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 Well you're a real tough cookie with a long history ± Chester

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You better make sure you put me in my place
You come on with it, come on. You don't fight fair, That's okay, see if I care, Knock me down, it's all in vain, I get right back on my feet again, Hit me with your best shot, Why don't you hit me with your best shot, Hit me with your best shot, Fire away

C'était tout juste si le soleil se levait doucement sur la ville de Bray à ce moment. La queue de cheval ballottant de gauche à droite à un rythme régulier, les poumons brûlant le feu à cause du dépassement de soi que je tentais de faire preuve, je fixais le panneau d'arrêt au bout de la rue avec insistance. Plus que quelques mètres et j'allais enfin pouvoir m'accorder un petit moment de repos. Trois... deux... un... Je ralentis la cadence brusquement, le son de mes pas devenant très espacé comparativement à deux secondes plus tôt. Sans m'arrêter de marcher, mon souffle court se faisait emporter dans le vent qui me fouettait le visage. Ce n'était pas de ces journées calmes ce jour. Le vent était de la partie, ce qui avait rendu chaque foulée un petit peu plus difficile. Je n'étais pas déçue d'avoir terminé ma course, cependant j'étais vachement fière de ma performance. Toujours plus loin à ce qu'on dit. Mes objectifs personnels, je devais m'y tenir et bientôt je parviendrais à les accomplir. J'entendais vaguement le son de ma respiration en travers mes écouteurs qui me crachent des musiques entraînantes à plein régime. C'était l'un des rares moments où je me sentais libre en tout point, mais malheureusement, toute bonne chose à une fin. C'était maintenant le temps de faire face à la réalité.

Je ne suis pas certaine de ce que je ressentais à l’égard de cette nouvelle ville et de cette nouvelle vie qui prenait place dans mon quotidien. Avais-je un peu le mal du pays comme on le dit? J’avais beau avoir une force de caractère incroyable, il n’en restait pas moins que ce pays, cette ville ce n’était pas chez moi… du moins pas mentalement. Dans mon mental, j’étais toujours chez moi en France dans mon petit appartement avec mon fiancé, la balconnière de fleurs accrochée sur la balustrade, les volets ouverts… Un peu trop de souvenirs me remontaient à ma tête et je crois sincèrement que c’était ce qui jouait contre moi. C’était sûrement ce qui faisait mon intégration un peu plus difficile dans cette ville. La seule chose autre que la course qui pouvait m’évader l’esprit c’était mon travail, après tout arrêter des gens ici ou en France ça restait arrêter des gens non?

Étant près de chez moi suite à cette course, je marchai tranquillement, abaissant le volume de mon cellulaire qui me crachait de la musique. Mes oreilles en souffraient presque le martyre depuis que le vent ne sifflait plus en travers de mes écouteurs. Je grimpai les marches de l’escalier deux par deux et j’entrai dans ce nouveau chez moi qui était le mien depuis quelques mois. M’approchant du frigidaire, une note attira mon attention. D’un léger froncement de sourcils, je tendis la main pour regarder. C’était un message de mon copain qui me disait qu’il quittait la ville l’espace de quelques jours à quelques semaines. Des souvenirs me revinrent en mémoire qu’il était sur la traque d’une de ces bestioles en laquelle je refusais d’en croire l’existence. Il disait m’avoir laissé de l’argent à la banque, que je n’avais qu’à me présenter pour la récupérer. Quelque chose me disait que cette histoire était étrange. Qu’il y eût soit anguille sous roche ou un truc du genre… Comme s’il n’allait pas revenir… Je secouai la tête et je replaçai la note à sa place. Non, il ne me fallait pas penser à un truc pareil. Me prenant à boire, j’amenai mon breuvage avec moi dans la salle de bain. Je me douchai rapidement et me préparai pour ma journée de travail. Laissant mes cheveux friser en séchant à l’air, j’y appliquai un peu de mousse coiffante simplement pour dire que ça allait se tenir dans la journée.

De nouveau dehors, je me retournai vers l’immeuble puis d’un petit soupire je tournai les talons pour aller à ma voiture. Seule pendant quelques jours à quelques semaines dans une ville où les gens captent que la moitié des mots que je dis… J’allais être un peu mal barrée… Quoique au moins j’avais de quoi m’occuper un peu dans cette ville de fous. Embarquant dans ma voiture, je réalisais que cette histoire de banque me trottait pas mal dans la tête. Autant en avoir le cœur net. J’en pris la direction de cet endroit, tout en me posant un millier de questions. Distraite au point de passer près de brûler un panneau d’arrêt, je me mis à ronchonner contre moi-même. Très sérieux la police qui contrevient elle-même aux règlements. Secouant la tête, je continuai ma route jusqu’à ce que j’arrive finalement dans le stationnement de la banque en question. Je lorgnai sur l’enseigne. J’avais comme une petite voix qui me disait que si j’y allais, j’allais me retrouver vraiment seule… Pourtant, c’était ridicule! C’était la personne la plus prudente et la plus forte que je connaissais…

Poussant la portière, je me dirigeai vers l’institution financière d’un bon pas. Il n’était pas question qu’on voit que je n’étais pas à l’aise pour y entrer. Non, j’étais beaucoup trop orgueilleuse pour démontrer que j’étais un tant soit peu inquiète. Pénétrant dans l’enceinte de la bâtisse, je m’arrêtai un petit peu de côté pour regarder les bureaux. J’allais me lancer, il le fallait, mais je n’en avais pas envie, alors je me contentai d’avoir l’air à moitié d’une statue dans le hall, quelques personnes me dévisageant au passage. Disons que pour le moment c’était plus fort que moi, j’étais pétrifiée sur place. Tous mes muscles refusaient de bouger et pourtant mon visage ne trahissait aucunement ces émotions, il était simplement impassible et contemplatif des bureaux devant moi… Fichue peur quand elle vous tord l’estomac…

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Well you're a real tough cookie with a long history
jade et chester

« Read between the lines, what's fucked up and every thing's all right. Check my vital signs to know I'm still alive and I walk alone »
Tu t’ennuis. Tu t’ennuis toujours mon pauvre Chester que tu en es arrivé à regretter tes années de tortures. Au moins, tu t’éclatais à crier, à pleurer, tes émotions étaient mises à rude épreuves et elles pouvaient exploser au grand jour. Tu avais un juge, un jury capricieux, tu ne pouvais jamais prévoir ce qu’il allait te faire subir et à force, c’est ça qui te plaisait. Mais maintenant que tu goûtes à la liberté, il n’y a rien. Rien qui te met dans un pareil état, rien pour te donner l’envie d’avancer ou même de te tenir. Il n’y a pas de contre-poids sur la balance, elle est perpétuellement penchée du côté démentiel. C’est toi le juge, le jury capricieux maintenant. Tu regardes les passants autour de toi avec ce sourire carnassier et pourtant si faux. Ce n’est pas toi, et tu le sais. Tu te regardes dans une glace et tu te sens Norman Osborn. Le bouffon qui prend un peu trop de place dans ton mental, si bien que tu finis par te laisser dévorer et être le méchant dans l’histoire. Mais à quoi bon, qu’est-ce que tu en as à foutre ? Ça te plait. Ça te plait de dévisager autrui ainsi, voir leur peur dans tes yeux et ça t'interroges quand ils ne l’ont pas. Pire encore ! Ça t’agace ! Ça te met en colère ! Tu as envie de leur faire ravaler leurs pitiés dès lors que l’éclat de cette dernière se pointe dans leur regard. Tu as envie de leur enfoncer leurs têtes dans un mur, d’aider à ce que cette terreur qui te plait tant apparaisse de nouveau. Tu n’en veux pas de leurs pitiés. Tu n’en veux pas de leurs compassions. Tu ne veux rien, c’est trop tard de toutes façons. Tu t’ennuis, tu ne trouves rien à faire, comme toujours. Alors tu compenses. Tu dégaines ton téléphone portable, tu provoques comme tu sais si bien le faire des contacts qui ont moins d’insouciances que toi et davantage un caractère impétueux. Tu connais quelques braqueurs dans le lot. Des pauvres types qui sont tellement désespérés qu’ils sont prêts à tout pour avoir un peu d’argent. Tu les cherches, puis tu les trouves. Tu leur donnes rendez-vous à la banque de Bray, au beau milieu de Pilgrim Village, sans ménager de les insulter de pauvres connards, de poules mouillées et de lopettes pleurnichardes. Tu les pousses vers la colère, tu les entraînes volontairement dedans, tu te joues de leurs caractères sulfureux. Le centre-ville est un peu trop calme, tu as envie de mettre le feu aux poudres. De motiver cette joyeuse troupe à se bouger le cul. C’est quoi ces pseudo-mauvais gars qui ne sont même pas capables de braquer une voler ne serait-ce qu’une fois par jour ? Puis ton pauvre Grand-Frère prend un peu trop de bon temps dans cette ville, il n’a pas encore assez d’ennuis à ton goût. Il doit payer, il doit s’activer. Serait-ce une forme de compassion à son égard ? Peut-être. Si pousser ses gars à braquer une banque avec de potentiels dommages collatéraux peut l’inciter à revoir sa position confortable et commencer à se faire des cheveux-blancs, pourquoi pas. Ton esquisse s'agrandit, et tu te mets à rire aux éclats au beau milieu de la rue. Ton rire de hyène si familier que c’est ainsi qu’on t’entends venir de loin. Ça y est, ton animation commence. Ils te répondent et t’innondent d’insultes comme tu les aimes. Ils te promettent de te faire descendre dans cette banque après avoir vidé le coffre pour te prouver leurs valeurs. Mais qu’est-ce que tu t’en fous de leurs dignités ! Tu te torches le cul avec, c’est ton PQ favoris après l’honneur. Toi, tout ce qui t’intéresse, c’est d’avoir un peu d’animation. Alors tu t’en vas, bien plus joyeux qu’il y a une demi-heure, en direction de la Banque pour y “retirer” un peu de fun. Tu sautilles presque, les mains plongées dans les poches de cette ensemble bleu que tu portes. Tu te pointent, telle une fleur à son balcon et presque aussitôt, les employés savaient qu’ils n’allaient pas s’amuser eux. Mais vous savez ce qui te rend plus heureux encore que quelques biffetons ? Que tous les pions viennent à ton rendez-vous, même ceux qui n'étaient pas prévus. Aussi, son regard s’était déposé sur sa policière préférée. Elle avait l’air si perdu, oooh… Il fallait immédiatement remédier à ça ! Tu apparais derrière elle, tu t’appuie sur son épaule en passant ton bras par celui-ci tu lui adresses ton plus beau sourire de Cheshire Cat. “Mademoiselle Desmarais, quelle bonne surprise ! C’est de mieux-en-mieux, je n’ai même plus le temps de finir les préparatifs que tu pointes déjà ta gueule de fouine. Prends donc place, le spectacle va bientôt commencer….” Tu laisses ta phrase en suspens, tu dessines même les trois petits points dans les airs avec tes doigts maigres et tu jettes un oeil à la pendule. Presque aussitôt, les petits gars que tu as fais chier se sont pointés, armes à la main et sac en scandant tout le monde à terre ! Tu ne perds rien à ton sourire, tu jettes même un regard à Jade l’air de dire alors, heureuse ?
(c) DΛNDELION
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