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 [LOTERIE N°2] You can’t fight the friction (chester&jeremiah)

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L'Element
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RACE : Tout et rien à la fois.
Loterie RP n°2

« you can’t fight the friction »

Chester&Jeremiah

Tension palpable aux quatre coins de la rue, il semblerait que le passage du dernier Maire ait laissé quelques traces à droite et à gauche. Les tensions sont omniprésentes dans les rues, surtout passé 21h quand tout le monde est à la fête, à boire et à chanter faux. De base, vous n'êtes ici que de passage. Une halte obligatoire pour rentrer chez vous, ou vous rendre au travail pour les oiseaux nocturnes. Vous avez pris le bus depuis West End, mais ce dernier s’est retrouvé bloqué par une bagarre. Deux hommes ivres qui se sont mirent à se cogner sur la route. Vous ne savez pas trop pourquoi, mais cela ressemblerait à un désaccord politique, l’un des deux hommes ayant dit en présence de l’autre que c’était tant mieux que le Maire soit mort. Vilain curieux que vous êtes, vous êtes descendus du bus. Et là, c’est le drame. Les meutes respectives des deux combattants sont venues au secours de leurs champions, ce qui fait que de deux, on est passé à dix puis à quinze (parce que les femmes et les enfants sont braves à Dragon Alley, ils viennent tous défendre l’homme de la maison). Et plus il y a de concurrents, plus les choses dégénèrent. Vous auriez dû rester à l’abri dans le bus. Quoi que, même celui-ci se fait attaquer. Pneus crevés et vitres brisées à coup de pied-de-biche, c’est comme le 14 Juillet à la Seine-Saint-Denis, mais à Bray. Si vous tenez à vos dents, deux choix s’offrent à vous : courrez pour vos vies, ou joignez-vous à la bataille.


Règles

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Tic-tac, l’aiguille trotte, et toi tu souris. Tu es en retard, et alors ? Tu t’en fiches, les bouteilles ne vont pas s’envoler. Quand aux adeptes de ton “bar” ? Ils ne vont pas s’envoler non plus tant qu’ils n’auraient pas eu leur dose. Tu ne les comprendras jamais, ou peut-être n’as-tu pas envie de comprendre. C’est plutôt ce dernier point en effet. Tes ricanements se font entendre dans cet autobus tandis que tu as le nez scotché sur ton téléphone. T’es en train de discuter via Messenger avec ami (parce que bon, tu restes Chester Lynch hein, disons plutôt un pauvre type qui est contraint d’être ton ami s’il ne veut pas se faire décapiter), et ses propos te font rire. Parce que ça transpire la peur, la terreur, l’horreur de devoir te parler ! Puis t’éclates de rire. Pour qui, pour quoi, on ne sait pas. Mais, ça a l’air suffisamment drôle pour que t’en soit arrivé à imiter l’hyène en te tenant le bide. Tu vas te vautrer de ton siège tout à l’heure, tu ne vas rien comprendre. T’es quelqu’un de civilisé -si on oublie que tu te tapes des barres en public, et que t’en fais profiter à tout le monde. Ah ! Et qu’on fasse abstraction aussi sur le fait que t’ais refusé de céder ta place à une petite vieille handicapée-, du coup, t’as pas de voiture. Eeeh non. Mais tu songes de plus en plus à en prendre une. Sans passer par l’étape permis, parce que ça serait trop te demander. T’aimes apprendre sur le tas, et ça vaut aussi pour la conduite. Bref ! Tout ça pour dire que tu as pris le bus et que t’étais très loin de te douter que ça allait dégénérer à ce point. Tu lèves la tête par-dessus le fauteuil. « Mais écrases-les, t’emmerdes pas ! » Gueulais-tu. Aaah, tu n’es définitivement pas quelque de patient mon pauvre Chester. Alors que deux trous de balle se battent sur la route… C’est mauvais pour tes nerfs dirons-nous. Tes doigts se crispent sur ton téléphone, et tu te lèves pour aller régler toi-même ce problème d’obstacle sur la route. Ouai, sauf que, le temps que tu bouges ton cul et que tu descendes, y avait toute la smala de chaque qui débarque et t’as l’impression d’assister à une Civil War. Woh, tu souris toujours autant, mais t’es surpris. Tu ne te rappelles pas avoir dormi entre temps. Ooooh, mais fallait le dire plus tôt qu’on t’avait invité à une petite fête improvisée. Voilà ! Tu tapes du point dans la paume de ta main, tout s’explique ! Tu sautilles sur place, tu fais trois tours sur toi-même et tu chantonnes « C’est trop bien ! C’est trop bien ! C’est trop bien ! C’est mon anniversaire – Ah mais non, c’est quand mon anniversaire ? – Oh on s’en fiche, ALLEZ BANDE DE BOUFFON, RENTREZ-LEUR DANS LE LARD ! » Point levé, tu ressembles à une pompon girl en arrière-plan qui encourage ses rugbymans. Et si y a des blessés dans le lot, hein ? Et bah tu t’en fiches. Ils n’avaient qu’à pas être là. Le bus se fait littéralement assaillir à coup de pieds de biche, et toi t’es plié en deux. Tu ris, tu t’esclaffes, tu te tortilles sous l’impulsion de ton enthousiasme et tu t’arrêtes en voyant qu’il reste un type dans le bus. Mais… Mais bon dieu qu’il est con. Tout le monde a eu la bonne idée de courir pour sa vie, et lui non. Il reste dans le bus -du moins ce qu’il en reste-. Il croit quoi ? Que le chauffeur va faire un démarrage en 360° et se tirer ? Ah bah oui, ça il s’est tiré, mais sans son véhicule. Il est aveugle ou quoi ?! Raaaah, c’est bien parce que l’OBCM t’apprend à être gentil avec tes petits camarades. Tes doigts se crispent de nouveau, et tu stoppes les coups de pieds-de-biche au détriment de leurs utilisateurs. Ils peuvent forcer autant qu’ils veulent, c’est toi qui contrôle. Ta main se retourne, paume diriger vers le sol et aussitôt, leurs outils se plantent avec une telle violence dans le sol que celui qui arrivera à les retirer de leurs cailloux s’appellera le Roi Arthur. « Tu descends de là où faut que j’te botte le cul pour que tu le fasses !? » Dit-il en s’adressant à celui qu’il venait de sauver entre guillemet. Ouai parce que le rp vient tout juste de commencer, donc c’est pas dit qu’il le foute dans une merde pas possible.

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