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 WICKED GAME | LEDEN

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Aiden B. Jones
Aiden B. Jones
MESSAGES : 198
AGE DU PERSONNAGE : 30
RACE : Métamorphe furet


WICKED GAME

Aiden & Leyla | Leden

◊ ◊ ◊




Tout lui semblait étonnamment très flou et à travers l'image de l'hopital qui commençait à vraiment se dessiner, les derniers souvenirs conscients peinaient à se raccrocher. Il revoyait le désastre qu'avait été cette soirée, son alcoolisme pour suivre du regard la jeune femme qui hantait ses pensées et l'accélération de son rythme cardiaque au moment où il s'était rendu compte de l'identité de la personne qui l'accompagnait. A l'heure actuelle il se souvenait d'une douleur terrible dans sa jambe. Du sang. De regard de Leyla et du froid soudain mordant. Puis plus rien. Dieu que c'était difficile, il n'avait pas encore la conscience de se dire que tout lui reviendrait sûrement plus tard, essayant, par tous les moyens de se souvenir, ne se fatiguant que plus. Conséquence sans aucun doute de l'anesthésie. Et puis un bruit léger près de son lit, une présence, un parfum qu'il connaissait. Leyla.

« Tout va bien Aiden. Les médecins ont dit que ça irait pour ta jambe. Ta… Ton... Amie, Kayla, s’est bien occupée de toi… Oh et le pompier aussi, il semblait te connaître. Je me souviens plus de son nom… Cole… Non Côme je crois. »

Cette fois ci son coeur fit un bond tellement puissant que s'il avait été cardiaque, c'en aurait été fini de lui. Elle devait s'être trompé de prénom, ce n'était pas possible autrement. Et pourtant le métamorphe devait bien admettre que cela correspondait à ses souvenirs auxquels il n'avait pas voulu croire. Ce n'aurait pas été la première fois qu'il pensait avoir vu Côme quelque part, ils étaient nombreux les bruns à lui ressembler dans la foule. Et puis cela n'aurait pas été le premier réveil où le jeune homme faisait parti de ses rêves mais entendre une autre personne prononcer son nom, ça c'était nouveau. Il n'y avait aucune chance que Leyla puisse le connaitre, leur relation s'était étiolé bien avant son départ à l'armée et du reste, le furet n'en avait jamais parlé à personne. Leur relation, pour le reste de leur régiment, était un début d'amitié qui avait mal tourné le jour où l'impulsif Aiden avait décidé qu'il en était ainsi. Ils ne pouvaient pas être plus éloigné de la réalité mais c'était de toute façon les seules personnes au courant de leur lien, quel qu'il soit. Leyla ne pouvait pas l'inventer. Il ne s'inquiétait même pas spécialement d'avoir entendu le nom de Kayla, il la savait infirmière après tout mais doucement il tourna sa tête vers elle, essayant de remettre en ordre ses pensées. C'était bien difficile.

« Aiden, je suis vraiment... »

Elle voulut continuer, il le voyait bien mais la porte venait de s'ouvrir et Leyla s'était arrêté, se faisant toute petite dans sa chaise. Lui était encore groggi, à essayer de comprendre ce qu'il venait de lui arriver, de comprendre pourquoi Leyla avait mal quelque part, de savoir si Côme était vraiment là, de s'inquiéter pour Mike alors qu'elle venait de lui dire que non et le médecin avait coupé court à ses interrogations. Ce n'était pas d'un médecin qu'il avait besoin tout de suite mais de réponses afin de savoir si oui ou non il devait fuir cette ville de malheurs qui jusque là avait foutu un beau bordel dans sa vie qu'il avait voulu calme et à sa convenance.

« Alors Monsieur Jones, comment vous sentez-vous ? Vous avez fait une belle frayeur à votre copine vous savez ».

« Ca va... »

Leyla n'était évidemment pas sa copine. Il l'avait voulu longtemps, l'avait désiré plus que n'importe quoi d'autre mais l'eau avait coulé sous les ponts et encore aujourd'hui, leur statut était trop vague pour se prononcer. Amis ? Ennemis ? Non. Vieilles connaissances ? Cela aurait été ignorer le lien puissant qui existait encore entre eux. En tous les cas Aiden ne se préoccupa que peu du médecin, levant un sourcil vers la jeune femme.

« Tu as mal quelque part ? » demanda-t-il finalement alors que le médecin lui posait des questions à lui sur son état. Il était vivant, avait toujours ses deux jambes, on s'occupait de son cas, ce n'était pas sa première blessure et là, tout de suite, il s'en fichait. Il voulait juste être seul avec elle. Comprendre. S'assurer qu'elle allait bien (cette simple pensée faisait mal à son égoisme) et obtenir des réponses.

« Vous savez, si vous étiez un petit peu volontaire dans votre suivi, on avançerait bien plus » prononça le médecin avec lequel Aiden ne faisait pas la moindre bribe d'effort pour répondre à ses questions. Le regard que le furet lui lança était si noir qu'il aurait pu lui lancer des éclairs. Voilà, cette fois Aiden était réveillé.

« Oui je sens encore ma jambe, non j'ai pas envie de vomir, non la chambre ne tourne pas, non je ne me souviens pas exactement de ce qu'il s'est passé et effectivement j'ai besoin de repos et votre présence ne le permets pas. »

Il était désagréable au possible, cela ne changeait pas et avec un regard au ciel, le médecin termina son suivi et prit quelques notes.

« On a pu extraire la balle, vous allez certainement pouvoir remarcher. Jamais aussi bien qu'avant, la douleur risque de revenir si vous forcez un peu trop et vous allez sûrement boiter à présent. Cet après-midi une infirmière viendra vous aider à vous habituer aux béquilles. »

Et avec un regard qui voulait certainement dire "bonne chance" à Leyla, il partit enfin, les laissant tous deux dans un silence désagréable. Aiden encaissait la nouvelle. Aussi désagréable avait-il été avec le médecin, son avis médical était important et ce qu'il venait de lui dire lui fit avaler doucement sa salive. Il allait boiter pour le reste de sa vie et avoir des douleurs s'il forçait un peu trop. Lui qui avait trouvé du réconfort dans le sport voyait s'écrouler devant lui l'une des chose qui l'avaient sorties de son statut de victime. Comment allait-il faire s'il reprenait du poids ? Cette peur s'insinuait dans tous ses membres, son coeur accélera furieusement mais Leyla était toujours là. Et il était hors de question de lui expliquer tout ça, de lui expliquer ses peurs. Elle l'avait abandonné quand il n'était qu'un petit gros pathétique, la peur qu'elle le refasse lui mordait les entrailles.

« J'ai besoin de savoir...Côme. A quoi il ressemblait ? » changer de sujet pour ne pas penser à ce qu'il venait d'entendre. Pour ne pas que la jeune femme s'apitoie sur son sort ou qu'elle comprenne à quel point sa vie venait de changer et à quel point cela lui faisait peur. Changer de sujet pour ne pas lui montrer ses faiblesses, une fois de plus. L'impression de l'avoir déjà fait, d'avoir pris une sacrée claque, de ne pas vouloir tenter. Ils n'étaient plus des enfants et pourtant la peur était toujours là. Alors il décida de prendre sur lui. Il craquerait plus tard. Et Leyla ne serait pas là pour le voir.

◊ ◊ ◊



The world was on fire and no one could save me but you
It's strange what desire will make foolish people do
I never dreamed that I'd meet somebody like you
And I never dreamed that I'd lose somebody like you
No, I don't wanna fall in love
No, I don't wanna fall in love
With you


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Leyla J. Anderson
Leyla J. Anderson
MESSAGES : 84
RACE : Métamorphe chat
MÉTIER/ÉTUDE : Assistante sociale


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Aiden & Leyla | Leden

◊ ◊ ◊




À quel moment le cours de la vie de Leyla avait-il décidé de se briser subitement ? Pendant des années, les deux jeunes enfants avaient été inséparables. Ils partageaient tout à cette époque : leurs joies, leurs peurs, leurs victoires, leurs défaites, leurs rêves, leurs passions, leurs sentiments. Ils n’avaient beau être que des gamins ne comprenant rien à la notion de l’amour, l’affection qu’ils se portaient mutuellement était bien plus forte et bien plus pure que tout ce que les adultes pouvaient ressentir. À quel moment tout cela s’était-il brisé ? Aux premiers coups de son père probablement, se déchirant un peu plus à chaque bleu qui apparaissait sur sa peau. Mais l’origine de la violence de son paternel n’était autre que sa nature de métamorphe. Qu’est-ce qu’elle avait pu détester ce don qu’elle avait d’abord considéré comme une véritable malédiction. Sans ce pouvoir, elle n’aurait pas perdu sa mère, son père, sa famille et sa vie parfaite. Et elle ne se serait pas éloignée d’Aiden. Elle aurait été à ses côtés et ils auraient traversé les moqueries des autres enfants ensemble, comme ils l’avaient toujours fait. C’est ce que Leyla s’était répété pendant des années. À chaque fois qu’elle se cachait dans le placard de sa chambre, attendant que la colère de son père redescende. À chaque fois qu’elle se prenait un coup, puis à chaque fois qu’elle le rendait par la suite. À chaque entraînement. À chaque victoire. À chaque défaite. À chaque seconde. Puis elle avait découvert récemment la vérité, cruelle et ironique : Aiden était lui aussi un métamorphe. Autrement dit, il avait traversé les mêmes épreuves qu’elle, à quelques différences près. Ils auraient pu les traverser ensemble. Et cette idée l’avait rendu malade. Tout ce temps perdu, toutes ces erreurs commises. Était-il trop tard pour tout réparer ?

Alors qu’elle s’apprêtait à s’excuser pour tout ce qu’elle avait fait, ou pas fait ces dernières années, et plus particulièrement ces dernières heures, le médecin vient interrompre sa confession. Il essaya tant bien que mal de parler avec son patient pour évaluer son état de santé, mais ce dernier n’était pas très coopératif, s’inquiétant d’avantage de l’état de la métamorphe. Entre ça et le fait qu’il n’avait pas nié quand le docteur avait suggéré qu’ils étaient en couple, le coeur de Leyla pourrait être à la fête si elle n’était pas au chevet de l’homme de sa vie dans une chambre d’hôpital après qu’il lui ait sauvé la vie à cause, encore une fois, de ses capacités surnaturelles. Elle avait pourtant fait la paix avec cette part d’elle-même, dans une chambre comme celle-ci d’ailleurs. Après l’accident de voiture qui avait coûté la vie de son coach, son rétablissement avait été long et particulièrement difficile. Privée de la possibilité de se transformer en chat tant la douleur de la métamorphose la faisait tourner de l’oeil, elle avait compris à quel point ce don était ancré en elle. Une fois sortie de convalescence, elle avait enfin pu profiter pleinement de ses capacités extraordinaires et les appréciait d’autant plus qu’elle savait ce qu’elle ressentait lorsqu’elle ne pouvait plus l’utiliser. Mais si le beau blond était blessé aujourd’hui, c’était de sa faute, elle et sa nature. Après tout, si elle avait été une humaine tout ce qu’il y a d’ordinaire, elle n’aurait jamais attiré l’attention d’un chasseur, ni même probablement d’un homme tout aussi ordinaire. De ce fait, Aiden ne serait jamais venu à son secours. Peut-être qu’il n’y aurait pas eu ce rapprochement la nuit dernière, comme si la rancœur s’était atténuée pour les laisser se battre ensemble, comme autrefois. Oui, peut-être seraient-ils toujours dans une sorte de guerre féroce animée par tout le poids de tous les non-dits de ces dix dernières années. Mais pour l’heure, elle préférait largement  qu’Aiden soit en vie pour la détester plutôt que d’imaginer une rédemption après la mort. Alors elle se contenta d’un signe de tête pour indiquer au blessé qu’elle allait bien. C’était faux, entièrement faux. Ses pensées contradictoires sur son don qui se révélait être à nouveau une malédiction, la peur d’être chassée une nouvelle fois, la possibilité de voir mourir son meilleur ami d’enfance, la fatigue de la longue nuit sans repos, passée en partie à répondre aux questions de la police, ainsi que la douleur inhérente à la lutte contre le chasseur… Tout ça n’était rien comparé à la sensation d’avoir presque ôté la vie. Elle sentait encore la sensation de la détente sous son doigt qu’elle n’arrêtait pas de frotter, tout comme le recul qui avait fait partir son épaule en arrière par surprise. Mais elle ne pouvait pas parler de tout ça. À qui ? Aiden qui avait presque perdu la vie en se battant pour elle ? À son psy qui lui répéterait que c’était uniquement de l’autodéfense ? À des amis sans pouvoir leur parler de la véritable nature du chasseur ?

« On a pu extraire la balle, vous allez certainement pouvoir remarcher. Jamais aussi bien qu'avant, la douleur risque de revenir si vous forcez un peu trop et vous allez sûrement boiter à présent. Cet après-midi une infirmière viendra vous aider à vous habituer aux béquilles. »

Tous les muscles du corps de Leyla se contractèrent soudainement tandis qu’une envie de meurtre traversa son esprit. Elle n’accorda même pas un regard au médecin qui venait de leur annoncer cette nouvelle sur un ton beaucoup trop commun pour mesurer l’ampleur de la chose. La métamorphe ne savait pas grand-chose sur la nouvelle vie du beau blond, mais ils s’étaient croisés plus d’une fois à la salle de sport de Bray et sa grande perte de poids depuis l’enfance était bien la preuve d’une pratique sportive régulière. Elle était que trop bien placée pour comprendre les conséquences d’une blessure à la jambe. Elle avait traversé exactement la même situation quelques années auparavant après son accident de voiture. Elle se rappelait toutes ces nuits à pleurer de douleur, toutes ces fois où elle avait craqué face à son incapacité de pouvoir marcher ne serait-ce plus de dix minutes et les escaliers étaient devenus son pire cauchemar malgré sa claustrophobie. Aiden allait devoir subir tout ça à son tour, par sa faute. La douleur, le désespoir, la colère, l’espoir se transformant soudainement en profonde déception face aux améliorations bien trop lentes et bien trop rares, la fatigue de ressentir toutes ces émotions en même temps. S’il l’avait sauvée, elle lui avait détruit sa vie.

« J'ai besoin de savoir...Côme. A quoi il ressemblait ? »

La petite brune tourna sa tête dans sa direction, essayant tant bien que mal de s’extraire à ses pensées où elle rêvait ne pas avoir survécu aux coups de son père. Côme ? Qui était Côme ? Il lui fallut plusieurs secondes pour comprendre qu’il parlait de l’urgentiste qui avait contribué à lui sauver la vie, contrairement à elle qui s’était retrouvée impuissante, incapable d’empêcher le sang de quitter son corps. Pourquoi voulait-il savoir à quoi il ressemblait ? Comment pouvait-il penser à lui alors qu’on venait de lui faire une annonce qui allait changer sa vie à jamais ?! Le Aiden enfant qu’elle avait connu aurait sûrement fondu en larmes en attendant de telles paroles. Quant au Aiden qu’elle avait retrouvé depuis peu, il aurait sûrement explosé de colère puisque c’était ce qu’il faisait à chaque fois qu’il se retrouvait face à elle. Et il faut avouer que cette fois-ci, il aurait toutes les raisons du monde pour laisser sa colère s’exprimer et se déverser sur elle. Alors pourquoi donc était-il si calme ? Peut-être l’anesthésie faisait-elle encore effet, empêchant au métamorphe de comprendre les paroles du médecin et en comprendre les conséquences. Mais que pouvait-elle lui répondre ? Il faut dire que dans l’ambulance qui les avaient menés jusqu’à l’hôpital, elle avait gardé le regard rivé sur la blessure sanguinolente du beau blond, ne prêtant pas vraiment attention aux urgentistes qui tentaient de le sauver. Elle n’avait d’ailleurs pas remarqué tout de suite que le jeune homme avait instinctivement appelé Aiden par son prénom sans même qu’elle ne le mentionne. Bien qu’elle trouvait cet intérêt soudain pour Côme plutôt étrange, la petite brune était déjà soulagée qu’il ne lui hurle pas dessus en lui disant de sortir d’ici, comme lors de leurs retrouvailles. Alors elle fit l’effort de plonger dans sa mémoire pour tenter d’en ressortir le moindre détail à propose de l’urgentiste et ainsi répondre tant bien que mal à sa question.

« Eh bien… Physiquement il était plutôt grand je crois, brun avec les yeux marron. Il avait l’air en bonne santé et… Plutôt bouleversé de te voir dans cet état... »

Et elle pouvait que le comprendre, n’importe qui serait perturbé de retrouver une connaissance, un ami ou quel qu’il soit l’un pour l’autre, dans un état proche de la mort avec une balle plantée dans la jambe. Mais la boxeuse avait beau faire de son mieux pour trouver plus à dire au sujet de l’urgentiste, elle n’y arrivait pas. Elle avait été dans un état second durant tout le trajet et c’est à peine si elle avait pensé à remercier les pompiers avant qu’ils ne repartent, tétanisée par l’inquiétude pour le métamorphe. Un léger silence s’installa tandis qu’Aiden semblait lui aussi plongé dans ses pensées cette fois-ci. Pensait-il à Côme ou à sa jambe ? Y avait-il une chance qu’il repense comme elle à cette phrase qu’il lui avait dit juste avant que la situation dégénère complètement ? « C'est toi et moi Leyla. C'est toujours toi et moi. » Sa peau frissonnait rien que d’y repenser. Bien sûr, c’était avant de se faire tirer dessus, il ne dirait probablement plus la même chose maintenant. Mais ces mots avaient réveillé en elle ce sentiment fusionnel qu’ils partageaient autrefois. À cet instant, c’était probablement la seule chose qui l’empêchait de vriller totalement, d’aller retrouver Mike pour en finir avec lui ou pour en finir avec la vie tout court.

« Je vais m’installer chez toi. »

Leyla avait fait cette déclaration avec une voie posée et claire, montrant toute la détermination qui émanait de cette décision. Pourtant, elle avait parlé sans même réfléchir, mais cela lui paraissait être la seule chose à faire. Aiden vivait seul de ce qu’elle avait pu en voir et s’il était incapable de marcher, dans un premier temps elle l’espérait, il allait avoir besoin d’aide pour la vie quotidienne comme préparer à manger, faire les courses ou le ménage. Le jeune homme était bien trop fier pour admettre qu’il aurait besoin d’aide et il ne faisait aucun doute qu’il tenterait de se débrouiller par lui-même, ce qui s’avérerait plus dangereux qu’autre chose. Hors de question qu’elle laisse une de ses conquêtes être à son chevet alors qu’elle avait réussi à revenir dans sa vie, même contre sa volonté. Elle ne pouvait pas rester plus longtemps impuissante. Néanmoins, l’assurance qu’elle ne soupçonnait même pas exister en elle se dissipa rapidement en voyant les yeux ronds de surprise d’Aiden fixés sur elle.

« Je… Je vais m’installer chez toi… Je veux dire... Juste le temps que tu guérisse… Pour t’aider... »

La pauvre brunette bégayait presque tant elle était elle-même surprise par sa propre décision maintenant qu’elle réalisait qu’elle allait vivre sous le même toit que son meilleur ami d’enfance, comme un véritable couple. En temps normal, elle n’était pas du genre à s’imposer chez qui que ce soit. Et vu leurs réactions excessives à chacune de leurs rencontres, ce n’était peut-être pas la meilleure idée du siècle. Mais Leyla ne pouvait pas supporter l’idée de laisser le beau blond affronter cette épreuve tout seul. Elle l’avait vécu la même dans la solitude la plus totale et ne le souhaitait à personne, et surtout pas à l’homme qui lui avait sauvé la vie. Elle n’avait pas pu l’aider en attendant les ambulances, elle n’avait pu rien faire d’autre qu’attendre pendant qu’il se faisait opérer, mais maintenant elle pouvait être à ses côtés et comptait bien prendre très à coeur cette mission. Et bien qu’elle savait que Mike était hors course pour le moment, elle se doutait qu’il finirait bien par refaire surface. À ce moment-là, elle lui ferait payer la blessure qu’il avait infligé injustement au métamorphe qui n’avait rien à voir avec ce qu’il cherchait : elle. La boxeuse n’hésiterait pas à le tuer cette fois, sans aucun remord. Mais pour l’heure, le plus important était Aiden. Elle l’avait abandonné une fois alors qu’il avait cruellement besoin d’elle. Elle ne referait pas la même erreur.

◊ ◊ ◊



I want to dive into you
Forget what you're going through
I get behind, make your move
Forget about the truth


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