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 Lendemain de soirée [Melody&Scylla]

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Ah, quelle soirée ! Le genre de soirée qui ne donnait pas vraiment envie de tuer quelqu'un, au contraire. Cette soirée avait commencé avant la fin du service de cette jolie serveuse, Scylla. J'étais arrivée à l'Ambrosia comme à mon habitude, je passais beaucoup de temps là bas, quand je ne surveillais pas ma sœur. J'avais souvent la même serveuse, avec qui je faisais souvent quelques petits paris. Malgré les pourboires que je lui donnais souvent, je pense que mon nombre de victoires contre elle pour l'instant compense et les gains se retrouvent sans doute à mon avantage.  Cela dit, je ne me faisais pas d'illusion ça pouvait changer.

Bref, j'avais bu un verre pendant son service, et j'avais attendu la fin de son service pour lui en payer un. La suite de la soirée me surprit. On discutait, pariait sur des choses anodines pendant une bonne partie de la soirée, quand elle m'embrassa. L'effet de l'alcool sans doute? Elle était ivre. Je ne voulais pas donner l'impression de profiter d'elle, mais elle insistait, je ne pus résister bien longtemps à ses avances. Nous prîmes un taxi jusqu'à chez moi puis ce qu'il se passa après restera entre nous. Disons juste que nous avons pris un petit moment de plaisir, avant de s'endormir dans mon lit.

Au petit matin, quand je me réveillai, mon bras était autour de la taille de Scylla. Nous étions nues, toutes les deux. Elle dormait encore, alors je me contentai d'une petite bise et d'une caresse sur l'arrière de son épaule avant de me lever. J'avais encore la sensation de sa peau si douce au toucher, et instinctivement je me mordis la lèvre, mais je stressais aussi. Penserait-elle que c'était prémédité de ma part? Que j'avais abusé d'elle? Il était trop tard pour faire marche arrière. Enfilant un peignoir, je partis vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner. J'espérais juste que je n'avais pas gâché notre amitié en faisant ça. Mais ce sentiment de culpabilité se mélangeait au plaisir que je ressentais en repensant à ce moment, vive les sentiments contradictoires...
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Melody & Scylla

Lendemain de soirée...

Mes paupières sont lourdes, comme si elles pesaient chacune une tonne. Je ne me serais très certainement pas réveillée si je n'avais pas sentie du mouvement à côté de moi. Déjà c'est bizarre, en théorie il ne devrait y avoir aucun mouvement dans mon lit, je n'ai pas d'animaux de compagnie et je ne suis pas en couple. Je me tourne et me place sur le dos et presque aussitôt je regrette mon geste. Une violente douleur me vrille les tempes et j'ai l'impression qu'un étau est en train de m'enserrer le crâne, tentant de le faire exploser. Je connais cette sensation, je l'ai déjà vécu par le passé. C'est signe d'une grosse soirée alcoolisée la veille. Je déteste la gueule de bois. Je dis ça constamment mais ça ne m'empêche pas de boire quand même. Bon cela dit, pour ma défense, il ne me faut pas beaucoup d'alcool pour me saouler. C'est un avantage, je ne coûte pas cher, l'inconvénient c'est que je suis bourrée un peu trop vite. J'ouvre un oeil, puis le second, je fronce les sourcils, le temps que mes yeux s'habitue à la semi-obscurité - ça va, ça aurait pu être plus violent j'avoue. Je ne suis pas dans ma chambre, c'est mon second constat, le premier étant que je me suis pris une cuite la veille. Ce n'est ni mon plafond, ni mes draps, ni ma chambre. Mais où est-ce que je suis bordel ?! Je referme les yeux, je crois qu'il vaut mieux. D'abord parce que si quelqu'un entre dans la chambre, il ne se sente pas le besoin de me parler, c'est pas le moment et en plus j'ai besoin de faire le point avec moi-même. J'active ma mémoire ou je tente plutôt de l'activé parce que bon, j'ai pas vraiment le cerveau au top pour que ma mémoire soit hyper efficace. Je décide de partir sur quelque chose dont je suis sûre. Je travaillais hier soir. Comme toujours, j'ai servi les clients présent à l'Ambrosia. Et comme régulièrement en ce moment, il y avait Melody. Je n'appelle jamais les clients du restaurant par leur prénom, déjà parce qu'en général, je ne le connais pas et parce que ce n'est pas le genre d'établissement qui permettrait ce genre d'écart. Mais elle c'est différent, un lien c'est créé entre nous. Je ne saurais d'ailleurs le définir particulièrement, je ne pense pas qu'on puisse dire qu'on est amie, mais c'est une personne qui me fait rire et qui m'intrigue. Elle adore les paris et en fait pour tout. Parfois je gagne, souvent je perds mais au fond c'est assez amusant. Je trouve ça amusant pour dire vrai parce que c'est ses pourboires que je joues, si c'était mon argent propre, je doute de toujours trouver ça fun. Je me souviens qu'elle est restée après mon service pour me payer un verre. Combien en ai-je bu au final ? 3 ou 4, en soit rien de bien extraordinaire pour ceux qui tiennent l'alcool, mais beaucoup pour moi. Nous avons discuté, beaucoup ris ...

Oh mon dieu. Un flash me revient. Le rouge me monte aux joues sur le champ. Ai-je vraiment fait ça ? La honte.... Je me souviens l'avoir embrassé. Bon à la rigueur si j'en étais restée là, je pense que ça aurait pu passer. J'étais sous l'influence de l'alcool, c'est facilement justifiable si on devait se recroiser. Je serais un peu gênée, évidemment mais il n'y a pas mort d'homme, avec un peu de temps on aurait facilement pu oublier cet écart de conduite. Mais je n'en suis pas restée là. Enfer et damnation, il faut que j'arrête de boire... J'ai insisté, je m'en rappelle très bien et au vu de l'endroit où je me trouve, elle n'a pas résisté bien longtemps. Avait-elle bu ? Je crois mais je n'en suis même pas sûre. Moi par contre si, ça je n'ai aucun doute sur ça, mon crâne me le fait bien comprendre. J'ai honte. Je n'ai pas honte d'avoir couché avec elle, enfin avec une femme en tout cas, ce n'est pas la première fois et je n'ai pas honte de ma bisexualité. Bon certes je ne l'étale pas au grand jour, ça ne regarde personne, mais je n'éprouve aucune difficulté à être séduite autant par des hommes que par des femmes. Non, par contre j'ai honte de m'être laissé tant allée avec une cliente et une personne que je connais. En général, sous l'emprise de l'alcool, je couche souvent avec de parfaits inconnus, c'est parfois un peu gênant le lendemain mais à la rigueur, je n'ai aucune obligation de les revoir, je peux donc prendre la poudre d'escampette sans aucun remord. Là c'est délicat. Je suis morte de honte et je ne me sens pas méga bien. Je me lève, lentement et dans un pas incertain, je tente de trouver mes vêtements. Une fois habillée, je tente de trouver la salle de bain, ce qui ne fut pas si difficile. Ma gueule est mythique, je fais affreusement peur à voir. J'ai la gueule d'un panda malade, si je n'étais pas moi, je me serais bien foutue de ma gueule. Je trouve un coton et du démaquillant et je nettoie ce désastre. Je retrouve une gueule encore endormie et qui est marquée par la fatigue (en gros je suis loin d'être fraiche). Mes cheveux ?! Boh ça ira bien, j'ai connu pire. Je me nettoie rapidement la bouche, je passe un coup d'eau sur la figure et je sors de là. Maintenant il va falloir que j'affronte Melody. Dans quel état d'esprit est-elle ? Moi je suis mitigée, perdue et pas franchement en forme. Je n'ai plus envie de vomir par contre j'ai un mal de crâne abominable. Plus jamais je bois, c'est juré ... mais combien de fois ai-je fais cette promesse ??

Salut Dis-je d'une petite voix, me raclant la gorge pour parler. Sensualité, féminité, grâce, glamour ... connais pas. Je ne ressemble en rien à une fille qui s'est pris une cuite dans les films, malgré le maquillage qui a coulé, elles sont fraiche et en pleine forme, même si elles prétendent que non, alors que moi, toutes les cellules de mon corps hurlent de douleur et me détestent. Est-ce que tu as quelque chose contre le mal de crâne ? Je tente de prendre un air détaché, comme si tout cela était normal alors que je n'avais envie que d'une seule chose, m'enfuir en courant, loin, très loin et me cacher dans un trou de souris jusqu'à la fin des temps. J'avais un sacré problème avec les relations sociales et plus spécifiquement les relations "amoureuses" ou relations "intimes" puisque c'était dans ce deuxième cas qu'on se trouvait actuellement. Déjà que les relations amicales c'était pas terrible mais je faisais un énorme travail sur moi pour améliorer mon cas, mais c'était mal parti pour le reste. Scylla, cas désespéré bonjour ...

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Le petit déjeuner commençait à sentir, signe qu'il était bientôt prêt. J'avais laissée mon invité dormir, après tout j'étais bien placée pour comprendre que la gueule de bois était dure à supporter ! Autant la laisser se reposer. Et puis, il y avait aussi ses potentiels râles par rapport au fait que j'aurais dû refuser, je ne savais pas si elle le ferait, mais dans le doute j'anticipais.

Je sortis d'ores et déjà une boîte de paracétamol pour quand elle se lèverait, parce que je savais que c'était plutôt efficace. Je ne savais pas ce qu'elle prenait le matin, alors dans le doute j'avais fait chocolat chaud, thé et café. Cette soirée je m'en souviendrais clairement en tout cas, et ce même si elle avait au moins cinq ans de plus que moi. Pendant que les boissons chauffaient, je pris l'initiative d'ouvrir le volet de la cuisine. Après tout, c'était à moi de prendre les initiatives, c'était chez moi ! L'air frais hivernal me fit du bien, tout comme le soleil qui ne chauffait pas tellement l'Irlande cela dit.

Je me retournai quand la jolie blonde entra dans la pièce. Elle me salua d'un air à moitié endormi légitime, et me demanda si j'avais pas quelque chose contre les maux de tête. Je souris légèrement, j'étais quand même contente de la voir.

- Bonjour ! Je savais que tu en aurais besoin, j'ai l'habitude donc j'ai tout le nécessaire !

J'étais légèrement plus enjouée qu'elle, en partie parce que j'étais réveillée depuis plus longtemps et que j'avais pris un bon bain d'air frais. Pendant qu'elle prit le cachet, j'arrêtais les boissons chaudes et servit une tasse de café.

- Allez, pour commencer sans forcer, je parie 20£ que tu prends du café le matin ! Bon, dans le doute j'ai quand même fait aussi du chocolat et du thé !

Je ne parlais pas très très fort, je ne voulais pas la brusquer. J'étais en peignoir, elle avait quand même prit le temps de s'habiller même si elle n'était pas coiffée et que sa veste était sur une chaise dans la pièce même où nous étions. Signe que nous étions passées ici la veille avant de prendre la direction du septième ciel.
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Melody & Scylla

Lendemain de soirée...

J'aurais aimé que mon mal de crâne soit mon unique préoccupation, malheureusement ce ne serait pas le cas et pour cause, je me retrouve chez quelqu'un d'autre et je ne peux décemment pas prendre mes clics, mes clacs et me barrer sans dire un mot. Ce serait grossier et surtout malvenu vu que j'étais chez quelqu'un que je connaissais. Alors on ne se connaissait pas énormément, c'était un fait, mais c'était une personne que j'appréciais et que j'allais très certainement revoir à l'avenir, ne serait-ce que dans le cadre de mon travail, je ne pouvais décemment pas jouer les ours, même si l'envie ne manquait pas. Je prends donc sur moi et je la rejoins dans la cuisine. Je sens l'odeur du café et j'avoue que je kiffe. Déjà de base j'adore l'odeur du café, mais plus encore quand j'ai une gueule de bois. Je salue et lui demande si elle n'a pas quelque chose contre le mal de crâne. Elle me montre un paquet de paracétamol qu'elle a sorti au préalable et je la remercie du regard. Ma sauveuse. Je fonce vers le paquet, j'en jette deux dans un verre, le remplie d'eau et j'attends qu'ils se dissout. J'aime pas le bruit, j'ai l'impression que c'est une multitude de petits pics qui me perforent le crâne, c'est hyper désagréable. Elle parle doucement, elle respecte ma condition, il pourrait en faire autant ... Une fois dissout, je l'avale presque cul sec et quand je termine, je fais une moue dégoûtée et un léger frisson me parcourt. Ce n'est absolument pas glamour, mais c'est plus fort que moi. Le goût en lui même ne me dégoûte pas, c'est bien ça le pire, mais j'aime pas, c'est tout. Tout ce qui doit se boire, en cachet, je déteste de base, j'ai eu de mauvais souvenirs et depuis c'est psychologique. Avec le paracétamol ça ne dure pas longtemps, c'est très léger mais ça reste voyant si on me regarde faire à ce moment là. J'ai l'air con, il faut dire la vérité mais bon au point où j'en suis un peu plus ou un peu moins ...

Elle me sert une tasse de café, enfin je suppose que c'est pour moi et là j'avoue que ses propos me hérissent le poil. Pourtant c'est quelque chose qu'elle a déjà dis par le passé, rien de bien transcendant mais ce matin, ça ne passe pas des masses, pas au réveil, pas avant le café. Je ne suis pas sociale de base mais moins encore avant mon café et si on rajoute à cet état une gueule de bois, on imagine que je peux mordre. Non pitié ... non ... pas avant mon café. J'ai mal au crâne, j'ai envie de crever et je ne peux pas m'enrouler dans un plaid, sur mon canapé et faire le cadavre pour le reste de la journée sans que personne ne me voit ... alors non, pas de pari ... J'étais cash, je le suis assez régulièrement mais là, j'avoue que je m'en fous de la vexer ou pas. Je veux juste qu'on ne me fasse pas chier. J'attrape la tasse qu'elle vient de remplir et esquisse malgré tout un sourire. Putain que je suis contradictoire comme meuf. Je suis vénère mais en même temps je ne veux pas qu'elle me déteste. Je ne sais pas où j'en suis, ni ce que je veux ... ni même ce qu'elle veut elle. Je la déteste et en même temps je ne la déteste pas. Je me hais par contre et là y'a pas de sentiment contradictoire, c'est déjà bien, non ? Merci ... Je porte la tasse fumante à mes lèvres, souffle un peu dessus pour ne pas me brûler et bois une gorgée. C'est chaud mais c'est bon. Noir, sans sucre, et bien chaud, voilà comment je bois mon café.

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Les lendemains de soirée étaient souvent les plus difficiles, surtout quand on avait prit notre pied à ce moment là. On avait beau avoir cinq ans de différences, ça nous avait pas empêchée de le faire, puis maintenant j'étais majeure et puis c'est pas comme si j'avais jamais contourné la loi. Je m'assied devant elle alors qu'elle refuse assez sèchement le pari. Ah ! C'était commun d'être grognon avant un café, beaucoup de gens étaient comme elle, mais en plus elle avait une gueule de bois alors c'était encore pire ! Limite je préférais rien vraiment entamer comme discussion avant même qu'elle soit douchée, peut-être qu'à ce moment là son caca boudin serait terminé ! On savait jamais vraiment à partir de quel moment le café faisait "effet" et dieu que ça pouvait être long.

En revanche, si j'avais été moi aussi de mauvaise humeur à ce niveau là, sa réponse crue aurait pu participer à l'arrivée d'une pulsion, laquelle aurait pu lui être fatale. Heureusement, quand j'étais à peu près de bonne humeur, il fallait un peu plus qu'une réponse froide pour en provoquer. Je regardais alors instinctivement les doigts de Scylla. Si j'avais été de mauvaise humeur, j'en serais venue à les manger. Tuer une si jolie créature ce serait dommage quand même... Mais bon. Au moins, je n'emmenais pas les doigts que je mangeais chez moi ! Scylla ne pouvait pas savoir qu'elle était chez une tueuse en série, et tant qu'elle ne le savait pas, elle pouvait en sortir !

- Tu peux aller te laver si tu veux, ça pourra t'aider à te détendre.

Oui, j'avais osé lui faire une proposition ! Je m'attendais à ce qu'elle me renvoie encore du venin à la figure, certaines personnes qu'on pouvait apprécier en temps normal pouvaient être de véritables vipères le matin. Et apparemment c'était le cas de Scylla. J'attendrais d'être moi aussi lavée pour m'habiller, mais on se lave pas quand on a des invités, j'attendrais qu'elle soit partie.
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Melody & Scylla

Lendemain de soirée...

Je me sentais en colère, je ne me sentais pas bien. J'étais fatiguée, il me manquait encore quelques heures de sommeil, j'étais nauséeuse, j'avais mal au crâne et je n'étais pas dans les meilleures disposition pour assumer ce qui s'était passé la veille. Pourtant c'était débile, c'était fait et même si je me voilais la face, ça existerait toujours donc autant l'assumer non. La réponse de Melody me déplue, mais au fond, elle aurait pu me dire n'importe quoi, je l'aurais aussi mal pris. Fronçant les sourcils, j'attrapais ma tasse et m'en allais de la cuisine pour rejoindre la salle de bain que j'avais abandonné peu de temps avant. Je claquais la porte pour montrer que j'étais vénère mais je pense qu'il n'y avait pas vraiment besoin de ça pour que Melody le sache, mon ton désobligeant et ma mauvaise humeur matinale avaient déjà fait leur preuve depuis que je m'étais levée.

Je m'installe sur la cuvette des toilettes et je reste là, sans bouger, totalement perdue. Je me contente de boire mon café. J'ai l'air con à boire mon café dans la salle de bain, sur la cuvette des toilettes mais je n'ai pas envie de revenir dans la cuisine. Déjà ça serait ridicule et en plus je serais toujours de mauvaise humeur et au fond de moi je savais que la pauvre Melody n'avait rien demandé et ne méritait pas ça. Il fallait que je me calme et je n'avais trouvé rien d'autre que de m'enfermer dans la salle de bain en attendant que l'orage passe. Une fois ma tasse vide, je fis couler l'eau de la douche et je m'y plongeais à corps perdue dedans quand elle fut à bonne température. Je laisse couler quelques larmes, j'ignore pourquoi mais je suis extrêmement à fleur de peau ce matin. Ca arrive parfois, il faut bien que ça sorte de temps en temps non ? J'aurais préféré que ce soit chez moi, quand je suis seule mais je ne peux pas toujours tout prévoir. Cela dit je ne lutte pas, je laisse sortir ma peine, même si c'est autre chose qu'une réelle peine. La fatigue ne doit pas aider dans mon état, ni mon mal de crâne. La douche me fait du bien, elle m'apaise un peu. Il faut que j'apprenne à lâcher prise et à accepter le fait que parfois j'ai besoin de contact humain, charnel pour le coup. Je n'ai pas de gros gros souvenirs de la soirée, cela me vient par flash mais ça n'a pas été désagréable du tout alors pourquoi se faire autant de mal pour quelque chose qui au fond est totalement naturel ?

Je sors de la douche, je m'enroule dans une serviette propre et je me fixe dans le miroir. Plus de traces de larmes sur mon visage, il reste encore un peu de fatigue mais ça ne partira qu'après avoir dormi alors je vais devoir faire avec. Je respire lentement, je cherche à apaiser mon âme. Je sais que je préférerais être chez moi à l'heure qu'il est, seule, pour m'enrouler dans une couverture et détester le monde entier, mais ce n'est pas le cas et je vais devoir composer avec. Mon regard se pose sur la tasse vide et je me sens affreusement coupable d'avoir été une vraie peau de vache avec cette fille. Je m'insupporte par moment c'est incroyable. Je me rhabille et je sors finalement de la salle de bain, armée de la tasse vide que je ramène dans la cuisine. Mes cheveux son essorés mais encore humide, ils sècheront tout seul, ce n'est pas un drame. Je pose la tasse sur la table et me tourne vers Melody Désolée .... pour ce matin ... Je suis un vrai grimlins quand j'ai pas bu mon café, que j'ai mal au crâne et que j'ai pas mes heures de sommeil ... Vaines excuses, tout cela sonne tellement faux qu'elle ne doit pas être dupe. Non pas que je ne suis pas réellement désolée, c'est le cas, mais c'est beaucoup plus que quelques heures de sommeil en moins et un mal de crâne. Cette situation est un peu délicate et j'ignore comment on est censée se comporter. En général cela fait un moment que j'ai pris la tangente et je ne cherche pas à donner une quelconque explication à mes partenaires d'un soir. Mais aujourd'hui c'est différent du coup je me sens un peu con. Je peux m'en aller si tu veux ...

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L'agressivité matinale, un grand classique. Sans doute regrettait-elle cette nuit, et même si j'avais visiblement merdé, moi je ne regrettais rien. Je m'assumais en tant que lesbienne, coucher avec une femme n'était pas une honte. Les homophobes, je les tue. Pendant qu'elle règle un peu ses pendules dans la salle de bain, je bois mon thé. Je lâche un léger soupir également. Je ferme les yeux, je ne suis pas tout à fait réveillée non plus et j'avoue que la gueule de bois fait quand même son effet. Evidemment, sa réaction m'avait un peu refroidie sur l'idée de m'amuser ce matin. Du coup quand elle serait partie, j'irais me laver puis quand je serais prête j'irai à nouveau surveiller ma sœur.

La chevelure humide, Scylla ressort finalement de la salle de bain. Je me retiens de toute remarque ou compliment, je ne dis juste rien, je bois mon café, assise sur ma chaise, accoudée sur la table. Je l'observe silencieusement, je pose ma tasse alors qu'elle s'excuse. Excuses un peu fausses s'il en est mais... C'est dans la continuité de cette matinée qui préfigure sans doute une journée totalement pourrie.

- T'en fais pas,je comprends. Je peux être chiante aussi, et pas besoin d'une gueule de bois pour ça.

Oui, ça je le savais. Peut-être pas chiante naturellement, mais... Spéciale. Il fallait apprendre à me supporter clairement. Ma tendance aux paris pouvait souvent irriter, ma tendance à tuer aussi, enfin j'étais pas totalement saine, mais je suppose que c'est comme ça qu'on m'aimait.

- Tu n'es pas obligée. Si tu n'as rien de prévu tu peux rester, on peut toujours profiter du silence ambiant et gagner quelques minutes de repos supplémentaires. On est même pas obligées de parler, on peut toujours se poser sur le canapé, fermer les yeux, se détendre. Mais tu as l'air troublée et je te comprends, donc je ne t'en voudrais pas si tu décides de partir. De toute façon tu n'es pas ma prisonnière !
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Melody & Scylla

Lendemain de soirée...

La colère s'en est allée, reste plus que la gêne. Qu'est-ce que je fais encore ici ? J'aurais dû partir plus tôt seulement j'ai déjà bien eu du mal à me lever, alors comment aurais-je pu prendre la tangente plus tôt ? Je dois assumer ce qu'il s'est passé et me comporter comme une personne normale. Tout le monde y arrive, pourquoi pas moi ? Ca ne doit pas être bien sorcier, si ? Il va falloir que je tente ma chance, autant parce qu'il faut que j'apprenne, ne serait-ce que pour plus tard quand cela deviendra sérieux avec quelqu'un, que parce qu'au fond je lui dois bien ça. Alors je retourne dans la cuisine, je pose ma tasse sur la table et je m'excuse. Elles sonnent creux, très certainement pour de mauvaises raisons pour Melody mais tant pis, je ne me sens pas vraiment prête à lui expliquer ce qui m'arrive. Nous ne nous connaissons pas encore vraiment bien, coucher ensemble ne rend pas les choses faciles, bien au contraire. Quand Melody me répond, je me demande si elle est sincère ou si elle tente juste de me rassurer. Je me sens tellement débile que j'aimerais disparaitre. Oui tout le monde a ses moments, c'est évident, la perfection n'existe pas et même si c'était le cas, ça doit être chiant à mourir, mais certaines personnes arrivent à se maitriser, pourquoi pas moi ? J'ai parfois la sensation de me comporter comme une gamine de 9 ans en pleine crise de caprice, c'est ridicule. J'ai 25 ans, ça serait bien un jour que je me comporte comme tel !

Je me contente d'esquisser un sourire, un peu crispé certes mais il y a du mieux, il faut bien l'avouer. Elle m'offre la possibilité de fuir, de rentrer chez moi et de faire ce que j'avais prévu, m'enrouler dans une couverture et ne plus bouger jusqu'à ce soir ou demain. Mais je ne prendrais pas cette chance, pas maintenant du moins, je vais tenter de faire un effort. Je lui dois bien ça, même si au fond, je ne lui dois rien, on a couché ensemble, point, pas besoin de faire tout un cinéma autour de ça. Je sais que je m'en veux d'avoir été désagréable et que c'est essentiellement pour ça que je veux me racheter, mais au fond ce mauvais caractère fait parti de moi, je ne pourrais pas le cacher éternellement. Au début je me contente de lâcher un petit rire en lui répondant un C'est bon à savoir ... répondant au fait que je n'étais pas sa prisonnière et que je pouvais partir quand je le voulais. C'était une évidence, bien entendu et je ne m'en priverais pas quand je l'estimerais venu, mais pour le moment je vais juste prendre sur moi. Je me dirige vers le canapé et m'y installe. Je soupire légèrement d'aise, si je m'écoutais je fermerais les yeux et je me rendormirais, mais ce n'est pas pour ça que je suis restée. Je ne crois jamais t'avoir demandé ce que tu faisais dans la vie ... première tentative de discussion. Elle était encore dans la cuisine, cette ouverture la ferait peut-être venir et l'ambiance allait peut-être se détendre. Beaucoup d'hypothèses, peu d'assurance mais au moins on ne pourra pas dire que je n'ai pas fais d'efforts.

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Scylla lâcha un léger rire. Je serais tentée de dire "femme qui rit à moitié dans ton lit", mais pour le coup c'était déjà le cas ! Et même plus qu'à moitié d'ailleurs, puisqu'on avait passé la nuit ensembles... Même si c'était pas sobre qu'elle avait commencé. Et bon à savoir... Qu'elle n'était pas ma prisonnière? En effet. La porte était ouverte et si elle ne voulait pas rester qu'elle parte ! Au lieu de ça, elle décide de s'asseoir à côté de moi, sur le canapé. Tant mieux, cette discussion ne tournerait peut-être pas si court en fin de compte. Je pense que si, toutes les deux nous nous écoutions, nous fermerions les yeux et dormirions. Ah, le sommeil, une libération ! Pourtant, Scylla décida d'entamer la conversation. Il était clair qu'elle n'était pas là pour dormir, et c'était compréhensible. Qu'est-ce que je faisais dans la vie hein? Bonne question. Joueuse? Tueuse en série? Je ne pouvais décemment pas lui dire ça, elle prendrait ses jambes à son cou. Hmm...

- Je passe beaucoup de temps à parier, tu t'en seras rendu compte je pense. Puis je cherche ma sœur que j'ai... pour ainsi dire jamais connue. Et mon truc des paris ça fait qu'un coup je suis riche l'autre pauvre. On peut pas vraiment dire que mes moyens financiers soient stables, mais quand j'ai des dettes je les rembourse.

Oui, un peu d'honnêteté mais pas trop. Je ne lui dirais pas que je vide les comptes bancaires des gens que je tue. Je suis folle, pas stupide ! Alors que la conversation semblait finalement tourner là dessus, la sonnerie retentit. Soupirant, je me levais sans réelle motivation.

- Je reviens.

Contrainte, j'avançais sans conviction vers la porte et l'ouvrit. Mon voisin, génial, ce mec en pleine crise de la quarantaine qui insultait à tout va.

- Ca va, cette nuit c'était cool? T'as pas fait trop de bruit? Ce que je sais c'est qu'avec tes conneries de sale lesbienne, j'ai pas pu dormir de la nuit !

En réalité, ce que j'ignorais, c'est qu'il nous avait vues rentrer, rien d'autre. On avait pas fait beaucoup de bruit et les volets étaient fermés, donc il semblait juste vouloir trouver une raison pour râler. Cependant, je me crispais. Son homophobie m'énervait, et il semblerait que ce mec pourrait déclencher une pulsion, journée de merde. Mon regard trahissait sans doute le fait que je voulais étaler définitivement cet enfoiré. Et Scylla était témoin...
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Melody & Scylla

Lendemain de soirée...

Installée sur le canapé, j'espérais que la situation allait se détendre. Je n'avais absolument pas envie de partir fâchée d'ici. Melody était une très bonne cliente de l'Ambrosia et une connaissance également. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que nous étions amies, nous ne nous connaissions pas suffisamment pour parler de réelle amitié, mais cela n'empêchait pas le fait que je l'appréciais et qu'il serait dommage que nous ne nous parlions plus pour si peu. Je n'étais pas du matin, c'était un fait et il fallait aussi bien avouer que la situation était un peu délicate, mais une fois passé tout ça, je reste quelqu'un de très sympathique ... enfin je crois. Je ne me sentais absolument pas dans mon assiette mais ça c'était à cause de l'alcool. Je déteste me prendre des cuites, je me sens toujours mal le lendemain, pourtant ça ne m'empêche pas de boire, oubliant que ça me rend malade. Après je ne prends pas des cuites tous les jours, fort heureusement, mais à chaque fois je me promets que jamais plus je ne boirais et j'oublie cette promesse. Il faut croire que j'aime me faire du mal. Ta soeur ? Comment ça tu ne l'as jamais vraiment connu ? Ca c'était moi tout craché. C'était très certainement un sujet un peu épineux pour la jeune Melody, qui n'avait très certainement pas envie d'en parler avec une meuf avec qui elle vient de coucher et qui lui rend déjà la vie impossible, mais ce n'est pas grave, je mets les deux pieds dans le plat quand même. Il ne fallait pas m'en parler en premier si on ne voulait pas que j'aborde le sujet. Néanmoins, après cette légère surprise, je rebondis sur sa façon de gagner sa vie. Tu fais des paris pour gagner ta vie ? T'es sérieuse ? Genre ... des paris sur quoi ? J'pensais que c'était que dans les films ce genre de choses. J'étais un peu naïve, il faut bien l'avouer. Je ne connais pas trop le monde, j'ai vécu dans une petite bourgade paumée à proximité de Cork, j'ai fais une partie de ma scolarité chez moi et l'autre à Cork et puis je suis partie pour la capitale en espérant pouvoir vivre la vie d'une meuf d'un film. Bel appartement, beau boulot et beau mec à la clé. Quelques emmerdes, part-ci, part-là, mais rien qui ne saurait se résoudre. Mais rien ne se passa comme prévu. J'avais un petit appartement miteux dans un quartier un peu crégnoce. J'ai fais des études qui ne m'enchantèrent pas des masses et que je faillie louper à cause de la fête et je ne me suis jamais vraiment casée. J'ai eu quelques aventures, mais sans intérêt. Aujourd'hui, je me retrouve dans une ville qui est remplie de créatures surnaturelles et j'ai toujours l'impression de passer à côté de ma vie ...

Quelqu'un vint sonner à la porte. Je regarde Melody se lever pour aller répondre et je sentais bien que ça ne l'enchantait pas des masses. Moi non plus je n'aurais pas voulu répondre dans mon état actuel. Ce fut visiblement un de ses voisins et pour le coup on était loin de moi voisine Alexis. Autant elle était la bienvenue chez moi quand elle le voulait, autant lui j'avais envie de l'encastrer contre un mur. C'était quoi son problème à ce type ? Je n'avais pas pu m'empêcher d'entendre, en même temps le but était certainement que l'ensemble du voisinage puisse entendre ce qu'il avait à nous dire. Je me lève, détestant déjà l'idée de bouger mais ne pouvant me résoudre à rester bien sagement à ma place pendant que cet énergumène nous insulte et je me plante derrière Melody. Il a un problème Hitler avec les lesbiennes ou c'est moi qui me fais des films ? quelle belle entrée en matière, je m'applaudis intérieurement. Si vous arrêtiez d'aller sur des sites pédophiles, peut-être que vous dormiriez mieux ... non ? Je ne le connaissais absolument pas, mais vu que visiblement on avait le droit de prétendre et d'insulter les gens comme on le voulait, je n'allais pas m'en priver.

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Lendemain de soirée [Melody&Scylla]
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