LISBETH ◘ Move bitch, get out the way.

Mes parents m'ont appelé Lisbeth Ruby-Ann Pritchard ! Je suis né le 11/02/89 à Londres, Angleterre. Je suis un élément de 27 ans. Pour plus de précisions, je suis bisexuelle et présentement collectionneuse médaillée. Je suis fier de dire que je travaille en tant que Co-proprio d'une armurerie., ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt modéré, j'ai pas à me plaindre On me dit souvent que je ressemble à la déesse,Margot Robbie, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe Terre, et plus précisément je suis Je suis née Tempestariis. Une malédiction dont j'ai fait la découverte quand j'avais à peine sept ans. Ca me dégoute de savoir que ce je suis, je déteste cette race d'autant plus. Ca fait presque toute une vie que je cache ce secret à ma famille, au monde entier. Il n'y a que lui qui le sait et je sais que jamais il ne trahira ce secret. Je suis une chasseuse, c'est pourquoi on m'a élevée. Au yeux du monde, je suis et serais toujours un être humain.  .

Blanc,rouge puis le noir complet. Des flashs aussi lumineux que bruyant. Orange,jaune ou rouge, elle ne savait plus trop. Juste la chaleur ardente des flammes gourmande. Affamées, elles semblaient l'avoir repérée. Seule, perdue, apeurée. Une enfant perchée sur une surface plane, dur, inconfortable. Incontrôlable étaient ses pleurs, ses cris de détresse. L'instinct de survie. Certains racontent qu'on naît avec et qu'il ne tient qu'à nous de le développer, d'autre que comme tous instinct, nous ne pouvons passer outre. Lisbeth n'avait pas vraiment d'avis sur la question. Elle savait simplement qu'elle ne désirait pas mourir et qu'elle serait prête à tuer pour ce que cela n'arrive pas. Elle ne saurait dire si toutes ces lumières et couleurs étaient le fruit de l'imagination d'une gamine de trois ans à peine ou encore si ce fut un de ses souvenirs.La rumeur court que  Lisbeth Ruby-Ann Pritchard vit le jour le 11 Février 1989 mais à ce jour, la vérité réside un mystère. D'ailleurs, elle ne saurait pas non certifié si ce fut là son véritable prénom. Peut être était-ce Isy, Isobel ou Isabelle. Aucune idée. La seule chose dont elle est certaine, c'est qu'elle devait bien avoir 3 ans le jour où Alastair et Eloyce Pritchard l'avaient recueillis. Elle ne se souvenait plus bien si c'était de la pitié qu'elle avait crut reconnaître dans leurs regards quand ils s'étaient rendu compte qu'elle était la seule rescapé de ce qui avait semblé être un massage. Elle était bien trop jeune à l'époque pour s'en soucier. Ils avaient fait d'elle une des leurs. Une Pritchard. En ce jour funeste, elle avait perdu sa famille et en avait gagné un nouvelle. Peut-on encore appelé ce jour un jour funeste? Probablement pas ou peut être que si. Elle avait fini par comprendre au fil des années que ce jour là, ses parents adoptifs avaient assassinés ses parents biologiques. Mais pouvait-elle leur en vouloir? Non, pas quand sa véritable famille étaient des assassins. Ils avaient mit à mort cette pauvre famille et avaient ensuite payé pour leurs crimes. Était-ce sa faute si les Pritchard n'avaient pas osé imaginé qu'elle soit le fruits des entrailles de ces monstres? Non, certainement pas. Était-elle prête à leur apprendre que ce jour là, ils n'avaient pas adopté une innocente petite humaine dont les parents avaient été sauvagement calcinés par un couple de Tempestariis? Non, à jamais, ce sera son secret. Elle était une Pritchard et ça, personne ne pourrait le lui enlever, personne.

Les yeux rond, de surprise, de terreur. Elle n'avait que sept ans mais elle n'allait pas sans savoir l'impact que cet incident pourrait avoir. Comment aurait-elle pu ignorer que ce qu'elle venait de faire était tout sauf de bon présage. Cela faisait assez longtemps qu'elle était une Pritchard pour savoir que qu'elle venait de faire à l'instant faisait d'elle une abomination. Elle n'avait peut être que sept ans mais quand on était un Pritchard, on était déjà bien loin de l’innocence de l'âge. Son regard se perdit dans ceux de Sayanel, suppliant, honteux, apeurée. Il était probablement la personne dont elle était le plus proche sur cette Terre. Quand Alastair et Eloyce l'avait recueillit presque quatre plus tôt, il avait été la seule personne avec qui elle ne refusait pas de parler. Il n'avait que cinq ans à l'époque mais déjà à leurs jeunes âges, il était la seule personne qui parvenait à la comprendre. Jamais elle n'aurait pensé arrivé à un jour où elle aurait véritablement peur de lui. Et en cette instant, elle avait réellement peur. Peur qu'il aille tout répéter aux autres, peur de le perdre à cause de ce qu'elle était. Un monstre. Ils étaient dans la petite serre au fond de leur tout aussi petit jardin. A force d'entêtement, Eloyce avait fini par accepter qu'ils s'y rendent. C'est dire qu'ils avaient eut les bons arguments. Comment auraient pu refuser de céder face à l’intérêt que ses deux jeunes enfants semblait porter à la botanique, leurs bienfaits curatifs et leurs méfaits sur certaines créatures. Leurs soifs de connaissance ne l'avait pas laisser indifférente et les diablotins qu'ils étaient avaient compté là dessus pour parvenir à leurs fins. La petite blonde s'était juste arrêté devant le petit rosier, affirmant qu'elle aurait aimé voir au moins une rose fleurir et la seconde d'après, la rose avait effectivement fleuris. Comme si la plante s'était empressé de se plier à sa volonté. Son regard venait à la rencontre de ceux de son frère mais elle ne pouvait discerner grand chose tant les larmes lui brouillait la vue. Ils n'avaient pas prononcé un seul mot et ce fut probablement le silence le plus meurtrier de tout les temps.  Seul les battements de son coeur venait exploser sur ses tympans et elle savait qu'elle aurait préféré devenir sourde pour ne pas entendre les mots qui pourraient sortir de sa bouche.

Lisbeth avait laissé tomber son téléphone et la seconde d'après, ses genoux le rejoignait au sol. Elle avait cessé de respirer, son coeur venait de voler en éclat. Comment avait-il pu lui faire ça, l'abandonner ainsi? Comment osait-il lui faire ça à elle? Elle n'était pas une de ses nombreuses pouliches, il ne pouvait décemment pas lui faire ça à elle. Cet enfoiré n'avait même pas les couilles de lui dire au revoir en face, il était juste parti s'engager dans l'armée comme ça, du jour au lendemain. Et elle n'était pas assez naïve pour se dire et vraiment croire que ce n'était pas sa faute. Pas après tous ce qu'ils avaient traversé ensemble. Ils étaient tous les deux au même endroit de leur vie, au même moment et les choses avaient quelques peu échappé à leurs contrôle. Ils avaient eut cette pression toute leurs vies, cette nécessité d'être au dessus de la perfection et ils avaient tout simplement craqué. Se réfugiant dans les vices que pouvait leurs apporté la vie. Ils s'étaient souillés dans les fêtes, noyés dans l'alcool, intoxiqués avec d'autres addictions. Et le jour où les choses étaient effectivement allé trop loin dans leur relation, aucun d'eux n'avaient eut le reflex de faire marche arrière. Comment auraient-ils pu? C'était bien trop bon, bon de s'abandonner dans les bras de la personne que vous chérissait le plus sur cette terre. Bon, de se perdre dans des étreintes chaleureuses, travailleuses, passionnées. Mais comme toute les bonnes choses ont une fin et que les vilains petits secrets viennent toujours à éclater au grand jour. Elle revoyait encore le dégoût brillé au fond des iris d'Andrew Pritchard quand il les avaient surpris en flagrant délit. Ils étaient vraiment dépassé les bornes, elle le reconnaissait mais elle ne voyait pas bien en quoi est-ce que ça donnait le droit à Sayanel de prendre ses jambes à son coup de la sorte. Ils avaient promis de ne plus recommencer en échange du silence de leur grand frère et ça devrait en rester là. C'était censé en resté là! Mais Sayanel avait préféré foutre les voiles. Elle l'aimait plus que tout au monde mais en cet instant, il n'y avait de personne qu'elle détestait encore plus. Non, c'était surement un mensonge mais elle lui en voulait réellement. La situation la dépassait complètement. Alors elle fit la première chose qui lui passa part la tête, elle s'envola pour la Russie et comme elle n'avait pas bien mieux à faire, elle intégra l'institut du service fédéral de sécurité de Russie.

Quatre longues années qu'elle résidait loin de sa famille. Pour sa défense, elle n'était pas la seule et en sa faveur, elle parvenait toujours à rendre visite de temps en autres. Si toute cette histoire n'avait vu le jour qu'en grande partie à cause de son impulsivité, elle était loin de le regretter. Ca n'avait bien sûre pas été facile au début mais elle était parvenue à comprendre pourquoi est-ce son frère avait tenue à s'éloigner d'elle. Et autant que ça lui coûte de l'admettre, après l'expérience qu'ils avaient partagé, c'était de loin la meilleure chose qui pouvait leur arriver. Elle s'était fait un nom au sein du FSB, un vrai nom. Le genre que l'on respecte, qu'on craint autant qu'on admire. Elle avait commencé comme tous le monde au plus bas de l'échelle mais avec le talents et les capacités qui accompagnait le fait d'être une Pritchard, elle n'avait pas mit beaucoup de temps à monter les échelons. Lisbeth avait très vite terminée sur le terrain. Le job ne représentait pas grand chose qu'elle ignorait à vrai dire. Il lui fallait toujours voyager à travers le monde, rassembler des informations, infiltrer des organisations et parfois même donner la mort après une longue chasse à l'homme. Rien dont elle n'était pas déjà familier avec. Et elle avait l'avantage de connaître une vérité de leurs monde que seulement quelques privilégié connaissait. Le monde surnaturel n'avait aucun secret pour la cadette Pritchard et son savoir était un trésor que beaucoup aurait tué pour avoir. Et ça, les hauts dirigeants du FSB en étaient bien conscient. Lisbeth Ruby-Ann Pritchard était leur petit bijou, elle leur était vite devenu indispensable. Et ça, elle aussi en était bien consciente. C'est la raison pour laquelle ils ne s'étaient pas opposé quand elle leur  avait fait par de son désir de se retirer quelques temps du jeu. A condition bien sûr qu'elle continue de les informer régulièrement, d'être leurs yeux et leurs oreilles dans ce monde qu'ils ne comprenaient toujours pas entièrement. Et si c'était tout ce qu'ils attendaient d'elle, elle ne s'était pas vu refuser. Surtout qu'en temps voulu, cette alliance pourrait s'avérer être bien utile. Non, quatre ans loin de sa famille n'avait pas changer son allégeance. Sa loyauté pour sa famille était infaillible et sa famille, c'est bien la raison pour laquelle elle en était arrivé à cet arrangement. Sayanel était de retour, sa famille n'attendait qu'elle pour être de nouveau réunie. Et même si elle lui en voulait encore pour ce qu'il lui avait, elle savait qu'après lui avoir botté les fesses, ça irait mieux. Et puis, il lui avait terriblement manqué. Toute sa famille lui avait terriblement manqué, d'ailleurs. Et puis, il paraissait qu'il y avait de l'action là où ils se trouvaient. Et Lisbeth n'était pas de celle qui laissait tout le plaisir aux autres, ça non!

La routine n'était pas si dur à reprendre. Elle était une vieille amie qu'elle retrouvait après un si long moment séparé. Ils étaient aujourd'hui de nouveau sur le point de déménagé, rien de bien étonnant. Après tout, ils ne restaient jamais plus de deux ans au même endroit. Leur nouvelle destination? Une petite ville répondant au nom de Bray, en Irlande parait-il. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'y rendait loin de là. Elle avait eut l'occasion de s'y rendre pour quelques une de ses missions d'infiltration avec le FSB et elle était loin d'ignorer ce qui les attendaient là-bas. Bray était une fille où sa famille n'aurait aucun mal à s'y plaire, pas quand ils avaient l’opportunité de mettre à l'exercice ce dont pour quoi ils sont né. On dit qu'à Bray, la chasse y est bonne et ça Lisbeth n'en doutait pas une seconde. Cette ville avait de quoi les tenir occupé un bon moment. Cette avait besoin d'un bon grand ménage de printemps. Que la chasse commence! Watch out, Bitches. The Pritchard is coming for you, for all of you.