(Maylee) Be yourself; everyone else is already taken.

Mes parents m'ont appelé Maylee Nyx Harris ! Je suis né le 20 Avril 1990 à Bray en Irlande en Europe. Je suis un élément de 26 ans ans. Pour plus de précisions, je suis bisexuelle et présentement célibataire et volage. Je suis fier de dire que je travaille en tant que infirmière en pédiatrie  , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt modérée On me dit souvent que je ressemble à Phoebe Tonkin, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe être de l'eau, et plus précisément je suis une grindy.

_Ce dont je me souviens de mon enfance jusqu’à l’accident :

Dix ans. J’attendais dans l’allée l’arrivée de mes parents, ces derniers n’étaient pas là, comme toujours en retard. Alors qu’aujourd’hui, j’avais quelque chose d’important. Une compétition de danse que j’avais préparée à l’aide de ma professeure de danse. J’avais l’habitude de ne pas avoir mes parents autour de moi, il était même rare qu’ils soient présents à la maison. J’étais souvent seule avec ma nourrice, elle était âgée et était comme une mère pour moi. Elle avait toujours était là, son mari venait parfois faire le jardin de mes. En réalité, mes parents n’étaient jamais présents pour moi, non, jamais. Je pouvais obtenir tout ce que je voulais grâce à leur argent, mais je ne pouvais pas avoir quelques heures avec eux. Finalement, la nourrice Agatha venait de recevoir l’appel de ma mère lui demandant d’annuler le dîner de ce soir avec leurs amis, elle avait complétement oublié. Ils m’avaient complétement oublié. Je ne savais plus trop quoi penser, j’étais en pleurs en entendant la nouvelle et je ne m’attendais même plus à me rendre à cette compétition, sans doute que j’allais passer ma journée dans le jardin à regarder la nature. Je ne savais juste pas que finalement Agatha et son mari Simon allaient m’y accompagner tout en remplaçant mes parents.

Seize ans. J’avais rendez-vous quelque part et mes parents, c’étaient vu annuler des réunions pour y aller, ils avaient été obligés de m’y accompagner, car ces derniers étaient convoqués avec moi. Je ne sais plus pourquoi je devais aller là-bas, mais c’était important. Moi, dans la voiture, je me sentais vide, comme si mon âme avait été bouffée par un être maléfique. Tout bascula très vite. La voiture avait évité un camion finissant par plonger dans un lac, une chute assez haute de trois étages sans doute. Je n’ai pas de mètre dans l’œil pour préciser la hauteur de ce saut. La voiture s’engouffra dans l’eau, l’air manqua rapidement dans l’automobile. Je commençais à suffoquer tentant de sortir par la portière, je m’énervais, ne parvenant pas à ouvrir la porte ou encore de casser la fenêtre. J’étais coincée, je commençais à manquer d’air, à sentir un mal de tête se propageant dans mon crâne. Je commençais à flotter me débattant pour tenter d’avoir les dernières bulles d’oxygène encore présente pour respirer. Mais, finalement, j’avais fini par arrêter de me battre, laissant mon corps à la merci de ce tas de fer trop lourd pour flotter au contact de l’eau. Je fus partie, du moins c’était ce que je pensais.

_Ce que j’ai oublié suite à l’accident :

L’amour. Lui. Je l’ai oublié cet homme. Corey. Je ne sais plus que l’amour nous a liés un jour. Je ne sais plus que j’ai été enceinte de lui. J’ai aimé Corey après avoir été ami avec lui. On était assez présent l’un pour l’autre et finalement un soir de 4 juillet, on avait fini par s’embrasser lors de nos quatorze ans durant le feu d’artifice. Corey avait été présent pour moi, comprenant parfois ce que je pouvais ressentir à propos de l’absence de mes parents. Corey avait perdu sa mère, cette dernière était morte et je n’en savais pas plus sur sa mort. Mais, son père était sans cesse absent laissant souvent celui que j’aimais se débrouiller seul. Il était rapidement devenu ma famille, j’avais besoin de lui tout comme j’avais besoin du soutien d’une mère qui n’était pas la mienne, mais Agatha. Enfin, un an de relation et j’eus la mauvaise surprise d’être enceinte. Ce qui créa des crises dans notre couple, car lui voulait de cet enfant, mais pas moi. Je ne me sentais pas à la hauteur, non, je ne me sentais pas de devenir parent avec l’exemple que j’avais eu. Je refusais cette idée, mais pour ne pas le perdre lui, j’avais fini par garder l’enfant et le croire. Croire que nous réussissant à éduquer cet enfant à venir était possible.

La naissance. Le 5 Mars 2006. Aidhàn mon fils naquit. Je n’étais pas heureuse, j’avais essayé, les infirmières m’avaient poussé à le tenir dans mes bras, alors que rien que l’idée de le voir, de le sentir contre ma peau me faisait souffrir. Je n’arrivais pas à m’imaginer mère. Je n’y parvenais pas. Alors, je délaissais ce rôle, c’était simple d’y croire quand cet enfant n’était pas là, pas réel, juste dans mon ventre arrondi et parfois douloureux aux coups de ce champion de boxe. Je faisais une dépression prénatale. Je ne parvenais pas à assimiler le fait que j’avais un enfant, que j’étais une mère. Le jour de l’accident, j’avais rendez-vous avec le psychologue qui traitait mon cas, je voyais mon fils de temps à autre, mais je ne le traitais pas comme mon enfant, mais juste un nourrisson de plus dans ma vie. Mes parents étaient obligés de m’accompagner, car apparemment, c’était le modèle de parent que j’avais eu durant mon enfance qui m’effrayait à l’idée d’être mère.

_ Ma vie après l’accident :

Dix-huit ans. Une nouvelle vie. Bien plus agréable. Je n’avais pas eu du mal à m’habituer à ma nouvelle vie. Le lycée ne me manquait pas réellement. Je ne voyais rien qui me donnerait envie d’y aller, d’y retourner. Je me souvenais de l’accident qui avait eu lieu et où j’avais fini par perdre connaissance. Ce fut Simon qui m’avait sorti de cette voiture me sauvant, il n’avait rien pu faire pour mes parents, mais je m’en fichais, ces derniers n’avaient pas été très présents pour moi. Je faisais l’école à la maison, étudiant avec l’aide d’Agatha. Je sortais de temps à autre pour aller nager, je savais à présent nager, j’avais eu envie d’apprendre. J’avais toujours plus ou moins eu peur de l’eau, peur de mourir de noyade, j’’y avais échappé grâce à la griffure de Simon. Je savais ce qu’ils étaient, ce qu’ils m’avaient fait. J’aurais pu avoir peur, mais ces personnes, je les connaissais mieux que mes propres parents. J’ai appris ce qu’était le monde surnaturel, je ne connaissais que les mythes, les contes que j’avais pu lire à l’école et entendre parler. Ces légendes pour moi n’étaient que des sornettes, mais j’y crois parfaitement à présent. Alors en étudiant à la maison, je faisais aussi des découvertes sur les légendes. Ma curiosité me poussait à découvrir les autres espèces. J’étais devenue une humaine qui était devenue une grindylow. Je ne savais pas encore tout comme quoi moi, je ne pourrais jamais avoir d’enfant, il faut dire qu’à mon jeune âge, je n’en voulais pas, même si petit à petit, mon envie de travailler avec les enfants pour les protéger fut de plus en plus présente.

Maintenant. J’ai quitté le foyer familial à l’âge de vingt-quatre ans, j’ai du mal à quitter mes parents. Je sais très bien qu’Agatha et Simon ne sont pas mes parents biologiques, mais ces derniers, je les connais depuis assez longtemps maintenant, depuis ma naissance à vrai dire. Ils ont été bien plus des parents que ceux qui étaient ma famille de sang. Je me fais appeler Maylee depuis que je suis de retour à Bray pour de vrai. Il faut dire qu’auparavant, je ne bougeais pas de chez-moi, et que j’avais fini par faire mes études d’infirmière dans la ville d’â côté. J’avais peur auparavant qu’on se rappelle de moi. Je ne me souvenais pas des amis ou autre que j’avais pu rencontrer auparavant, juste de ma vie de famille désastreuse. Je travaille donc depuis deux ans en tant qu’infirmière à l’hôpital au service de pédiatrie. J’aime prendre soin des enfants, quelques fois, je me dis que les parents auraient dû éviter de faire des enfants, les mauvais parents, je les sens toujours. Cela fait trois semaines que je surveille cet enfant Aidhàn, il est passé dans mon service avec une brûlure à la main au premier degré l’une des moins grave, mais tout de même. Alors, j’avais parlé avec l’enfant évitant l’homme qui l’avait accompagné, ne voulant pas lui parler. Autant dire que les dire de l’enfant sur son père me donnèrent envie d’en savoir plus sur cet enfant pour être sûre qu’il soit heureux et surtout en sûreté.