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 (Maxine&Zachariah) You've got a fire inside but your heart's so cold

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I'm bigger than my body. I'm colder than this home. I'm meaner than my demons. I'm bigger than these bones.
T’étais en chasse, finalement. Ça te semblait des jours depuis que t’étais partie sur une trace fraîche, un wendigo cette fois. Tu savais pas trop quoi penser de ta situation actuelle, tu savais pas trop s’il fallait que tu te réjouisse de t’avoir finalement décidé à ne plus vivre dans ta voiture et être là pour tes frangins, ou si t’était réellement entrain de péter un câble à cause du manque d’excitement dans ta vie. Depuis que tu t’étais trouvé un emploi, depuis que t’assurais la sécurité de personnes importantes, tu ne t’étais jamais autant ennuyé. Oui, t’avais un revenu, oui t’étais pas obligé de frauder, même si tu ne t’empêchais pas de le faire, oui t’avais un appartement, le premier depuis que t’étais partie de chez tes parents. T’avais eu besoin de ne pas vivre avec eux, de ne pas être aussi proche d’eux. Déjà, tu partait plus aussi souvent qu’avant, avec ton emploi et tout, tu ne pouvais pas te le permette. Pas que tu les aimais pas, au contraire, tu serais prêt à te couper une jambe pour chacun d’entre eux, mais parfois, t’avais aussi envie de les écraser et de les faire disparaître. Alors t’évacuais ta rage, ta haine, dans le ring de boxe, avant tu partait en chasse assez souvent pour qu’elle ne soit plus vraiment présente, pour qu’elle ne soit qu’un fond bourdonnant dans ton esprit. Maintenant? Tu te défoulais sur un sac de sable, ce n’était pas aussi satisfaisant que de trancher la tête de créatures, mais c’était mieux que rien.

T’avais cette haine au fond de toi, elle avait toujours été là, tu ne te rappelle pas de ne pas l’avoir eu, de ne pas l’avoir jamais ressenti, non, elle avait toujours été là. Oh, t’avais pas toujours été capable de la contenir en toi, t’avais pas toujours été capable de l’enfermer comme tu le faisait maintenant. Avant, avant que tout bascule, avant que tes frangins décident de se la jouer à la Lannister, avant que tu décide que t’avais besoin de t’éloigner, avant que tu parte pour l’Afrique, t’avais été une boule de rage, prête à exploser en tout temps, alors tu la noyais, dans l’alcool, les femmes et les bagarres. T’étais toujours prêt à mettre ton poings dans la face du premier venu. T’aurais bien été du genre à tuer quelqu’un simplement parce qu’il c’était trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. T’avais été une bombe, toujours prêt à exploser. Et parfois, tu te disais que t’avais pas tant changer, qu’éventuellement, tu allais finir par exploser, que ce serais peut-être moins retentissent, moins violent, mais que la rage que t’enfermais en toi, elle finirait par sortir, d’une manière ou d’une autre. Mais tu y portais pas trop attention, tu te contentais de partir chasser, tu te contentais d’aller te battre dans le ring.

Tu avais trouvé son repaire, cet endroit rempli de restes humains, et l’espace d’un instant, ça t’as presque levé le coeur. T’en avais vu des choses, parfois pire que le repaire d’un wendigo devenu sauvage, mais au fond de toi, ça te faisait toujours quelque chose quand tu voyais tant de vie humaine gâché par une créature. Tu te disais que certaines d’entre elles étaient pire que les autres, les wendigos en faisaient partit. Alors t’avais suivit les traces, espérant tomber sur lui d’une manière ou d’une autre. Et puis t’entendit des bruits de pas, faibles craquements dans la forêt. Tu te retournais en vitesse, ta machète sortit, sur tes gardes, et tu la vis, cette femme. Tu aurais pu la prendre pour ta proie, mais t’étais bien conscient qu’elle ne l’était pas ,elle semblait beaucoup trop saine d’esprit et trop propre pour vivre entouré de restes humains et d’odeur de décomposition avancé. Et puis, tu vis son attirail et l’espace d’un instant, t’as eu un déclic, elle aussi elle chassait.

‘’Putain. Casse-toi. C’est ma proie.’’

T’aimais pas ça chasser en groupe, t’avais bel et bien un partenaire avec qui tu chassait parfois, mais lui, il avait gagné ta confiance. Pareil pour tes frangins et les quelques personnes qui t’accompagnait. Mais en général, tu détestait la compagnie, et surtout, tu prenais plaisir à tuer tes proies, tu irais sûrement pas partager ce plaisir avec une pure inconnue.

 
©Pando
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You've got a fire inside but your heart's so cold # Zach & Max

Don't dare to bother me again or I'll shoot you


Pas le droit de céder sous la pression, pas le temps de se plaindre. Jamais. Pas le droit d’être frêle. Maxine est une O’Loughlin, une chasseuse. La plus petite, celle qui n’écoutait pas, celle pour qui on s’inquiétait. Ils n’ont plus peur désormais, elle leur a montré qu’elle n’est pas si fragile que ça, qu’elle est déterminée à tracer sa route avec force. Elle porte ce constant poids sur les épaules mais c’est devenu tellement banal qu’elle ne s’en rend plus compte. Son travail est un quotidien mouvementé selon les jours qui lui impose ses règles. Il faut représenter la justice, être un exemple, avoir le cœur parfois bien accroché, ne pas rechigner pour les petites besognes également. Dynamique en permanence ! Pas le temps de s’ennuyer. Jamais. Même en famille, la pression est là. Il ne leur reste plus que cette fille à défaut de savoir où est l’autre. Elle est leur espoir et il faut qu’elle soit à la hauteur de ce qu’ils attendent d’elle. Non, rectification, de ce que son père attend d’elle. Sa mère est plus clémente. Beaucoup plus. Elle n’a aucune envie de décevoir. Elle est habituée, tellement habituée. Elle ne fait plus attention à son comportement. C’est naturel désormais mais… c’est fou ce sentiment qu’elle ressent quand elle est seule et qu’elle se prépare à partir en chasse. Cette impression de liberté qui parcourt tout ses membres, C’est comme une soudaine libération. Moins de règles à prendre en compte. Pas toujours des collègues d’imposé mais toujours le risque. L’adrénaline. Elle n’aime pas ne pas résoudre complètement les problèmes de cette ville et la chasse lui donne l’occasion de clore définitivement certains chapitres. C’est un peu le cas aujourd’hui. Elle prend ses affaires en se disant qu’il est temps de finir une histoire par un happy end. C'est-à-dire éradiquer une nuisance. Elle a fini par trouver la source de ces morts. Elle n’aime pas franchement les wendigos, Ce sont vraiment des créatures violentes et puis la chair humaine comme repas… c’est franchement dégueulasse nan ? C’est une aberration, elle ne peut pas fermer les yeux là-dessus. Elle a la dague que ses parents lui ont offerte pour ses dix-huit ans en main. Pas un seul instant, elle ne s’attend à tomber sur un type armé d’une machette. Pourtant, elle avance doucement dans les brindilles mais les branches sous ses pas la trahissent et elle sent un regard poindre dans sa direction avant de croiser le regard de cet homme. Elle guette un mouvement, observe son apparence. Merde, pas moyen de faire tranquille sa petite chasse, faut qu’elle tombe sur un mec qui chasse. C’est ce qui lui semble au premier regard. Ça ne correspond pas vraiment à ce qu’elle cherche. Et puis ces mots… qu’il lui crache soudainement. Elle serre les dents. Elle n’aime pas vraiment qu’on lui parle de cette manière et encore moins qu’on lui donne un ordre. Pas dans ce cadre là. Elle veut avoir la paix quand elle chasse, elle veut évacuer toutes ces contraintes sans qu’un inconnu appuie sur le détonateur au mauvais moment.

Max ∞ « Ta proie … T’as tatoué ton prénom sur ses miches ou quoi ? »

La dissuader ne fonctionnera pas, elle est bien décidé à en découdre avec cette affaire. Elle ne lui cèdera pas la partie uniquement parce que mossieur lui a demandé. Tellement gentiment en plus. C’est à elle de résoudre ce cas et elle n’a aucune intention de le laisser entre les mains d’un parfait connard. Elle a de toute façon besoin de mettre toute son énergie dans cette chasse ainsi que toute cette pression du quotidien. Il ne peut pas lui retirer ce moyen de se défouler. Elle songe de plus en plus à ce qu’il puisse crever durant cette chasse. Par ce foutu wendigo. Désir puissant chez Max soudainement… C’est tentant, tellement tentant.

Max ∞ « C’est toi qu’à rien à faire ici ! Dégage !  »

HRP.

© Great Thief
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T’as pas pu t’empêcher de lâcher un petit rire, celui presque silencieux qui secouait tes épaules l’espace d’un instant. T’aimais ça rire, tu ne t’en empêchais que très rarement, et cette fois-ci, tu aurais dû, ton rire, il était bas, mais t’aimais pas ça rire quand tu était en chasse, ça te déconcentrais, ça te faisait perdre le fil. La seule personne avec laquelle ça ne te dérangeait pas de faire les deux, tu ne l’avais pas vu depuis deux ans, depuis que t’étais partit de l’Afrique, que t’étais revenu. Avec lui, ça l’avais toujours été différent, un jeu. Oui. La chasse avais été un jeu, une compétition. L’air avais résonné de rire silencieux et de blagues débiles, d’adrénaline et de sourire. Mais il n’était pas là, tu étais partit sans plus de cérémonie, t’étais revenue vers ta famille. Et au fond, tu sais pas trop pourquoi, tu sais pas trop pourquoi tu l’as laissé tomber pour eux. Pas que tu ne les aimes pas, pas qu’ils ne sont pas important, mais lui, c’était aussi ta famille d’un sens. T’étais plus proche de lui que de tout les membres de ta vraie famille, mais tu t’étais dit qu’eux était le sang, que le sang passait avant tout. Alors t’étais revenu, et parfois tu t’en voulais. Ça te manquais. Parce que toi, tu vivais pas sur l’adrénaline comme lui, c’était pas naturel comme lui.

Tu regardais cette femme devant toi, celle qui ce fâchais parce que t’avais oser lui dire de dégager, que c’était ta proie. T’avais eu un seul partenaire de chasse, un vrai partenaire, pour toi, ça l’avais toujours été ardu de chasser avec d’autre, ils te déconcentraient. Plus souvent qu’autrement, tu avais seulement envie de leurs taper sur la gueule jusqu’à ce qu’ils ne respire plus, ne bouge plus, ne dise plus un mot. Au fond. T’étais un peu violent quand il s’agissait de chasse, quand il s’agissait de combler ta haine, combler ta rage. Mais rendu là, t’en avais pas grand chose à faire, si elle voulais se mettre entre toi et ta proie, tu ne donnais pas cher pour sa peau. Pas que t’avais l’habitude de taper sur des femmes, mais quand l’une d’entre elle savait se battre, et elle visiblement le savait vu qu’elle était chasseuse, tu ne te gênais pas.

‘’Non, mais avec le raffut que tu fais, il risque de rappliquer bien avant que t’ai la chance de le pister.’’


En vrai, elle ne faisais pas tant de bruit, elle était même plutôt silencieuse, mais toi t’en avais pas grand chose à faire, suffit qu’elle est craqué sur une branche et elle était déjà dans ta liste noire. Pour toi, le silence au moment de la traque, c’était primordiale. Tu l’avais appris à tes dépends en Afrique. La plupart des créatures que tu chassais était proche de la nature, très proche, du coup, t’avais appris à marcher sans faire de bruit, à ne pas laisser de trace, t’avais appris à être proche de la nature toi aussi. Et si t’était autant difficile sur tes partenaires de chasses, c’était principalement parce que tu supportais pas quelqu’un que tu savais pouvoir avoir confiance.

“Oh putain. Sûre que je vais dégager. Tu me fais tellement peur. J’en tremblerais presque.”


Le sarcasme dans ta voix, l’ironie. C’est pas toi qui allais partit de sitôt, pas elle qui allais te faire peur, ça t’en étais persuadé. Déjà que t’avais pas grand respect pour les autres, elle y était encore moins. Tu détestais te faire déranger en pleine chasse, tu détestais que d’autre se joigne à toi alors même que tu voulais juste être seul.
 
©️Pando


HRP: C'est court et nul, sorry (Maxine&Zachariah)  You've got a fire inside but your heart's so cold 3309239086
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You've got a fire inside but your heart's so cold # Zach & Max

Don't dare to bother me again or I'll shoot you


Ce n’est déjà pas simple de tomber sur d’autres chasseurs quand on pense pouvoir profiter d’une chasse enfin tranquillement mais si en plus ce sont des mecs dans son genre, quelle plaie. Maxine n’est pas de ceux qui aime faire équipe, c’est déjà ce qu’elle fait la plupart de la journée dans son boulot alors si on peut lui foutre la paix quand c’est pas le cas. Malheureusement, quand on se retrouve à plusieurs sur la même proie en général, il faut réussir à s’adapter avec l’autre mais elle n’a jamais eu de gros souci à régler durant les précédentes fois. Aujourd’hui c’est différent, lui, il a l’air d’avoir très clairement un caractère de merde et pas la moindre politesse qui sorte de sa grande gueule. Les gens qui parlent avec tellement de gentillesse, elle n’est pas forcément du genre à s’écraser devant Max. Sinon elle aurait l’air bien peu crédible pour faire preuve d’autorité et faire régner la justice quand on fait un boulot où les insultes pleuvent. Du coup, ça ne fait pas exception en dehors également. C’est presque important pour elle de rendre ce même regard à cet homme. Ce type qui ose lui parler de la sorte alors qu’ils ne se connaissent ni d’Adam, ni d’Eve. Tout ce qu’elle voit dans ses yeux, c’est de la violence et oui, c’est un peu effrayant mais dans un sens, ce n’est pas ça qui va freiner Maxine. Au contraire, c’est peut-être ce qui pousse la chasseuse à ne pas faire un pas de côté, à se montrer aussi dure que son attitude peut-être froide, à montrer un air dénué de tout sourire. Ce n’est pas parce qu’elle plaisante sur ce détail de « tatouage » qu’elle est pour autant en train d’essayer de dédramatiser la situation. Non elle le considère simplement comme un gamin capricieux. Un gamin colérique qui veut qu’on lui cède une part de gâteau parce qu’il estime qu’il le mérite plus que les autres. S’il compte se montrer dangereux pour elle pas sûre qu’elle garde aussi bien son sang-froid qu’au boulot. Si elle a ordre de ne pas tirer sans sommation au travail, en chasse, elle n’a pas d’ordre… Bon certes, ça ne serait pas une bonne chose pour elle mais ce qui se passe pendant ces instants là n’est pas censé se répercuter sur son quotidien. Il ose lui parler de raffut et elle serre les dents. Elle sait bien qu’elle n’est pas très bruyante mais ce type cherche la petite bête en fait. Puis si le wendigo se rapplique au moins ce sera l’occasion de s’en charger, avec un peu de chance il attaquera d’abord ce crétin… Y en a bien un des deux qui servira d’appât. Il commence à sérieusement lui taper sur le système avec ces airs prétentieux de pisteur si parfait.

Max ∞ « Et tu te dis pas qu’en ouvrant ta grande gueule, tu fais aussi du raffut ?! »

C’est vrai quoi, si le wendigo est parfaitement capable d’entendre la brindille qui craque sous une chaussure, il est encore plus apte à les entendre jacter depuis une minute. Trois solutions : soit il s’est barré en les entendant, soit il se dirige vers eux ou soit il n’a vraiment rien entendu mais dans tous les cas, il vaut mieux opter pour la seconde option au cas où. Maxine tend l’oreille mine de rien. Lui non plus ne préviendra pas de son arriver et pas sûre qu’il soit bruyant lui non plus. Bref, Maxine n’a qu’une envie. Se débarrasser du chasseur et tracer sa route pour tomber sur le wendigo avant que lui ne leur tombe dessus, sauf qu’elle n’a pas trop envie de tourner le dos à ce gars. Elle ne le sent pas. Quand elle lui dit de partir, il se moque et elle peut ressentir tout la raillerie rien qu’au ton qu’il emploie. Comme ceux qui se croient plus malin. Il bouge pas d’un pas, et elle non plus, elle ne fait pas mine de lui faire ce plaisir. La flic ne sait pas pourquoi mais elle est parfaitement inapte à se montrer raisonnable. Ce serait le laisser gagner… la raison doit être là. Ou peut-être qu’elle cherche simplement un défouloir et à défaut d’un wendigo, un emmerdeur ça convient parfaitement. Elle adore avoir une arme entre les mains et mine de rien, si elle aime aider autrui et si elle se targue de vouloir protéger la ville, il n’en reste pas moins qu’elle aime se battre. Si elle n’a jamais été se battre sans raison dans la rue ou ailleurs c’est sans doute parce que son boulot et la chasse la canalise en permanence. Pas besoin de perdre les pédales, pas besoin de perdre la confiance que les gens posent sur ses épaules. C’est un poids. Un poids qui parfois lui met les nerfs à bloc et c’est exactement cette tension qui tend tout tes muscles quand elle l’entend la railler ainsi. Elle n’a qu’une envie c’est lui enfoncer cette dague dans l’épaule pas loin de la gorge…, parce qu’entre les deux yeux ce serait trop fatal et trop rapide. On n’attaque pas les autres chasseurs Maxine… cette phrase, elle essaie de se convaincre que c’est effectivement impensable mais dans la façon dont son regard se pose sur lui, il n’y a pas cet avertissement. Elle n’est même pas dans la capacité d’expliquer pourquoi elle est si mauvaise. Ce n’est pas dans son tempérament habituel, c’est… viscéral ? Elle suppose que c’est de la haine. Simplement parce qu’il a osé mal lui parlé et qu’elle est sans doute mal lunée. Max s’en prend rarement aux autres… au pire, si elle a quelque chose contre eux, elle tente de les faire incarcérer. On trouve souvent des failles. Elle ça ne la fait pas rire et puis... au fond, il a raison, ils ont combien de temps avant que leur proie commune leur tombe sur la tronche.

Max ∞ « Tu devrais peut-être parce que je pourrais changer d’avis concernant la proie que j’avais l’intention de suivre. Si tu suis cette direction, si tu fais un pas qui croise ma route, je te plante sans hésiter. »

HRP. Nyan mais... mon post c'est pas du grand art que je te fais. Dis-moi si ça te convient pas (Maxine&Zachariah)  You've got a fire inside but your heart's so cold 1654811518 histoire que tu te sentes pas coincée pour répondre hein (Maxine&Zachariah)  You've got a fire inside but your heart's so cold 508348443

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T’avais presque envie de rire, mais la rage qui bouillais dans tes veines t’en empêchais. Ça l’aurais pu être différent, t’imagine que dans un autre contexte, un autre moment, ça ne t’aurais pas trop dérangé, que tu l’aurais même trouvé drôle cette fille qui venais comme un cheveu sur la soupe, avec sa bouche en coeur et son attitude pour te voler ta chasse, la seule chose qui semblait te tenir sain d’esprit pour l’instant. T’aurais pu même apprendre à l'apprécier, mais là, c’était totalement foutu. T’étais pas quelqu’un de rancunier, tu ne l’avais jamais été, mais pour toi, la chasse, c’était sacré. On ne touchais pas à tes proies. C’était les tiennes. Et maintenant plus que jamais, t’avais besoin de ce sentiment de propriété. Si t’avais été capable de tatouer ton nom sur les fesses de tes proies, tu l’aurais fait sans hésiter. T’étais pas toujours violent, t’étais pas toujours noyer dans la rage, tu voyais pas toujours rouge, mais présentement, alors que tu t’étais juré de resté en ville, de t’embarquer dans une routine pour la première fois, tu le savais aussi que cette envie de partir sur la route, elle faisait partie de toi et même si tu tentais, tant bien que mal, de l’enfoncer dans ton être à grand coup de marteau, elle ne te quitterais jamais totalement, elle serait toujours là, d’une manière ou d’une autre. Alors t’avais deux choix, celui de continuer dans ta routine parce que tu tenais à ta famille, tu tenais à ton frère, à ta soeur et que tu y voyais, pour la première fois de ta vie, l’occasion de te rapprocher d’eux, ou de repartir sur la route, de tout abandonner comme t’avais si bien l’habitude de le faire. Et tu savais pas trop si ça te tentais de le faire ce changement, si t’avais pu concilier les deux, t’aurais été tant heureux, mais t’en était incapable, chez toi, c’était toujours tout ou rien.

Tu l’as regarda, cette fille devant toi qui se croyais tout permis, un sourire en coin éclairant ton visage.

“Si t’avais dégagé comme t’aurais dû le faire, elle serait fermé ma grande gueule.”


En vrai, t’avais l’envie qui te démangeait de l’attacher à un arbre pour qu’elle te laisse chasser en paix. T’avais que ça qui faisait en sorte que t’étais capable de voir clair un peu plus longtemps, que t’étais pas toujours aveuglé par la rage, mais depuis que t’avais décidé d’être sédentaire, c’était beaucoup plus difficile et plus rare que tu pouvais partir chasser, alors t’en profitais un maximum quand t’en avais l’occasion, mais elle, elle allait tout gâcher et toi, ça allais finir par te faire pêter un câble. Ça ne serait probablement pas très jolie.

“J’en serait pas si certaine si j’étais toi.”

La machette que t’avais à la main, l’arsenal que t’avais sur ton dos, faisait de toi un adversaire redoutable, mais t’avais pas l’habitude de sous-estimer les autres, de te penser meilleurs qu’eux, t’aimais pas ça en fait, t’avais pour ton dire qu’on était jamais trop prudent, non, ça l’avais été son domaine, l'impulsivité, pas le tien. C’était peut-être pour ça que vous aviez été une si bonne équipe. L’un complétait l’autre. Non, t’avais jamais été impulsif, mais en ce moment, t’avais trop la rage, la haine, t’avais seulement envie de lui sauter dessus, de l’attacher à l’arbre le plus proche et de repartir pister ta proie.

“Je te conseillerais de passez ton chemin. Je suis loin d’être d’humeur à géré une gamine qui fait une crise parce qu’elle as pas son joujou. Va ailleurs, trouve toi en un autre.”

Et dans ce cas précis, le joujou c’était un wendigo. T’avais peut-être été un peu fort en la traitant de gamine, mais t’en avais rien à ciré, pour toi, c’était l’idée que ça te donnais. Putain, t’en avais besoin de cette chasse.
 
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You've got a fire inside but your heart's so cold # Zach & Max

Don't dare to bother me again or I'll shoot you


Elle n'a pas le droit de mollir, de céder du terrain, d'échouer. C'est ce qu'on lui a toujours appris dans la famille des O'Loughlin et Maxine n'a jamais voulu se montrer faible devant qui que ce soit. Elle est parfaitement capable de se montrer aimable, éventuellement douce et peut-être même compatissante mais pas pour autant plus manipulable que ça. Elle reste ferme sur ses positions. Elle n'est pas tellement du genre à plier sans raisons ou baisser les bras. Elle n'a pas été élevée comme cela. A la chasse, malheureusement, elle n'a jamais eu de collègues qui ne soit aussi empoisonné que celui-ci. Même certains crétins des DT lui paraissent soudainement être de petites brebis inoffensives. Encore que... c'est relatif. Ce chasseur-ci c'est un venin au creux de vos veines tentant de ronger chaque parcelle de combativité, un poison qui se distille dans votre corps sans être mortel mais particulièrement douloureux et dont vous ne pouvez absolument pas vous débarrassez. Si vous en avez la force, vous le combattez parce que c'est fou à quel point vous tenez à votre putain de petite vie bien organisée. Au point d'en être fière et pourtant de ressentir un vide innommable au creux de l'estomac. Maxine devrait être particulièrement satisfaite de son parcours. Elle est une bonne fille pour ses parents, suivant la voie qu'ils lui ont tracés avec brio, se montrant toujours aussi impliquée peut-être trop parfois. Elle est une bonne flic, se donnant toujours à fond pour résoudre les affaires même compliquées, pour se montrer volontaire à toutes tâches même si elle ne l'est pas réellement, restant parfois tard pour finir correctement ce qu'elle a à faire. En plus de ça, elle est une bonne chasseuse, sans se prétendre la meilleure. Elle cherche toujours à faire mieux qu'avant et elle se montre relativement efficace quand elle peut. Elle s'attèle à merveille à toutes ses tâches au point d'occuper son esprit un peu trop souvent, ne laissant la place qu'au violon comme occupation calme. Une activité qu'elle prend le temps d'effectuer sur le peu de temps libre qu'elle possède. L'esprit de la jeune femme ne s'arrête jamais de courir, sans tomber. Elle s'attend à ce qu'un jour à heurter de plein fouet un obstacle sur sa route mais elle arrive généralement à les esquiver adroitement. Elle veut continuer de courir mais elle sait qu'elle s'essouffle, qu'on ne peut pas courir indéfiniment sans s'arrêter. Il suffit qu'un putain de chasseur grognon croise sa route pour qu'elle réalise qu'elle cède du terrain et à ses yeux, c'est totalement inconcevable. Elle se retrouve instable, impossible de profiter de la chasse comme d'un exutoire, manquant de s'emporter royalement. Un jour comme un autre, et avec un minimum de politesse, peut-être lui aurait-elle céder la proie sans même chercher plus loin. Rien que son langage détestable, ce pique impoli, change tout. Provoquant un cataclysme, une rébellion car c'est la justice qui se retrouve bafouée en son âme soudainement. La chasseuse serait bien trop faible de lui faire la clémence de partir gentiment alors qu’il lui parle comme à… comme une merde ! Soyons franc ! C’est si facile quand elle porte l’uniforme de faire respecter la loi ou bien à défaut de le pouvoir d’embarquer le problème et le mettre au frais. Tout est réglé en quelques minutes. Là, elle ne peut pas sortir sa casquette de flic… totalement inutile, totalement inadéquat et ce serait se couvrir avec facilité de toute façon. Pourtant combien elle en meurt d’envie quand elle observe sa gueule. Ce sourire en coin qu’il lui adresse avec toute l’assurance derrière, elle a envie de lui effacer. Un coup de crosse dans la mâchoire… elle n’est pas une fille violente, qu’on se le dise. Voilà que son petit trouble-fête lui fait remarquer qu’elle avait qu’à foutre le camp, si elle voulait qu’elle se taise. Ils peuvent très vite tourner en rond avec ce genre d’argumentations et bizarrement cette situation fait retourner Maxine au stade école primaire parce qu’elle ne peut pas s’empêcher de lui répondre alors que merde, ils sont complètement ridicules l’un comme l’autre.

Max ∞ « C’est toi qui l’a ouvert en premier. Si tu voulais que je me barre fallait pas te montrer si aimable… »

C’est toi qu’à commencé et j’ai envie de bien te pourrir ta journée en boudant et en restant campé sur mes positions même si je sais que c’est purement puéril. Voilà l’attitude qu’une personne extérieure aurait pu déchiffrer entre les deux chasseurs à ce moment précis. Elle sent bien qu’elle l’agace alors pourquoi elle ne se rétracte pas ? Tout bonnement parce qu’elle a trop de fierté en elle pour dire « bon allez on arrête ici, je te laisse ta proie ». La carte de la maturité disparait parce qu’elle a l’amertume d’un échec, d’un « je laisse tomber » et ça très peu pour Max qui n’assume pas du tout mais alors vraiment d’être faible. Ce mépris qu’elle ressent comme une attaque concernant ses capacités par rapport au sienne à lui. Elle, elle est certaine qu’elle fait le poids. Lui lui dit de ne pas l’être et oh mon dieu, que c’est dur de résister à l’envie pernicieuse qu’elle a de lui démontrer qu’il a tort. C’est pratiquement un défi qu’il lui lance si elle s’écoute. Non, elle ne doit pas céder mais son regard dit tout le contraire. Elle le fixe du regard sans faillir et tous ses muscles sont tendus par les nerfs, il lui en faut peu pour franchir une limite qui ne devrait pas l’être. C’est vrai que la carrure de la demoiselle n’a pas de quoi faire paniquer ce type mais sa dague est parfaitement bien aiguisée, elle a également toujours son flingue sur elle et puis elle connaît les techniques de krav-maga pour le corps à corps. Elle se débrouille généralement très bien que ce soit avec beaucoup ou peu d’armes mais lui est franchement bien équipé et ça peut en faire quelqu’un de redoutable. Un conseil, Maxine sert les dents, retenant un « alors c’est maintenant que tu la sors ta connerie de diplomatie ». Le ton est condescendant et il ose même la traiter de gamine. C’en est beaucoup trop pour elle et sa colère est peut-être plus ingérable qu’elle ne le pense parce qu’elle a déjà fait des pas vers lui et pointer sa lame vers lui et si elle n’a pas attaqué c’est qu’elle vient tout juste de freiner son élan. Peut-être simplement histoire de tenter de désamorcer la bombe qu’elle devient à sa rencontre. Elle sait que ce n’est pas naturel d’agir ainsi. Elle est particulièrement sur ses gardes mais elle craint bien plus ses propres gestes que ce que lui peut faire. Finalement, elle espère l’agacer suffisamment pour qu’il s’en aille en soupirant, suivant ou non sa proie avant qu’elle ne plante sa dague dans sa peau… ou … elle pourrait secouer la tête de droite à gauche si elle n’était pas aussi fixée sur ce qu’elle fait. La lame n’est pas loin… Sa machette non plus quand elle y songe…

Max ∞ « Les gamins sont capricieux et collants… Je suis ici pour terminer une affaire, je ne compte pas laisser les choses inachevés à cause d’un crétin condescendant qui parle de gamineries quand il est le premier à chialer sur sa proie. »

HRP. ...

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Tu t’approchais dangereusement d’elle, la colère dans tes veines bouillonnant, la haine dans ton corps se rapprochant dangereusement de ta folie. Elle était stupide, totalement stupide. Tu n’étais pas d’humeur à partagé ou te courber devant mademoiselle pour lui faire plaisir, mais en vrai, depuis quelque temps tu était rarement d’humeur à te courber devant les autres. Tu voulais du sang, tu voulais chasser. Pour toi, depuis que t’était ici, depuis que tu t’étais installé, c’était la seule chose qui te maintenait hors de l’eau, la seule chose qui te faisais respirer, te calmer. Et c’était con de ce faire enlever l’une de tes seules opportunités par une gamine capricieuse qui n’en faisais qu’à sa tête. Ça te rongeait de l’intérieur, tu résistait tant bien que mal, tu te disais que de l’attacher contre un arbre, et bien, ça résoudrais la plupart de tes problèmes.

“Mon amabilité tu peux te la mettre où je pense. Je me répéterais pas une troisième fois. Tu dégage.”

Tu n’était déjà pas du genre à t’embêter avec des faux semblants et de l’amabilité. Toi, t’allais droit au but, sans détour. Ça en déroutait certains, parce que dans notre société actuel, c’était mieux vu de faire semblant, de sourire mièvrement et de demander gentiment, mais tu n’étais pas gentil, tu ne l’avais jamais été. Tu éclata de rire lorsqu’elle pointa sa dague vers toi. Elle pensais réellement te faire mal avec une si petite chose? Tu n’étais pas du genre à te croire supérieur aux autres, en vrai, tu était énormément prudent, tu ne savais jamais lorsque ton adversaire ne te cachais pas des talents, ça t’avais probablement sauvé la vie plus qu’une fois. Mais cette fois-ci, il n’y avais plus de prudence en toi, il n’y avais plus rien d’autre que la haine et la rage, tu voyais rouge et tu était incapable de faire autrement. Tu fis tournoyer ta machette dans ta main, nonchalant, un sourire narquois sur les lèvres.

“Tu sais, ton cure dent, il ne te sera pas d’une très grande utilité.”

T’aimais pas dire que tu était bon, t’aimais pas dire que tu étais meilleur qu’un autre, principalement parce que tu savais que tu ne l’étais pas nécessairement, tu finirais toujours pas trouvé quelqu’un de meilleur que toi, mais t’avais aucun doute sur tes habilité à la machette, tu l’utilisais et te pratiquais depuis assez longtemps pour être sûre de ton talent. Son cure-dent ne te faisais pas peur, tu n’en avais rien à faire qu’elle te le plante dans ton ventre parce qu’au moment où elle le ferais, ta lame serait dans le sien. C’était donnant donnant, et toi, t’avais pas vraiment peur de mourir, en vrai, tu vivais assez avec le danger, constamment entouré avec la mort, pour savoir que ton jour arriverais éventuellement, que tu ne vivrais pas très vieux. Tu te demandais encore comment tes parents avaient fait pour survivre jusqu’à lors avec leurs mode de vie.

“Capricieux et collant, attends, ça me dit quelque chose. Oh wait, c’est ton portrait tout craché. Décolle.”

Tu t’approchais de nouveau d’elle, le rire qui avais pu déformer tes traits avait disparu aussi rapidement qu’il était apparu et toi, tu devenais de nouveau menaçant. Il n’y avais plus que quelques centimètres qui vous séparait, quelques minuscules centimètres, tu pouvais presque sentir son odeur d’où t’étais. Tu n’en avais rien à faire de la lame qui vint s’appuyer contre ton ventre, en fait, ça te fit même sourire un petit peu, un demi sourire. Tu n’étais pas complètement sain et tu le savais, mais ta lame à toi était aussi proche que la sienne.
 
©️Pando


hrp: sorry, c'est court et nul (Maxine&Zachariah)  You've got a fire inside but your heart's so cold 3309239086
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You've got a fire inside but your heart's so cold # Zach & Max

Don't dare to bother me again or I'll shoot you



Max ∞ « J'vais y songer ouais... » dans un murmure.

Maxine a beau stopper à temps son geste, il est déjà trop tard. Ses paroles ont pris le dessus sur ses pensées, elle ne parvient pas à taire suffisamment sa colère pour amoindrir les dégâts. Le pire c’est que tout ce qu’elle semble irrémédiablement faire c’est de l’énerver encore plus et le comble c’est qu’elle ressent cette envie viscérale de continuer. Elle ne réagit même quand elle comprend que lui aussi se dirige vers elle parce qu’elle a beau avoir conscience du danger, c’est une chose qui fait partie de son quotidien et ça ne la fait pas flancher. Elle voudrait se raisonner, se dire que ça suffit il faut s’arrêter maintenant. Ils vont trop loin, beaucoup trop loin et il risque d’y avoir un des deux qui va finir sur une civière. Les mots qu’il lui sort, là encore ça lui fait serrer les dents et qu’on lui donne des ordres ça l’horripile vraiment. Elle ne veut pas gentiment dégager pour lui faire plaisir, en plus de se faire sermonner comme s’il était un de ses parents. Sérieux il ne se répétera pas dit-il et est-ce qu’il compte se mettre à compter et lui dire qu’arrivé à trois ce sera la fessée ?  On en est pas loin… Cela ne suffit pourtant pas à réveiller la logique dans l’esprit de la flic, par contre l’entendre rire comme ça alors que la dague est pointé vers lui, ça lui rappelle ce geste menaçant qu’elle a présentement. Cela ne ressemble tellement pas à la jeune femme qu’elle présente depuis tant d’années à tout ce qui la connaisse. Les gens savent qu’elle n’est pas forcément une tendre parfois mais elle est serviable en général. Elle n’aime pas ça être la mauvaise personne dans le lot et encore moins quand elle ne connaît pas et avec des gens qu’elle aurait jugé trop vite. Alors comment ça se fait qu’elle fasse exactement ceci avec ce type dont elle ne sait ni le nom, ni rien de sa vie. Il reçoit toute la colère qu’elle a pu cumulé ses derniers jours et ça uniquement parce qu’il a osé mal lui parler.Elle regarde sa dague : c’est une toute petite lame mais elle est très bien aiguisée et il faut quelque chose de léger et facile à manipuler.  De quoi être relativement rapide et faire mal également. Max a presqu’envie d’hausser les épaules. Elle s’en fiche qu’il se moque de son arme tant qu’elle, elle se sait capable de la manier correctement. Ce n’est pas pour autant que le voir faire mumuse avec sa machette puisse être négligé. Pas de raison pour autant qu’elle le craigne, elle est calme et ne tremble pas. Elle ne montre aucune trace de peur qui puisse laisser un doute chez son adversaire mais la haine sur son visage est parfaitement visible. Ce cure dent comme il ose le nommer, planté entre les deux yeux, c’est aussi fatal qu’une machette.

Max ∞ « Crois ce que tu veux mais tu vois, c’est pas toujours la taille qui compte.»

Maxine ne parle que d’armes bien sûr et dans le contexte, qui pourrait s’y méprendre de toute façon. Ce qu’elle dit, elle le pense au fond. Elle est persuadé que même avec son épine, elle peut lui faire aussi mal qu’il le pourrait avec son arme à lui. Elle se sait capable de bloquer ses mouvements. Elle en est certaine mais… elle ne veut pas en arriver là. Enfin si… mais elle ne doit pas. Toute la nuance se tient là. Sur un infime jeu de mots. Sur le côté responsable de la personnalité de Max, qui vacille pas mal. C’est marcher sur des oeufs sans les éclater, ce n’est pas simple du tout. Si un seul éclate alors les autres suivront et il ne vaut mieux pas imaginer les dégâts que cela peut engendrer. Quoique. Peut-être faut-il au contraire essayer de visualiser jusqu’où peuvent aller les choses avant de ne plus être capable de revenir en arrière. C’est déjà mal parti car les mots ont déjà fait mouche dans l’esprit de l’autre chasseur qui s’empresse de répondre à ses provocations. Si seulement il pouvait se taire, faire semblant de ne pas avoir entendu. Ce serait tellement plus facile alors de dire “bon ok mec, j’ai peut-être un peu empiéter sur ta chasse et j’vais te lâcher mais à charge de revanche.” Éventuellement. Sauf que non parce qu’il y a aussi toute cette fierté qui empêche de se montrer faible, qui fait que faire un pas en arrière serait avouer sa défaite. C’est pas ce qu’on a appris à la gamine qu’elle était. Cette fois, c’est beaucoup moins drôle quand il s’approche encore plus près, beaucoup trop près pour que Maxine n’ait pas l’impression qu’il franchit une distance de sécurité. Ils sont trop proches pour qu’elle puisse avoir l’impression que les choses s’arrangeront peut-être. Il suffirait d’un pas de plus pour qu’elle le transperces et au fond, elle est tentée mais ce serait franchir ses limites à elle. Se pardonnerait-elle vraiment de blesser ce qui semble être un humain en plus d’un chasseur ? Elle veut croire qu’elle n’en ressortira pas détruite mais elle sait pertinemment que c’est faux Elle est plus sensible qu’elle ne le montre. Elle s’en voudra éternellement et elle ne pourrait pas cacher ça en elle. Quand bien même elle ne le tue pas… elle se voit mal se pointer au QG des Dux en faisant comme si de rien n’était. Elle a pourtant envie de lui faire ravaler son micro sourire. S’écraser, rien que l’idée donne la gerbe. Le blesser ? Amusant mais risqué, puéril, irréfléchi, mauvais… trop de mauvais points … Maxine ne veut pas prendre le temps de douter de ses décisions, ne veut pas prendre ce mec avec des pincettes. De sa main libre, elle attrape le poignet tenant la machette, gardant le poing de pression au niveau du pouce. Elle n’appuie pas. Elle sait qu’elle n’a sans doute pas la force qu’il a. Elle reste une femme mais appuyer là où ça fait mal pourra le faire lâcher son arme. La dague, elle, est toujours au même endroit. Soient ils s'entretuent, soient ils s'entendent sur un accord. Premièrement, qu'il prenne du recul parce que ce rapprochement, elle aime pas trop.

Max ∞ « On arrête les frais... tu t'éloignes de moi et je baisse mon arme. M'oblige pas à me battre contre un chasseur ! »

HRP. ...

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I'm bigger than my body. I'm colder than this home. I'm meaner than my demons. I'm bigger than these bones.


Tu te demandais comment elle avait pour survivre aussi longtemps alors qu’elle n’avais même pas la présence d’esprit de simplement partir lorsqu’elle se retrouvais devant un chasseur en rogne et avec une machette à la main, visiblement prêt à la tabasser si elle ne partait pas. Pas que tu n’avais pas confiance en ses talents et que tu doutais qu’elle savait se battre aussi bien que toi, tu n’avais pas spécialement envie de le tester, tu aurais simplement voulu qu’elle parte, de son plein gré, sans toi derrière pour la forcer à le faire. Un rire à sa dernière phrase, que la taille n’était pas toujours ce qui comptait.

“Tu en es sûre? Tu ne semble pas avoir beaucoup d'expérience pourtant, tu ne devrais pas parler de chose que tu ne connais pas.”

Tu riais au fond de toi, si elle voulais faire des blagues douteuses et à double sens, elle allait être servit. Après tout, tu sautais toujours sur la première occasion de pouvoir lancer des mauvaises répliques et même si tu n’étais pas vraiment dans l’envie de le faire présentement, non, tu n’avais qu’une envie, de chasser, ça ne te tentais pas de rester ici des heures durant, à t’engueuler avec une gamine à qui ont avait jamais dit non. Tu n’avais vraiment pas envie de te retrouver avec une gamine dans les pattes alors que tu chassais et que t’avais vitalement besoin de cette chasse, au plus profond de ton être, tu le savais, tu en avais besoin pour rester sain un petit peu plus longtemps, juste un petit peu.

Tu sens son pouce sur ton poignet, au niveau même où tu sais que si elle appuie, tu lâche tout, tu te retrouverais l’arme au sol avant même de dire quoi que ce soit. Un nerf. Un sourire en coin, mauvais, s’étirant sur tes lèvres. Et la rage qui t’aveuglais de nouveau, tu avais beau essayer de vouloir te calmer, d’oublier le fait que son armes pointait sur ton estomacs, que t’avais beau en rire, tu savais très bien qu’elle pourrais faire autant de dommage que toi si elle le voulais. Elle avait beau connaître où se situais les nerfs délicat, elle ne pouvais pas se mesurait pas à toi par la force, tu approchais ton visage, très prêt du sien, lâchant ton arme pour la désarmer elle, pour enlever ce cure dent qui te triturais le ventre et tu ne pu t’en empêcher, de ta main libre, l'agrippant par la gorge, la planquant contre le tronc en arrière d’elle, ses pieds ne touchant plus le sol. Un sourire mauvais sur les lèvres, tu avais vu rouge, tu savais bien qu’il ne fallait pas laisser la rage te contrôler, que t’allais finir par regretter ce que tu allais faire. Et au fond, tu te disais que dans un autre endroit, un autre moment, tu te serais peut-être même bien entendu avec la fille, qu’elle semblait savoir se défendre, parce qu’elle chassait comme toi, mais tu n’en avais rien à faire pour l’instant, tu ne voyais que la rage qui bouillait en toi, rendant ta vision un peu flou. Tu approchais ton visage, à quelques centimètres du sien maintenant.

“Je t’avais dit de dégager. Je m’en contrefiche de me battre contre une chasseuse.”


Et c’était le cas, après tout, ta famille et toi, vous étiez en guerre avec les Blackwoods, et pourtant, eux aussi c’était des chasseurs. Vous n’étiez pas du genre à vous lier d’amitié avec les autres chasseurs, à faire ami-ami à qui le voulais simplement parce que vous aviez la même activité. Non, ce n’était pas votre genre. Vous aviez rien à faire des autres chasseurs, vous étiez des solitaires au fond, vous l’aviez toujours été.
 
©Pando


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De l’intimidation ce n’est pas la première fois qu’elle en entend mais généralement pas dans ce cadre de figure, plutôt dans son métier. Elle ne se laisse pas emporter par la colère quand il s’agit du travail mais si on croise le même genre de cas même quand on pense être enfin tranquille en tant que chasseuse alors elle doit bien avouer que cela l’exaspère. Ce n’est pas pour autant qu’elle va tourner le dos et s’en aller tranquillement car d’habitude elle fait face à la situation. Ce n’est pas une machette qui va lui faire peur, malgré la taille de l’arme, ni même cet homme qui la tient fermement. Il est tellement entêté qu’au lieu de la faire fuir, il n’a pas compris que son attitude n’a qu’un effet totalement inverse sur la jeune femme, pleinement consciente qu’ils en sont presque prêts à en venir aux mains. Se cherchant sur des détails. Maxine ne fait pas tellement attention à ce qu’elle réplique. Il est clair qu’on parle de leurs armes et oui, elle n’hésite pas quand à camper sur sa position : son maniement c’est parfois beaucoup plus important que la taille. Elle ne saisit pas vraiment pourquoi ce type ose lui dire qu’elle ne semble pas avoir vraiment d’expérience et elle hausse les épaules à sa phrase. Comment ça elle ne devrait pas parler de choses qu’elle ne connaît pas ? Elle ne se promène pas comme cela au milieu de la forêt sans raison juste pour le plaisir affublée d’armes, juste pour faire joli. Elle n’a pas non plus choisi sans raison ce qu’elle a emporté avec elle et décidément, elle ne supporte guère qu’on la juge. Se sentir considérée comme une gamine c’est tellement frustrant alors qu’à bien y regarder, les deux ont pratiquement le même âge  ou bien, pas un écart trop considérable en tout cas. Elle n’aime pas qu’on lui fasse la leçon. Elle l’accepte quand c’est nécessaire ou quand ça vient de ses parents -éventuellement- mais pas d’un mec croisé en pleine forêt et dont le comportement est aussi déraisonnable que l’est celui de la jeune femme.

« Je ne doute pas de mes propos. Tu juges sur ce qui te semble être… et je ne comprends pas ce qui te permet de dire ça mais c’est sans intérêt…»
Elle s’en fout. Sans doute parce qu’elle n’a pas saisi tout le double sens possible mais ce n’est pas la première fois que ce genre de mots échappent à sa compréhension. Maxine sait que les choses peuvent dégénérer si vite à partir du moment où ils se sont rapprochés qu’elle n’est pas vraiment apte à penser à autre chose qu’à de la colère noire. Pourtant elle fait un léger effort vers la fin, elle tente de tendre une perche, un semblant de drapeau blanc. Elle n’aime pas l’idée de se frotter à un chasseur parce que ça va contre ce qu’elle a l’habitude de faire. Elle ne se bat pas contre eux, son objectif n’est pas là. Elle évite puisque de toute façon, la chasse pourrait parfois mettre en danger son métier et elle y tient relativement à son job. Max est prudente depuis que sa lame est non loin d’elle et que la sienne est encore plus près. Ne pas prendre de risques, il faut qu’elle se tienne à carreau : comment expliquer au boulot que tu est bandé par endroits sans que ce soit relatif aux enquêtes policières… Tu te rends comptes à l’ébauche d’un sourire plutôt effrayant que ce chasseur sait que tu peux le désarmer rapidement et ce n’est pas bon signe. Le problème c’est qu’elle est parfaitement consciente de ne pas avoir la force musculaire qu’il possède et quand il lâche de lui-même son arme, il parvient aisément à se débarrasser de celle qu’elle a. Retenir la main de l’homme quand il enserre sa gorge, c’est impensable, parce qu’elle ne réagit pas assez vite pour cela. Même en appuyant sur le nerf, elle n’est pas sûre de pouvoir lui faire ouvrir la main. Son dos heurte le tronc d’un arbre et si elle ne réagit pas vite, elle ne pourra que suffoquer s’il resserre son étreinte. Ses pieds ne touchent même plus le sol et elle se sent bizarrement minuscule. Cette sensation détestable la débecte. De la peur, non mais de la rage oui et de la retenue en arrière plan, pratiquement plus. Maxine ne se débat pas tant que cela, se serait perdre de l’énergie mais elle a toujours sa main de libre. Elle a aussi l’arbre qui lui sert d’appui au cas où. Elle ne supporte pas de le voir rapprocher son visage comme ça mais elle le fusille du regard. Il se fiche de se battre contre une chasseuse… parfait… donc aucun scrupules ? Elle fait aussi rapidement qu’elle le peut pour décrocher son pistolet de sa ceinture, armer le chien, viser la cuisse du chasseur et tirer. Elle n’attend pas et ne prévient pas. Elle vise évidemment un endroit sans aucun point vital mais la douleur devrait le faire lâcher prise. En tout cas, elle n’a plus aucune intention d’avoir du remords à lui avoir tiré dessus et s’il s’approche encore, elle tirera de nouveau. Elle articule difficilement.
« T’es un … bel enfoiré…»


HRP. ...

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