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 Your suffering will come again; and never fall away. feat. Ezeckiel

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Je n'en voulais pas à Ezeckiel de ne pas comprendre pourquoi je restais à Bray. Enfin, il voyait de quoi je parlais, mais sans jamais l'avoir vécût lui même, de ce que j'avais compris il était du genre à être sans attache particulière. C'était sûrement bien aussi. J'en avais aucune idée. A chacun son style de vie. Mais c'est vrai que même, rien que physiquement, Ezeckiel semblait être tout mon opposé. Il était tatoué jusque dans le cou, visiblement il faisait assez peu attention à la manière dont il était habillé. Sa veste semblait loin d'être neuve et son jean était assez usé aussi. Puis il avait cet lueur dans les yeux... Un peu triste et blasé à la fois, dur à décrire. Alors que moi j'étais un imbécile de blondinet qui sourait toutes les trentes secondes à moindre connerie et qui voyait le bien partout. Un putain de bisounours, vous pouvez le dire, mais je le vis bien.

J'étais tout de même mal placé pour juger les autres. Enfin, vu mon travail, OK, il y avait certain cliché qui étaient vrai et facilement repérables, mais j'avais l'habitude de rencotnrer toute sortes de personnes. Donc j'avais rapidement appris à arrêter de juger les gens à leur apparence. Puis je savais qu'on était pas destiné à être ami avec le monde entier. Cependant, cela ne nous empêchait pas d'être un minimum aimable. Quoique, pour le moment, il me semblait que le courant passait plutôt bien avec Ezeckiel. Il avait l'air intéressé par Cork. Ce n'était pas vraiment la ville la plus exceptionnelle du monde. Mais pour qui aimait voyager, c'était sûrement une bonne destination. J'en savais rien. Personnellement, au moment de choisir, je voulais juste partir le plus loin possible de Bray.

- Ouais, c'est plutôt sympa comme ville, tu verras.

J'aurais bien pu proposer à Ezeckiel de l'accompagner pour lui faire visiter et tout. Mais, déjà, je n'étais pas un guide touristique et ensuite, je ne connaissais pas assez mon interlocuteur pour ça. Je l'avais déjà ramener chez moi sans lui demander sa permission, alors si maintenant je me mettais à lui organiser des voyages, il allait vraiment finir par se poser des questions sur ma santé mentale. Puis je crois que je n'avais pas besoin de ça dans l'instant présent. Du coup,je préférai m'intéresser à mon interlocuteur. J'avais assez parler de moi, puis je n'avais rien de très intéressant à raconter à vrai dire. Je ne fus pas étonné d'entendre qu'il avait fait de ces voyages un style de vie. Pourquoi pas après tout. Quitte à le pouvoir autant profiter et voir du monde. Des fois je me sentais con d'être toujours ici. Mais je n'étais pas sûr d'être plus à ma place autre part qu'à Bray.

- Après... Je pense que, quand on le veut vraiment, on sait se donner les moyens...

Je restai assez songeur, car au final, je savais que j'aurais pu partir vive aux States. Ce n'était pas comme si je vivais seul avec un salaire plus que raisonnable pourmoi tout seul. Je savais que certain de mes clients vivais tous les mois avec la moitié de ce que j'avais alors qu'ils avaient aussi toute leur famille à nourrir. Et c'était bien pour les aider que j'étais là. Au final, je crois que je n'avais juste plus envie de partir. C'était sûrement triste de renoncer à un rêve de la sorte... Mais ce n'était pas comme si il était vraiment possible de vivre en réalisant le moindre de ses rêves. Je veux bien être optimiste, mais il ne faut pas abuser non plus. Dans tous les ca,s j'enchaînais avec une série de question qui me passait à l'esprit, avant de m'excuser de faire subir un interrogatoire pareil à Ezeckiel en le voyant hésiter. Cependant, il me dit que ce n'était rien alors... Il n'aurait pas du me dire ça, j'étais horrible quand je me lançais... Enfin, je n'étais pas si horrible que ça... Je n'allais ma me mettre à lui poser des questions totalement glauque non plus. On était pas à un speed dating non plus.

Je hochais la tête d'un air impressioné en entendant les villes qu'évoquait Ezeckiel. Que des grandes villes. Ca avait de quoi faire rêver. Ezeckiel devint alors un peu plus sombre en évoquant une dénommé Orphée qui voyageait avec eux. Il devait s'agir d'une fille à laquelle il tenait beaucoup vu son regard. Je n'avais jamais perdu quelqu'un de très important à mes yeux. La majeur partie des personnes que j'aimais vivaient ici, à Bray. Pour le coup, j'étais incapable de comprendre ce que ressentait Ezeckiel. Mais ça ne m'empêchait pas d'être compatissant. Même si il en aurait sûrement rien à faire de ma compassion. Les gens n'aimaient jamais quand on s'excusait pour leur pertes. Ils avaient l'impression qu'on les prenait en pitié. Et Ezeckiel n'avait pas l'air d'être le genre de gars qui aimait inspirer la pitié aux autres.

- Les meilleurs histoires sont souvent les plus courtes.

Je n'avais pas d'exemple particulier en tête. Je disais juste ce qui me semblait le plus logique dans une telle situation. Que cette Orphée soit partie ou décédé, ça n'avait pas l'air d'avoir durer très longtemps. Après tout, Ezeckiel n'avait pas l'air d'être franchement plus vieux que moi. Après je me trompais peut-être. Mais c'était triste de se focaliser autant su rle passé à son âge non ? Il fallait voir le bon côté, des choses, c'était un peu ce qu ema phrase sous-entendait.

- Mais pour un gars qui est nul pour faire la conversation, tu t'en sors pas trop mal. Puis tu dois avoir pas mal de truc à raconter avec autant de voyage.

Je continuais de boire en réfléchissant à ce que je pourrais bien lui demander. J'avais l'impression que parler de cette Orphée avait beaucoup coûté à mon interlocuteur et que lui-même était étonné d'avoir prononcé ce nom dans une conversation. J'allais vraiment finir par croire que j'avais une sorte de felling, qui faisait que les gens aimaient me raconter totue leur vie, même les moment les plus difficiles.

- D'ailleurs... je peux te demander pourquoi tout ces tatouages ? Tous le spsy disent que ce n'est que de l'auti-mutilation inconsciente... Mais je préfère les réponses des tatoués... Elles souvent bien différentes et beaucoup plus créatives...

Détourner la conversation était sûrement un bon moyen pour ne pas faire fuir mon interlucuteur dans la seconde. Les personnes tatouées aimaient toujours parler de leur tatouage et pouvait le faire pendant des heures. Ouais, si je n'avais pas de tatouages, beaucoupd e mes amsi de la fac en avait. Enfin... De mes amis et de mes clients. Mais pas sûr que la réponse d'un étudiant stone sur ses tatouages soit vraiment valable...
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Beaucoup de ceux qui voyageaient disaient que c'était aussi pour cela qu'ils le faisaient, rencontrer de nouvelles personnes, de nouvelles façon de voir la vie. L'Irlande et la France, en soi, ce n'était pas le choc violent des cultures, t'as connu pire, mais de toute façon, tu te déplaces pas pour les gens. Qu'il y ait du monde ou pas, tu t'en branles, t'es pas le genre à te faire des potes de toute façon. Pourtant, t'aimes bien avoir différents avis, savoir ce qui change réellement entre toi et les autres. Parce que beaucoup de choses changent. Ils sont pas pareil, pensent pas pareil, ont l'air de vivre bien leur réclusion. Mais toi, tu vois le monde comme trop vaste, tu pourrais pas rester dans une seule ville toute ta vie, ça te paraîtrait limité, comme si on te foutait en taule. Pour toi une ville c'est l'équivalent d'une baraque, et t'as vite fait le tour d'une maison, pas vrai? Bouger, loin, toujours, c'est ta façon de respirer. Sans tu suffoques, tu meurs à petits feux. Partir à l'autre bout du monde ça te fait pas si loin alors que pour d'autres ce serait insurmontable. Alors non tu comprends pas trop mais c'est pas ta faute, t'as toujours vécu comme ça, tu peux pas apprendre autrement, et tu veux pas apprendre autrement. Si t'as des gens qui te suivent, si ton frère est assez fou pour agir comme ton ombre, tant mieux, mais tu pourrais pas faire autrement, vivre autrement. C'est ton moteur, ton essence.

Mais t'en étais pas non plus trop critique avec ceux qui s'étaient pas élevé comme toi. T'aurais eu des parents, une vie de famille rangée ... ça n'aurait pas été la même. Sans doute serais-tu resté à Lille avec ton frère sans jamais dépasser les limites, et même si rien que l'idée, maintenant, elle te fait gerber, t'aurais été un mec différent. T'aurais pas connu Orphée, t'aurais pas connu le bonheur, pas comme ça, cette intensité qui t'animes tous les jours, t'aurais pas connu la mort. De ton âme, qui se déchirent chaque seconde un peu plus. Cette résurrection dès que Skye est entrée dans ta vie, parce que maintenant faut l'admettre y a presque plus qu'elle, Lana et ton frère. Mais toutes tes relations, les plus importantes, elles sont différentes dans leur manière même d'évoluer. T'as jamais été un enfant de choeur mais t'es pas vraiment le pire des connards, pas avec tout le monde. Pas avec Alix non plus apparemment, il a dû gagner à la loterie pour que tu lui sautes pas à la gorge. Vous parlez de Cork, tu sais même pas si t'y foutras un jour les pieds mais pourquoi pas, c'est pas si loin, en y repensant.

" C'est pas très loin en plus, je pourrais bien y faire un saut dans pas longtemps."

ça te changera de tes allées et venues à Dublin pour une foutue banque, ce serait bien que tu penses à autre chose de temps à autres, tu sais? Faire le touriste ça a jamais été ton truc, t'es plutôt le genre à faire des choses quand t'es intéressé. Pas trop à te balader aux quatre coins du monde avec un appareil photo en t'extasiant de toute la beauté que tu peux voir. T'es quand même un putain de mauvais exemple de globe-trotteur, tu le sais ça ? T'es blasé de tout, tu profites de rien, t'es même pas foutu de bien faire ce que t'aimes alors ... Mais au final c'est pas très important, respirer un autre air, voir de nouvelles montagnes, de nouvelles forêts ... Et surtout de nouveau comptes en banque à vider, c'est quand même bien ce qui te fait avancer alors ... C'est pas si grave de pas avoir de folie de découverte. Mais t'as quand même besoin de nouveauté, quand tu connais trop un endroit tu ferais tout pour t'en échapper, et parfois, les courses poursuites avec les flics t'ont plus fait de bien qu'elles t'ont fait chier. Parce que t'aimes l'adrénaline, t'es pas vraiment plan plan dans ta façon de voir la vie, t'as besoin d'action.

" Je pars du principe qu'on peut tout faire. Absolument tout."

Survivre en était une preuve assez concrète. Quand on voyait ce que certains se prenaient dans la gueule, de tous les points de vue, et qu'ils arrivaient quand même à se lever le matin et à aligner un pied devant l'autre ... Et bien c'était une bonne leçon. Toi t'as jamais vraiment réussi à jouer les impassibles. Pour ceux qui te connaissaient pas et qui cherchaient pas, t'étais juste un connard. Mais au final c'était un peu plus que ça, même si tu l'avoueras jamais. ça t'a marqué bien trop, et t'aurais aimé que ça te hante plus, que ça soit juste une passade et que tu débordes de nouveau d'énergie et d'envie de foutre la merde parce que ça te fait rire. T'étais comme ça avant, prétextant te venger de l'injustice que t'avais subi tout en faisant ce qu'il te plaisait. C'était un peu braquage sexe et alcool, tu prenais les plaisirs que l'on te refusait par la force, t'as acheté des belles bagnoles pour les planter sur le bord de la route puis t'as changé de pays juste parce que tu le voulais. Puis y a eu ça. Ce à quoi tu veux plus penser mais qu'on arrête pas de ramener sur le tapis. Ou alors c'es toi, inconsciemment, qui le cherche? Pour faire comme si t'oubliais rien et te sentir moins coupable d'avoir survécu et pas elle?

Alors t'en parles, à demi mot, tu dis juste son prénom, parce que c'est la première chose qui te vient. Pour qu'elle soit pas oubliée, par n'importe qui. Parce que ses parents, à Orphée, ils doivent être secrètement soulagés, t'en es persuadé. Elle a eu une vie de merde, c'est pour ça qu'elle est partie, qu'elle les a rejoint. Alors t'imagines que quand ils ont compris qu'elle s'était reconvertie en braqueuse, ils devaient être putains de contents qu'elle leur soit pas revenue vivante avec des envies de mettre à sac Lille après Nantes. Eux aussi, tu leur découperais bien la gorge à coups de mâchoire, et tu te dis qu'un jour, tu le feras. Parce qu'ils ont pas le droit de vivre alors qu'elle était morte. Personne en avait le droit, même pas toi. Je vois bien dans ton esprit ce que tu penses, ceux qui pensent que tu 'en es remis se fourrent les doigts dans les yeux, ou bien le font ils exprès pour pas comprendre que t'es juste une putain de bombe à retardement. Tu sais pas trop quoi répondre à Alix. Sa phrase sentait un peu le tout préparé, mais tu pouvais pas lui en vouloir non plus, c'est pas comme si c'était évident de réagir à ça. T'es juste plus sensible quand il s'agit d'elle.

" ça m'étonnerait. ça aurait été une histoire plutôt parfaite. On aurait pu aller loin. "

Tu parles plus pour toi que pour lui, il peut pas vraiment comprendre non plus. Quand on ne connaissait pas ton passé, celui d'Aidan, celui d'Orphée, toutes vos histoires, tous vos plans, tous vos rêves ... On commençait à les appeler les nouveaux Bonnie & Clyde. Et puis plus rien. Beaucoup pensaient sans doute que les jumeaux étaient morts, et pensaient " bon débarras". C'est pas correct de penser ça d'un mec qu'on aime pas, mais d'un mec qui a jamais tué personne mais qui est quand même un hors la loi, c'est plutôt normal pas vrai? Mais tu les laisses penser et tu reviendras un jour pour leur faire payer. Surtout celui qui avait l'arme. Celui qui a gâché ta vie mais qui doit pas s'en souvenir. Parce que c'était une des "méchantes" hein? A peine dix huit ans mais catégorisée comme la pire délinquante qui soit. Elle l'avait cherché.T'as envie de changer de sujet , alors tu plonges lorsqu'il te propose un chemin de sortie.

" J'ai vu pas mal de choses effectivement. Mais dans un sens, si t'as vécu ta vie ici, tu dois connaître pas mal chaque personne qui passe dans le coin. Parfois ça vaut bien tous les voyages."

Parce que tu penses que si tu vivais au même endroit depuis des années, t'aurais besoin de t'échapper, d'apprendre à connaître le monde au travers des yeux des autres. Mais encore une fois, c'est ta propre vision, et elle est jamais trop semblable à celle des autres, tu sais pas si lui c'est pareil. Il a l'air de te regarder un peu comme s'il t'analysait, t'as déjà connu ça mais t'es pas forcément à l'aise avec l'idée. Y a peu de chances qu'il réussisse  à te percer à jour mais tu préfères quand même détourner les yeux. A moins d'être volontairement provocant, de toute façon, t'aimes pas des masses fixer les autres.

" Je me suis fait tatouer aux quatre coins du monde. Souvent par des noms dans le métier. Déjà parce que je trouve intéressant d'avoir plusieurs sortes de dessin, et pas le même, ensuite parce que tous mes tatouages vont avec ce que j'ai été et ce que je suis. Je suis pas très doué pour parler de moi, mais en général mes tatouages le font pour moi ... Enfin, pour ceux qui savent en décrypter les codes. "

T'es pas le genre à te faire un tatouage tribal parce que c'est à la mode, loin de là, mais tout ce que t'as vécu d'important est imprimé sur ton corps. Chaque point de la carte où t'es allé également. D'une manière ou d'une autre, t'arrives toujours à exprimer métaphoriquement ce que tu veux. Et tu veux te souvenir. Les bons, les mauvais moments. Tout ce qui t'a construit. Tu veux pouvoir voir tous les jours ce qui t'a poussé à venir ici.

" Et toi, pas tatoué?"
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J'avais du mal à cerner Ezeckiel. C'était assez étrange de faire la conversation avec lui. J'avais l'impression qu'aucun de nous deux ne savait vraiment sur quel pied danser, qu'on évitait chacun certaines limites. Enfin surtout lui. Pour ma part, je n'avais pas grand chose à cacher. A part peut-être le fait que j'étais une fée et que cette ville était rempli d'être en tout genre. Mais ça encore... Ezeckiel était peut-être au courant. Ou il n'allait pas tarder à l'être de toute façon. C'était assez difficile de ne pas tomber, ne serait-ce que sur un jeune métamorphe pas très doué dans cette ville. Mais pour en revenir à cette conversation, c'était étrange, on parlait de Bray, de Cork, comme de la pluie et du beau temps. Un peu comme si on était deux petits vieux sur un bancs. Et si je posais pas mal de question à mon interlocuteur, j'avais toujours l'impression qu'il me donnait à chaque fois qu'une réponse partielle. Etant donné qu'on ne se connaissait pas ou très peu, je ne pouvais pas lui demander de tout me dire, de me raconter sa vie de but en blanc. Mais, du coup, je trouvais cette conversation étrange.

Enfin, ce n'était pas comme si c'était la première fois que j'avais une conversation qui me semblait bizarre. Je passais ma vie littéralement à parler avec différentes personnes, Ezeckiel n'était pas le premier à ne me répondre qu'à moitié. Quand il s'agissait de mes client, ce genre de comportement m'insupportait. Je ne pouvais pas les aider si ils ne me disaient pas tout. Mais pour la plupart, c'est parce qu'ils savaient qu'ils avaient fait une connerie et n'osaient pas me le dire. Un peu comme des gosses quoi. Pour Ezeckiel, c'était différent. Je pense que, c'était just eparce que, dans le fond, nous n'avions pas grand chose en commun. Quoique... Apparemment on aimait tous les deux boire et se mettre sur la gueule en fin de soirée. Mais ça me fit doucement sourire d'entendre mon interlocuteur dire que Cork c'était juste à côté. C'est vrai que de son point de vue... Cork n'était pas loin. Pour moi, partir là-bas, c'était le bout du monde. Enfin, j'abuse peut-être un peu en disant ça, mais vous avez compris l'idée je pense. Au final, je pense que j'avais bien trop d'attache pour pouvoir partir un jour. Puis vous imaginez ? Si je partais vivre à l'étranger ? Non mais je ruinerai le forfait téléphoniqe de ma mère tous les mois ! Bon ok, j'arrête de me trouver des excuses.

C'était une belle philosophie que de penser que tout était possible. Dans un sens c'était vrai, quand on veut on peut... On était les seul à s'imposer des limites et c'était une question de prudence après. De mon avis, je ne pouvais pas tout me permettre parce que je ne voudrais pas faire de mal aux personnes que j'aime et même si il m'arrivait des trucs cons, je pense pouvoir dire que j'étais quelqu'un d'intègre. Parce que si tout était possible, cela impliquait que briser les loi l'était aussi et donc voler et tuer n'étaient plus des problèmes. Je vais peut-être un peu dans les extrêmes, mais si tout le monde vivait sous cette philosophie là, il y aurait bien moyen pour que ça dérape un jour ou l'autre et parte dans l'extrême. Après, c'était sans doute une question de savoir-vivre. Enfin de savoir-vivre en société tout du moins. Mais je crois que mon interlocuteur n'en avait pas grand chose à faire de la société. Ce qui était peut-être absolument génial. Mais étrangement, je n'avais pas très envie d'essayer non plus. J'avais sûrement trop de morale pour ça. Quoique, je ne disais pas qu'Ezeckiel n'avais pas de morale non plus... Enfin c'était compliqué quoi... J'étais assistant social, pas philosophe !

- Si tu le dis... Vu l'état de ma vie sentimentale en général, j'ai pas grand chose à te dire là dessus à part déterrer des vieux dictons...


Il y avait beaucoup de personne que j'aimais, j'avais eu pas mal de relation, mais aucune qui n'avait jamais duré si longtemps à vrai dire. Sûrement parce que j'avais une certaine incapacité à ne m'intéresser qu'à une seule personne à la fois. Quoique, ça m'était déjà arrivé, avec Ailee par exemple, mais avant même que le moindre espoir de relation ne se profil entre nous la jolie sirène c'était faite froidement assassinée. Puis, j'étais du genre optimiste, mais même si j'étais resté en vie, je crois qu'Ailee aurait préféré finir ses jours avec ce gars avec qui elle était tout le temps plutôt qu'avec moi. C'est un peu triste dit comme ça, mais c'était du passé maintenant, j'avais eu le temps de faire mon deuil. Enfin, je crois. Puis, le sujet de conversation changea rapidement, de sorte à ce que je n'eus pas à penser plus longtemps à ma vie sentimentale et ce n'était pas plus mal.

- Ce n'est pas moi qui vais te contredire, mais l'avantage des voyages c'est qu'ils ne te jugent pas. A force de rester au même endroit, tout le monde connait tout le monde et les ragots ça va de bon train à Bray, je suis bien placé pour le savoir.


Ma mère était sans doute une des plus grandes commères de cette ville. Alors à chaque fois qu'il se passait la moindre petite chose, elle me mettait tout de suite au courant. Ca avait ses avantages, mais parfois c'était un peu agaçant. J'aimais ma mère. Mais il y avait certaines rumeurs à mon propos que je préférai ne pas connaître parfois. Mais bon, je ne pouvais pas vraiment y échapper non plus. Et j'avoue qu'il m'était déjà arrivé de juger quelqu'un par ce que j'avais entendu de lui de la part de mes proches. Mais bon, ça alimentait les conversation et ça permettait de ne pas trop s'ennuyer à passer autant de temps à Bray. Puis ça avait quelque chose d'assez rassurant de connaître trop le monde et de connaître la ville par coeur aussi. Mais ce n'était pas pour autant que je n'aimais pas voir du monde et que je n'étais pa sun tant soit peu curieux. Ainsi, j'interrogeais Ezeckiel sur ses tatouages en pensant que c'était sans dout eune bonne idée pour en apprendre un peu plus sur lui.

- C'est classe ça ! Et c'est plutôt poétique comme moyen de s'exprimer. Désolé, mais je pense pas être super doué pour décrypter les codes. Mais du coup, soit pas étonné si je te mate non plus, ça m'intrigue pas mal cette histoire maintenant que tu en parle...

Je suis incorrigible, je sais bien. Mais la vie est trop courte pour ne pas s'amuser. C'était ça mon vieux credo que je ressortais à toutes les sauces. A défaut de réaliser l'impossible, je racontais des conneries et tentais de faire rire mon entourage. D'accord, dans l'immédiat, ce n'était pas très drôle comme blague et ça pouvait être pris comme une tentative de drague douteuse. Mais je ne m'inquiétait pas trop. Tout à l'heure Ezeckiel avait déjà eu des preuves de mon humour douteux et il ne semblait pas s'en être trop plaint. Enfin, j'imagine que si il n'avait pas apprécié, il ne serait pas là en ce moment. Puis j'étais presque étonné de l'entendre me poser une question. Je souris un peu bêtement en secouant négativement la tête.

- Nan... J'y ai bien pensé plus d'une fois... J'aime beaucoup les tatouages... mais j'ai trop peur de regretter dans quelques années... Et je crois que je ne supporterai pas si mon tatouage avait le moindre défaut.

A trop aimer les art, on en devenait presque perfectionniste. J'avoues, j'étais pas mal perfectionniste de base. J'aimais les choses bien faites, surtout au travail. Evidemment, je n'étais pas parfait et tout n'était pas parfait non plus dans ma vie. Mais pour quelque chose qui étai sensé rester longtemps comme un tatouage ou une oeuvre d'art, autant que ça soit parfait. Sauf si l'imperfection de l'oeuvre en question était voulu bien sûr. Mais là on se barre dans des trucs un peu trop compliqué.

- Je suis pas particulièrement perfectionniste, mais quitte à être marqué à vie, autant que ça soit bien fait. D'où l'importance de bien choisir son tatoueur je pense... Je peux te demander ce qui t'as motivé à faire ton premier tatouage ?

Je ne savais plus trop ce que je pouvais poser comme question du coup. J'avais l'impression que si ça devenait trop personnel, mon interlocuteur allait se braquer et se barrer le plus vite possible. Mais je n'avais pas envie de faire la conversation à un mur non plus, alors il fallait bien que je tente certains trucs.
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T'as pas vraiment l'habitude de parler aux autres, pas vrai ? Tu sais même pas comment faire, comment le gérer, quoi dire. T'as pas peur d'en dire trop, seulement de pas en dire assez. En arrivant ici, à Bray, tu t'es dit de toute manière que ce serait comme partout ailleurs, que ce que t'allais vivre là, ça allait être comme en Russie, comme en France, ne parler presque à personne, mis à part ton frère, faire ta vie sans te soucier réellement des autres puis repartir, sans laisser vraiment de traces. Toi t'étais plutôt bien parti pour que ça se passe comme ça, en vérité, mais tu sais que ce sera pas le cas parce que ça commence à te revenir, t'en deviens fou, encore et encore, encore plus à chaque fois. A chaque fois que tu sens cette adrénaline, ce danger, que tu y prends goût, t'as pas vraiment le cœur à ça, et c'est plutôt normal. Six ans et t'es toujours le même déchet que t'étais le lendemain de sa mort, c'en serait presque triste, en fin de compte. Alors tu t'enfermes dans un espèce de silence, profitant du fait que ton interlocuteur semble lui aussi perdu dans ses pensées. Toi, le silence, il te dérange pas. Certains trouvent le fait de ne rien dire angoissant, comme quelque chose de gênant, à briser le plus rapidement possible. Ils cherchent des choses à dire, même les choses les plus stupides qui leur passent par la tête, mais pas toi. Tu parles déjà pas beaucoup alors t'évites de dire des conneries quand tu le fais. Non pas que ça t'arrives jamais, cela dit, j'irais pas jusque là.

T'es bien conscient que la personne qui est avec toi, elle est pas du tout pareil. Ca t'étonne pas vraiment, en vingt quatre ans, t'as pas rencontré beaucoup de personnes qui te ressemblaient, même de manière infime, tu peux toujours les compter sur les doigts d'une main, et encore, cinq ça fait un gros chiffre. Les autres ont tendance à être dans un autre univers que le tien, bien trop ancré dans la réalité, une réalité qui n'est pas la tienne, un autre rythme de vie où t'as jamais pu trouver ta place. Toi tu vas à contre-courant et t'en as rien à foutre, tu changerais pas de façon de vivre pour t'intégrer, c'est pas vraiment le genre de la maison. C'est pour ça que t'as du mal à éprouver de l'intérêt pour les autres, parce que tu les comprends pas. T'essaies pas non plus beaucoup, faut se l'avouer. Tu préfères encore faire comme si ça n'avait aucune importance. Mais dans le monde actuel ça en a, et si tu restes ici, dans cette ville que t'as déjà envie de quitter en courant, tu vas devoir t'y faire.

«  Y a pas grand chose à dire de toute manière sur la question. Et si on pouvait éviter le «  une de perdue, dix de retrouvées » , ce serait pas plus mal. »

T'aurais pu essayer de t'intéresser à sa vie, lui poser des questions, mais tu sais à quel point ça te fait chier toi quand on t'en poses sur le sujet. Pas vraiment le type a parler d'Orphée à cœur ouvert, tu préfères encore t'emmurer dans le silence, et puis, pour être honnête, les aventures du blondinet c'est pas vraiment ce qui éveille ton intérêt. Parler d'amour en mangeant une glace et en regardant The Notebook, c'est pas encore vraiment ton truc, alors tu préfères changer de sujet, et sans doute que lui aussi, tu te dis qu'y a pas beaucoup de monde qui aime parler de cet aspect de sa vie, et tant mieux, t'es pas psy, les seuls conseils que tu pourrais éventuellement donner ce serait d'arrêter de faire son faible, de lever un peu son cul et de passer à autre chose. Pas tant pour la diplomatie. Mais finalement vous parlez de voyages, de la comparaison entre ta vie et la sienne, qui sont, quelque part, diamétralement opposées. Toi ça te fait rire, parce que oui, effectivement, tu te vois pas rester toute ta vie dans ce trou mais t'essaies néanmoins d'y trouver de bons côtés alors que lui, il semble ne pas vouloir en partir mais en pointer les défauts.

«  Je vois le genre … T'en es souvent la cible ? C'est pour ça aussi que je préfère bouger … Moins tu fréquentes les autres, plus tu passes inaperçu. Et passer inaperçu avec un physique comme le mien c'est pas forcément évident ! »

Mais t'es bien trop fier de toute manière pour y faire quelque chose, à ton avis, pourquoi cette flic s'intéresse à vous ? Parce que vous êtes pas foutu de changer même pour échapper aux autorités. C'en est presque comique, en fin de compte. Parce que tu préfères te dire que quoi qu'il t'arrives tu seras resté fidèle à toi même. Dans quel but, ça personne ne le sait, mais tu pourras pas avoir honte du chemin que t'as parcouru, même si tu dois te retrouver à vie derrière les barreaux. Parce que c'est ce que tu risques, tu le sais ça, t'as foutu la merde un peu partout autour du globe, alors si tu crois qu'une fois attrapé on te laissera partir... Tu te méprends. Mais t'as trop confiance en toi pour penser ne serait-ce qu'une seconde que le fait de t'attraper est possible. C'est sans doute ce qui te perdra, d'ailleurs. Alors que la conversation dévie de nouveau sur tes tatouages, tu laisses courir ton regard sur tes phalanges. C'est pas l'endroit le plus pratique pour se faire tatouer, les mains.

« Te gêne pas, c'est pas comme si je m'y attends pas non plus, ça éveille l'intérêt ce genre de choses. »

Tu comprends pas non plus cette fascination des gens pour les tatouages. Les tiens, tu les portes avec fierté, mais c'est le reflet de ce que tu es, alors pourquoi s'acharne-t-on à vouloir les comprendre alors que de toute évidence ta vie n'a aucun intérêt pour eux ? Parce que c'est un défi, peut-être, une façon de connaître ta vie sans te demander de compte, se prendre pour un psychologue à être certain de t'avoir décrypter sans que t'aies décroché un mot. Pas spécialement le mec en face, d'ailleurs, les autres. Ceux qui te regardent de travers mais qui peuvent pas s'empêcher de te regarder quand même.

«  C'est pour ça que je me renseigne toujours bien avant de me faire tatouer. J'ai jamais eu de mauvais tatoueurs. Soit j'ai eu de la chance, soit j'ai le nez pour flairer les bonnes occasions. »

Tes pensées repartent vers l'orphelinat, vers ta vie à l'époque, vers celle que t'as connu là bas. C'était le début de ta vie. Le début dont tu te souviens, toi, t'as jamais eu de parents, contrairement à Violet, t'as jamais réussi à faire comme si t'en avais. Pour toi y a toujours eu que ton frère et après elle, y avait personne d'autre.

«  Mon premier tatouage … C'était pour me forcer à ne pas oublier. Y a dix ans j'ai quitté l'orphelinat où j'étais, et j'ai dû abandonner quelqu'un là bas, quelqu'un d'important. Alors je voulais pouvoir me dire que j'effacerais jamais ces souvenirs là. »
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Je ne pu m'empêcher de sourire en entendant la réponse d'Ezeckiel. J'avais pensé à la fameuse expression "Une de perdue, dix de retrouvé", mais c'était tellement bateau de dire ça. Puis c'était totalement faux aussi. Comme si une dizaine de nana allaient se pointé dès qu'on en perd une. Ce serait un peu chaud du coup. Vous imaginé... On en perds une... Il y en a dix qui débarque, et cela voudrait dire que si on perds les dix, on en trouve dix autre pour chaque fille perdue ? Du coup on se retrouverai avec une centaine de nana ? C'était chaud ça... Il y aurait moyen d'ouvrir un buisness. Mere, est-ce que j'étais vraiment en train de considéré l'idée de devenir proxénète ? Il allait vraiment falloir que j'arrête la bière un jour. Ouais, je ne voyais pas trop ce qui pouvait me pousser à sortir des choses pareille si ce n'était la bière.

Enfin, je ne fis pas davanatage de commentaire sur le sujet. Je voyais bien que c'était quelque chose de délicat à aborder avec Ezeckiel. Et ce n'était sûrement pas à un inconnu, même si il l'avait soigné, qu'il aurait envie d'aborder ça. Quoique, parfois c'est sympa de se livrer à des personnes que l'on connait pas et qu'on sait qu'on ne reverra jamais. Ou alors à se tarif là, peut-être qu'il valait mieux avoir un pote atteint d'Alzeimer... Mais à notre âge c'était un peu difficile à trouver il me semble... Quoique en cherchant bien... Mmh... mais pas sûr que ce soit très fund'avoir un ami qui vous oublie tout le temps. Surtout que ça doit être difficile à gérer en soirée. Ouais, mauvaise idée. Décidément, j'avais beaucoup d'idée bizarres aujourd'hui. Un peu comme tout le temps me direz vous. Mais bon, je m'ennuierai pas mal sans mes théories douteuses.

- Et bien ça dépend... Mais je crois que je suis une bonne cible ouais... Il faut dire que ma famille s'est mise à dos une des familles les plus réputés de la ville, ça aide pas énormément. Mais en soit ça va, je n'ai pas trop à me plaindre non plus. Il n'y a pas trop de rumeur douteuse à mon propos. Mais ma mère est commerçante, et elle passe son temps à parler avec tout le monde, elle est toujours au courant de tous les ragots qui trainent et elle aime bien partager donc... Voilà... Mais j'avoue ça ne doit pas être un mal de passer inaperçus de temps à autre.

Les Ó Murchú et ma famille... C'état une grande histoire. Je ne savais pas trop pourquoi ils se détestaient tant en fait. Enfin, c'était surtout Seth et ma mère qui semblaient ne pas pouvoir s'encadrer. Personnellement je m'entendais plutôt bien avec la fratrie Ó Murchú. Et surtout avec Isleen en ce moment. D'ailleurs je ne pouvais m'empêcher de penser que c'était assez étrange de la part d'Ezeckiel d'avoir adopté un physique ou plus exactemen tun style pareil si il voulait passer inaperçus. Enfin, ça ne me concernait pas trop, puis il faut dire qu'il avait la classe comme ça tout de même. Mais bon, sur le principe, je ne pouvais pas m'empêcher de me poser la question. Quoique je ne dis rien à voix haute car ça risquerait d'être assez vexant.

La conversation tourna alors sur les tatouages. Apparemment ça ne gênait pas Ezeckiel qu'on l'observe pour tenter de déchiffrer ceux qu'ils portait. En même temps, c'était un peu le genre de choix qu'on faisait quand on avait des tatouage. On devait assumer les regards curieux des autres. Je fis d'ailleurs part de mes appréhension vis-àvis des tatouages à Ezeckiel. Et ce n'était pas la première fois qu'on me disait que c'était important de savoir par qui on allait se faire tatouer. Je ne doutais pas du tout de cela. Si bien que je me contentait de hocher la tête en me disant qu'en tout cas, ça se voyait qu'Ezeckiel avait su à qui s'adresser. Mon interlocuteur m'expliqua alors que son premier tatouage était pour ne pas oublier une personne importante et je ne pu m'empêcher d'afficher un demi-sourire nostalgique. C'était plus une jolie histoire à raconter, même si c'était triste.

- Oh... je vois... Hum... Si je devais vraiment me faire tatouer celle qui m'a toujours tenu à coeur, qui ne m'a jamais abandonné... Je finiri sans doute avec une pinte de bière tatouée quelque part.... Ou alors ma mère, mais je suis pas sûr de vouloir...

Mon portable venait de se mettre à sonner alors que je parlais. Je le sortis donc et constatait qu'il s'agissait du numéro de ma mère qui s'affichais.

- Oh... En parlant du loup... Désolé...

Je ne pouvais pas ne pas décrocher. Sinon ma mère allait m'en vouloir à vie. Et je vous jure,vous n'avez pas envie de voir ma mère énervé. D'ailleurs j'avais à peine porté l'appareille à mon oreille que ma mère comme à parler à tout allure.

- Woh woh woh... Attends... T'es sûre ? Mais comment c'est possible ? Vraiment ? Mais je comprend pas, c'est quoi le rapport avec le poisson ? ... ... Oooh ! Eww ! T'es sérieuse ? Brrr... C'est affreux... Non mais bouge pas, j'arrive !

Je raccrochais en soupirant et lançais un regard désespéré à Ezeckiel. Non mais ma mère je vous jure. Elle avait un don pour se retrouver dans des situation impossible et il fallait toujours que ça soit moi le premier qu'elle appelle. Je rangeais mon portable et fini mon verre d'un coup avant de me lever. Je sortis aussi quelques billets de ma poches que je posais sur la table, après tout j'avais bien dit que c'était moi qui invitait.

- Bon, je suis désolé Ezeckiel, ce fut un plaisir de te revoir en un seul morceau... Ma mère à besoin de moi et je... Tain j'arriverai même pas à t'expliqué la situation c'est juste... Non je veux pas que tu ais à imaginer ça... Enfin bref, faudrait qu'on remette ça à l'occasion ! Au pire si t'as besoin, tu sais où j'habite !

Avec un dernier sourire et un clin d'oeil, je quittais l'Ambush et pris la direction du centre-ville. Ca m'embêtais un peu d'avoir planté Ezeckiel comme ça, mais c'était un cas d'extrême urgence. Je vous jure, il n'y avait que ma mère pour réussir à trouver des poissons dans sa plomberie et d'avoir pour idée de lui donner à manger pour le faire sortir. Mais évidemment elle n'avait que du tofu sous la main. Puis il avait suffit qu'elle s'absence quelques minutes pour que mon père ne vienne et décide de faire la vaisselle et... Et bref, c'était le bazars. Mon père avait du repartir travailler du coup ma mère était toute seule avec son poisson qui apparemment avait glissé dans le tuyau de l'évier... Sérieusement, je toujours pas à saisir comment ma mère avait réussi à faire tomber une truite dans le tuyau de l'évier alors qu'elle ne mangeait pas de poisson ou tout du moins très peu.
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Your suffering will come again; and never fall away. feat. Ezeckiel
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