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 le cafard et la souris ne vaut pas mouche qui pète - Tredag

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❝ vieux proverbe chinois par Shuchéri ❞le cafard et la souris ne vaut pas mouche qui pèteIl marchait putain de vite ce cafard, bordel. Il était tellement rapide, que même en tant que petite souris, j’avais un peu de mal à le suivre, même que je fis des petits couinements qui signifiaient sûrement « putain attend moi un peu ». Et puis chacun pour sa gueule, j’y croyais pas une seule putain de seconde, c’était bien vu que c’était un chic type, sous ses airs de brute épaisse. Juste un mec qui était en taule, et qui avait un cœur grand comme ça. Sinon, pourquoi il m’aurait aidé hein ? Qu’il fasse son genre, j’avais capté. Mais bref, on arrive à la cuisine, et de mes petits yeux, j’essaye de vérifier si y’a vraiment des caméras dans la cuisine. Et on répondit bien vite : ouais, y’en avait au moins une. Donc… ça signifiait qu’il fallait qu’on reste en bestiole. Bah, pas de problème : je me jetai alors à corps perdu dans les petits cageots de fruit, bordel il faisait chaud en ce moment, c’était parfait pour me rafraîchir.

C’était tellement bon, que je faillis passer à côté d’un bruit de clé. Quelqu’un venait dans les cuisines ! Je ne savais pas qui, ni pourquoi, mais je sautai sur le cafard qui n’était pas très loin, passant au-delà de mon dégoût parce que bon, un cafard, voilà, c’était dégueu un peu quand même, même si en vrai c’était un humain que je voyais se frotter tellement fort sous la douche que je me demandais par quel miracle il avait encore une putain de peau. Et je nous fis glisser sous une étagère, expliquant à grand renfort de geste que NON, bouge pas petit con, y’a des gens qui viennent !

Fallait qu’on apprenne la langue des signes, qui ont voulait vraiment faire des razzias comme ça dans les cuisines…

Quoique, j’avais peut être fait beaucoup de bruit là. J’entendais les pas s’approcher.
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Le cafard et la souris
ne vaut pas mouche qui pète

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T’avais pas tellement eu de mal à trouver le chemin, il faut dire que ça ne se privait pas pour refiler quelques corvées patates ou ménage aux détenus et depuis le temps que t’étais là, t’avais bien compris que c’était pas une occasion sur laquelle cracher. Et tu te souvenais aussi des caméras, bien qu’au ras du sol où t’étais rendu, t’étais pas vraiment capable de discerner si elle y était encore accrochée – selon toute vraisemblance, elle avait pas foutu le camp, mais essayez deux jours des yeux de cafard et vous verrez que les antennes sont pas superflues. Dagda s’était déjà barré en direction des fruits, c’était plutôt un bon choix, en tout cas un choix facile, mais fallait bien reconnaître que toi t’étais plutôt franchement en manque de viande. C’est dans ces moments là que t’étais ravi de monter aux meubles et d’avoir un corps capable de digérer n’importe quoi. Même si la viande était crue et un poil avariée – je veux dire, t’aurais même pu manger du papier, de la poussière ou des excréments, même si t’avais pas franchement envie d’essayer. Du coup, t’as cherché s’il traînait pas de la viande séchée quelque part, et si tu pouvais pas t’introduire dans le garde-manger quitte à ronger quelques plastiques de barquettes taille cantine.

Du moins ça, c’était avant que quelqu’un, du genre quelqu’un d’humain, n’entre à son tour dans la cuisine pour interrompre votre petit festin. Bon, bien sûr tu ne l’as pas entendu à proprement parler, comme si tes oreilles d’éléphant en vrai compensaient celles que t’avais pas une fois transformé, mais les vibrations tu les sentais de vachement loin, et les pas sur le sol se remarquaient plutôt bien dans le genre. Allez, la fête est finie, tu prends le temps de remballer – pas besoin de te presser, un cafard ça se remarquait pas tellement au premier coup d’œil et même si c’était le cas, le temps qu’il te chope, t’aurais eu tout le temps de disparaître de son champ de vision. Tu sais pas ce qu’il veut, peut-être qu’il avait un creux, si t’étais le mec assis derrière les caméras de surveillance toi aussi tu profiterais d’être le seul à les voir pour aller te faire un sandwich pendant que tout le monde dort. Mais par précaution, et parce que ton collègue est un iota plus voyant que toi, tu te dis que tu ferais mieux de rentrer au bercail ; c’est donc tout naturellement que tu es reparti en direction de ta cellule.

Vide. Bon, tu te dis que tu vas bien vouloir attendre deux minutes, après tout tu courais peut-être plus vite, t’avais aussi plus de pattes et tu pesais légèrement moins lourd. Mais ça venait pas. Et t’as commencé par t’en foutre, par te transformer et te coucher, puis tu t’es souvenu que s’il revenait jamais c’est à toi qu’on allait poser des questions. Tu l’aurais forcément vu partir, tu serais complice, t’avais pas envie d’encaisser cet interrogatoire-là, tu savais qu’il serait pas douillet. Qu’est-ce que tu pouvais deviner toi que Dagda rentrait pas parce qu’il essayait connement de faire comprendre le langage des signes à un vrai cafard qui allait peut-être essayer de le bouffer. Mais t’as fini par céder, par retourner voir, dans le coin du panier de fruits où tu l’avais vu en dernier – le mec était encore là, en train de se servir prestement. Mais putain il était où ce connard ? Ça commençait à te pomper l’air. Alors tu t’es de nouveau glissé dans le garde-manger, où tu savais qu’il y avait pas de caméra, tu t’es retransformé, et t’as cogné la tête du gardien avec un giga plat en métal. Bah tant qu’à faire hein, autant ramener la cavalerie, toi tu t’en foutais tant que tu ramenais Dagda avec.
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❝ vieux proverbe chinois par Shuchéri ❞le cafard et la souris ne vaut pas mouche qui pèteJ’avais voulu dire à Trevor en cafard de ne pas bouger, mais putain il en faisait qu’à sa tête, il avait peur de moi ou quoi ?! J’avais pas faim au point de le bouffer, eh, c’était de notre vie qu’il s’agissait ! Mais il bougeait de partout, et y’avait le gardien qui faisait je ne savais pas trop quoi, du coup, puisque c’était pas un vrai cafard, j’pouvais le choper et le retenir au moins le temps qu’on puisse sortir de là en sécurité. Du coup, j’étais caché dans un coin le plus dissimulé possible, et je tenais ce cafard contre moi qui voulait absolument se tirer je comprenais pas pourquoi, qu’est-ce qu’il foutait ?! Mais je flippais et tremblotais, putain j’avais peur qu’il nous trouve et essaye de nous écraser, ARGH, non j’voulais pas crever comme ça, et j’voulais pas non plus qu’il nous voie en train de redevenir humain, on serait obligé de le buter après, et un seul meurtre ça m’allait très bien déjà.

J’avais dû bouger plusieurs fois, avec l’autre qui gigotait, putain s’il continuait, j’allais finir par le lâcher, parce que sérieux, c’était dégueulasse déjà de me dire que je tenais un cafard dans mes mains, heureusement qu’à la base c’était un humain qui se frottait tellement fort sous la douche que je serai pas étonné qu’il le fasse au papier de verre. C’était ce qui retenait mon putain de réflexe nauséeux. J’étais pas une tapette, les cafards, j’fuyais pas devant, mais moins j’en voyais… Mieux c’était.

Au bout de quelques minutes à mettre à l’épreuve mon petit cœur de rongeur, j’entendis soudainement un bruit de chute, avec la tronche aux yeux grands ouverts de ce gardien qui se faisait à grailler, mais couché contre le lino. Hein ? Toujours en tenant Trevor le cafard, je sortis un peu, il avait l’air d’avoir été assommé, mais par quoi ? Il avait quand même pas eu un AVC là tout seul, si ? … A moins que l’AVC en question se nomme Trevor et se trimballe une ENORME BITE POILUE.

Et du coup… Que ce soit un vrai cafard que je tienne dans mes mains.

Je le lâchai et, sous l’émotion probablement, ou un réflexe, je me transformai en humain à nouveau. Et là, j’eus juste le temps de trouver un évier pour dégobiller dedans. Et ensuite frotter mon torse avec de l’eau. « Putain, j’ai pris un vrai cafard pour toi, j’comprends pourquoi il voulait pas s’calmer, merde, j’ai flippé bro… » Et là j’entendis la cavalerie arriver, en mode c’était quoi ce bruit ?. Plus le temps de niaiser, je redeviens souris, et je cavale, vérifiant cette fois que le bon cafard me suive. Putain de merde. Y’avait une vraie infestion de cafard en cuisine.

Putain.

Une fois sur place, dans la cellule, tout en me rhabillant, je ne pouvais pas m’empêcher de penser au putain de cafard que j’avais pris pour l’autre, là. Bon, au moins, je pensai à dire un truc important : « Merci pour le gardien, au fait. T’as sauvé mon cul. » Même si en passant, j’aurais préféré éviter de voir son truc.

D’ailleurs, l’histoire raconte que pendant quelques semaines après cet événement, je mangeai encore moins que d’habitude à la cafèt.
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Le cafard et la souris
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T’avais probablement fait une grosse connerie, là. De quoi t’avais l’air, tout juste métamorphosé – les cheveux en bordel, la bite à l’air, et la taule du plat vide vibrant encore bruyamment dans tes mains par-dessus le corps assommé du gardien que t’avais agressé le plus gratuitement du monde. Ce dernier point encore, tu t’en voulais pas vraiment, parce que même si personnellement t’avais rien contre lui, tu considérais que tout le staff le méritait bien un peu. C’est plutôt quand t’as commencé à penser aux conséquences que t’as perdu un peu tes couleurs, et tu t’obligeais à te dire : ça va bien se passer. Il fallait juste pas que vous tardiez, parce que le premier truc qu’ils feraient en entendant ce bruit et en trouvant monsieur, c’est vérifier que toutes les cellules étaient pleines et que les caméras n’avaient rien filmé.
En attendant, ton objectif premier était accompli : la gueule de con de Dagda venait de reparaître de nulle part, et vous étiez désormais deux cassos à poil au milieu de la cuisine. Visiblement, il y avait plus urgent pour lui, puisque son premier réflexe avait été de se jeter sur un évier pour y dégueuler et se laver frénétiquement à la flotte. Là, t’avoues que t’as du mal à piger d’abord, parce que même si t’étais con tu l’étais pas au point de faire passer ça en priorité sur votre fuite. Il t’explique ses raisons, et t’hésites franchement entre te foutre de sa gueule et te sentir insulté. Parce qu’il venait de tripoter un insecte, donc c’était drôle, mais à côté, il admettait clairement qu’un cafard le faisait dégobiller. En même temps, si t’en avais pas été un, t’aurais réagi pareil – mais ça restait quand même un chouilla vexant. Dans le doute, et vu que de toute façon la débarquée imminente du personnel avait fait grimper ton taux de stress, t’as préféré rien dire et te barrer à sa suite.
Tu caches pas ton soulagement, de retour dans votre cellule. T’as remis ton caleçon, t’as posé ton cul sur ton drap pour repenser à ta boulette de long en large. T’allais probablement avoir du mal à trouver le sommeil, et en même temps, tu risquais quoi – au pire, un rallongement de ta peine, un passage en isolement, tu t’en foutais bien de ça. Ce qui te démangeait plus, c’est le cas extrême où tu devrais justifier à ces matraques ambulantes que tu te changeais en cafard. Merci pour le gardien, au fait, qu’il te dit l’autre. « La prochaine fois je te laisse dans ta merde. » C’était pas vrai, clairement, parce que ça aurait déjà dû être le cas, et t’avais bien pris le temps de peser le pour et le contre – surtout le pour, il faut avouer. Et puis t’as fini par rajouter « de rien », avant de retourner te coucher.

T’es resté nerveux jusqu’au lendemain, jusqu’à ce que t’aies l’assurance d’être hors cause, que personne vous regardait de travers, toi ou Dagda. T’es redevenu plus soft avec lui après ça, mais t’avais pas voulu retenter ta chance avant un bon moment, le souvenir t’avait vacciné pour un mois. Et puis finalement, ça a commencé à te reprendre, parce que tu commençais à te marrer quand tu te remémorais les faits, Dagda se frottant à un cafard, toi assommant le gardien avec un plat – très clairement, c’est devenu une histoire que t’aimais bien remettre sur le plateau. Et ça t’a repris aussi parce que t’avais quand même envie de les faire, ces putain de courses, pour gagner des clopes, et que t’avais pas extirpé l’accord de Dagda à coup d’aveu pour rien. Alors tu l’avais pris à part, à un moment, et c’était moins pour l’enculer que pour enculer à deux le reste du monde. « Tu veux pas qu’on la tente là, la course de souris, y’a une opportunité. Et puis, tu m’en dois deux. Voire même trois en fait. Enfin tu peux pas dire non. » Qu’est-ce que t’étais convaincant – mais c’est vrai qu’entre la promesse en échange de ton animal totem et les fois où t’avais sauvé son cul des complications, tu méritais un peu qu’il s’y mette.
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❝ vieux proverbe chinois par Shuchéri ❞le cafard et la souris ne vaut pas mouche qui pèteTrès honnêtement, quand on a débuté ces courses, au début, on était sûr d’empocher le max, mais en vrai, je doutais un peu. C’étaient des courses de souris, après tout. No big deal. Mais en fait… Putain, il a carrément grimpé les galons, l’Trevor, à gagner avec moi toutes ces courses. On le regardait limite comme le messie, dans le milieu – parce que ouais, y’avait pas mal de gens fan de courses de souris, quand je vous dis qu’on vire frappadingue en taule.

Donc, au fur et à mesure, on a pu choper des clopes, assez pour en fumer p’tèt une ou deux par jour. Après, on a eu assez de clopes pour les échanger contre deux trucs. Saviez-vous qu’un pétard, c’était cinq clopes ? La monnaie en taule, c’était du putain de vol. Mais on gagnait. Donc à force… Plus grand-chose à foutre. A vrai dire, je me sentais un peu comme un thug dès que je marchais à côté de Trevor, manquait plus que la gueule à 50 cents et les grosses chaînes en or.

Le problème avec la célébrité, c’était qu’elle avait un sacré revers de médaille. Ce revers de médaille là, il faisait deux mètres, cent cinquante kilos tout en gras de fast-food dégueulasse qu’on savait pas où il prenait sa dose, et se surnommait Big D. Big D, c’était l’ancien champion de course de souris, et il était pas jouasse, nope. En fait, pour être tout à fait honnête, il était posté devant nous, et même si ça me faisait monstrueusement chier, j’étais obligé de lever la tête pour voir sa gueule de pas content, qui fumait presque des oreilles. « J’aime pas les tricheurs. » Bah… « Ca tombe bien, il en est pas. Par contre, j’aime pas les rageux. » Peut-être que je la ramenais un peu trop, mais il me courait un poil sur les haricots.

Putain de gros tas de merde.

En attendant, forcément… Ca vira assez vite à la bagarre. Je dus me dépêcher de bien foutre au fond des poches de ma combi’ orange dégueulasse notre dernier butin – une dizaine de clope, une fortune putain.
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Le cafard et la souris
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T’étais refait. Depuis plus de dix ans que t’étais là, que tu te taillais une réputation dans ton défi de l’ordre et de l’autorité, on pouvait dire que t’étais déjà implanté plutôt bien dans le décor de la prison - et t’avais pas de handicap de taille, comme ton hobbit de compagnie. Malgré ça, cette petite réput' qui retenait les moins téméraires de t’approcher, tu passais quand même pour un sale type et t’avais quelques vieux trucs à compenser. Et cette reconnaissance soudaine, ça valait toutes les clopes du monde, de simplement gagner le respect et le silence te faisait un bien fou. Même si, à force de rester collé au môme et de lui sauver le cul, y’avait d’autres trucs pour tirer dans l’autre sens.

T’étais tellement refait que tu te sentais invincible comme mille hommes, et c’était pas souvent que t’avais eu l’occasion dans ta vie d’être à l’aise avec ton putain de tour d’épaule. Alors ouais, quand Big D t’a barré la route, à toi et au nain qui représentait malheureusement toute ta fortune, t’as pas eu d’hésitation à avoir et t’as fait craquer tes jointures. Après tout c’est pas l’envergure qui compte, quand on sait que les éléphants ont peur des souris, peut-être qu’il était temps d’apprendre aux gros lards à avoir peur des cafards. En plus c’est trop mignon, Dagda prend ta défense - en fait c’est pas mignon, ça te casse un peu les couilles parce que t’es assez grand pour parler en ton nom tout seul, oh. Mais c’est quand même pas déplaisant de se sentir soutenu.

« Tu planques combien de clopes entre tes bourrelets Big D ? » tu demandes. « J’vois pas en quoi ça t’étonne de perdre, même tes souris se tapent du cholestérol. » Puis après c’est parti en couille, mais t’étais déjà pas refroidi par des matraques alors tu t’es jeté sur la masse compacte pour en découdre. Et il était pas agile pour un rond le gros tas, il était pas près d’être rapide mais dans le genre gros tank il mettait de belles raclées quand il s’y mettait. T’étais plutôt ravi d’avoir Dagda avec toi, parce qu’à vous deux franchement - vous en feriez qu’une bouchée pour peu que vous vous coordonniez un peu. Même si quand on y pense, ça fait un chouilla gay... Hein ? Ah, on était censés être en difficulté ? Bon attendez, on va lancer un dé.

[1] On lui met la raclée de sa vie, on lui baisse le calbute et on le renvoie chez sa maman. On est les boss du game, faites pas chier le Tredag ok.
[2] On le défonce aussi, normal on va dire, coups et blessures des deux côtés parce qu’on est pas des surhommes mais on pourra se regarder dans le blanc de l’oeil et se dire qu’on l’a fait grâce au pouvoir de l’amitié (jk j’ai tout fait mais toi tu penses aussi que t’as tout fait et on s’engueule)
[3] On se fait interrompre par les gardiens, ils sont partout ces connards, à croire que c’est leur boulot de s’occuper de la prison. Venez on va faire des heures sup’ tous les trois avec Big D et ça continue à partir en couille.
[4] Coordination dégueulasse : Trevor défonce la bouille à Dagda et on passe pour deux gros bolosses, c’est fini on a la te-hon.
[5] Ah bah en fait on est des merdes, Big D nous chope la tête à chacun et on se fait éclater le nez et les dents dans un bisou - coup de boule. Te-hon n°2.
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❝ vieux proverbe chinois par Shuchéri ❞le cafard et la souris ne vaut pas mouche qui pèteJ’étais encore debout quand les gardiens avaient fini par nous séparer. Pire, Big D était à terre, ses potes aussi, Trevor et moi par contre, tels des bros, on était avec le pif en sang, la gueule en vrac, mais heureux comme deux connards qui venaient d’exploser la tronche de d’autres connards. Bref, c’était une excellente journée, et il était même possible que je supporte la période d’isolation qui ne manquerait pas de venir – sauf si l’comité était sympa et punissait que ceux qui avaient commencé. A savoir pas nous. Même si ça avait été de peu.

Bref on marchait, fiers et droits, jusqu’à l’infirmerie. Et une fois sur place évidemment, on a voulu chacun se tirer la couverture, façon « c’moi qui a tout fait ». Mais si on voulait être un peu honnête, ça avait quand même été un boulot de bro. Ensemble. Par contre le truc qui m’emmerdait c’était qu’on nous prenne pour des pédés et que d’autres finissent par entendre ça. Non pas que je tape pas dans des culs personnellement, mais déjà, je l’avais pas fait depuis une sacrée lurette, et ensuite, j’avais pas envie que ça se sache ici, c’était un coup à finir comme étant la pute du plus costaud de la zonzon. Parce que si je m’en sortais bien jusque là, pas dit que je tomberai pas un jour sur un os.

Et ça allait littéralement faire mal ce jour-là.

Bref on s’chicanait pour savoir qui s’en était le mieux sorti quand au bout d’un moment j’avais fini par laisser tomber parce qu’il était foutrement têtu quand il s’y mettait, et j’avais posé une question existentielle. « Bon, j’sais pas toi, mais moi, j’suis pas ok qu’on nous prenne pour des tantouzes. Donc faudra trouver un truc pour changer ça avant qu’on devienne les victimes des savonnettes. » Puis j’avais croisé les bras, fixant Trevor, croyant réellement qu’il allait finir par donner une solution miracle à notre problème. En tout cas j’me mettais réellement à y réfléchir.
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Tu t’y étais jeté confiant et vénère, et c’était très clairement pour ça que vous lui aviez collé la râclée. Parce que, d’accord, Dagda était sympa comme tout de te prêter main forte, amical à défaut d’être vraiment un ami – parce que t’étais un con, donc tant qu’on te disait pas clairement le mot ami tu considérais que c’était pas viable – et c'était foutrement satisfaisant. Mais il avait pas fait grand-chose. Enfin, à partir du moment où tu t’en serais sorti sans lui, mais que lui se serait fait laminer s’il avait été tout seul, tu considérais que t’avais fait le plus gros du boulot. Et t’avais dû le faire mal, entre parenthèses, puisque la prochaine destination c’était l’infirmerie.
« T’as quand même de la chance que j’sois là pour te couvrir les fesses », que tu lui avais dit en chemin, et c’était parti en débat pour savoir qui de vous deux avait botté le plus fort. T’as pas lâché le morceau et il a fini par capituler, ce qui a fini de te mettre de bonne humeur et voilà vous avez le tableau. T’avais même pas envie qu’on te désinfecte et qu’on te mette de pansements, t’as protesté direct – parce que merde t’étais un gros dur, avec des cicatrices de gros durs et t’avais pas besoin de crème. En plus, le désinfectant, bah ça pique, merde.

Mais bref, pis y’a un truc qui tracasse ton copain – enfin ton compagn… ton pote – et qu’il met sur la table parce que c’est le bon moment. Après tout, fallait pas se leurrer, y’avait plus d’une tâche à ton portrait pour justifier qu’on vienne te latter la gueule. T’étais une brute épaisse qu’avait pas froid aux yeux d’accord, mais tu cassais les couilles à amasser le pactole avec ton éphèbe en carton. Le machin qui t’arrive au téton, largement plus jeune que toi aussi, pis comme deux asociaux qui se trouvent en soirée vous vous lâchiez plus trop le cul par habitude. Quand tu trouves un gars pas trop merdique tu le gardes, bah c’était pareil. Même si tu cherchais encore ce qu’il y avait de moins merdique chez toi ou chez lui, à part le fait que vous dormiez presque dans le même lit. Ouais bon, ok, y’avait des arguments chez l’adversaire et ça te fait pas sourire.
Tu grinces des dents avec une nette expression de dégoût. Parce que cette idée te rend malade, parce que t’aimes mieux enculer toi-même toute la prison tête après tête plutôt que de te faire rendre la faveur. « C’est pas dur, y’en a un qui me traite de PD je lui éclate toutes les dents, ça suffit pour qu’il comprenne nan ? » Tu râles ça y est, dire que t’étais content y’a pas trois minutes. « Tu veux quoi, j’suis l’élément dissuasif à la base, c’est toi qu’a une gueule de tantouze pas moi – si j’étais pas dans tes pattes tu te ferais enculer dix fois par jour. Mais j't'en prie, décolle-toi de mes pompes, ça m'arrange. » T’en sais rien, en fait, juste que tu préfères imaginer que les soupçons sont plutôt sur lui pour épargner ta fierté un peu cassée. Puis après tout c’est vrai non ? T’aimes bien te voir comme le gars généreux dans l’affaire. Te dire qu’il y a au moins un truc qui te rend utile.
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❝ vieux proverbe chinois par Shuchéri ❞le cafard et la souris ne vaut pas mouche qui pèteOh putain. Parfois, j’avais la sensation d’être un poil trop sensible. Ce type, Trevor, celui que j’avais fini par apprécier assez pour l’appeler bro’ de façon continuelle, avait un talent pour m’envoyer chier à chaque minute que Dieu faisait – et fallait que j’arrêter de dire cette expression sortie d’la bouche de mon daron. J’lui en rendais autant mais putain, juste pour une fois, j’voulais causer sérieux, et c’était lui qui disait que j’avais une putain de gueule de tantouze ? « Ecoute moi bien, sac à merde. J’ai vécu un an sans te connaître, et j’ai jamais été enculé par un bâtard dans les douches, et j’crois pas que beaucoup dans cette taule puisse en dire autant. Donc, puisque tu veux qu’on joue comme ça, y’a pas de problème, pédé de merde, j’veux même pas voir ta tronche de merde… AÏE ÇA FAIT MAL ! » Et évidemment le docteur me rata en faisant mon point de suture. Pour ensuite rappeler à l’ordre qu’on devait pas jurer dans son infirmerie, et qu’on était bon pour se voir pour encore un moment. « Ouais bah, à partir du moment où on sort d’ici, j’veux pas voir ta gueule ! »

Et je me mis à bouder, jusqu’à ce qu’on soit finalement soignés, puis menés à notre putain de cellule de merde. J’avais beau tenter de négocier avec mon gardien qui me guidait, rien à faire, non, c’était pas négociable de modifier la disposition des cellules, j’allais devoir me le taper – et pas comme un homo cette fois – jusqu’à la fin de ma saloperie de peine. Tant pis. J’avais pas besoin de causer avec un fils de putain, j’pouvais l’ignorer jusqu’à ce que mort s’en suive.

Donc avec mon air de bouledogue en colère, j’tournai le dos en grimpant sur ma couchette, bien décidé à plus lui adresser un mot.

Non mais, c’est pas comme ça qu’on traite un pote.

Enculé va.
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