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 On t'as pas loupé - ft. Chester

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On t’as pas loupé
Chester & Achille

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Fini. Enfin, ça, c’était ce qu’il croyait. Achille était prêt à rentrer chez lui, dans la salle de pause des infirmiers, il avait même commencé à retirer sa blouse et récupérer ses affaires pour rentrer à la maison dans l’optique d’avoir une bonne nuit de sommeil. Mais voilà, la vie d’infirmier n’est pas toujours aussi cool que ça, et les horaires ne sont clairement pas toujours fixes. L’une de ses supérieurs venaient d’ailleurs d’entrer dans la salle alors qu’i se préparait à en sortir, l’interpelant au passage, sans même lui donner l’occasion de passer et de tracer son chemin comme il avait l’habitude de le faire. « Achille, il faudrait que tu restes une heure ou deux de plus, on a besoin d’aide aux urgences. » A sa tête, ça se voyait tout de suite qu’il n’avait pas envie. Pas qu’il n’aimait pas son métier, loin de là d’ailleurs. Aider les gens faisait partie de sa vocation. Mais laisser sa sœur toute seule à la maison en pleine nuit… Ce n’était clairement pas une chose qui l’enchantait. « S’il te plait… » Est-ce qu’il avait vraiment le choix au final ? Et bien, le blond pensait que non. Et puis il se disait qu’une heure ou deux, ce n’était pas la mort non plus, même si ça lui foutait la boule au ventre que de savoir Ariane toute seule. « Ok, mais laisse-moi appeler ma sœur avant pour la prévenir. » Sa supérieure lui servit alors un léger sourire. « T’es mon sauveur. » Ouais, c’est ça… Il n’était pas le sauveur de beaucoup de monde à ses yeux, mais admettons.

L’infirmier avait donc fait demi-tour, déposant à nouveau ses affaires dans son casier, et se munissant de sa blouse blanche qu’il avait abandonnée. Il avait donc pris le temps d’appeler sa petite sœur, lui signalant bien de tout fermer à clé dès maintenant, et de ne pas sortir de la maison. Oui, il était parano, mais c’était pour sa sécurité. S’il lui arrivait quelque chose, il ne se le pardonnerait très certainement jamais. Et c’est avec l’esprit dirigé en partie vers sa maison qu’Achille prit le chemin des urgences pour effectuer ses quelques heures de travail supplémentaire. Rien de bien méchant dans un premier temps. Quelques gastros, des os cassés, et en fait rien qui ne sortait vraiment de l’ordinaire. Jusqu’à ce qu’on lui confie quelqu’un à recoudre qui s’était visiblement embarqué dans une bagarre pas très cool. Oh, aux urgences, c’était une chose qui arrivait souvent. Même en pédiatrie en réalité. Même si ce n’était pas forcément à cause d’une bagarre, les enfants à recoudre en cas de chute étaient pas mal nombreux quand même. Autant dire qu’il n’était clairement pas prêt à devenir père s’il devait constamment s’inquiéter de ça.

Mais là c’était un adulte à recoudre. Qui avait approximativement son âge de ce qu’il pouvait en voir en entrant dans la pièce. « Bonsoir. » Lui servant un sourire, Achille jeta alors un œil au dossier laissé sur place par ses collègues pour prendre en compte les différents éléments. Et la blessure la plus importante était une entaille faite au couteau dans le dos de son patient. Aie. Ça allait être douloureux. « Je vais commencer par examiner votre blessure, la désinfecter, puis la recoudre. Et je vais aussi vous faire une petite prise de sang pour vérifier qu’il n’y a aucune infection. » La procédure standard, en somme. Achille était d’ailleurs déjà en train d’enfiler des gants pour passer à l’action. « Comment est-ce que vous vous êtes fait ça ? » C’était toujours important pour eux d’avoir ce genre d’informations, tout comme de savoir dans quel état était la lame au moment de l’incision, pour être certain qu’il n’y avait pas beaucoup de risques. Et étrangement, c’est à ce moment-là que le blond se dit que les urgences lui manquaient un peu, même s’il adorait son boulot en pédiatrie. Disons que dans ce coin-là, ça bougeait beaucoup plus. Et puis, voir des enfants souffrir, ce n’était pas non plus simple tous les jours.
(c) DΛNDELION
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On t’as pas loupé
Chester & Achille

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Tu n’es pas mécontent, tu as enfin réussi à te débarrasser de cette demi-portion rousse. Il était temps, t’as bien cru que tu allais te la farcir jusqu’à chez-toi. Mais bon, dans tout ça, il a fallu quand même faire un deal pour qu’elle te lâche. Et qu’elle l’a ferme sur ce qui s’est passé dans la ruelle. Au sujet de tout. Du tabassage, des circonstances de ta blessure, de cette “prophétie” en papier maché qu’elle t’a sortit. Tout ! C’est la honte pour toi, t’es le boss. Tu plierais n’importe qui juste histoire de marcher sur leurs dos. Voilà pourquoi tu t’es traîné jusqu’à l'hôpital. Trainer, c’est le mot juste. Tu n’as plus de force, t’es sur tes réserves et ton “pansement” métallique de fortune n’assurait plus. Tu lèves les yeux au ciel et tu pestes contre le bon dieu. Tu sais que tu ne vas pas crever, tu t’es sortit de situation bien pire que celle-là. T’es un survivant, t’es un warrior. T’es le métal, t’es invincible. T’es fou à lier, et tu le sais. L’irresponsabilité, ça te connait. Tu es irresponsable de toi-même, et de tous les autres. Mais le pire ! C’est qu’avec cet accident, tu ne serais pas étonné qu’on te colle un oracle à protéger. Juste histoire de te faire les pieds et de te calmer. Ah oui, c’est vrai, le surnaturel, c’est censé être “secret”. Tu parles, c’est comme la beuh : c’est censé être interdit, mais tout le monde sait qu’on peut en trouver à tous les coins de rue. Tu as tendance à croire que c’est plutôt un sujet tabou, interdit donc et non pas secret. Parce que si c’était vraiment secret, y aurait pas deux organisations qui se battent en duel tranquilou dans les rues de Bray. Ou alors, la race humaine est sacrément conne. Tu lui dis que ça va aller, que t’es grand et que tu peux affronter un accueil d’hosto tout seul. Tu lui ordonnes de rentrer chez elle, et tu t’arranges pour enlever tes plaques avant de rentrer. Tu tends la main pour rappeler tes amis. Elles reprennent leurs formats bille et tu les coules dans ta poche. Tu souris encore, Chester, ça veut dire que tu n’es pas encore totalement de mauvaise humeur. Dans ta démence, on pourrait même t’attribuer le mérite d’être relativiste. Tous les autres patients, tu les dévisages. Et une fois que tu as bien alimenter ton indifférence, tu écoutes ce qu’on te dit et tu vas t’asseoir pour patienter. Tu soupires, tu t’exécutes. Tu n’es pas en forme de toute façon, donc vaut mieux que tu fasses ce qu’on te dit de faire. Pour tuer le temps en attendant l'arrivée d’un médecin, tu sors ton téléphone. T’as les doigts pleins de sang. Le tiens si ça peut rassurer le lecteur. Mais tu t’en fiches, tu beurres le liquide rougeâtre à moitié séché sur ton écran tactile pour regarder les photos prises. Ton rire de hyène se déploie, et tu te fiches de choquer la moral. Pourquoi tu rigoles ? Oh, parce que tu repenses à cette scène. Et même si elle s’est finie de manière catastrophique, tu as encore même réussi à tirer quelques bons clichés. Avec du recul, tu la trouvais hilarante et tu n’arrivais pas à t’arrêter. Tu t’agitais un peu trop, ta blessure te rappelait de te tenir tranquille et tes éclats s’amenuisaient. Oui, tu dois d’abord te faire recoudre, ensuite tu te taperas des barres si tu en as envie. Les types dans la pièce te regardent bizarrement, alors tu leur fais un salut de la main. Un autre en blouse blanche venait d’entrer et il t’a dit bonsoir. “C’est un très mauvaise soirée, c’est pas un bon soir. Salut, moi c’est J.” Tu te moques de lui ? Un peu. Tu perds patience, alors tu essayes de garder le sourire en jouant avec les mots. Tu le dévisages sans ménagement, laissant un petit dégoût apparaître sur ton visage. Il ne valait pas ton docteur, mais t’allais devoir faire avec. “Ok” avais-tu répondu. Que voulait-il que ça lui fasse. Il faisait son boulot et puis voilà. T’y connaissais rien, tu pouvais que le croire sur parole. “J’cherchais la distraction, j’suis tombé sur une rousse. Elle m’a dit que j’allais la trouver, puis y a une bande de gars qu’a déboulé. On les as rétamé, j’ai fais un selfie, et puis paf ! le couteau dans le dos.” Tu faisais le plus succinct et le plus incompréhensible possible pour expliquer parce que tu te voyais mal lui dire que c’est parce que tu avais cherché les ennuis qu’on t’a poignardé. Quoi que, tu pourrais ? Non, tu préfères fuir ta part de responsabilité là-dedans.
(c) DΛNDELION
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Chester & Achille

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Il détestait les urgences. Certainement parce qu’il y avait vu pas mal d’horreurs lors de sa formation en temps qu’infirmier. Avant de se poser dans la pédiatrie, Achille avait été forcé d’exercer dans plusieurs services. C’était comme ça que ça fonctionnait dans son pays d’origine, et mine de rien, il était bien content que ce temps soit passé. Parce que les accidents de voiture, les gens qui arrivaient avec un bras en moins ou une vis dans le crâne, merci mais non merci. Bien sûr, dans son service, il avait des cas graves, parfois. Et des enfants cancéreux, très souvent. Mais à ses yeux le cancer n’avait pas forcément la même gravité, du moins, d’un côté visible. Et les enfants cancéreux braillaient beaucoup moins qu’un adulte qui s’était cassé la main dans une portière, on va pas se mentir. En fait, la plupart des enfants n’étaient pas si pleurnichards que ça, surtout quand ils voyaient qu’ils obtenaient une sucette quand ils étaient sages. C’était si simple d’être un gosse au final. La belle vie.

Contrairement à celle des adultes, ça c’est clair. Le blond n’était pas ravi de faire demi-tour au lieu de rentrer chez lui pour aller aider aux urgences, mais il avait pas vraiment le choix. Il ne savait pas encore tellement comment fonctionnait l’emploi ici, et franchement, il préférait ne pas prendre de risques. Il avait besoin de son travail. Pour lui, oui, mais surtout pour sa petite sœur qui était encore étudiante, et qui avait besoin d’un toit sur sa tête en plus d’une situation financière à peu près stable. Il avait encore de l’argent de côté qu’il avait pris en quittant Athènes, mais il préférait clairement garder cette source de revenus pour un cas d’urgence. Alors voilà, il se retrouvait là, pas forcément de très bonne humeur, malgré le fait qu’il restait professionnel. Ouais, même face à cet homme qui, visiblement, lui non plus, n’avait pas envie d’être ici. « Comme pour beaucoup de monde. » Lui aussi, il aimerait bien être ailleurs. Les mauvaises soirées, tout le monde passait par là, même si très rares étaient les gens qui se retrouvaient à l’hôpital. Et non, il ne lui avait pas donné son nom. En fait, c’était une chose qu’il ne faisait que très rarement dans le cadre de son travail. Déjà parce qu’il était écrit sur son badge qu’il portait sur sa blouse et qu’il suffisait aux gens de le lire, mais aussi… Parce que ça ne les regardait pas tout simplement. Il n’y avait qu’aux enfants qu’il donnait son prénom pour installer une relation de confiance, et parce qu’ils aimaient bien ça. Sans parler du fait que rien qu’en donnant son nom, on pouvait voir qu’il n’était pas d’ici, si on excluait son accent méditerranéen.

Viens ensuite le moment des explications. Achille avait pris l’habitude, avec les enfants, de dire ce qu’il allait faire avant de passer à l’action. Ça les rassurait. Et souvent, quand il atterrissait aux urgences, il oubliait que les adultes n’étaient plus des enfants. Quoique pour certains… « Je vois. » Non, il n’avait clairement pas tout compris à l’histoire de ce gars, et pour être honnête, il s’en fichait pas mal. A la base, c’était juste pour faire la conversation, parce qu’il était clair que ce n’était pas très agréable de se faire recoudre, ou même désinfecté avec une solution alcoolique comme il était en train de le faire à son patient un peu bizarre. « Vous allez devoir éviter les bagarres pendant quelques jours. » Du moins, s’il ne voulait pas revenir ici dans quelques heures. Enfin après, c’était pas vraiment ses affaires, Achille serait certainement de retour à son service, vu que les urgences seraient moins bondés que ce soir. Les weekends, les fêtes et toutes ces conneries, c’était vraiment pas de tout repos pour le personnel hospitalier. En fait, le blond ne se souvenait même plus de son dernier noël qu’il avait passé en famille tellement ça remontait à loin. Et il était clair qu’il n’allait plus pouvoir connaître ça maintenant, vu qu’ils étaient presque tous morts. Joie.
(c) DΛNDELION

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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Comme pour beaucoup de monde. Tu hausses un sourcil à sa réponse, et ton regard semblait dire : Qu’est-ce que j’en ai à foutre du monde ? C’est sûr que tu n’en avais rien à faire des autres. Des pauvres gens autour de toi. Ils n’existaient même pas à tes yeux. Ce n’était que des ombres. De pauvres ombres misérables au pied du mur, et toi tu marchais dessus. Tu n’y faisais pas attention, tu te contentais d’avancer. Et que Gueule d’Ange s’en préoccupe, ça t’énervait. Sur quel guignol t’était encore tombé, un Saint ?! Décidément, tu n’avais vraiment pas de chances ce soir. Entre la rouquine qui se prenait pour Mère Thérèsa et maintenant, ce mec, tu te demandes si le destin ne continue pas à te cracher à la figure. Tu retiens un soupir, et tu te laisses faire. Vivement que tu te tires d’ici, il n’a pas l’air très jojo le bonhomme. Tu le salues -ou du moins, tu te fous de sa gueule en le saluant- et t’enclenches un semblant de conversation. Tu lui expliques ce qui s’est passé tout en restant le plus vaste possible, et il te lâche juste un je vois. Il voit quoi ? Ton cul ? Cela dit oui, il a le bon point de vue. « Non-non-non, tu ne vois rien du tout. C’est plus compliqué que ça. Tu vois, j’suis tombé sur une Oracle qui m’a fais une prédiction en papier-mâchée, comme quoi j’allais me faire embarquer et torturer par un type en tee-shirt vert. J’lui ai ris à la gueule, et il a fini par popper genre 5min après. Donc je me suis défendu, mais ça reste une Oracle, et parait que leur vision fini toujours par se produire. Tu préfères cette version, où celle du selfie. Parce que je peux extrapoler aussi, t’allais partir non ? Tu ferais pas la gueule sinon. Et t’serais plus bavard. » Pipelette, tu es une vraie pipelette. Infernale, bruyante et chiante. T’es pas douillé, ça serait un comble quand on sait que tu t’amuses à tailler la viande pour le plaisir de souffrir. Alors qu’il y aille avec son aiguille et son désinfectant, ce n’est pas ça qui va te faire sauter au plafond. Tu t’accoudes parce que ta tête commence à être lourde et t’essaye de faire la conversation. Il est nul, il n’arrive pas à le faire. Tu bondis presque à sa nouvelle. Quoi ?! Pas de bagarre ?! Mais comment t’allais tuer tes longues soirées d’ennuis !? Ton sourire continue de surplombés ton visage, mais il se mélange avec tes teintes outrées. Drôle de mélange, mais tu t’en fiches. Tes doigts fins resserrent leurs emprises sur ce qui te sert de support, et tu finis par lui répondre : « Même si je reste à distance ? Je peux me battre sans avoir à plonger la tête la première. Je dois me battre, j’ai besoin de me battre, nous devons le faire ! » Le volume de ta voix augmente à fur et à mesure que tu prononces tes mots. Il ne peut pas comprendre pourquoi, cet idiot. Parce qu’il n’est pas dans ta tête, il se contente de faire son boulot qui consiste en ce moment même à te coller de la ficelle parce que t’es un crétin qui trouve ça tout à fait banale de se faire poignarder en pleine rue. Sans le prévenir, tu te redresses. Tu te retournes vers lui, et tu le fixes. Malgré ton sourire, tes yeux étaient menaçants. « Donnes moi de la morphine, un truc pour que ça aille plus vite. » Tu n’avais pas de temps à perdre, tu devais y retourner. Tu étais le chaos, tu étais le fouteur de merde. Cela sera bien trop calme si tu es contraint de te mettre en arrêt à cause d’une Oracle en carton.
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