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 (nymeria&zachariah) entertain my faith

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My demons are begging me to open up my mouth, I need them mechanically make the words come out. They fight me, vigorous and angry, watch them pounce, ignite me, licking at the flames they bring about. I sold my soul to a three-piece and he told me I was holy. He's got me down on both knees but it's the devil that's tryna hold me down,

La chance. Elle avais fait partie de ta vie depuis si longtemps. T’avais appris à la géré, elle et sa soeur, la malchance, en fait, même si t’étais du type prudent, du type qui avais un coffre de voiture pleine d’arme simplement au cas où, t’aimais la chance, t’aimais le thrill que ça t’apportais, t’aimais les surprises, le piquant. T’aimais être dans le pétrin, tu devais bien te l’avouer, t’aimais la pousser d’adrénaline que ça t’apportais. En vrai, une chance planifier de a à z, tu finissais par te lasser, aucune espace à l’erreur, à l’amusement. T’étais pas comme ton frangin, t’aimais pas vraiment faire souffrir tes victimes, toi, tu les tuais d’un coup, t’aimais pas les voir souffrir, t’avais beau détesté les créatures au plus profond de ton être, les voir souffrir inlassablement, toi, ça t’ennuyais. Mais t’aimais ça t’amuser lors d’une chasse, sentir ton sang battre dans tes veines, ton coeur se débattre, ton souffle, ton sourire sur tes lèvres. La chance, elle t’avais toujours accompagné, parce que même si t’avais voulu tout prévoir, même si t’avais voulu prévoir le moindre de tes geste, la jungle, la savane, c’était le hasard, c’était un lancé de couteau au dessus de ta tête avec l’espoir qu’il y en ai aucun qui ne te tombe dessus, et si l’un d’entre eux le faisait, t’apprenais à géré le contrecoup, t’apprenais à te sortir de la misère dans lequel tu te retrouvais. Et ça, t’aimais bien mieux ça, t’aimais bien mieux laisser des éléments au hasard, te tester chaque fois que tu sortait, chaque fois que tu te retrouvais dans une situation où tu n’avais aucun contrôle sur le dénouement.

“Elle as déjà tourné. T’apprends à vivre avec.”

Parce que c’était ça, apprendre à vivre avec les deux, chance et malchance, apprendre à te dire que l’une n’allait pas sans l’autre, que le hasard, il avais du bon et du mauvais. Apprendre à vivre avec, c’était différent de ce qu’elle avais sembler vivre. Si toi t’aimais les deux, elle, elle ne semblait vouloir d’aucun des deux. Ça ne te faisais pas grand chose en vrai, ce qu’elle pensais de toi, parce que t’avais jamais pris l’habitude de te basé sur ce que les autres pensait de toi, t’avais jamais voulu te basé sur leurs opinions. Tu vivais ta vie comme tu l’entendais. T’étais tel un oiseau, t’étais libre de voler contre le vent, avec le vent, t’étais libre d’aller où tu voulais. T’avais choisit de rester, t’avais choisit de te rapprocher de ta famille, pas parce que t’avais pas le choix, pas parce que t’avais peur de ce que les autres pensait de toi, mais plutôt parce que t’en avais eu envie, t’avais eu envie de changer, d’être celui que t’aurais du être depuis longtemps mais que t’avais toujours évité. Même quand t’étais revenu d’Afrique, t’avais été plus présent qu’auparavant, mais t’avais vécu en nomade, jamais à la maison bien longtemps, pas d’emploi, vivant sur des cartes de crédits emprunté à des gens que tu ne connaissait pas, sur l’argent que tu gagnais au poker. T’avais jamais eu de véritable emploi avant celui-ci, t’avais jamais eu de véritable responsabilité à part celle de tuer des créatures. Un sourire qui éclaire ton visage, bien. Rare était ceux qui savait manier la machette autrement que pour détruire des fougères, mais toi, t’aimais ce corps à corps qu’elle impliquait. Tu te sentais parfois comme les vieux guerriers avec leurs grands épées. Et parfois, tu trainais une deuxième arme, simplement pour faire se battre ta proie. Simplement parce que d’un sens, tu te disais que tu lui donnais une chance. Mais la différence, c’était que toi tu savais te battre avec une arme comme celle-ci, tu savais tuer. La plupart n’avais jamais réellement tuer, la plupart ne c’était jamais réellement battu pour leurs vie. T’avais été touché, blessé, quelque fois, mais t’avais jamais perdu. Tu leurs disais toujours, si t’es capable de me tuer, la liberté est à toi, simplement parce que tu te disais que c’était juste, que t’arrivais pas comme un cheveu sur la soupe simplement pour les abattre. Ça t’arrivais aussi, mais plus souvent qu’autrement, tu leurs donnais leur “chance”. T’aimais bien laisser des éléments au hasard, pimenté ta vie une petit peu.

Cet endroit où personne n’allais, des cibles au loin, pour se pratiquer au lancer, des mannequins, pour ceux qui voulais faire du corps à corps. Tu lui souris, un instant, prenant une gorgée de ta bière.

“Quoi? T’as peur de me montrer ce que tu sais faire?”

Parce que tu le savais que cette prudence qu’elle faisais mine de faire, ce détachement, tu l’avais simuler toi aussi. Simuler d’être moins bon que l’on était réellement pour que les autres ne sachent pas l’étendu de tes talents. Simuler d’être différent pour ne pas que l’on sachent. Tu l’avais fait, un temps, et après t’en avais plus rien eu à faire que les autres sachent. T’avais arrêter de faire attention, pas par imprudence, pas par supériorité, mais parce que t’avais réaliser que ça ne servait pas à grand chose. En Afrique, c’était la loi du plus fort. Celui qui pliais, celui qui semblait faible, il ne faisait pas long feu, même ceux qui simulais. T’avais amener tes couteaux, t’étais meilleur au lancer du couteau qu’au fusil. Les armes à feu, c’était le domaine de ton frère, toi t’aimais mieux les lames tranchantes, aiguisée. Tu lui en tandis un, un sourire au lèvre.

“Au moins, montre moi ce que tu peux faire au lancer.”

Un sourire au lèvre, t’avais réellement envie de voir si elle simulais ou si elle était réellement comme elle le disais.


©Pando
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ZACH & NYM
Elle haussa les épaules, Nymeria. Elle vivait sa vie comme elle l’entendait, elle et seulement elle, et se fichait bien des autres, de ce qu’ils faisaient et de ce qu’ils pensaient. Alors si ce type là, en face d’elle, plutôt avenant, avait décidé de laisser la chance tenir les rênes de sa vie, grand bien lui fasse. Elle n’arrivait juste pas à comprendre, Nymeria, d’autant plus qu’il avouait que la chance avait déjà tourné une fois, sinon plusieurs, et qu’il n’avait pas cherché à l’éliminer de sa vie. C’était déconcertant, parfois, de voir à quel point d’autres personnes abordaient la vie d’un point de vue totalement différent au sien. Ce qui ne voulait pas dire qu’elle trouvait ces points de vue meilleurs que le sien, Nymeria, loin de ça, bien loin de ça. La vie qu’elle menait était pour elle la meilleure et elle pensait sans mal qu’il devrait en être ainsi pour tout le monde. Mais bon, ça rejoignait l’éternel débat de ceux qui croyaient en l’amour et l’amitié, en la famille et tout le blabla autour de ça, jusqu’au jour où ils se prenaient un couteau dans le coeur. Et en majorité, ces cons, ils recommencaient. Enfin, elle avait aucune intention de dire aux autres comment vivre leur vie, tant que la sienne continuait.

La machette dans une main, la bière dans l’autre - Nymeria elle avait jeté son mégot à terre avant de l’écraser du bout du pied - ils se dirigeaient maintenant vers une partie spéciale du stand de tir où l’on pouvait lancer au couteau. Nymeria s’y entraînait parfois, parce qu’une lame blanche pouvait, dans certaine circonstance, vous sauver la vie quand vous n’aviez plus aucune balle. Il y avait, au loin, des mannequins de paille dans lesquels tirer et aussi un coin avec des mannequins pour le corps à corps. Bref, tout le nécessaire. Elle s’entraînait rarement au corps à corps, Nymeria, parce que selon elle pour faire ça il fallait quelqu’un de vivant, en face, pas un vulgaire mannequin en paille. Ils étaient parfait pour lancer des trucs dessus - des couteaux, des balles - mais pas se battre contre eux. Ils arrivèrent finalement dans ladite zone et Nymeria s’adossa contre un des piliers qui retenait un auvent permettant aux lanceurs de se protéger de la pluie quand le temps n’était pas au rendez-vous et qu’ils souhaitaient quand même tirer. Nymeria, elle s’attendait à ce que le type se lance dans son exercice et l’oublie mais non, il revint à la charge, lui demandant si elle avait peur de lui montrer de quoi elle était capable.

Nymeria eu un demi-sourire - ou un quart de sourire plutôt, ou même un petit frémissement des lèvres. Elle n’avait plus peur de rien depuis longtemps, mais elle savait qu’on parlait de peur pour désigner tout et n’importe quoi, aujourd’hui, sauf la véritable peur, celle qui vous prenait les tripes et qui pouvait vous tétaniser. Ici c’était plutôt la prudence qui l’incitait à ne pas montrer de quoi elle était capable mais son interlocuteur la poussait à jouer le jeu et son orgueil l’entraîna, Nymeria, dans son jeu. « Absolument pas. Je ne voudrais pas te ridiculiser à ton propre exercice, c'est tout ! » Son ton ironique était adoucit par ses lèvres à peine remontées en un léger sourire. Elle ne se moquait pas, Nymeria, pas vraiment, parce qu’à la façon dont se tenait le blond, elle se doutait qu’il savait manier la machette, sûrement même mieux qu’elle, elle devait bien l’admettre, ça n’était pas se rabaisser qu’avouer maîtriser une arme moins qu’un autre, surtout quand cet autre semblait en avoir fait son arme de prédilection.

Machinalement, elle commençait à jouer avec la machette, Nymeria, la faisant tourner grâce à ses doigts. Se laissant entraîner dans le défi de son interlocuteur, Nymeria elle hocha simplement la tête, acceptant de lancer son arme sur un des mannequins pour débuter. La machette n’était pas vraiment la meilleure arme à utiliser pour le lancer, elle était plutôt faite pour être tenue dans la main et pour trancher, dans un grand mouvement puissant et rapide. Mais pas pour être lancée. Ceci dit, tout pouvait être lancée, même des haches, donc la machette remplissait parfaitement cet office quand il le fallait. Nym, elle reconnaissait bien à quelqu’un de doué dans le maniement de cet arme parce qu’il l’utilisait de toutes les manières possibles. Elle doutait de moins en moins que ce soit son arme de prédilection. « D’accord » lâcha-t-elle en haussant les épaules. Elle ne se ridiculiserait pas, elle le savait, parce qu’elle savait lancer les armes assez bien pour qu’elle touche leur cible coup sur coup, surtout quand celle-ci ne bougeait pas. Relâchant sa respiration, se concentrant sur cette cible, l’appelant à elle pour n’avoir plus qu’elle dans les yeux, Nymeria elle inspira à fond, expira de la même manière, et au moment où son souffle quittait son corps, lança la machette dans un geste de précision. Elle plissa les yeux, suivant l’arme des yeux, la regarder s’enfoncer dans le ventre du mannequin. Avec une petite moue, elle se tourna vers le blond. « C’est pas du jeu quand la cible ne bouge pas. Mais j’aurais fait mieux avec un couteau. » Puis elle se décala, Nymeria, pour lui laisser la place. « À ton tour ! »
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My demons are begging me to open up my mouth, I need them mechanically make the words come out. They fight me, vigorous and angry, watch them pounce, ignite me, licking at the flames they bring about. I sold my soul to a three-piece and he told me I was holy. He's got me down on both knees but it's the devil that's tryna hold me down,

La peur. Elle avais toujours fait partie de ta vie. Tu te rappelais la première fois que t’avais chasser, la première fois que t’avais tuer, elle t’avais enserrer le coeur d’une poigne de fer. Tu avais sentit ton sang se refroidir dans tes veines, ton coeur battre frénétiquement, mais surtout, tu avais sentit ses doigts glacé autour de ton âme, autour de ton être. Elle avait toujours été présente dans ta vie, elle avait toujours fait son chemin jusqu’à toi, et même quand t’avais appris à la maîtriser, à en faire une amie, elle te pétrifiais chaque fois qu’elle venait, chaque fois qu’elle creusais un tunnel jusqu’à toi. Tu parlais de peur comme d’un état secondaire, rien de bien grave, mais tu savais ce qu’était la véritable peur, celle qui te prenais pas les tripes et ne te laissait pas avancer, ne te laissais pas sortir de son chemin, te pétrifiais. Cette terreur qui ampli ton être en quelques secondes, tu l’as connaissais bien mieux que la plupart des gens, en Afrique, elle était venu te taquiner plus que son dû. Tu avais tendance à la diminuer, la rendre moins puissante qu’elle était, parce qu’au fond, tu voulais pas la rendre plus terrifiante qu’elle était déjà, tu voulais pas qu’elle ait plus d’emprise sur ton être qu’elle en avait déjà. Tu te doutais que la femme devant toi, celle qui te regardais avec un demi-sourire, elle avais vécu la même, qu’elle savait ce que c’était emprunte glacé sur ton âme, elle savait ce que c’était d’être terrifiée. Du moins, tu t’en doutais. Tu n’avais aucune certitude, mais tu le voyais bien à la manière de tenir l’arme, qu’à sa position, que ce n’était pas son premier rodéo, qu’elle n’était pas une nouvelle dans le maniement des armes.

Un sourire en coin lorsqu’elle te dit qu’elle ne voulais pas te ridiculiser. Tu n’avais pas réellement peur de te faire ridiculiser, en vrai, tu n’en avais pas grand chose à faire qu’elle soit meilleur que toi. Tu ne te disais pas le meilleur, tu était loin de l’être et tu ne cherchais pas à l’être. Ce qui t’importait, c’était de te dépasser toi et seulement toi. De toujours dépasser tes propres limites, parce que finalement, c’était ça le jeu, c’était ça le but. Toujours aller plus loin, devenir meilleur encore et encore. Tu l’as regardais faire, tu regardais son mouvement, sa précision. Ton sourire s’étira un peu plus lorsque l’arme atteignit la cible. Tu poussa un petit sifflement, un regard narquois.

“Tu le lance comme ci c’était un couteau. Mais ce n’est pas le cas. Tu aurais de meilleurs résultat si tu le prennait comme une entité à part entière, une manière totalement différente de lancer. Regarde.”


Tu pris ton arme, la soupesant, prenant par le manche, tu l’as lançait. En vrai, le lancer de la machette se situait entre celui de la hache et celui du couteau, avec la hache, tu utilisait le poids de la lame comme contre poids, t’en servant comme force, alors que le couteau, tout était balancé, entre la lame et le manche, tout devait être parfaitement équilibré, la machette, c’était un peu des deux, le lancer était totalement différent, la sensation aussi. Ton bras qui s’élance, te concentrant, te servant du poids de ta lame, de son union avec le manche, la lame se figeant directement sur le manche de celui de la jolie femme près de toi. Tu te doutais que tu venais de l’endommager quelques peu, mais ce n’était pas la première fois, et au fond, pour toi, une arme n’était jamais totalement baptiser que lorsqu’elle recevait son premier coup, sa première entailles. Et puis, ce n’était pas trop important, ce n’était pas ton arme principale, celle que tu réservais pour les chasses importantes.

“La machette, c’est un mélange de technique. Elle as le poids de la hache, mais la forme du couteau, m’enfin, un très long couteau, si tu le lance simplement comme un couteau, tu perds de ton exactitude. Utilise le poids de la lame.”

Un rire alors que tu allais chercher les armes sur la cible. T’avais pas eu l’intention de lui faire un cours, mais t’avais pas vraiment pu t’empêcher. Elle avais du potentiel comme peu avant elle, t’avais rarement vu des gens à l’aise au lancé de la machette, particulièrement parce que ce n’était pas une arme que l’on utilisait dans ce but, mais t’avais pour ton dire que tu te devais de connaître tout les utilité de ton armes, toutes ses facettes.

“Essai.”

Tu lui tendais l’arme que tu venais de déprendre du mannequin, ce sourire toujours sur tes lèvres, il était rare que tu avais l’occasion de te pratiquer avec quelqu’un.

©Pando
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ZACH & NYM

La machette s’enfonça dans le mannequin de paille comme un couteau enfonce du beurre - ce qui, le cas présent, était plus ou moins la même chose puisque quelques brindilles ne faisaient pas du tout le poids face à une lame affûtée. Elle s’était plantée au niveau de l’estomac, un coup qui aurait été mortel si la cible avait été vivante. Ce qui n’était pas le cas, bien évidemment. Nymeria, elle dégagea la piste - ou plutôt le couloir - où l’on lançait pour que le blond puisse en faire de même. Elle ne savait pas trop si sa prestation l’avait impressionné, Nymeria, et ça lui importait guère, en fait, parce que l’avis des autres lui passait toujours au-dessus. Ceci dit, le petit sifflement qu’il avait poussé lui laissait croire qu’il trouvait son lancer plutôt joli. Son regard où brillait une lueur narquoise, lui, lui indiquait au contraire qu’il savait comment faire mieux. Bien mieux. Et son impression, à Nymeria, fut confirmée quand il commença à s’avancer tout en pointant du doigt ce qu’elle aurait pu mieux faire pour améliorer son lancer. « C’est parce que je préfère les couteaux. »

Amusée, Nymeria elle s’adossa contre un des piliers qui soutenaient l’auvent, et le regarda lancer. Elle ne l’avouerait jamais, Nymeria, mais elle aimait assez apprendre de nouvelles choses, surtout quand ces choses tournaient autour des armes ou des manières de tuer. Elle était bonne élève, Nymeria, et, contrairement à d’autres, elle ne s’offusquait pas quand on voulait lui montrer les faiblesses de son maniement d’armes. À quoi bon avoir trop de prétention en soit, ça ne servait qu’à vous raccourcir le chemin direction la tombe. Nymeria, elle avait de la fierté, comme tout le monde bien entendu. Mais elle, elle savait la mettre de côté, cette putain de fierté. Elle l’avait apprivoisée, elle en avait fait un animal docile qui savait se taire quand il le fallait. Elle semblait docile, Nymeria, elle semblait obéissante et servile, elle semblait n’avoir aucun orgueil et aucune difficulté à suivre les ordres, à admettre qu’elle en savait moins que les autres. Cette dernière vérité en était une, elle savait que surestimer ses compétences était mauvais et comme elle aimait apprendre, ça ne la gênait pas de dire qu’elle en savait moins. Pour le reste… sa fierté ne faisait que sommeiller, et quand elle se réveillait, elle entraînait un bain de sang dans son sillage. Donc c’est pour ça qu’elle l’écoutait, Nymeria, attentive comme peu l’aurait été, trop piqués dans leur orgueil pour réellement écouter. Écouter et voir, parce que les leçons n’étaient jamais mieux comprises qu’avec de la pratique. « Je regarde, montre moi. »

Nymeria, elle l’observa soupeser son arme, regarder la cible, se concentrer comme seuls savaient le faire certaines personnes et lancer, alors que plus rien n’existait hormis lui et la cible. Elle étudia bien le mouvement de son bras, la puissance qu’il donnait à son coup. Elle observa, Nymeria, la lame se ficher près de la sienne, entaillant assez profondément le manche. Il était doué, elle devait bien l’avouer, mais le seul compliment qui franchit ses lèvres fut : « Pas mal. » Ce qui était déjà beaucoup quand on la connaissait, Nymeria. Elle l’écouta à nouveau lui donner de nouveaux conseils puis le suivit des yeux pendant qu’il ramenait les machettes. Nymeria, elle attrapa celle qui lui était dévolue, prenant la mesure du poids de l’arme plus qu’elle ne l’avait fait, observant les conseils de son interlocuteur. Elle allait rapidement voir, Nymeria, s’ils étaient bons ou non, ce dont elle ne doutait guère vu le lancer qu’il avait effectué. « Hm, je vois ce que tu veux dire. » Elle s’était déjà servie d’une hache, parce qu’elle n’avait plus que ça sous la main, Nymeria, et elle se souvenait du poids dans sa main, du balancier qu’il fallait exercer entre la lame et le manche pour qu’elle se positionne correctement. Toute était une question d’exactitude, au final. Se concentrant, appliquant les conseils qu’il lui avait donné, elle relança la machette, non pas comme elle l’aurait fait avec ses couteaux habituels mais bel et bien comme une arme plus longue, plus lourde aussi, quelque chose de plus fort qui ne fendait pas simplement les airs mais qui les brisait. Sa lame atteignit une nouvelle fois la cible et elle se tourna vers le blond, un sourcil levé en signe d’interrogation. « Alors ? »

Se décalant à nouveau pour qu’il puisse tirer une nouvelle fois, elle alluma une cigarette, Nymeria, et, une fois la première bouffée recrachée, lui demanda : « Et sinon, hormis la machette, tu utilises quoi ? »
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My demons are begging me to open up my mouth, I need them mechanically make the words come out. They fight me, vigorous and angry, watch them pounce, ignite me, licking at the flames they bring about. I sold my soul to a three-piece and he told me I was holy. He's got me down on both knees but it's the devil that's tryna hold me down,

Tu l’as regardais lancé l’arme, un sourire sur les lèvres, tu l’avais bien vu te regarder, analyser tes gestes, tu avais bien vu qu’elle était à l’aise avec les armes en général, tu aurais mis ta main au feu qu’elle avait été dans l’armée. Principalement parce que ton frère était pareil, il avait la même manière d’agir avec les nouvelles armes, la même manière d’être, à l’aise, complètement. Tu le savais, que l’armée, elles ne leurs apprenaient pas qu’à tirer, que sur le terrain, il fallait apprendre à tout maîtriser, tout connaitre. Au fond, tu n'en avais pas grand chose à faire d'où elle avais appris à manipuler l'arme, ça l'aurais pu d'être de n'importe où, les africains n'était pas les seuls à l'utiliser.

“Pas mal, tu t’améliore.”

Ce n’était pas parfait, mais elle s'améliorait réellement, son tir plus précis, elle t’avais écouté, et toi, et bien, ça te rendait heureux, ils étaient rare les gens qui écoutais tes conseils. Pas qu’ils étaient mauvais, mais tu avait tellement tendance à ne pas te prendre au sérieux que veux veux pas, les autres non plus ne te prenait pas au sérieux. Mais elle, en plus de t’écouter, elle avait mise en pratique ce que tu lui avais dit. Au fond, si tu pouvais avoir quelqu’un avec qui pratiquer avec tes machettes, tu serais aux anges. Même ton partenaire de chasse, il avait préféré les couteaux au machettes, mais en Afrique, il était facile de trouver des partenaires pour te pratiquer, la machette était couramment utiliser. Et toi le blanc bec que t’avais été, t’avais fermer ta trappe et t’avais écouter, gardant chaque conseil qu’ils t’avaient donné, t’avais appris à en faire ton arme de choix, même si elle était quelques peu barbare, mais ça, t’en avais pas grand chose à faire.

Tu lançais de nouveau, un tir, précis, juste, un sans faute. Tu n’était pas le meilleur dans ton domaine, tu le savais, il aurait toujours quelqu’un de meilleur que toi, mais toi, tu pouvais toujours t’améliorer, trouver des nouveaux trucs, améliorer ton tir jusqu’à ce qu’il ne sorte que des sans fautes, tu te disait que si un jour ta vie dépendait de ton talent, tu n’allais pas laisser la place à la chance, pas pour quelque chose que tu pouvais contrôler. Tu souris devant sa question.

“Je me débrouille avec pas mal de trucs. Fusil, couteau, peu importe.”

Parce que quand on était né de parents chasseurs, tu n’avais pas vraiment le choix d’apprendre tôt à manipuler des armes. Tu avais tes préférences, les outils tranchants étaient ton choix de base, tu boxais aussi, parce que parfois des poings étaient plus utiles que des armes, et tu tirais, tu était bon, mais sans plus, tu étais loin d’être le meilleur, principalement parce que tu ne faisais pas confiance aux armes à feu, et puis, dans ta famille, c’était ton frère le tireur, pas toi.

“Et toi, hormis les couteaux, tu utilise quoi?”

Tu réalisais que tu ne savais même pas son nom, que vous vous étiez même pas présentez. Un sourire au lèvres, tu la regardais tirer sur sa cigarette, un instant, tu te demandais si tu ne viendrais pas quelque fois au champs de tir, simplement dans l’espoir de la revoir, lui parler, peut-être s’entrainer. Tu n’avais pas eu la chance de te faire beaucoup d’ami en ville, ou dans ta vie, tu avait été toujours été partie, toujours à l’aventure, tu avais rarement eu l’occasion d’entretenir une amitié.

“Au juste, moi c’est Zach.”

Un sourire sur tes lèvres, un rire toujours dans la gorge, tu était joie.

©Pando
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ZACH & NYM
Une main occupée par sa clope, Nymeria elle glissa l’autre dans la poche de son pantalon, toujours accoudée au poteau. C’était un truc qu’elle avait appris depuis… toujours, Nymeria. Ce n’était pas l’armée qui lui avait enseigné ça, ni même la chasse, même si ces deux activités l’avaient forcée à perfectionner ce trait. Mais paraître décontractée tout en restant prête à bondir et à attraper une arme en moins d’une seconde, c’était quelque chose qu’elle avait toujours su faire. Masquer ses émotions mais savoir réagir dans la seconde. Elle devait ça à Nevaeh, si elle y réfléchissait. Ne pas faire attention à elle mais savoir esquiver les coups dès qu’ils partaient, sans prévenir. Ça servait, mine de rien, et Nymeria, même si elle ne serait jamais reconnaissante envers cette pourriture, devait bien reconnaître que son enfance l’avait bien forgée. Elle accueillit le compliment du blond avec un petit sourire. Son tir avait été meilleur, même elle l’avait remarqué, alors un type qui s’entraînait à ça depuis longtemps devait être contant que ses conseils portent leurs fruits. « J’apprends vite. » Ça n’était pas de l’orgueil, mais la simple vérité. Elle apprenait très vite, Nymeria. Dans une autre vie, elle aurait pu obtenir d’excellentes notes à l’école et finir dans une prestigieuse université. Si elle n’avait pas été aussi réfractaire au système et complètement décalée par rapport aux autres. Alors sa faculté d’adaptation et d’apprentissage, elle la mettait au service du combat, Nymeria, et de tout ce qui pouvait la garder en vie lors d’une chasse.

Il tira de nouveau, le blond, un tir précis et efficace qui aurait tué la cible si elle avait été vivante. Si elle se retrouvait face à lui un jour, elle ferait gaffe à sa machette. Délaissant le lancer, il se tourna vers elle pour répondre à sa question. Elle reconnut en lui un homme avisé. Se fier à une seule arme relevait du suicide : si on n’en avait pas sous la main, on devenait aussi inoffensif qu’un bébé. Savoir se servir de nombreuses armes, c’était ça être un bon soldat/chasseur/tueur (rayez la mention inutile). Nymeria, elle avait quand même une préférence pour les armes à feu, toujours, mais elle ne s’était pas arrêtée à elles. « J’ai une préférence pour les armes à feu, les fusils de précision surtout. Mais il faut savoir être polyvalent. » Avec un petit sourir, elle écrasa sa cigarette sous son talon et réalisa, quand le blond se présenta sous le prénom de Zach, qu’ils ne s’étaient pas dit leurs prénoms depuis le début de leur conversation qui commençait à devenir assez longue - sans pour autant devenir ennuyante. « Nymeria. » lui répondit-elle avec un petit rire, tout en omettant le fait qu'il ne s'agissait pas de son vrai nom. Enfin, si, en réalité, puisqu'il était inscrit sur sa carte d'identité. Mais pas vraiment.
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My demons are begging me to open up my mouth, I need them mechanically make the words come out. They fight me, vigorous and angry, watch them pounce, ignite me, licking at the flames they bring about. I sold my soul to a three-piece and he told me I was holy. He's got me down on both knees but it's the devil that's tryna hold me down,

Tu hochais la tête devant son affirmation, effectivement, elle semblait apprendre vite, c’était une qualité chez n’importe qui, pas seulement celui qui manipulait les armes. C’était le genre de qualité que tu appréciais chez une personne. Tu souris de nouveau.

“Si tu veux, tu viendras te pratiquer avec moi parfois, un partenaire pour me pratiquer ne me ferait pas de mal.”

Surtout que tu avais rarement l’occasion de te pratiquer avec quelqu’un, étrangement, peu était porté sur la machette comme arme, en occident, elle était souvent considéré comme barbare, mais toi, t’en avais pas grand chose à faire, c’était le seul auquel tu pouvais vraiment te fier, une lame c’était une lame. Peu d’aspect technique, pas de technologie qui risque de ne pas fonctionner, rien qu’une lame tranchante. Et puis, ça te semblait con, mais tu avais bien envie de la revoir, et pas nécessairement parce que tu l’as trouvais jolie, mais parce qu’elle avait cette assurance voguant presque sur l’arrogance que tu appréciais chez les gens, cette assurance qui est propre à ceux qui ont trop vu pour leurs propre bien mais qui continue quand même à avancer, à ne pas regarder derrière. Elle t,intriguait en fait, beaucoup plus que tu ne l’aurais cru au premier abord, et au fond, être curieux que tu étais, tu avais envie de la connaître plus, d’apprendre ce qui l’as faisait marcher avec cette assurance sans fin. Elle disais comme quoi les armes à feu, celle de précisions, c’était ses armes à elle, au même titre que toi c’était la machette, les long couteaux, tout ce qui possédait des lames, qui te rapprochais du combat.

“Tu t’entendrais bien avec mon frangin.”

C’était lui le tireur de la famille, avec ta soeur, mais lui c’était le sniper, celui qui tirais de loin, mais toi, t’aimais pas ça, oui, c’était propre et pas très salissant, mais ça n’apaisait aucunement la colère qui grondais en toi, rugissant, vrombissant, parcourant tes veines comme un fléau sans fin. Non, les fusils ça ne calmait pas la colère, ça ne calmais rien du tout, une mort triste, solitaire, au moins, t’avais l’impression de donner une chance à tes victimes, pas qu’une simple exécution sommaire. Tu jouais avec le feu et tu aimais ça. Un jour, tu t’en doutais, tu finirais probablement six pieds sous terre, mais t’en avais rien à faire, ça devait tous nous arriver un jour ou l’autre, et toi, t’avais pas l’intention de rester sur terre assez longtemps pour avoir des rides et des problèmes de jointures et de mobilisation. Non, tu préférais mourir au combat ou avec une femme. Tu n’étais pas très difficile en fait, tu voulais soit le corps chaud et voluptueux d’une femme ou le sang comme dernier souvenir. Les morts tranquille dans le sommeil, ce n’était pas pour toi. Tu hochais la tête, Nymeria. Tu le gardais en tête, tu te disais que maintenant que tu t’étais installé, tu aurais peut-être la chance de nouer des liens plus profond que ceux que tu créais habituellement, tu étais devenu maître dans le jeu des relations de surface.


©Pando
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ZACH & NYM
Sa clope approchait une nouvelle fois de la fin. Elle les fumait vite, en général, Nymeria, ne comprenant pas vraiment ceux qui mettaient quinze minutes à terminer une clope. La proposition du blond la tira de sa contemplation de la fumée qui évoluait devant ses yeux. S’entraîner avec quelqu’un n’était pas quelque chose qu’elle faisait depuis l’armée. C’était différent en même temps, là-bas. Il n’y avait pas le choix de s’entraîner avec un partenaire ou non, ils étaient tous dans la même merde, et ils devaient pratiquer ensemble, changeant les partenaires régulièrement pour qu’on ne s’habitue pas à leur manière de combattre. Puis il y avait des moyens de combats qui nécessitaient un partenaire. Pas le tir, heureusement. Peut-être qu’elle s’était tout entière abandonnée aux armes à feu, Nymeria, justement parce qu’il n’y avait pas besoin d’une autre personne pour s’entraîner. Juste elle, l’arme, et la cible. Et qu’elle n’aimait pas les autres soldats, qu’elle n’aimait personne, en vérité. Mais s’entraîner à la machette avec ce type, pourquoi pas. Après tout elle ne connaissait pas vraiment cette arme et ça ne serait qu’une compétence de plus à ajouter aux autres. Puis il n’était pas désagréable d’être avec lui. Pas trop longtemps, certes, elle se connaissait. Mais de temps en temps, pourquoi pas. « Pourquoi pas, oui. »

Elle ne lui proposa pas de prochain rendez-vous, Nymeria, ni de lui donner son numéro de téléphone, ni de le prendre. Ils se croiseraient ici, au stand de tir, se diraient bonjour et pratiqueraient, ou pas. Pas besoin de préméditer quoique ce soit de plus. La seul chose qu’elle préméditait dans sa vie, Nymeria, c’était ses meurtres. Parce que, pour le coup, il fallait prévoir ce qu’on allait faire, où on allait le faire, tout en envisageant la possibilité que rien ne se passe comme prévu. Pour tout le reste, pour toute sa vie entière, elle laissait couler, Nymeria, et attendait de voir ce qui allait se passer. Que ce soit du bien ou du mal. La remarque de son interlocuteur lui arrache un rire, un seul éclat de rire, franc. Elle tira une dernière fois sur sa cigarette et l’écrasa sous son pied. « Je ne m’entends jamais bien avec personne. » C’était la triste réalité. Oh, elle avait déjà croisé des personnes qu’elle n’avait pas envie de tuer immédiatement ou d’effacer de son esprit tant ils l’indifféraient, comme le gars en face d’elle par exemple. Mais de là à bien s’entendre, il y avait un grand fossé, un fossé qu’elle avait peut-être construit de toute pièce, parce qu’elle refusait de bien s’entendre avec qui que ce soit, parce qu’elle était une solitaire et qu’elle aimait ça. Mais en tout cas, jamais elle ne dirait à quelqu’un “je m’entends bien avec lui”. C’était pas concevable pour Nymeria. Mais, ceci dit, ça n’était pas concevable pour elle de s’installer quelque part et elle était bien ici depuis de longues semaines.

Alors qu’elle allait s’allumer une autre clope, son téléphone vibra dans sa poche. Elle passa son doigt sur l’écran pour afficher le message et son visage perdit toute trace de sympathie qu’il avait pu aborder. À la vue de n’importe qui, ce n’était qu’une banale invitation à aller boire un coup. Pour Nymeria, qui savait lire ce code, c’était du travail pour elle. Elle attrapa son arme, et se redressa. L’heure de l’entraînement était terminé pour elle, elle avait du boulot. Avec un dernier regard pour le blond avec lequel elle avait partagé ces quelques instants, elle lui lança : « Merci pour la bière et pour la machette. » puis se dirigea vers sa voiture.
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(nymeria&zachariah) entertain my faith
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