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 My anxiety is off the charts + Axelle & Sayanel

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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
MESSAGES : 4496
RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels



Call me the king of jumpscares
Axelle & Sayanel

Remettre les pieds à Bray n’a pas été une chose facile. Cette fois, je ne suis pas parti pour fuir qui que ce soit, ni Janet, ni Lisbeth, ni les Dux Tenebris. Je suis parti parce qu’on avait besoin de moi ailleurs. C’est une chose étrange. Je ne dis pas que je suis parfaitement incapable de venir en aide à quique ce soit, mais j’en ai rarement l’envie et la motivation. C’est différent de sauver des victimes de Surnaturels et de traverser le globe pour un être dont on ne connaissait pas l’existence. La situation me provoque encore des boutons, j’ai du mal à croire que Cole - pardon, Clayton - est mon fils. Si je n’en avais pas eu des preuves, je lui aurais sûrement ri au nez, il serait sûrement mort quelque part dans un squatt du Nouveau-Mexique, et j’en aurais jamais rien su. ça n’aurait pas influencé toute ma vie, tout ce qui allait m’arriver par la suite. Je suis pas des plus cons, je sais pertinemment que ça ne se terminera pas ainsi et que je le veuille ou non, j’ai maintenant un gamin de dix-huit piges à faire passer comme priorité. J’ai jamais voulu d’enfants, c’est pas dans mon code génétique ou je ne sais quelle merde qu’on peut se dire, la vérité c’est que je connais le monde dans lequel on vit, je me connais et si j’admire mon père et que je trouve qu’il a pas fait du sale boulot, ce sera jamais le même délire pour moi, je suis un cas perdu depuis trop d’années pour espérer me faire changer et si le gosse avait pas eu le choix entre la mort et moi, pour sûr que je l’aurais laissé là. J’ai failli le faire, une fois sur place. Je l’ai tiré d’affaire puis je lui ai tourné le dos, avec un discours des plus clichés, de ceux qu’on donne pour se donner bonne conscience. Tu seras beaucoup mieux sans moi kiddo, tu me connais pas et tu veux vraiment pas me connaître. Et c’est une réalité, il avait vite déchanté. Mais au final, à arpenter les routes pour trouver un semblant de sécurité, j’ai compris qu’on était plus similaires qu’il ne le fallait pour son propre bien. Clay va finir comme son daron si j’y fais pas gaffe, il a ce côté auto-destructeur qu’il ne comprend pas encore, à faire les pires conneries juste pour le fun, à se mettre en danger pour une nana, à chercher la merde auprès des connards de Dragon, ou à s’en faire des potes. Je sais pas ce que je préfère entre les deux, honnêtement. Mais lui, c’est un gringalet. Il s’en sort par des pirouettes et des jolis mots parce qu’il sait pas encore se battre, mais même si ça fait que quelques mois qu’il me suit partout comme un clébard, il est déjà revenu avec un cocard et un bras cassé. C’était l’ambiance à l’hôtel, on a jamais entendu gueuler si fort.

Parce que c’est pas tout de lui sauver les miches un jour sur quatre, je dois en plus faire comme si je comprenais quelque chose à la parentalité. Mais je navigue en improvisant comme je peux avec une forte tête comme la mienne. On s’engueule presque à longueur de temps, et ça a mis des mois pour qu’on commence à se voir comme famille. C’est une sensation étrange, moi qui pensait en avoir fait le tour. On s’apprivoise, on apprend à se connaître, à se supporter, c’est dur de pas faire comme si on était que deux colocataires, mais je le sens qu’il a besoin d’un père, il a pas besoin que d’un soutien. Alors je fais avec. J’ai espéré un moment que James ne parte pas, qu’il ne fasse pas ses valises avec Mary en attendant de gérer ses nouvelles capacités, sa cécité aussi soudaine que terrible. A quarante-deux ans, je me suis retrouvé à avoir pour la première fois vraiment besoin de ses conseils. C’est pas comme si on s’appelait pas mais il a déjà du mal à faire avec le fait qu’il est grand-père, je dis pas comme il réagit quand je parle de gérer la bestiole.

Ce qui me permet de pas me rendre fou, c’est de savoir qu’avant d’être pleinement dans mon nouveau rôle qui ne me sied absolument pas, j’ai quelques trucs à faire, comme tenter de déterminer qui et pourquoi veut le buter. Le début de mon enquête est plutôt logique: avec la chute des Dux Tenebris après mon départ, ils ont rien pris la peine de dissimuler. Si je veux trouver une info qui me serve, c’est par là qu’il faut que je me tourne. En premier lieu en tout cas. Rien ne garantit qu’ils étaient au courant mais ils m’ont bien caché la nature de Janet, peut-être que c’était une des clés qu’ils gardaient sous le coude au cas où je commençais à me tenir de travers. Et avec le kidnapping des gamins - et étrangement d’un flic - par les vampires, on m’a donné sur un plateau une entrée valable pour le bunker. Une fois l’organisation ayant quitté les lieux, toute électricité débranchée, plus aucune porte ne fonctionnait, mais pour les sortir de là, il avait bien fallu ouvrir les portes, et même si tout tombait sûrement en ruines, je pouvais circuler. J’avais une chance sur dix que le plafond me tombe dessus avec un pas de trop mais j’étais pas de ceux qui la jouaient safe la plupart du temps.

Je suis là, face aux bandes jaunes de la police qui interdisent le passage - faut plutôt voir ça comme un conseil si tu veux mon avis - et je soupire. Ce qu’il me fera pas faire le môme. Ma lampe torche et ma machette à la main, je passe enfin la limite. L’endroit est encore ouvert, je pense qu’ils ont fouillé là où ils pouvaient mais connaissant les Dux, ils n’ont pas pu aller bien loin. Pas jusqu’aux bureaux en tout cas. J’ai quand même pensé à prendre un flingue au cas où, mais ce serait précipiter ma mort si les plafonds tiennent à peine alors je le garde rangé. Puis aux dernières nouvelles, on parlait de vampires qui hantaient les coins, pas d’autres délires. Je descends donc les premières marches. C’est une entrée que j’avais pas, celle-ci, je connais pas bien les lieux mais toute la base se ressemble, je connais plus ou moins le système. Les Dux avaient installé des ascenseurs mais des escaliers dissimulés permettent l’accès assez facilement. Je passe facilement vingt minutes à errer, avec comme seule lumière celle de ma lampe. Je suis pas spécialement claustrophobe mais si quelque chose me tombe dessus à cet endroit là, je suis dans la merde. Je serais bien plus rassuré dans les endroits qui ont été arpentés par l’organisation.

Je trouve enfin une porte, une de celles en acier qu’on a tenté d’ouvrir, sans résultat. Il faut avouer que les portes étaient faites pour résister à une attaque de front. Je vois bien les marques aux embrasures, ainsi que le petit scanner où on pouvait passer nos badges, enseveli sous une montagne de poussière. Encore quelques minutes avant de trouver la faille, le bouton caché. Rien d’électrique là dedans, juste un système au cas où le courant se coupait pour faire sortir les gens en sécurité. Enfin … Plus ou moins. Un petit claquement et la porte s’ouvre sur un couloir. Tout était blanc et gris, froid. Les murs n’étaient ornés de rien, l’abandon n’arrangeait certainement pas à donner un sentiment de confort. Mais ça n’avait jamais été le but. Ma lampe passe sur toutes les portes, où l’on pouvait encore voir les noms de ceux qui les avaient occupés. Là se trouvaient les bureaux, là une porte et une vitre en double vitrage ouvrant sur une salle de réunion. Ce n’est pas ça que je cherche. Je vise plus haut que le bas du panier. Et le haut … C’était au pire un Ò Murchù, au mieux le prêtre.

Un bruit à l’embranchement d’un couloir met mes sens en éveil. Tout redevient silencieux pourtant je sais que je ne suis pas seul. Je sais où je vais mais je tourne, j’avance lentement, quelqu’un a pu passer par la porte que j’ai ouverte et prendre un autre chemin. Je vais pas diminuer mes chances de survie alors je me fais encore plus discret. Les pas reprennent, avancent dans ma direction. Sans crier gare, je saute en avant, attrape la personne qui se trouve devant moi assez violemment pour la projeter contre le mur, ma lumière dans les yeux. Je suis pas loin de la menacer avec mon arme quand je me rends compte qu’il s’agit de Lisbeth. Notre dernière entrevue ne s'était pas passée assez bien pour que je ne reste pas un minimum en alerte, comme si je me retrouvais face à une étrangère, mais mon corps se détend un peu. “ Mais qu’est-ce que tu fous là?” Je l’aveugle encore de ma lumière, fronçant les sourcils. Quitte à croiser quelqu'un, je me serais attendue à un membre de l’organisation ou pourquoi pas un des parents des gamins, j'en sais rien. Pas à ma soeur qui semblait pourtant déterminée à me faire comprendre qu'elle était là uniquement pour son putain de taf. “ Même quand je suis à des kilomètres de ton précieux site t'arrives à me casser les couilles c'est quand même formidable.” Je finis par baisser ma torche cependant. Si je veux qu’elle me réponde, il s’agirait de ne pas lui brûler les rétines.
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L. Axelle Pritchard
L. Axelle Pritchard
MESSAGES : 20
RACE : Humaine, chasseuse
MÉTIER/ÉTUDE : Expert archéologue en œuvres d'arts. Elle fait parfois office de commissaire priseur, et est également qualifiée en restauration.

Bray… Une bonne grosse (petite) ville (village) de merde. Temps pourri. La famille (ou ce qu’il en reste). Un fantôme dans sa maison… Tous les jours, en se réveillant, Axelle se demande ce qu’elle est venue foutre dans ce trou à rat plutôt que de rester à New-York… Elle en arrive même à regretter le côté pépère et tranquille de feu sa vie de femme mariée ! Bon, ça ne dure pas longtemps, mais quand même. Il suffit qu’elle voie la tête de Basil flotter dans les couloirs pour avoir des envies de meurtre… Dans l’au-delà. Dans tout ce bordel, heureusement qu’elle a ses chiens. Ils sont peut-être cons comme des valises, mais ils sont loyaux, territoriaux, et ils l’aiment comme si elle était la seule bonne chose de jolie dans cet univers ou un autre. Il faut au moins ça pour qu’elle supporte le fait qu’ils lui foutent des poils partout, ça, et une certaine satisfaction à lui permettre de repérer de loin ceux qui sont allergiques aux canins. Peu de chances que quelqu’un souffrant d’allergie aux poils de chiens fréquente un métamorphe, non ? Bon, les métamorphes ne sont pas forcément canins, mais ça en raye une partie. Non ? Tant pis. L’important, c’est qu’Axelle aime ses chiens, et qu’ils le lui rendent bien.

Bray, donc. Ville pourrie, comme son temps, comme sa famille présente, à commencer par son âne bâté de frangin. Celui encore en vie, même si celui qui est mort n’était pas beaucoup mieux. Forcément, la cohabitation avec un fantôme n’est pas facile. Forcément, il ne l’aide pas du tout à retrouver ses restes pour en débarrasser la maison, forcément, elle doit se démerder. Heureusement que son chantier de fouilles l’occupe la majorité de la journée, sans quoi, il y aurait de quoi se cogner la tête contre les murs… Mais ce n’est pas tout. Faisant partie de la branche américaine des Dux Tenebris, Axelle n’est pas sans savoir que la branche de Bray s’est méchamment cassé la gueule. Le fait est que ses responsables ont jugé intéressant de lui demander (ordonner) d’aller fouiner dans leur ancien QG, histoire de voir ce qu’il reste, de prendre ce qui pourrait potentiellement être intéressant, et de détruire ce qui serait éventuellement compromettant, ce qui n’est pas idiot quand on cherche à étouffer le fait que des créatures surnaturelles existent, et de la propension de fouineurs que peut compter cette toute petite ville.

Bon gré, mal gré, la blonde avait dû se résigner et s’équiper, après une journée de taf éreintante, à enchaîner avec sa deuxième journée. Autant dire que, pour faire ça, il faut vraiment avoir le sacerdoce, parce que dans l’immédiat, Axelle aurait tué pour un bon bain, extrêmement chaud, avec de la mousse, plusieurs coupes de champagne et un vibromasseur. Aller crapahuter dans les bois, possiblement la fange, possiblement des ruines, dans le froid et la bruine irlandaise l’éclate, étonnamment, beaucoup moins. Armes prêtes à l’emploi, sac à dos ajusté et rangers aux pieds, Axelle finit par se rendre dans l’antre du loup.

Chasseresse patiente et observatrice, elle prend son temps, fait plusieurs fois le tour de l’endroit qui lui a été indiqué pour essayer d’en déterminer l’entrée la plus viable. Elle ne sait pas exactement ce qu’elle va trouver là-dedans, mais elle s’est parée à toute éventualité, du simple clodo qui se serait perdu au métamorphe ours, en passant par le fantôme ou le vampire. La plaie d’être prévoyante. Etant habituée aux protocoles des Dux, qu’Axelle pense universels, le fait qu’elle ne peine pas vraiment à trouver l’entrée du bunker souterrain de l’endroit la conforte dans cette idée. Le fait, aussi, que, à la vue des traces dans la poussière, quelqu’un l’ait précédée aide grandement. De quand date le passage, par contre… Aucune idée. Par précaution, Axelle prend son arme de poing en main, et poursuit son exploration, lampe torche tenue fermement sous le chargeur.

Toujours aussi patiente, précautionneuse, et, surtout, méthodique, l’archéologue prévoir de rester toujours à droite dans le but de faire un premier tour pour estimer la grandeur des bureaux, et les dénombrer, avant de pousser ses fouilles plus en avant. Aucune pièce ne serait épargnée, aussi ça lui donnerait une indication temporelle : aurait-elle assez de la nuit pour tout fouiller ou non ? Elle fait du bruit. Pas énormément de bruit, mais, forcément, dans une bâtisse abandonnée et entièrement silencieuse, le moindre pas peut vous trahir. Autant que la lumière de la lampe de poche. Axelle est aux aguets, parce qu’elle ignore toujours si les traces dans la poussière son fraîches, mais sans plus. Pour le coup, ne pas être du genre à flipper pour rien la dessert, ce soir. Si elle a bien entendu quelques petites choses, elle s’est simplement dit que c’était des rats. La surprise est donc totale (ou presque) quand elle se voit alpaguée, plaquée au mur et aveuglée. Ca y est, c’est comme ça que je meure… Elle se dit, déjà mélodramatique, tandis qu’elle lève les mains, y compris celle contenant son arme… Avant de se figer en entendant la voix de Sayanel. « Putain d’merd’, Say… C’est toi ? » Elle demande, mais c’est con. C’est plus pour pallier à la surprise, mais elle est bien sûre que c’est lui. Même sans l’avoir entendu (ou presque) depuis vingt ans, elle le reconnaîtrait toujours. C’est son frère. Son frère qui, gracieux, se décide enfin à arrêter de l’aveugler. Et, sans surprise, est toujours aussi agréable. « Ta propension à toujours tout ramener à toi me consternera toujours… » Elle le tance, cynique, avant de remettre son arme dans son holster. Au moins, le mystère des traces dans la poussière était résolu. « S’il n’y avait que moi, il n’y a pas que les couilles que je te casserai. » Elle lui sourit, plutôt fière de sa blague à deux balles complètement stupide, avant de tirer sur sa veste pour la réajuster, elle, ainsi que son sac à dos. « J’imagine que t’es pas là pour compter les pâquerettes… L’endroit a l’air grand. Tu me dis ce que tu cherches, je te dis ce que je cherche, et on se sépare pour couvrir plus de terrain. Si je trouve ce que tu veux, je t’appelle, et vice versa. Comme ça, on devrait avoir tous les deux ce qu’on veut, sans se marcher sur les pattes. Deal ? » Elle lui demande, le nez en l’air de fierté. Pas qu’elle soit jouasse à l’idée de collaborer avec son frère, mais si cette collaboration peut lui permettre de retrouver plus vite son bain chaud, son champagne et son vibromasseur, elle ne va certainement pas cracher dessus…
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