Je suis tellement une déséquilibrée que j'ai toujours été nulle en gym ♦ Melody

Mes parents m'ont appelé Melody McKay ! Je suis né le 5 janvier 1996 à Londres, Angleterre, Europe, Terre. Système solaire, voie lactée, univers.. Je suis un élément de 20 ans. Pour plus de précisions, je suis lesbienne et présentement célib. Je suis fier de dire que je travaille en tant que joueuse ça compte? Mouais nan hein? Sinon pour refaire mes économies je suis serveuse. Et ici et là j'empoche quelques sous en plus... puis en secret je suis aussi tueuse en série, mais chuuuut, c'est un secret , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt Modérée On me dit souvent que je ressemble à Willa Holland, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe êtres du feu, et plus précisément je suis humaine.

Chaque jour, à chaque minutes, des gens vivent et meurent. Chacun fait partie d'un tout, une chaîne à première vue éternelle. Un maillon se décroche, un autre s'accroche. Un cycle interminable. Je vis le jour quand une autre personne rendit l'âme, je pense. A vrai dire, l'année 1995 venait, elle aussi, de rendre son dernier souffle, et les premiers jours de 1996 virent, à Londres, la naissance d'un enfant ordinaire. Une petite fille loin, dans sa couveuse, de toute la barbarie du monde. Loin? Non. Dès mon enfance, je baignais dans la barbarie. A ce moment, ce n'était pas une barbarie sanglante, non. La femme qui m'avait mise au monde quitta l'hôpital sans moi. Elle avait gardé contact avec l'homme avec qui elle m'avait conçue, dans le simple but de me confier à lui une fois née, et fuir.

Je n'héritais pas du nom de ma mère. Mon père me nomma Melody McKay, un nom qui ne resterait pas dans l'histoire connue, mais qui marquerait tout de même son époque, de façon anonyme.

Mes excès de violence se manifestèrent dès la primaire. J'ai à plusieurs reprises frappé des camarades de classe, la plupart du temps, c'était dans un contexte de dispute, mais il arrivait parfois que ça survienne comme ça. Les professeurs conseillèrent à mon père de m'envoyer consulter un pédopsychiatre, il n'en fit aucun cas.

Les années passaient, le nombre d'écoles, collèges et lycées que je fréquentais aussi. Mes pulsions s'avéraient de plus en plus violentes, et elles finirent même par devenir sanglantes.

16 ans, j'étais en seconde. J'attendais le bus pour rentrer chez moi après une journée de cours stressante. La veille, mon père m'avait confirmé que ma mère avait eu au moins une autre fille avant moi, avec un autre homme, et qu'elle s'en était occupée. Du coup, j'étais sur les nerfs. Et le fameux "big boss" du lycée allait l'apprendre à ses dépens. Il n'y avait personne à l'arrêt de bus, sauf lui, et moi. Il commença à me parler. Me parler du fait que je m'énervais facilement, et que soit disant... Il pouvait "m'aider" à me détendre. Je l'envoyais balader une première fois, il insista. Je l'envoyai à nouveau sur les roses, il me plaqua sans délicatesse contre l'abribus et commença à me caresser sans retenue. Il était clair qu'il cherchait à me violer. Je commençais à le laisser penser qu'il avait le dessus, au point qu'il concède de me laisser bouger les mains. Il ne m'en fallut pas davantage pour mettre mes pouces devant ses yeux, et les lui crever. Je me souviens encore de ses mots. Ma première victime "officielle", même s'il n'en est pas mort. Entre deux hurlements, ces mots: Je suis aveugle. C'était la première fois que ma violence entraînait un handicap chez la victime. Mais ce n'était qu'un début. Comme un requin, je venais de... goûter au sang. Et ce n'était pas une métaphore. Le seul moyen de me rincer les pouces fut de me les lécher, je n'avais pas de quoi les essuyer. J'avais pris goût à ça. J'avais pris goût à prendre aux gens quelque chose que la nature leur avait offert. Dans ce cas là, il s'agissait de la vue. Jamais je n'exprimai le moindre regret.

Dans le cas de mon... entrée en matière, aucun élément ne permettait de me donner coupable de violence. Le mec s'était attiré des tas d'ennemis. Ce succès me donna envie de peaufiner ma méthode. Il me faudrait une arme qui puisse passer sur moi incognito ! Je n'étais pas du genre séductrice, et il fallait quelque chose que je puisse prendre dans un excès de colère spontané. Un couteau suisse. J'étais toute chétive, personne ne viendrait croire que je puisse agresser quelqu'un physiquement.

Pourtant, je montai à nouveau bientôt d'un cran dans la violence. Mon père avait refusé de m'envoyer voir un psy toute mon enfance. Maintenant j'avais 18 ans et j'étais en âge de choisir, je refusais. 18 ans, l'âge de l'entrée dans la vie adulte. Ma majorité fut marquée par une première pour moi: le meurtre. Un homme qui tricha lors d'un duel de cartes.  Telle la racaille de la cité, je l'avais attendu à la sortie, patiemment. Mon poignard s'enfonça dans sa gorge avant même qu'il puisse réagir. Je m'étais informée, et j'avais regardé assez de séries et de films pour savoir quelles erreurs ne pas faire. Des gants empêchaient toute emprunte sur mon couteau. Je le gardais, mais au cas où. Je remuais également le couteau dans la plaie, afin d'éviter de laisser la marque de l'arme. Au moment fatidique, quand je fus "perdante", je ne m'étais pas énervée, pour ne pas faire de moi une suspecte. Cet homme avait arnaqué bien des gens ce soir là. J'avais bien choisi un endroit isolé pour ne pas être surveillée, mais avec un chemin où je pouvais être sûr qu'il n'y avait pas de caméra de surveillance. Et un dernier petit détail, rien à voir avec la préméditation ou le souci de discretion, je pris chaque main, l'une après l'autre, et j'en dévorais les doigts. J'atteignis le summum de la folie: le cannibalisme. la justification que donnent probablement les profilers pour ce meurtre? Dans certains pays, principalement les pays arabes ou l'Inde, on coupe une main aux voleurs. Cet homme était un tricheur, c'était du pareil au même. Du coup, je pense que les enquêteurs sont partis sur un profil tout autre que le mien.

Pendant ce temps, je menais ma propre enquête, tout en continuant mes meurtres par pulsions, à chaque fois avec la même minutie, la même précision, et la même signature: les doigts dévorés. Pourtant, peu à peu, le profil des victimes changeait. Les meurtres ne se cantonnaient plus aux tricheurs, des innocents furent bientôt victimes de ma folie. Pourtant, en dehors des meurtres, je pouvais paraître normale, bien que mystérieuse. Rien n'indiquait que j'étais une tueuse en série professionnelle. Dans certains médias, on compare ces meurtres à ceux d'un certain Jack l'Eventreur, avec un souci supplémentaire: l'ignorance du milieu que fréquentait la prochaine victime. Ca pouvait être un professeur,un SDF, un homme d'affaire, une prostituée... Ces dernières étaient d'ailleurs également dans mon collimateur, pour une raison: J'avais toutes les raisons de croire que ma mère était l'une d'elles...

Récemment, j'ai enfin découvert l'identité de ma demi-sœur: Jean-Charly Rosenberg. Avec ce nom, je m'étais surprise à me demander si c'était bien ça, si c'était pas plutôt un demi-frère que j'avais. Mais peu importe, c'était marque domicile à Bray, en Irlande. Je quittais donc l'Angleterre, la police anglaise ne me mit jamais la main dessus. Je continuerais mes crimes en Irlande. J'avais toujours une longueur d'avance sur la police, je ne tuait jamais dans des endroits surveillés par caméra, ainsi les policiers ne pouvaient pas savoir où je frapperais, puisque généralement c'était spontané et que je faisais ça seule, et qu'aucune preuve ne permettait d'établir que j'étais présente sur chaque scène de crime. J'étais prête à rencontrer ma sœur, même si je l'espionne quand même pour savoir à quoi m'attendre. Apparemment elle est amnésique. Eh ben, à chacune ses problèmes mentaux !

Les wendigos ça suffisait pas, fallait que tu nous fasses une psychopathe humaine Mais j'aime ce perso, même si c'est quelque peu malsain, tu pourrais au moins les faire griller les doigts, pas les manger crus Enfin bref, rebienvenue dans la famille ulienne

Si tu veux inscrire ta demoiselle aux rps d'intrigue, envoi moi un mp, je rouvrirais un sujet d'inscription après la maintenance et l'event de Noël est toujours en cours si tu veux y faire un tour !

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