| | | Lun 21 Déc - 9:59 | | Jean-Charly Heaven Rosenberg « Take me to the stars »   Mes parents m'ont appelé Sur ma carte d'identité il y a écrit ce nom là. Charly Jean Heaven Rosenberg. Mais depuis mon réveil ... Disons que j'ai préféré repartir du début. Choisir le nom qui me plaisait le plus, et en faire mon identité. Je suis donc devenue Jean. Heureuse de faire votre connaissance ! Je suis né le 25 mai 1989, toujours d'après ma carte d'identité à Londres, en Angleterre, même si j'ai apparemment des origines germaniques, d'après ce que Naël a trouvé de moi. Je suis un élément de 26 longues ans. Pour plus de précisions, je suis hétérosexuelle, du moins je le ressens ainsi, celle que j'étais avant ne l'était peut-être pas, ou à moitié, je n'en sais rien, je ne me rappelle pas, même si je pense que ces choses là ne changent pas et présentement je serais certainement bientôt en couple, je ne sais pas vraiment, c'est en bonne voie. . Je suis fier de dire que je travaille en tant que fleuriste. Dans le temps il paraît que j'étais nageuse olympique. Mais je ne m'en souviens pas, j'aime énormément l'eau, c'est certain, mais la nature encore plus, j'ai donc étrangement vite fait mon choix , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt modérée, je vis avec Naël, à nous deux, on arrive plus ou moins à s'en sortir en nous accordant quelques plaisirs, que ce soit pour nous ou pour son fils On me dit souvent que je ressemble à Phoebe Tonkin, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe Feu, et plus précisément je suis une humaine, pour le moment. . Les petits détails
(1) Jean a perdu la mémoire suite à un accident de la route survenu trois ans plus tôt. Aucune famille n'a cherché à la contacter, elle en a donc déduit qu'elle n'en avait aucune. + (2) L'accident eu lieu aux alentours de Bray, ce qui explique le fait qu'elle se soit retrouvée dans cette hôpital. La conclusion qui en a été faite a été qu'elle et ses amis se rendaient à Dublin un peu trop vite, la musique un peu trop forte et les adolescents un peu trop défoncés. + (3) Depuis son réveil, elle se retire souvent seule, marchant dans la forêt. La nature l'apaise, surtout lorsqu'elle est prise d'une émotion trop forte, ce qui lui arrive extrêmement souvent. + (4) Lors de son dernier anniversaire, Naël lui a offert un cheval, s'étant découverts une passion mutuelle pour l'équitation, un frison à la robe noire de jais, qu'elle a nommé Phoebus. Il réside dans un centre équestre aux alentours de Dublin. + (5) Ce qui emmène aux déplacements. La jeune femme refuse de monter dans une voiture. Le seul moyen de l'emmener quelque part, c'est en train, et tout le reste à vélo. Les autres moyens de transport provoquent chez elle une peur panique. + (6) Jean adore l'eau. Elle passe sa vie à la piscine, à faire des longueurs. Elle ne se souvient pas de son passé, mais elle a lu les articles la concernant. Elle sait ce qu'elle valait, et elle sait qu'elle a tout foutu en l'air, même si elle ne se souvient de rien. La natation, maintenant, est devenu une passion pour elle, et en son for intérieur, elle sait que c'est pour le mieux. + (7) Le fils de Naël, qui a quatorze ans, a tout de suite adopté Jean. Sa mère étant décédée et son père sur le point de la suivre, il n'a jamais réellement eut de "voile de secours" à laquelle se raccrocher, chose qui a changé maintenant que Jean est là. + (8) Si elle devait s'identifier à un personnage de conte, ce serait sans doute Belle de la Belle et la Bête, pour sa passion affirmée pour la lecture. + (9) La jeune femme ne connait des créatures surnaturelles que les êtres de l'eau, car Naël essaie de l'habituer à la probabilité qu'elle doive prendre sa suite dans sa mission de gardien, ce qu'elle refuse encore à faire. + (10) Elle adore chanter. A tue-tête, en dansant, en karaoké, elle ne passe pas une journée sans pousser la chansonnette. | caractère
La première fois que tu la vois, cette jeune femme, aux allures un peu hippie, une couronne de fleur dans les cheveux ou des motifs fleuris sur sa chemise, tu te dis que rien n'a vraiment dû l'ébranler, dans la vie, pour que son visage paraisse aussi serein, aussi calme, aussi souriant. Elle a cette innocence dans le regard, innocence feinte, sans aucun doute, mais dans laquelle tu te laisses prendre sans mal. Tu as envie de la regarder, cette jolie fleuriste, qui t'a accueilli dans cette boutique qui sentait bon les fleurs fraîchement coupées. Tu penses, brièvement, pouvoir tomber amoureux. Il doit être facile de l'aimer, cette fleur qui semblait tellement heureuse de vivre. Mais finalement, tu recules, tu te dis qu'elle ne doit pas être disponible, car en général, ce genre de fleurs ne sont pas longtemps livrées à elles-mêmes. Et tu le vois parfois, cet homme qui l'attend, avec un bouquet de fleurs qui ne venait pas d'ici, ou parfois même qu'il avait payé par un bref passage derrière la caisse pour lui faire une surprise, et tu te dis qu'il est sûrement chanceux. Puis tu vois la façon dont elle le regarde, et tu penses qu'elle doit se dire que la chanceuse, c'est elle. Elle a l'air d'une grande romantique, Jean. Tu aimes bien ce prénom, Jean. C'est doux. Tu pourrais lui faire la cour, comme cet homme, mais tu as bien remarqué que même si rien ne se dit, il a déjà gagné.
Mais il n'y a pas que ce que tu vois, chez Jean. Tu ne vois pas la passion qui prend ses traits lorsqu'elle se trouve avec Phoebus, dans une piscine ou même en compagnie de Naël. Tu ne vois pas son caractère changeant, mettant à mal sa thérapie, ses crises de colère que seul Naël peut calmer. Tu ne vois pas sa violence, son traumatisme de ne pas réellement savoir qui elle est. D'avoir fondé sa propre identité en quelques jours, en quelques semaines, en quelques mois, alors que cela durait normalement toute une vie. Tu ne vois pas sa tristesse de n'avoir presque personne à qui se raccrocher. La conviction qu'elle peut mettre dans ses mots lorsqu'elle est persuadée d'avoir raison, quand bien même elle a tort. |
on ne change pas le passé I learned to live half alive
L'enfant se leva, sourire aux lèvres. C'était rare que cela lui arrive, en réalité. Une fois dans l'année, peut-être deux. Car chaque année, comme un cercle vicieux, l'espoir revenait. Peut-être que cette année sera différente. Peut-être que cette fois, elle n'oubliera pas. Peut-être que pour cette journée, je pourrais faire semblant de vivre comme les autres enfants que je vois à l'école, heureuse. Alors, de l'espoir plein l'esprit, elle traversa rapidement le petit couloir étroit menant au salon. Lorsqu'elle vit que sa mère était encore allongée dans le canapé-lit, avec un homme qu'elle ne connaissait pas, elle ne se démonta pas. Après tout, c'était loin d'être la première fois qu'un homme inconnu franchissait le pas de son appartement. Plus tard, elle donnera à sa génitrice le délicieux surnom de " la plus grosse salope de Londres" mais pour le moment, elle se disait simplement qu'elle se faisait beaucoup d'amis et qu'ils manquaient souvent de maison, puisqu'ils devaient les héberger. De vêtements également, par la même occasion. Sautant sur le lit, plus précisément sur sa mère, Charly se coucha presque sur elle pour lui parler, alors que la femme ouvrait à peine les yeux. " Maman maman, réveille toi ! " D'un geste, la brune la repoussa, mais sa fille lui monta de nouveau dessus, alors que la masse informe à ses côtés commençait à bouger. " Ils sont où mes cadeaux? Dis dis dis dis dis ! " Elle put voir dans le regard de sa mère l'incompréhension totale, lorsque la solution la frappa. Avec un soupir agacé, elle grogna. " Et merde c'est ton anniversaire, pas vrai kiddo?" Sa voix était lasse, comme si elle était extrêmement fatiguée, ou extrêmement loin. L'homme se releva, doucement pour récupérer ses affaires. Charly n'écoutait pas réellement le dialogue qui commença entre le déchet qu'était sa mère et l'homme, mais une fois que la porte eut claqué, elle sentit la main de la plus âgée contre sa joue, et les larmes commencèrent à les dévaler, sans qu'elle comprenne le sens de cet acte. " C'est de ta faute tu entends? TA FAUTE ! J'aurais dû avorter quand on me l'a proposé" Sauf que tu pouvais plus avorter, pas vrai maman? T'avais utilisé toutes tes cartes et ç'aurait été dangereux pour ta santé. Combien de frères et soeurs j'aurais dû avoir ? Quatre, cinq, six? Mais c'était la faute de la petite Charly, si t'aimais bien trop le sexe et pas tellement les protections.
And now you want me one more time...
Tu dois être fière, non, des années plus tard, quand tu vois ta fille rentrer à quatre heures du matin, complètement bourrée ou défoncée. T'as dû être fière quand à onze ans elle a fumé son premier joint, à douze elle a eu sa première cuite, alors que son organisme n'aurait jamais dû pouvoir le supporter. T'as dû te dire que c'était bien ta fille ouais. Je t'ai entendu lui gueuler dessus une fois, comment t'as eu le cran de lui dire qu'elle était devenue pire qu'un déchet? Que tu la reconnaissais plus? Tu veux que je te dise un secret ? Si elle a fait ça, c'est pour se rapprocher de toi. Parce que son âme d'enfant était encore là quelque part et que tu le veuilles ou non, t'étais son modèle. Elle a fait les mêmes conneries que toi, a avorté une fois à quinze ans. Sauf qu'elle était un peu plus intelligente que toi, par contre, Charly. Elle a jamais recommencé, elle a pris conscience qu'elle foutait sa vie en l'air pour une femme qui n'en avait jamais rien eu à foutre. Alors elle a commencé à te détester. Elle parlait de toi comme une connasse, même devant toi, et tu disais rien. Parce que tu savais qu'elle avait raison pas vrai? T'as jamais été foutue de t'occuper d'elle, ni de toi d'ailleurs. Alors tu valais pas le coup, ça a jamais été le cas. Elle a continué à faire des conneries, mais plus pour toi, pour elle. Parce qu'elle avait été conditionnée, parce qu'elle savait rien faire d'autre. Mais tu sais quoi? ça te ferait mal de l'apprendre, mais Charly, aussi mal partie, elle s'en est sortie. Justement parce qu'elle a failli y passer, quelle ironie.
And who do you think you are?
Le son de la radio montait bien trop haut, Charly en aurait eu les oreilles bourdonnantes si elle avait pu réagir à quoique ce soit. Au lieu de ça, elle souriait. Allongée sur le siège avant de la petite voiture qui filait à bon train, elle riait de voir Jack complètement stone, qui peinait à maintenir la voiture droite, et à voir à travers l'épaisse fumée qui emplissait l'habitacle. Tirant sur le joint qu'ils se faisaient passer, elle l'apporta aux lèvres de son petit ami, qui, pour la remercier, lâcha le volant d'une main pour lui frôler la jambe. Joleen avait la moitié du corps en dehors de la voiture, à travers le minuscule toit ouvrant, qui ne laissait s'échapper presque aucun volute de fumée. " Charly, passe un peu, pendant que vous vous tripotez !" Alors que la brune se penchait vers l'arrière pour obéir à son amie, Jack se retourna dans le but, sans aucun doute, de faire un geste loin d'être sympathique à la jeune femme, quand celle-ci se mit à crier. Charly fixa de nouveau ses yeux sur la route, pour voir une autre voiture surgir devant elle. "Jack !" Elle eut à peine le temps de l'apostropher et d'attraper le volant que la voiture partit brusquement sur la droite. Charly ne se souviendra de rien, sur le moment, elle eut à peine le temps de penser à Joleen, encore à moitié à l'extérieur du véhicule, du moins elle le pensait, et à Jack. Et plus rien, le néant, dont elle se réveillera plus tard, en ayant aucun souvenir de la jeune femme qu'elle avait été.
Running around leaving scars
Oh Naël ... Tu as toujours été quelqu'un de sensible. Je le sais, c'est en partie la raison pour laquelle je t'ai épousé. Les jours, interminables, avant que finalement je ne m'éteigne, je t'ai fait promettre de refaire ta vie. Mais tu n'avais jamais eu l'intention de m'écouter, pas vrai? Jusqu'à aujourd'hui. Tout avait pourtant commencé normalement. Tu as parlé à notre fils, puis tu es parti au travail. Je ne sais pas avec quelle force tu as réussi à continuer ce travail après mon décès, mais finalement, je suppose que c'était le destin. Tu avais un seul rendez-vous aujourd'hui. Je parie que tu ne t'attendais pas à ça. Pas à cette jeune femme un peu perdue, qui n'avait plus aucun souvenir de qui elle était. Tu es son médecin, mais je crois que tu l'as compris comme moi. Ce ne serait jamais " seulement " ça . Elle pourrait être celle qui te sauvera. Ou au moins Le sauvera.
 | Derrière l'écran
Parle nous de toi ! Quelle est ta couleur préférée, ton fruit préféré, ce que tu aimes, ce que tu détestes, où tu as trouvé le forum, ta marque favorite d'après shampoing ... Toussa toussa quoi! |
|
|
Accueil
Merci toutes les deux 
T'as pas rempli la partie "derrière l'écran" vilaine, même si ta fiche est vraiment super bien ^^ Bon après j'avoue que Jean ... j'arrive pas à le faire autrement qu'en français et c'est laid u_u Jotaime quand même 
