We can't die, we're dead inside - Adam&Stan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
avatar
Invité

 
We can't die, we're dead inside
Adam & Stan

 
« There's no hope for us. We speak in tongues, blacker than the sun »
Il fallait que Stan aille enquêter sur ce type qui envoyait des texto a la maman de Samuel et ça avait été un peu compliqué. Déjà il avait fallu que Stanley suive Karen sous forme d’oiseau et espionne tout ses clients un a un passant la journée a les observé. Et puis il l’avait trouvé ce blond a l’air paumé. Une fois qu’il l’avait repéré Stanley l’avait suivi en volant jusqu'à ce manoir tout glauque. Et c’est la qu’il avait trouvé le véritable coupable. Celui qui vivait avec ce blond.

Ca faisait quelques jours que Stanley se rendait régulièrement jusqu'à ce manoir. Perché dans les arbres ou sur le rebords des fenetres. Le plus dur c’était de ne pas avoir l’air trop étrange. Autant le blond lui semblait être un humain normal autant le coupable pas vraiment. C’etait son instinct qui lui hurlait que cet homme n’était pas si mortel que ça. Mais pourtant il semblait cloué a la terre. Un Djinn cloué a la terre ? C’était bien trop horrible et triste. Stan ressentait de la compassion pour lui. C’est peut etre pour ça qu’il n’avait pas noyé cet homme même si Samuel était inquiet et en colère a cause de ce que sa mère avait reçu.

Stanley le cherchait ce moment adéquat pour parler a cet homme. Adam, a l’avoir observé il savait certaines choses sur lui. Surement trop peu. C’etait plus le blond qui vivait avec lui qui divulgait la plupart des informations pensant etre tranquille chez lui. Et il l’avait suivi Adam, en s’engouffrant sur son lieu de travail. Terrible idée … Mais il n’avait pas eu trop le choix. Aucun oiseau normal ne se rendrait dans une morgue. Même les corbeaux les plus téméraires. La lumière des néons etait bien trop effrayante et les cadavres était a l’abri confiné dans des espèces de frigo. Le Djinn essayait de rester le plus discret possible s’envolant dans un coin de la pièce pour ne pas être repéré. Mais vu sa couleur c’etait probablement raté … Les plumes noires et bleues ne réussissaient pas en matière de camouflage quand on etait enfermé dans une pièce aux lueurs blafardes. Oups ?
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Les textos.
Dire qu’il pensait cette histoire terminée, aussi amusante fut-elle. Bien sûr, son blondinet a beau lui reprocher des milles et des cents, Adam reste fidèle à lui-même. Imperméable face à ses remarques, et refusant toujours catégoriquement de posséder son propre téléphone. Pourtant, cela serait bien pratique. Notamment pour le prévenir de ses retards. De ses horaires changeantes. Un simple mot jeté, un petit indice quant à sa position actuelle. Mais il perdrait l’effet de surprise. Le Djinn s’affairait à repartir du travaille, passant ses boutons de manchette en jetant un regard par-dessus son épaule. Vali dormait, quelle perte de temps. Pas très matinal le garçon, hum ? Qu’il fasse comme le propriétaire des lieux, qu’il ne dorme pas. Ainsi, il aura tout le loisir de profiter des heures qui lui sont données. Sa veste enfilée, Adam avait fait comme si de rien était, jetant simplement un bref regard au-dessus de sa tête. Il se sentait ... Observé. Fait rare, mais quelque peu plaisant. D’où cette mimique fière, réajustant son nœud de cravate au passage. Qu’on le regarde. Contrairement à certain, cela lui importe peu. Voir le flatte si poussé aux extrêmes.

Inutile d’avoir une voiture quand on pouvait prendre le taxi de manière abusive. Le Belladone était entré dans le premier qui s’était arrêté à sa demande. Habitué, il monte néanmoins à l’arrière, ayant une sainte horreur de converser de tout et de rien. Peu importe qu’il fasse beau dehors, peu importe les dernières rumeurs. Tant qu’un nouveau mort n’est pas apporté à sa table d’opération, cela n’a aucun intérêt. Il fait un vague signe de la main pour faire comprendre que le moteur pouvait être démarrer, et il dévisage derrière la fenêtre les rues, les passants, les boutiques qui s’ouvrent lentement. Bray est loin d’être ennuyante. Elle ne l’est qu’en surface. Mais dans son cas, ayant connaissance de l’ombre de cette ville, il la trouve particulièrement attachante. Il ne sort de la voiture que lorsque celle-ci s’arrête au niveau de la porte menant à la morgue. Charmant endroit dit-on, surtout qu’il n’y a aucune fenêtre.
Ce serait dommage de ne pas préserver les résidents de leur perpétuelle intimité.

Les clés sorties de sa poche, la paperasse de la veille l’attend. C’est vrai, il a définitivement pris le poste de médecin légiste dorénavant. Le précédent ayant été un parfait incompétent. Et qui dit capacité proche de nulle à réaliser son travail signifie également dossier en retard.  
Mais ses yeux se détournent une nouvelle fois de la serrure pour regarder derrière lui. Une sensation qui se faisait de plus en plus grande. Et bien que ce fût plaisant dans un premier temps, il n’est pas accordé à tout le monde d’entrée dans son jardin secret. En particulier quand son avis n’a pas été demandé. Vali avait réussi à obtenir le pass pour ce dernier, et c’était en soit une énorme exception. Plus ferme, il se mit à jouer le ralentit sur ses gestes, prenant le temps d’ouvrir la porte pour écouter ce qui pouvait se passer derrière lui. Ses pupilles se mirent à briller quelques secondes d’une lueur solaire.

Un battement d’aile.
Entres donc, si tel est ton envie. C’est ce que son geste murmurait alors qu’il ne se précipitait pas pour fermer. Bien au contraire. Ce n’est que lorsqu’il sentit une vague silhouette passer au-dessus de sa tête qu’il referma la porte. Adam prit le temps retirer son manteau, et de mettre sa blouse. «Bien, et si nous faisions connaissance ?» A qui s’adresse-t-il ? Il n’est pas rare de voir Adam s’adressait à ses “patients” comme s’il était encore capable de respirer. Mais, ces quelques mots pouvaient être aussi destinés à l’oiseau qui cherchait une sortie. À première vue, ce n’était pas à ce dernier qu’il s’était adressé, puisque le thanatopracteur et nouveau médecin légiste avait ouvert un frigo pour en sortir un cadavre. Le même que la veille, n’ayant pas terminé ses tests toxicologiques sur ce dernier. Ses doigts viennent écarter les paupières pour le forcer à les ouvrir. Diantre, que cet oiseau était bruyant. Il avait pesté en silence dans le col de sa blouse avant de se retourner pour dévisager bel et bien le volatile cette fois-ci. «Pour quelqu’un qui espionne, tu es incroyablement indiscret.» Relâchant les paupières, son autre main était venue saisir le ciseau. Ciseau propre qu’il avait brièvement déposé sur ses lèvres, pensifs. «Je n’ai jamais disséqué d’oiseau, il y a un début à tout, n’est-ce pas ?» A la fin de ses mots, Adam se retourne complètement, s’approchant dangereusement de l’ovipare qui s’était invité.

(c) SIAL ; icons Kane.
.


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

 
We can't die, we're dead inside
Adam & Stan

 
« There's no hope for us. We speak in tongues, blacker than the sun »
Hey Stanley est ce que tu as peur ? Oui ? Non ? Peut etre. Il ne sait pas trop même s’il se pose la question. Il ets mort tellement de fois et la mort est si déplaisante. Ce serait idiot de mourir maintenant il le sait. Pourtant il c’est engouffré dans les profondeur de l’hopital. Dans cette morgue effrayante. Cet endroit ou régnait la mort. Mais pas que … Il y avait aussi ce Djinn perdu, terriblement mortel et terriblement intriguant. C’etait pour ça qu’il c’etait retrouvé coincer. Et bon s’il y avait un truc pour lequel Stanley n’etait pas forcement doué c’etait le camouflage.

Regardez moi cet oiseau avec ses plumes bleues noire qui vole partout ! Non Même en se mettant dans un coin de la place il est difficile de le louper surtout dans une pièce ou il ne devrait y avoir aucun autre être vivant. Oups. Mais la sortie est bloqué. Il ne peux pas sortir. Et … Fais chier voilà. Il ne sait pas quoi faire il a surement été repéré et vu les mots du Djinn mortel c’etait une certitude maintenant. Alors Stanley laisse échapper un petit pialllement excéder. Le jeu de l’oiseau ne prends pas n’est ce pas ? Il lui suffit de quelques minutes pour le comprendre. Pfff ça devient critique maintenant. Il menaçait de le disséquer ? Vraiment ? Stanley volait au dessus de la tête de Adam avant de se poser un peu plus loin dans la pièce. Maintenant il reprenait forme humaine. Ses yeux parcouraient la pièce du regard. S’il le fallait il le noierait.

- J’ai mal calculé mon coup c’est vrai … Mais tu ne dissèquera rien du tout. Enfin … Si peut etre ces cadavres je m’en fiche mais pas moi.

Non franchement ce serait une mauvaise idée d’essayer parce que Stanley ne se laisserait pas faire du tout. Bon apres il ne voulait pas non plus en arrivait la avec un Djinn comme lui … Surtout qu’il le trouvait intéressant. Tristement intéressant mais tout de même.

- Tu es piegé ici hein ?

En vrai c’était plutôt Stanley qui etait piégé mais … Il savait que Adam comprendrait qui des deux etait le plus piegé de l’histoire. Un Djinn accroché a la terre pour toujours condamner a y mourir comme un humain … Ouais il était intrigué et c’etait probablement malsain mais ce n’etait pas sa faute. Stanley était beaucoup trop curieux.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

C’était ridicule. Affreusement ridicule. Le plus idiot dans cette histoire était cet oiseau qui était venu de lui-même se jeter dans la gueule du loup. Tous ici entrent morts, et ils n’en sortent pas dans un meilleur état, pourquoi devrait-il faire une exception pour un curieux ? Adam avait toutes les bonnes raisons du monde de l’effrayer, de lui faire peur et de lui faire regretter d’être venu. Pour autant, il gardait ce calme olympien, ce stoïcisme à tout épreuve qui mettait mal à l’aise tant il était impossible de lire sur son visage un quelconque ressentit. Le djinn semblait perpétuellement mort à l’intérieur, et les cernes autour de ses yeux ne plaidaient pas en sa faveur. Les yeux automnales du plus vieux suivent l’envol de ce stupide volatile, reposant sa paire de ciseau en voyant que ce dernier avait été suffisamment secoué par son annonce pour cesser son petit manège. Adam n’était pas plus étonné que cela de voir un oiseau passer à garçon, ni même de l’âge physique de ce dernier. Ce serait un comble pour le Belladone d’être étonné par un membre de sa propre espèce, et des contraintes que cela inclut. Il l’avait pressentit de toute évidence, et servir de passeur au Dux Tenebris pour envoyer les corps d’êtres anormaux aidait aussi beaucoup. J’ai mal calculé mon coup c’est vrai … Mais tu ne disséquera rien du tout. Enfin … Si peut-être ces cadavres je m’en fiche mais pas moi.
«Ce serait une perte de temps, je te l’accorde. J’ai d’autre chat à fouetter.»

L’être affilié à la terre lâche ceci comme une évidence, une remarque légère qu’il ponctue en enfilant une sucette dans sa bouche à défaut de pouvoir fumer ici.
Maintenant qu’un visage était apposé sur cet espion manquant cruellement de discrétion, il fait partit du décor. «Je t’invite à sortir. Ce n’est pas un salon de thé ici, ni même une crèche.» Désagréable, c’est le contraire qui aurait surpris. D’autant plus qu’il avait à faire à une personne qui le suivait depuis plusieurs jours. Car la question de son confrère transpirait de sous-entendu. Tu es piegé ici, hein ? Le silence. Il n’y avait rien qui traversait les lèvres d’Adam, et le seul bruit en guise de réponse était le fracas des instruments en métal sur la table d’opération, préférant s’occuper de son travail plutôt que de trouver une réponse convenable visiblement.

Adam ne voulait pas répondre.
Non pas pour embêter ce dernier, mais parce que la question était stupide. Une stupidité telle qu’il préférait l’ignorer. Cela se voyait, non ? Inutile de tergiverser sur le sujet. D’autant plus que ce n’était pas celui que préférait le Belladone. Il avait fallu beaucoup de seconde, beaucoup de temps, pour que l’autre Djinn de cette pièce daigne à répondre quelque chose. Ne serait-ce que pour faire taire les potentiels répétitions qui allaient être encourager par son silence. «Tu m’espionnes depuis combien de temps ? J’espère que tu as eu la décence de respecter un minimum ma vie privée.» Sans se gêner, le Belladone détourne la conversation en sa faveur, comme il avait l’habitude de le faire. Il fait quelques tours autour de la table, ne serait-ce que pour se mettre plus à son aise lorsqu’il a besoin d’accéder à une zone précise. La remarque qui avait suivi la question était lourde en sous-entendu. Cela serait fâcheux si ce djinn juvénile aurait eu la bonne idée de venir l’espionner pendant ces séances punitions avec Vali. Ou même jusqu’à le suivre pendant sa douche. Non pas que cela le mette à mal à l’aise, mais il y avait une limite que la curiosité ne devait pas franchir. Et elle concerne notamment toutes les petites cachotteries qu’il fait à cette ville. «Pourquoi cela t’intéresse-t-il autant ?» Demande-t-il finalement pour faire comprendre que sa question n’était pas passé dans l’oreille d’un sourd. Juste dans celle d’une tête de mule. L’échantillon de lacrymal glissé dans un tube en verre avec beaucoup de minutie, il avait bouché ce dernier pour ne pas qu’il s’évade pendant le transport, estimant que ceci devrait suffire à prouver de l’état drogué de son patient avant sa mort.

(c) SIAL ; icons Kane.
.


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

 
We can't die, we're dead inside
Adam & Stan

 
« There's no hope for us. We speak in tongues, blacker than the sun »
Bon eh bien le voilà coincé et c’était une éventualité a laquelle Stanley ne c’etait pas préparé mais il allait s’en sortir. Il trouverait un moyen de toute façon. Et ce n’était pas un Djinn sans pouvoir qui allait avoir raison de lui, oiseau ou pas. Bon en tout cas sa cible ne semblait pas choquer de le voir prendre forme humaine a l’autre bout de la pièce. Bon au moins il lui précisait qu’il ne comptait pas finir en carpaccio et ca devrait etre un avertissement suffisant a moins que l’homme ne le prenne vraiment pour un novice. Ou peut etre qu’il etait masochiste ce serait peut surprenant au final. Mais heureusement ils c’etaient accordés tout les deux. Ouaip découper Stanley serait en effet une énorme perte de temps.

- Oh parfait.

Evidement son apparence humaine juvénile faisait tout de même jasé. Bah il devait avouer que c’était plutôt pratique pour avoir l’air innocent même si ça ne prenait pas forcement trop bien avec les amis de Samuel. Oui son magicien avait l’age de son corps actuel, ceci expliquait donc peut etre cela.

- Quoi ? Je suis pas si jeune que ça.

Il devait le savoir pourtant que ce n’etait qu’une enveloppe humaine ? Ou peut etre pas ? Stanley n’en savait rien. Mais l’homme avait fini par deviner qu’il l’espionnait en effet. Sa vie privée ? Euh peut etre qu’il avait vu des trucs qu’il aurait pas du mais il ne s’y etait pas attardé bien sur. Ce n’était pas pour ça que Stanley l’avait observé.

- Quelques temps. J’etais curieux de trouver quelqu’un comme moi ici.


Au début c’était ça et puis il avait apprit que c’était un piégé. Parce que c’était ce qu’etait Adam non ? Enfin il n’avait pas nié alors voilà Stanley avait plus de preuves de ça que du contraire.. Mais autant etre honnête avec celui qu’il avait espionné maintenant qu’il avait tout découvert. La prochaine fois Stanley éviterait d’être si maladroit … Peut etre.

- Parce que je n’avais jamais vu ça avant. Un Djinn sans magicien. C’est fascinant. Et ça doit etre problématique pour toi quand même …

Est ce que c’était le choix d’Adam ? Ca Stanley ne savait pas vraiment. Mais a creuser comme ça il allait finir par le découvrir non ? A moins que Adam ne l’attrape et le foute dehors de force mais ce serait un peu dommage quand même ce n’etait pas ce que Stanley voulait. Il se disait qu’ils pourraient même devenirs amis.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Misère.
Adam avait simplement pris une inspiration pour soupirer de plus belle, levant les yeux au ciel. Il ne saurait le qualifier. Naïf peut-être. S’il ne sait pas démêler le vrai du faux dans ses propos, cela va vite tourner à une conversation sans aucune logique entre eux deux. Ennuyante donc, mais peut-être pouvait-il éviter cela en se montrant coopératif, non ? Non, c’est mal connaître le Belladone dans ce cas. Jamais il n’avouerait ses faiblesses, jamais il ne s’ouvrira. C’est un être humain de corps, mais noir d’esprit. La lumière de la magie ne se reflète plus dans ses yeux, elle est éteinte. Les rares fois où elle traverse son regard, c’est lors de ses coups de colère. Des scènes qu’il ne peut même pas faire durer alors qu’autrefois, il était capable de commander toute une forêt. Il les envie. Ces Djinn capables de se métamorphoser sans le moindre effort, et cette même envie lui donne des pulsions meurtrières. Au final, il vaut mieux que le plus âgé ne prête pas attention à ce gamin. Gamin, à en juger par ses méthodes, et surtout l’échec de celles-ci. Se faire piéger aussi facilement, cela relève d’un manque d’expérience. Il n’en est pas autrement, ce n’est pas possible.

Occupé avec son mort, c’est tout juste si Adam prêtait attention à ce garçon. Il n’a qu’une envie : qu’il sorte de son territoire, qu’il s’en aille et qu’il le laisse seul. Il n’y a que seul que le djinn de terre se sent apte à réfléchir. Professionnel et minutieux, il déteste qu’on le déconcentre. Surtout si cela a pour but de poser des questions stupides. Quoi ? Je suis pas si jeune que ça. De nouveau un soupir, tandis que le maître des lieux se redresse et se dirige vers son bureau. «Si je me fis à ton entrée, tu es incapable d’analyser et tu fonces tête baissée. Tu n’as même pas pris le temps de réaliser que je t’ai laissé entrer. Donc oui, tu es jeune. Pas physiquement parlant, mais par “expérience” dans ce monde.» Tout en expliquant, ses yeux étaient rivés sur ses gestes. Ce n’est qu’à la fin de ceux-ci qu’il avait relevé la tête, et qu’il dévisageait enfin son invité.
Adam joue avec les mots, mais c’est le seul pouvoir qu’il possède à l’heure actuelle. Le dialogue, et ce charisme étrange qu’il dégage. Il n’est bon qu’à faire valoir ses talents d’orateurs, et faire comprendre que l’observation est la clé de toute chose. Après tout, il y en a qui, du haut de leurs fenêtres d’appartement, parvienne à régner dans l’ombre et à tout savoir. Quelques temps. J’etais curieux de trouver quelqu’un comme moi ici. Comme lui ? Allons bon, était-il marginal ? Est-ce ainsi que ses semblables le voix ? Comme un être qui n’avait plus rien de magique, trop indépendant pour être un djinn ? La colère montre, et cela se voit. Ses doigts jonglent avec le stylo, celui qui lui avait servi à écrire le nom et l’adresse exacts de celui qui allait se charger d’amener cette preuve à un tribunal.

Il ne répond rien. Pas tout de suite, pas maintenant. Parce que je n’avais jamais vu ça avant. Un Djinn sans magicien. C’est fascinant. Et ça doit être problématique pour toi quand même …
C’est donc cela qui l’intrigue... Soit.

Adam allait prendre le temps de lui expliquer. Ne serait-ce que pour corriger ses préjugés à son égard, car ils doivent être légion. Sa main se tend avec finesse, et il lui désigne une chaise. Il ne faut pas voir deux cent de QI pour comprendre qu’il l’invite à s’asseoir. «Comment t’a-t-il appelé ?» Le djinn frappe d’un coup de poing oratoire, et marque au fer rouge que dans ce monde, ils n’ont aucunes libertés. Une légère claque, ne serait-ce que pour rappeler à ce petit effronté que ce n’est pas avez sa magie qu’il réussira à l’abattre. Son affiliation élémentaire étant supérieure à la sienne, il pourrait même absorber cette dernière. «C’est une erreur de la nature, un paradoxe dont je suis le centre. Mon magicien est mort, mais mon contrat avec lui perdure. Je suis sans magicien, oui. Mais je ne suis pas libre. J’ai toujours mes obligations.» Il répond à côté de la plaque, il arrondit les angles pour apporter des réponses tout en cachant ses faiblesses. Ce temps, cette horloge qui tourne au-dessus de sa tête, elle est pesante.
Elle l’est devenue de plus en plus avec le temps. Le temps est son pire bourreau finalement dans cette histoire. C’est lui qui l’affaibli.

(c) SIAL ; icons Kane.
.


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

 
We can't die, we're dead inside
Adam & Stan

 
« There's no hope for us. We speak in tongues, blacker than the sun »
Hum okay okay Stanley devait bien l’avouer ce type marquait des points en disant qu’il avait foncé tête baissé. C’etait vrai. Et ça faisait aussi peu de temps qu’il etait ici a fouler cette ville. Il avait encore du mal a savoir les trucs a faire et a ne pas faire. Et puis il fallait avouer que ce n’etait pas la plus brillante idée qu’il avait eu. Mais honnêtement que pouvait faire un Djinn sans pouvoir au final ? Sans doute pas grand chose … Enfin pas grand chose face a Stanley qui n’hesiterait pas a dechainer la puissance de l’eau si nécessaire. Samuel n’était pas la pour le brider alors il pouvait.

- Oui bon j’ai fais une petite erreur de calcul j’avoue. Et ca fait peu de temps que j’ai été invoqué oui j’y comprends toujours pas grand chose a cet endroit.


Donc il passait la plupart du temps en forme d’oiseau. Ca lui évitait de raconter des bobards puis ce que personne ne se méfiait d’un oiseau. Personne sauf Adam. Mais ça c’etait parce que ils étaient Djinn tout les deux alors ils c’etaient reconnus. Ils se reconnaissaient toujours. Ou souvent. Parce que Moon ne l’avait pas forcement reconnu encore. Mais ça viendrait.

Stanley continuait de parler et finalement Adam daigna faire attention a lui. Il l’invita a s’asseoir. Super ils allaient avoir une discussion dans une morgue aux cotés de cadavres. C’etait très sympa. L’odeur asceptisé permettait de rendre la discussion moins compliqué. Peut etre queStanley n’avait jamais discuter dans un endroit si glauque ou du moins il ne s’en souvenait pas. Heureusement c’était difficile de lui faire peur alors il c’était assit sagement en acceptant de répondre aux questions de son congénère.

- Stanley Levy.


Ah alors il avait perdu son magicien. Ou tué en fait vu ses dires. C’etait bien dommage et bien triste. Ou peut etre qu’il avait choisi d’etre comme ça. Enfin il n’avait pas l’air particulièrement ravi et Stanley pouvait comprendre. Il serait horrifié d’etre mortel sans ses pouvoirs. Il aurait l’impression de n’être plus rien.

- Je suppose que tu n’as pas choisi de te retrouver dans cette délicate position. C’est fâcheux. Moi j’ai un magicien plutôt sympa je suis assez chanceux. Je n’aurais pas a le tuer cette fois mais euh on a pas les mêmes méthodes lui et moi.

Il avait presque l’impression d’etre revenu au temps ou il etait un génie sauf que ses envies de meurtre étaient bien la. Il se disait que Adam comprendrait. Il l’avait assez observé pour savoir que lui non plus n’avait rien d’un génie.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Bien sûr qu’Adam marque des points ; C’est peut-être le seul qui réfléchit dans cette ville.
Il fait de son mieux pour ne pas envoyer son regard vers le plafond, dépité devant autant de crédulité. Le magicien qui l’avait invoqué ne devait pas être un expert, étant donné la marge de liberté qu’il lui laissait. Est-ce vraiment une mauvaise chose ? Allez savoir. Le djinn de terre à tendance à croire que non, car il sait ce qu’est une vie où le moindre mouvement est entravé. J’y comprends toujours pas grand chose à cet endroit. «Et tu crois que je vais t’aiguiller ? C’est le rôle de ton magicien, pas le mien.» Rétorqua-t-il aussitôt, visiblement outré d’avoir été pris pour un bon samaritain. Dans ces circonstances, il aurait préféré ne pas le reconnaître. Il aurait préféré ignorer son existence, comme il ignore celle de tous les autres génies/djinns pathétiques de cette ville.

Haine.
La haine, même envers ses semblables. Ils ont le pouvoir, mais ils ne savent pas s’en servir. Ils ont l’immortalité, alors ils jouent les inconscients. Ce ne sont que des phénomènes de foire, des êtres sans aucunes sagesses, tels des bombes ambulantes prêtes à imploser. Il pourrait les tuer. Il pourrait trouver un moyen de voler leur essence pour se l’approprier. Pour nourrir sa propre essence qui s’éteint. C’est une idée comme une autre. Une pensée qui illumine son regard pendant quelques secondes alors que son attention se tourne vers Stanley. Du moins, s’il en croit ses présentations. Cela pourrait les faire les pieds. Il n’a pas l’air bien différent de cette bande de fanfaron, trop confiant sur ses acquis. Sauf que, ce qu’il oublie : c’est que contrairement à Adam, il possède un magicien. Reste à savoir son identité, et c’est fichu. Car le djinn mortel -et non sans pouvoir- pourra le manipuler à sa guise pour calmer les ardeurs celui-ci. Assit face à face, l’ambiance était oppressante. Le Belladone ne faisait aucun effort pour rendre cet endroit on-ne-peut-plus chaleureux. Pourquoi le ferait-il ? La morgue perdrait tout son charme, et ce n’est pas une personnalité aussi morne que lui qui allait rendre cette salle plus joyeuse. «Adam. Mais, puisque tu m’espionnes depuis quelques temps, je suppose que tu as eu suffisamment d’intellect pour au moins connaître mon nom.» Nom incomplet à ce propos, qui prouve Ô combien Adam était un entêté. Belladone, ce nom de famille n’est pas son identité, c’est celle de ses chaînes qui le retiennent ici sur terre. L’étiquette de la plus puissante entrave, la plus vicieuse et la plus empoisonnante qu’il ait eu à faire jusqu’ici.

Je suppose que tu n’as pas choisi de te retrouver dans cette délicate position. C’est fâcheux.
Ces mots sonnent comme de la pitié, de la compassion.
Le regard du roi de la terre s’illumine, et ses yeux deviennent solaires, d’un jaune éclatant.

Son attitude demeure calme, mais dans ses yeux, il y a un ouragan de colère. La fureur de la nature, si dense que le sol se met à trembler l’espace de quelques instants. Elle est avec lui, cette terre que tous foulent chaque jour. Elle est connectée, telle une vieille amie qui est là pour le soutenir. «C’est là que tu te trompes, Stanley. Je l’ai choisi. Je l’ai choisi pour être libre, et ne plus avoir à subir la contrainte d’un magicien. J’ai tué mon magicien, et j’ai volé sa place. Alors, ne me sous-estime pas, et ne me prends pas en pitié si tu espères avoir mon amitié.» Ce n’est que lorsque Adam entend le fracas du verre sur le sol qu’il cesse. Les étagères, trop secouées, avaient laissé s’échapper son matériel. Il ne réagissait pas pour autant, subitement fatigué par cette prouesse. Quelle plaie. Il se lève néanmoins pour aller ramasser les morceaux de verre, n’appréciant pas le bazar dans sa morgue. «Ton magicien, qui est-il pour t’avoir donné si peu d’information sur ce monde ? Et qu’entends-tu par “pas les mêmes méthodes” ? Car si celles-ci consistent à t’empêcher de nuire, c’est lui de vous deux le plus intelligent.»
Après tout, il y a déjà suffisamment de fauteur de trouble dans cette ville, et les chasseurs sont en alertes. Ainsi que la police. Il faudrait être totalement stupide pour vouloir se mettre ces deux groupes à dos. Ce sont des professionnels après tout, et il n’est pas bon de tomber sur un chasseur qui sait comment tuer définitivement un djinn.

(c) SIAL ; icons Kane.
.


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

 
We can't die, we're dead inside
Adam & Stan

 
« There's no hope for us. We speak in tongues, blacker than the sun »
Oh non il ne s’attendait pas a ce que Adam l’aiguille. Quoi que … Mais pas sur comment se comporter en ville du moins. Il avait l’air parfois aussi perdu que lui avec tout ce qui composait les relations humaines alors voilà. Mais Stanley revenait d’un peu loin. Il ne connaissait pas vraiment les temps modernes et c’était légèrement handicapant. Il essayait d’apprendre mais ce n’était pas évident.

- Ouais je sais, rassure toi je te prends pas pour mon père humain.

Mais il se disait parfois qu’a voir Samuel il allait voir trop la vie en rose tiens. Tout le monde est gentil faut pas tuer les gens. Non c’était pas vraiment le delire de Stanley et si son magicien avait fini dans ce fauteuil roulant c’était par pure naïveté et parce qu’il devait passer son temps a se faire bouffer. En plus il avait enfin un Djinn qui pouvait prendre les choses en main mais il se retrouvait bridé quel tristesse. Enfin bon apres il n’etait pas a plaindre son magicien etait gentil avec lui et … Ce n’etait pas le genre de chose qui arrivait a chaque fois. Son interlocuteur devait bien le savoir ça …

Mais bon il c’etait presenté. Bien sur qu’il savait son nom il l’avait entendu de trop nombreuse fois de la bouche de ce magicien blond qu’Adam se gardait sous le coude. Encore un magicien naïf qui n’allait rien comprendre a ce qui lui arrivait. Mais celui la avait l’air plus docile a corrompre …

- Oui mais bon enchanté officiellement Adam. T’en fais pas j’ai pas dis mon nom non plus c’est celui que mon magicien m’a donné.

Evidement Stanley avait encore mit en colère son congénère. Mais il n’y a que la vérité qui blesse. Le sol se met a trembler mais le Djinn de l’eau reste collé a sa chaise. Il ne bronche pas. La terre ? Oh il ne l’aime pas plus que ça mais elle ne l’effraie pas non plus. Il sait bien que le pouvoir d’Adam est vraiment limité. Alors il l’observe silencieusement s’enerver de sa compassion.

- Pourtant ce n’est pas un plaisir d’être mortel et d’être privé de tes pouvoirs non ? Enfin moi a ta place j’aurais l’impression d’être piégé. Ne le prends pas mal hein ? Je suis la juste parce que je me dis qu’on pourrait s’aider toi et moi.

Ils n’etaient pas si différents non ? Ils n’etaient pas des génies. Alors ça pourrait etre bien. Stanley voulait aider ce pauvre Djinn de la terre enchainé. C’était trop triste de voir un tel potentiel gaché. Bon par contre il ne donnerait pas l’identité de son magicien il avait trop peur pour sa vie. Mais il allait tenté de répondre a ses questions maintenant que les tremblements rageux c’etaient calmés.

- Oh il est jeune et naïf. Il m’empeche de nuire oui on peu dire ça comme ça. Mais bon je n’ai jamais fonctionné comme ça. Tuer c’est la meilleure méthode pour se débarrasser de l’ennemi.

Voilà qu’il faisait une moue boudeuse le pauvre Stanley, comme un gamin a qui on arrachait son jouet. Eh la subtilité le dépassait carrément. Il ne c’était pas fait appelé « leviathan » pour rien et la il était un monstre qu’on tenait en laisse.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Tant mieux, car il ne comptait pas le faire. Ce n’était pas un bon samaritain, et il n’y voyait aucun intérêt à se dévouer pour l’aider. Ses yeux se déportent de temps en temps sur l’autre djinn, légèrement dédaigneux. Ouais je sais, rassure toi je te prends pas pour mon père humain. Encore heureux, pensait-il tout bas, même si cela se voyait à travers son regard. Cette lueur de refus qui persiste, qui est affichée tous les jours sur ce visage morne.

Pour qui le prend-t-il ? Pour qui se prend-t-il ?
Adam fait de son mieux. Il s’efforce à garder son calme, à enterrer ses pulsions de violence que cet inconscient semble s’amuser à titiller. Il n’y voyait pas vraiment un ami potentiel. C’est un mot qui ne lui traversait même pas l’esprit, et il est trop égocentrique pour vouloir perdre son temps en amitié. Il n’en veut pas. Il ne veut pas accorder sa confiance, il ne veut pas de soutien. Trop fier pour cela, il estime être suffisamment capable et débrouillard pour se débrouiller seul contre cette humanité. De toute façon, ce n’est pas comme si quelqu’un dans ce monde se préoccupait réellement de son sort, de ses motivations. Car il ne voyait que l’hypocrisie dans celle-ci, aucune sincérité. La vision noircie, il n’y avait rien dans ce monde qui pouvait lui venir en aide. Pas même un véritable bon samaritain, car il faudrait lui ouvrir les yeux pour cela, et c’est une tâche impossible. Adam a des arguments à tout, et il est difficile d’avoir le dernier mot avec lui. Oui mais bon enchanté officiellement Adam. T’en fais pas j’ai pas dis mon nom non plus c’est celui que mon magicien m’a donné. Des deux, il était sûrement le moins enchanté. Mais qu’à cela ne tienne, ce n’est qu’une politesse parmi tant d’autre.
Sa main balaye l’arrière. Une façon comme une autre de conclure cette présentation plus ou moins obsolète. Il n’y avait pas vraiment de surprise. Il n’y en avait plus du moins. Tout était déjà mis sur le tapis sans qu’il n’ait pu donner son consentement sur la question.

Malheureusement, il se laisse envahir par la colère, et la frustration.
Ce qu’il est agaçant, ce gamin. Il n’est pas capable de comprendre qu’il ne veut pas parler de cela. La terre se met à trembler. Brièvement, car sa condition l’avait très vite rappeler à l’ordre. Pourtant ce n’est pas un plaisir d’être mortel et d’être privé de tes pouvoirs non ? Enfin moi a ta place j’aurais l’impression d’être piégé. Ne le prends pas mal hein ? Je suis la juste parce que je me dis qu’on pourrait s’aider toi et moi. Dieu qu’il s’en fiche. De son point de vue, de son avis, de ses envies. Il ne lui avait rien demandé, il avait déjà un plan pour se libérer. Adam pourrait prendre l’offre de la manière la plus généreuse qui soit, il n’aurait aucune tâche à lui donner. Il s’accoquinerait seulement d’un djinn jeune et incompétent. L’exact opposé de ce dont il a réellement besoin. Surtout dans une ville aussi animée que celle-ci à la nuit tombée.

Adam ne rétorque rien dans un premier temps, se contentant de faire bonne figure, comme il l’a toujours fait. Ses doigts ramassent les morceaux de verre sans crainte de se couper. Misère, il allait devoir encore passer une commande de verrerie à ce rythme. L’hôpital allait finir par se demander à quoi il jouait. Oh il est jeune et naïf. Il m’empêche de nuire oui on peu dire ça comme ça. Mais bon je n’ai jamais fonctionné comme ça. Tuer c’est la meilleure méthode pour se débarrasser de l’ennemi. Bien, le sujet était revenu sur ce qu’il souhaitait, et le Djinn de la terre avait vidé ses mains au-dessus de la poubelle.

Le silence, encore.
Si la méthode brute ne marchait pas, autant faire ce qu’il sait faire de mieux : manipuler.

Il consent à prêter attention à Stanley uniquement dans ce but. Quoi de mieux que de reprendre la conversation comme si de rien était. «Bien sûr que ce n’est pas un plaisir d’être privé de tout. Mais j’y trouve une certaine forme d’excitation. Les humains ont de la personnalité, ce que nous n’avons pas une fois retournée là-haut. Et puis, j’aime me faire du mal, ça doit y jouer beaucoup.» De nouveau, ce calme et cette nonchalance se dégagent d’Adam. Son charisme étrange se remet en place, faisant taire le monstre aux yeux jaunes qui terrorisaient son blondinet. Il n’était pas son magicien. «Je ne peux nier le contraire, mais les temps changent. Les mœurs aussi. La peine de mort est vue comme une barbarie maintenant, et la justice s’est adoucie. Elle est toute puissante, mais pas accessible à n’importe qui. Ton magicien t’évite bien des ennuis. Et c’est aussi une façon de se protéger lui. Il se porte responsable de toi dès qu’il t’invoque. Cela doit être pour cette raisons qu’il met des barrières. Parce que tu n’es pas capable d’en mettre toi-même.» Pour ponctuer ses dires, Adam tourne légèrement le regard vers Stanley, avant de reprendre ses occupations. Une fouille pour trouver une bouilloire, une tasse et du thé. Quoi de plus normal ? Quoi de plus étonnant ? Après tout, il a été bercé au beau milieu des traditions anglaises. «Comment penses-tu m’aider ? Personne ne le peut. Et ce n’est pas un djinn inconscient qui ne pense qu’à tuer qui va m’aider. Loin de là même...» Un sous-entendu qui voulait tout dire. Bien sûr, encore faudrait-il que Stanley connaisse un peu plus Adam. C’est d’ailleurs là que ça va coincer, puisque Adam est bien trop introvertis pour laisser passer qui que ce soit dans sa bulle.

(c) SIAL ; icons Kane.
.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
We can't die, we're dead inside - Adam&Stan
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» don't get too close, it's dark inside.
» Chaos lives in everything - Oliver&Stan
» SAISON 1 + EVENT + Trapped inside the library
» the walking dead + casius
» (M) SEBASTIAN STAN ► LIBRE

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Archives de UL V3 :: Ecrits :: Les écrits-