que ça ne nous ait jamais arrivé d'être aussi proche, nous vivons ensemble, nous nous connaissons depuis toujours, alors ça serait stupide, mais en cet instant, ça paraissait étrange, à la limite du déplacé. C'est débile mais Dallas n'est pas là, ça ne devrait pas me faire plaisir de sentir sa main dans la mienne. Je ne devrais pas sentir du réconfort dans ce geste banal. Non, je ne devrais définitivement pas aimer et pourtant en cet instant, je me sentais presque bien. Presque parce qu'il ne fallait pas trop pousser, j'étais sous le choc et perdu, mais sa présence ressemblait à un phare dans la nuit, elle allait me guider vers des jours meilleurs. Alaska eut étrangement la réaction que j'aurais dû avoir. Elle enleva sa main, comme si ce geste lui était insoutenable. D'un côté je ne voulais pas qu'elle se détache de nous, qu'elle s'éloigne, parce que je ne supporterais pas de vivre ma vie sans elle. Mais en même temps je la comprenais, d'une certaine façon j'enviais sa réaction, parce que c'était la bonne à avoir, c'était plus respectueux que moi, cherchant un soutien et un havre de paix pour me remettre de cette histoire. Je devais souffrir, en chier, ne pas m'en remettre, parce qu'il n'était plus là et que c'était normal d'avoir envie de crever.

Arrêtes ...

Une larme coule, Dakota est là pour l'essuyer, comme toujours. Je ne la remercierais jamais assez. C'est amusant de voir que c'est la plus douce du groupe mais finalement la plus solide quand le drame s'invite dans nos rangs. Je suis faible et égoïste, je ne veux pas que Dallas meurt parce que je ne sais pas me gérer tout seul. Il a toujours été là pour moi, comment vais-je vivre sans lui ? On avait chacun sa façon de voir la vie et Alaska & moi nous ressemblions pas mal sur nos idéaux. Dakota elle croyait en quelque chose qui nous était inaccessible et à mes yeux insensé. Mais elle y croyait, elle avait besoin de ça pour surmonter l'épreuve, pour avancer. Qui étions nous pour la juger ? Pour lui en vouloir ? Pour la critiquer ? Ma voix était cassé et pas particulièrement violente, tout simplement parce que je n'avais pas la force de faire plus, mais je voulais juste qu'elle la lâche, qu'elle lui laisse gérer sa peine comme elle l'entendait. Et puis j'eus un haut le coeur, je me levais soudainement et attrapais la première pseudo poubelle qui me passait sous la main pour rendre tout ce que j'avais dans l'estomac. C'était noir de suie, c'était dégueulasse et ça ne me permettait même pas de me sentir mieux. J'avais la tête qui tourné, j'avais besoin de m'allonger un peu, de reprendre de l'énergie et d'oublier cette agitation. Mon corps luttait donc tout ça, il n'en pouvait plus. Mais je restais là, à genoux face à cette poubelle, à tenter de finir de rendre tout ce que j'avais, même si plus rien ne sortait. J'avais des gouttelettes de transpiration qui perlaient de mon front, je n'étais pas bien ...

AVENGEDINCHAINS
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[EVENT] WORLD ON FIRE - PART ONE
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