Marie-Elizabeth ► Let it snow, let it snow, let it snow

Mes parents m'ont appelé Marie-Elizabeth Cooper mais on m'appelle plus souvent Liz ! Je suis né le 3 Avril 1986 à Etretat, en France. Je suis un élément de 29 ans. Pour plus de précisions, je suis hétérosexuelle et présentement célibataire. Je suis fier de dire que je travaille en tant que actrice même si j'ai également accès à l'argent de mon père, ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt riche On me dit souvent que je ressemble à Shailene Woodley, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe être de la terre, et plus précisément je suis une tempestaire qui contrôle la neige.

Quand j’étais petite, je croyais que la vie serait belle. Elle l’a été certes mais ces dernières années, j’ai l’impression de toucher le fond. Je suis née et j’ai vécu pendant de longues années à Etretat, une ville portuaire en France, en Normandie. Ma famille était connue en ville car mon père était un grand médecin de l’hôpital de la ville. Mais ce n’était pas cela qui faisait la renommée de ma famille. Mon arrière-grand-mère était une résistante de la première heure pendant la seconde guerre mondiale, ayant participé à la libération de Paris. C’est d’ailleurs là-bas qu’elle mourut, de vieillesse, avant que ma grand-mère ne trouve le courage de revenir à Etretat avec mon père. Fille unique, j’étais le petit bijou de mes parents. Mais rapidement, mes parents divorcèrent et je partis vivre avec ma mère et son nouveau compagnon, à Rouen. Mais ce dernier était pour le moins étrange car il était alcoolique. Ma mère commença à se droguer et les voisins réussirent à alerter les services sociaux pour que je sois retirée à ma mère. Cependant, je ne partis pas vivre avec mon père car ce dernier c’était remarié et sa nouvelle épouse ne voulait pas de moi. A seulement dix ans, je commençais l’enfer des familles d’accueil et cela dura pendant sept ans. J’étais devenue une petite rebelle, qui détestait les ordres et qui fuguait souvent. Mais il fallut d’une seule famille d’accueil pour que je redevienne la Marie-Elizabeth que j’étais. Les Cooper développèrent beaucoup de patience pour percer la carapace que j’avais mise entre le monde extérieur et moi. Je découvris les joies d’avoir enfin une famille stable avec des frères et des sœurs. J’avais toujours été dans des familles d’accueil où j’étais seule. Mais là, j’avais des frères et des sœurs en nombre, plus jeune ou plus vieux que moi. Mais les Cooper pouvaient se permettre, le père de famille était le riche propriétaire d’une grande chaine de prête à porter. Pendant deux ans, je fus la pire des saloperies avec ma famille d’accueil jusqu’à ce que l’un des grands ne vienne me voir pour parler un petit peu. Il me raconta son histoire et comment il était arrivé chez les Cooper. Il me parla de ce que ces derniers avaient fait pour lui. Il me fit ouvrir les yeux sur ma propre condition et sur la chance que j’avais qu’après deux ans d’enfer, la famille veuille encore de moi. A partir de ce jour, je m’ouvris à ceux qui deviendraient mes parents et un an après, j’étais adoptée par les Cooper. Il était rare qu’une telle chose arrive et beaucoup pensaient que mes frères et sœurs m’en voudraient pour avoir été adoptée à leur place. Ces personnes-là c’étaient trompées car jamais il n’y eu de rancœur envers moi. En grandissant, je découvris l’amitié entre frère et sœur et puis l’amour avec un petit ami. Il fut relativement bien accepté sauf par mon plus proche frère, celui qui m’avait ouvert les yeux. Et puis, le drame. Il y a deux ans, j’ai découvert que j’étais atteinte d’une tumeur cérébrale. Les médecins étaient très pessimistes quant à mes chances de guérison. Pendant un an, mon compagnon s’occupa de moi jusqu’à ce que je sombre dans le coma pendant une semaine. A mon retour dans le petit appartement que nous avions tous les deux, je découvris qu’il avait fait ses bagages et qu’il était sur le départ. Mon coma avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase et il me quittait. Pour moi aussi, ce fut de trop également et je décidais de quitter la ville de Rouen pour un petit voyage. Mon frère m’accompagna et c’est ainsi que nous sommes arrivés à Bray il y a un petit peu plus d’un an maintenant. J’y suis devenue serveuse, un métier avec lequel j’arrive à faire coïncider mes séances de chimiothérapie.