-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Quand trois chemins se rencontrent... [avec Ethan O'Leary et Yelena Morel

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité
C'est non sans plaisir que j'atteins enfin le seuil de l'appartement d'Ethan. Quelle journée. Si je m'étais attendue à cavaler autant aujourd'hui, je n'aurais certainement pas mis mes chaussures de villes ce matin... Au moins, je peux me rassurer en me disant que je n'ai pas fait tout ça en vain. Sur les trois entretiens que j'ai eu, il y en a un qui m'a l'air bien engagé. Il faut dire qu'avec tous les petits boulots divers et variés que j'ai fait à Londres, je peux m'adapter à un peu tous les types d'annonces ! Même si cette fois-ci, il n'y avait apparemment pas que mon profil professionnel qui interessait mon interlocuteur. Si je suis embauché là-bas, il faudra bien que je pense à ne jamais y aller avec un décolleté...

Lorsque la clé tourne dans la serrure,  des aboiements commencent à s'élever de l'autre côté de la porte. Je soupire en couvrant mon visage de la main. J'oubliais ce clebs. Cette coloc serait vraiment parfaite s'il n'était pas là. Oh, il n'est pas méchant mais je préférerais qu'il ne passe pas son temps à me tourner autour. C'est l'histoire de ma vie en même temps : plus je suis mal à l'aise avec les animaux, plus ils vont me coller.
Et ça ne rate pas. Quand la porte s'ouvre, la masse de poil jaillit et commence à tourner autour de moi, gueule grande ouverte avec sa langue pendante.  Son air ahuri m'arracherait bien un sourire s'il ne faisait pas mine de s'apprêter à me sauter dessus. Il m'a déjà eu deux ou trois fois par surprise, je ne suis pas prête à le laisser me retomber dessus de sitôt ! D'une parce que ce pantalon est le dernier que j'ai et que j'en ai besoin demain. De deux, parce que... Non, la première raison est amplement suffisante.
Tentant de bien rester face au chien avec le bras en position pour bloquer un éventuel saut, je le contourne et m'engouffre dans l'appartement. Evidemment, il me suit joyeusement. Bien que ce soit compliqué, j'essaie d'ignorer sa présence pour enlever ma veste, poser mon sac et enfin pouvoir me débarasser de mes chaussures. Miracle ! Depuis le temps que j'attends ça, j'ai enfin les pieds à plat ! Parole de Silverton, je ne veux plus voir la moindre semelle à talon aujourd'hui !  Je me dirige vers la cuisine pour pouvoir profiter de la fraicheur du carrelage à travers mes chaussettes.  Excellent... Il ne manquerait plus qu'une clope, un peu de musique et le tableau serait parfait !  
Je sors le paquet de ma poche. Merde, j'en ai plus que deux. Il va falloir que je pense à y retourner demain. J'irai peut-être tout à l'heure si j'ai le courage de ressortir....
Sentant Harvard s'agiter de plus en plus, je jette machinalement un coup d'œil vers ses gamelles. Vides. Bon aller, je vais te les remplir mais après ça, j'espère que tu me ficheras la paix  et ne compte pas su moi pour te sortir ! De toute façon, ton maitre ne devrait plus tarder. Je suis même surprise d'être arrivée avant lui. D'après ce qu'il m'avait dit, il ne devait pas avoir un emploi du temps trop chargé aujourd'hui.
Une fois la bête occupée à manger, je me dirige tranquillement vers la fenêtre et allume ma clope. Je ne crois pas qu'Ethan soit fumeur donc je ne vais pas m'amuser à enfumer son appart.
Prendant que je profite distraitement de la première bouffée, je sors distraitement mon téléphone pour voir si je n'ai pas raté de message. Justement, j'en ai un d'Ethan. J'espère que ce n'est pas pour me demander de faire une course, parce que bon, le quartier est sympa mais pour trouver le moindre commerce, il faut quand même se payer une bonne trotte...
J'ouvre donc le sms et commence à lire...

-Que... Putain !

Je regarde la cigarette qui m'a échappée tomber en bas de l'immeuble. Fais chier ! Et c'est quoi ce message ? Qu'est-ce qu'Ethan veut dire par “rentrer tard” et par “quelqu'un qui va venir ici” ?!
Regardant un peu les quelques affaires trainant ici et là, je soupire à nouveau. Je ferais mieux de ranger un peu. Et moi qui pensait pouvoir m'effondrer dans le canapé... En plus, je n'ai plus qu'une clope maintenant...
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




Quand trois chemins se rencontrent...
Diane Silverton & Yelena Morel & Ethan O’Leary


Alors que sa voiture arrive près de son appartement, un silence règne dans l’habitacle, mais cela ne semble pas déranger sa passagère, et cela convient à Ethan qui n’a plus rien à dire et n’est pas très doué pour le bavardage de complaisance. Il se concentre sur la route, tout en jetant de temps à autre des coups d’œil curieux à la femme sur le siège d’à côté, une rousse d’une trentaine d’années, qu’il vient d’embaucher comme assistante. Il a passé une annonce il y a quelques semaines pour trouver une assistante. Ses finances se sont améliorés depuis son arrivée à Bray, mais Ethan n’a aucun talent pour gérer ses papiers et ses rendez-vous, et c’est pourquoi il a besoin d’aide. A vrai dire, la rousse, Yelena Morel, n’a aucun diplôme en particulier, mais elle s’est attiré la compassion d’Ethan par le fait d’être nouvellement arrivée en ville, ce qui lui a rappelé sa propre situation deux ans plus tôt, mais aussi par son accent qui lui rappelle celui d’un certain russe de sa connaissance. Après avoir discuté, il s’est avéré que le courant est plutôt bien passé entre eux, et la jeune femme a sur le convaincre de ses capacités. Ethan a donc voulu commencer à remplir le contrat, pour apprendre que Yelena n’avait pas encore de chez elle. C’est ainsi qu’il s’est décidé à lui louer la dernière chambre de son appartement, lui offrant le premier mois, le temps qu’elle ait son salaire. Et puis, pour être sincère, avoir son assistante comme colocataire ne peut être qu’à son avantage.

C’est donc pour cela qu’Ethan la conduit à son appartement, enfin bien tôt celui de la rousse aussi, après avoir envoyé un message à Diane pour la prévenir de notre arrivée. La brune est déjà sa colocataire depuis un moment, après avoir répondu à son annonce qu’Ethan a affiché un peu partout, suite au départ de son précédent colocataire, un jeune homme dynamique qu’Ethan a apprécié mais qui a décidé d’emménager avec sa petite amie. Diane Silbverton, elle aussi arrivé récemment en ville, est à la recherche d’emploi mais a un peu d’argent de côté et peut donc payer le loyer, aussi Ethan n’a rien trouvé à redire sur le fait de la prendre comme colocataire, d’autant qu’Harvy l’apprécie – encore que Diane n’a pas l’air de lui retourner ses sentiments. Harvard ! Il a oublié de prévenir Yelena. Cependant il vient d’arriver devant la maison, aussi finit-il de se garer avant de lui demander : « Heu … J’ai oublié de te dire que j’ai un chien, Harvard. Il est super gentil, peut-être un poil envahissant, mais il ne mord pas ni rien, même quand on lui marche sur la queue. Il est adorable. ». Réalisant, qu’il s’égare un peu, il se reprend : « Enfin bref, j’espère que ça ne te dérange pas, que tu n’es pas allergique ou quoi que ce soit. ».

Un peu embarrassé, il attend sa réponse, avant de sortir de la voiture et de l’inviter à le suivre. Il monte les escaliers en me faisant la réflexion qu’il aurait peut-être dû demander à Diane si la présence d’un autre colocataire la dérangerait mais ça ne lui est pas venu à l’esprit. Il se retient de grimacer, en espérant que Diane ne lui en voudra pas trop. Au pire, si le courant ne passe pas, le photographe aidera la russe à se trouver un nouveau logement. Rassuré par cette idée, il pousse la porte non verrouillée de l’appartement, signalant que Diane est arrivé. Des aboiements les accueillent et il sourit en m’accroupissant, accueillant dans ses bras la boule de poils, un bâtard avec un parent labrador sans aucun doute, et boiteux. « Coucou toi, comment tu vas, mon beau ? T’as passé une bonne journée ? » Non pas qu’Ethan attendent une réponse de la part de son chien, bien entendu, mais il aime se dire que l’animal apprécie le son de sa voix, ainsi que les caresses vigoureuses dont il le gratifie. De fait, Harvy se roule sur le dos, offrant son ventre à son maitre, ce dernier le lui gratouillant en riant. Soudainement Ethan semble de rappeler de la présence des deux autres et il se relève, gêné, et il s’excuse : « Humm, désolée. Donc oui, Yelena, je te présente ma colocataire, Diane Silverton. Diane, voici Yelena Morel, ma nouvelle assistante, enfin ma seule, vu que j’en ai jamais eu avant. Heu, bref c’est pas la sujet. Yelena va prendre la troisième chambre, vu qu’elle n’a pas encore de logement. ».

© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

Sa situation aurait pu être pire. Cela ne faisait qu'une semaine qu'elle dormait dans un hôtel bas de gamme en économisant au maximum ses réserves. Elle passait ses journées dans des entretiens et se voyait à chaque fois recalé par manque d'expérience et de diplôme. Yelena avait eu envie de baisser les bras, mais elle se donna une dernière chance pour un poste d'assistante. Ce travail-là, même sans diplôme elle pouvait le faire. Elle savait gérer une maison et l'emploi du temps de son fils, alors celui d'un photographe ne devrait pas être compliqué. Ethan O'Laery la reçu aimablement et accepta de lui offrir le poste. Yelena était heureuse, bien plus que ce qu'elle ne laissait transparaître. La précarité de sa situation s'améliorait et elle pouvait commencer à envisager un futur. Quand son nouveau patron apprit pour son logement, il lui proposa de lui louer une chambre dans son appartement. L'inconvénient était qu'il n'y aurait probablement pas de limite entre le travail et la vie privé, mais c'était une belle opportunité et elle devait se l'avouer, elle savait qu'elle agirait plus comme une mère que comme une assistante, elle aurait donc l'excuse de la cohabitation pour la couvrir.
Le trajet en voiture se fit silencieusement. Ce n'était pas pour déplaire à la jeune russe. Elle laissa son esprit se perdre, repensant à ce qu'elle avait fait. Bien sûr elle avait des regrets, mais c'était le mieux qu'elle avait pu faire. Plus tard elle essayerait de ramener son fils auprès d'elle, avant cela il lui faudrait avoir une bonne situation et de bonnes relations. Elle ne pouvait pas prendre le risque de dévoiler sa position, son mari ne perdrait probablement pas une seconde pour la retrouver et l'exécuter. Elle se demandait comme elle avait pu aimer un tel homme et se rappela de leur jeunesse. Sa culture littéraire, ses sourires charmeurs, ses étreintes chaleureuses et protectrices, voilà ce qui l'avait eu. Soudain Ethan la ramena au présent. Yelena enregistra les informations, prenant note dans un coin de sa tête des caractéristiques de l'animal.

- Ne t'inquiète pas, je n'ai aucune allergie au chien et je serais ravi de faire sa rencontre.

Elle sortit à son tour de la voiture et suivit Ethan, enregistrant le trajet à faire pour se rendre à l'appartement. Lorsqu'ils furent arriver, une boule de poil accueillit comme il se doit son maître. Le spectacle la fit sourire et l'amusa. Ethan avait l'air d'être très attaché à Harvard et vis-versa. Elle se pencha, tendant la main vers l'animal pour qu'il la renifle et décide si oui ou non elle avait le droit de s'en approcher et de le caresser. La réponse ne fut pas bien longue à venir et la russe eu tout le loisir de plonger ses doigts dans le pelage du chien pour caresser. En même temps elle écoutait Ethan faire les présentations. Comme elle avait pu le remarquer, il ne semblait pas à l'aise pour les discours et les dialogues. Peut-être devrait-elle l'aider un de ces jours sur ce point-là ? Du moins pour la partie professionnel tout du moins.  

- Enchantée, Yelena Morel. Je viens d'arriver en ville alors tout conseil et toutes aides seront la bienvenue.

Yelena tendit sa main libre vers Diane, ne sachant quelle forme de politesse employer avec celle-ci. Elle ne voulait pas faire d'erreur et risquer de mettre des tensions dans la collocation. Car si celle-ci échouait, elle pouvait faire une croix sur son logement, mais aussi sur une possible bonne entente avec son patron. Elle le savait, sa situation était plus que précaire et si elle n'en avait jamais eu l'habitude, elle jeune fille riche de Russie, elle s'y était préparée mentalement avant de quitter son pays. Maintenant il fallait faire en sorte que cela ne soit pas éternelle.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
C'est non sans une certaine fierté que je regarde le salon. Je me suis plutôt bien débrouillée pour le rangement. J'ai cru que je n'en verrai jamais le bout quand j'ai commencé. Il faut dire qu'Ethan et moi nous étions un peu étalés entre nos différents papiers quelques affaires qui traînent et les boites de la soirée pizza d'hier soir, il y avait pas mal à faire pour rendre la pièce présentable. Et c'était sans compter sur Harvard qui ne me facilitait pas la tâche en me tournant autour, me faisant sursauter à l'occasion en me lançant un aboiement joyeux ou en se frottant contre mes jambes, manquant de me faire tomber plus d'une fois. Quelle poisse j'ai avec les animaux... Pourquoi faut-il qu'ils viennent tous me coller comme ça ? Surtout celui-ci, comme si son maître ne lui donnait pas ton son soul d'affection...
Ramasser la paperasse qui traînait au quatre coins de la pièce aura été le plus long. Une fois cela fait ne voulant pas trop m'attarder sur les papiers qui ne me concernaient pas, je les ai rassemblés en une pile que j'ai déposée sur un coin du bureau d'Ethan. Il devrait s'y retrouver...
Il ne me restait désormais plus qu'à passer un rapide coup d'aspirateur et le tour serait joué. Quand je démarrai la machine, je me rendis immédiatement compte d'un avantage qui je le sentais, aller me réconcilier avec cette étape du ménage : Intimidé par le bruit de l'aspirateur, la grosse boule de poils qui me suivait me lâcha pour aller se réfugier dans son panier. Peut-être est-ce pour profiter de cette accalmie plus que pour l'arrivée de notre invitée que je m'appliquai autant à passer l'aspirateur cette fois. Je ne poussai tout de même pas le vice en aspirant trop près du chien, le laissant s'échapper vers le salon lorsque je passai l'aspirateur dans l'entrée.
Une fois ce ménage sommaire achevé, je m'affalai dans le canapé. Certes, l'appartement n'était pas parfaitement propre mais au moins, nous n'aurions pas à rougir devant notre invité. Et à mon avis, un peu de désordre donnait toujours un peu plus d'authenticité à une maison que si elle était parfaitement rangée. De toute façon, ce n'est pas comme si nous allions recevoir quelqu'un de la haute !
Cela dit, après ces efforts, j'estimai qu'il était venu l'heure d'un peu de réconfort. Je quittai donc la douce étreinte du canapé pour me rendre à la cuisine.  J'ouvris un placard et en sortit une tablette de chocolat noir dont je cassai un carré avant de croquer dedans.
Mmh, quel bonheur que le chocolat ! Si je m'écoutais, je pourrais manger toute la tablette. Aller, je pense que je vais en reprendre un morceau et devant mon ordinateur en attendant Ethan.

Comme un fait exprès alors que je casse un deuxième carré, la porte d'entrée s'ouvre. Harvard qui était revenu dans mes jambes me laisse immédiatement pour faire la fête au nouvel arrivant. Sursautant comme une gamine à deux doigts d'être prise en flagrant délit, je range vite fait la tablette à sa place et rejoins l'entrée en croquant rapidement le deuxième carreau. Je l'aurai bien remis avec le reste de la tablette mais ça aurait été dommage après que je l'ai eu dans les mains.

Arrivée dans l'entrée, je reste un peu en retrait tandis qu'Ethan salue son chien. Ce qui me permet de regarder un peu la femme qui l'accompagne. Une rouquine de mon âge environ. Le nombre de bagages qu'elle transporte m'étonne un peu en revanche. Comment se fait-il qu'elle ait autant de sac avec elle ? Ce n'est quand même pas ce que je crois...
Je retiens une grimace quand Ethan confirme mes craintes en m'annonçant qu'elle va prendre la troisième chambre de l'appartement. Mince, il aurait pu me prévenir. On a étendu tout notre linge dans cette chambre vu qu'elle était inoccupée. Si j'avais su, j'aurais pu évacuer tout ça et j'aurais pu passer un coup d'aspirateur à l'intérieur. Je me serais peut-être douchée aussi...
Je me ressaisis lorsque la nouvelle arrivante tend ma main vers moi en se présentant. Un sourire étire mes lèvres quand elle dit être nouvelle en ville et qu'elle est ouverte à tout conseil. Si seulement elle savait que j'étais moi-même à Bray depuis tout juste quelques semaines... En lui serrant la main, je répond d'un ton un peu désolé :

-Enchantée. Malheureusement, je doute d'être d'une grande aide. Je suis arrivée en ville depuis à peine un mois. On est dans le même bateau toutes les deux ! Tournant la tête vers Ethan, j'ajoute avec un clin d'œil : Désolée, je crois que tu vas être encore plus sollicité que jamais.

N'empêche, le courant doit bien passer entre ces deux-là pour qu'Ethan l'ait embauchée et qu'il lui ait proposé de prendre la dernière chambre ici dans la foulée. J'espère que le courant va passer avec elle. Je ne voudrais pas risquer d'amener des tensions dans l'appartement ou avec Ethan. Il va falloir que je fasse mon possible pour que ça se passe bien entre elle et moi.
Faire que ça se passe bien pourrait d'ailleurs déjà commencer par ne pas la laisser chargée comme une mule sur le seuil d'entrée.

-Mais je peux peut-être te décharger de quelques chose. Tes sacs ont l'air lourds ! Tu dois avoir envie des les poser! Dis-je en tendant une main vers elle.

Je préfère rester un peu en retrait et laisser Ethan démarrer la conversation. Du moins au début. Au moins que je puisse la cerner un peu et que je sache comment l'approcher sans pour autant risquer de la vexer...
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

 


Quand trois chemins se rencontrent...
Diane Silverton & Yelena Morel & Ethan O’Leary


Heureusement pour lui, il s’avère que la rousse n’a rien contre les chiens, ce qui soulage le photographe. D’ailleurs elle semble même avoir une certaine affinité avec les animaux, puisque quelques minutes après leur arrivée Harvard se laisse caresser avec plaisir par ma future assistante, rappelant au passage à Ethan de faire les présentations. Il est assez content de voir qu’Harvy aime la nouvelle venue. Les animaux ont souvent un don pour détecter les personnes dignes de confiance ou non. Surtout le pauvre chien du magicien, ancien chien errant, il a sans nul doute rencontré son lot d’êtres humains profondément mauvais qui lui auront fait du mal. C’est un survivant qui aurait montré de la réticence à se faire toucher par une personne de mauvais fond. Harvy ne se montre que très rarement agressif, mais cela ne veut pas dire qu’il recherche l’attention de n’importe qui. C’est pourquoi, même si Diane ne semble pas particulièrement apprécié les chiens, le fait qu’Harvard aime sa compagnie rassure Ethan sur le compte de la brune. Il ne dit pas qu’aucune des femmes présentes n’a rien à se reprocher, mais il est bien placé pour savoir que tout le monde fait des erreurs dans la vie, et que même ceux qui contreviennent à la loi ne sont pas forcément de gens de mauvais fond.

Les deux femmes se serrent la main et le magicien a l’impression que le courant passe bien entre les deux ce qui le rassure un peu. Il sourit aux deux autres quand Diane lui fait remarquer qu’il risque d’être encore plus demandé avant de répondre : « Pas de soucis, va. Même si j’ai encore beaucoup à découvrir sur Bray, je ne suis là que depuis deux ans pour ma part. ». Il réalise que ni lui ni Diane ne parle de leur passé et il a l’intuition qu’il en sera de même avec la mystérieuse Yelena. A croire qu’ils sont faits pour habiter ensemble tous les trois. Caressant une dernière fois Harvard, Ethan fait signe au chien d’aller dans son panier, mais ce dernier ne lui obéit, trop excité par la présence de la nouvelle venue. Un soupir plus amusé qu’agacé lui échappe, et il réalise qu’il est un bien mauvais hôte quand la brune fait une remarque sur les affaires de Yelena. « Mince ! Diane a raison, donne nous tes sacs, on va les pauser ... ». Sa voix s’arrête alors qu’il réfléchit à la logistique. Avec un temps de retard il se souvient que la chambre qu’il compte lui prêter est occupée. Il aurait vraiment dû y réfléchir un peu plus avant de se lancer tête baissée. Puis en parler à Diane. Avec une mine traduisant sa culpabilité face à son apparent manque d’organisation, il dit : « Alors, pour le moment, on n’a qu’à poser dans le salon. ». Son esprit tourne à plein régime maintenant qu’il songe à installer la jeune femme comme il se doit. « Donc je dois avoir un matelas en plus dans la cave de l’immeuble, c’est mon ancien, enfin il est encore en bon état, hein, ne t’inquiète pas ! Par contre j’ai pas de sommier, j’espère que ça ne te dérange pas. ». Le photographe panique, dérouté par tout ce qu’il doit faire et auquel il vient juste de réaliser. « Bref, donc oui, Diane je peux te demander de mettre les trucs qui sont dans la troisième chambre … heu … quelque part ? Dans un coin du salon pour le moment ça ira, on verra après. ». Il offre un sourire coupable aux deux femmes, s’en voulant de n’avoir rien prévu : « Je suis désolé, j’aurais dû y penser plus tôt. Puis te prévenir aussi Diane, j’ai pas assuré. ». Lorsque les choses sont décidé, il attrape la clé de la cave pour aller récupérer le matelas nécessaire, suivi d’Harvard qui semble penser qu’ils partent en balade, ce qu’Ethan ne réalise, perdu qu’il est dans ses pensées. Il lui faut dix bonnes minutes pour revenir, essoufflé, mais avec le matelas soigneusement protégé dans un sac poubelle, Harvard sur ses talons qui gémit, visiblement déçu de leur sortie.

© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

Yelena pouvait sentir l’ambiance chaleureuse qui se dégageait de la colocation, même s’il y avait un fond tendu de par les enjeux qui pesaient sur ses épaules. Pourtant elle se détendit bien rapidement quand Diane lui répondit être aussi nouvelle en ville tout en lui serrant la main. Elle n’était pas retissante à sa présence et cela la soulagea la jeune femme d’un poids. La partie n’était pas encore gagnée, mais c’était un bon début. Elle sourit à la réponse d’Ethan et ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Il était le plus ancien des trois dans la ville et sans nul doute leur sauveur à toutes les deux. Elle ne savait rien de comment Diane était arrivée là, mais elle se doutait qu’elle aussi avait du être soulagé en trouvant ce logement.

- Nous sommes donc les petits nouveaux de Bray. Un véritable trio qui va devoir se soutenir et dont Ethan tu vas avoir la responsabilité de guide car tu es là depuis bien plus longtemps que tes deux charmantes colocataires.

Puis tout s’enchaina rapidement. Diane qui propose de prendre ses affaire, Ethan qui semble embarrassé et réfléchit à toute allure pour trouver une solution à un problème qu’elle ignore. À cet instant elle fut certaines que le photographe avait effectivement besoin d’une assistante autant pour son travail que dans sa vie personnelle. Elle ne put empêcher un rire innocent traverser ses lèvres. Cela lui fit un grand bien, toute la pression venait de disparaitre avec l’apparition de celui-ci. Elle se fit d’ailleurs la remarque qu’elle n’avait pas rit ainsi depuis bien des années.
Après une dernière caresse à Harvard qui ne semblait pas vouloir obéir à son maître, Yelena décida donc de passer à l’action et attacha ses cheveux en un haut chignon brouillon avant de laisser ses sacs dans un coin de l’entré qui ne devrait probablement pas déranger.

- Pas de panique Ethan. Je crois que tu as effectivement besoin d’une assistante, mais je suis à présent. Pour le matelas cela fera l’affaire, on me trouvera un sommier plus tard, rien ne presse.

De toute façon cela ne pouvait pas être pire que l’hôtel dans lequel elle logeait jusqu’à présent songea-t-elle. Ce ne serait pas du grand luxe non plus, juste un peu plus confortable et elle se rappela aussi que cette cohabitation n’était que provisoire. Elle ne pouvait pas rester éternellement ici, dans un peu moins d’un mois son fils adoptif allait débarquer en ville et elle devait trouver un nouveau logement où elle pourrait vivre avec lui. Elle savait que la tâche serait probablement difficile au vu de sa situation, mais avec un travail et une véritable adresse elle espérait avoir un peu plus de chance. Rapidement elle arrêta ses pensés pour revenir à la situation actuelle.

- Je vais te donner un coup de main, il est hors de question que je reste là à me tourner les pouces !

Les choses convenues, le jeune homme disparu avec son chien pour aller chercher le dit matelas et pendant ce temps Yelena suivit l’autre femme dans la troisième chambre. En y entrant elle comprit la gêne du jeune homme : la pièce servait de séchage à leur linge. Ses instincts de mère prirent le dessus et elle ne pu s’empêcher de faire le tour du linge pour voir ce qui était sec et ne l’était pas. Entre deux inspections elle jeta un regard à Diane, elle ne savait pas comment commencer la conversation et pourtant il lui paraissait primordiale d’interrompre ce silence qui s’installait vicieusement. Elle prit alors une grande inspiration, expira calmement et trouva une banalité qui pourrait peut-être aider à démarrer la conversation tout en rangeant.

- Tu vis ici depuis longtemps ? Enfin longtemps en considérant que tu es arrivée depuis peu.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Bon, au moins notre léger manque d'organisation n'a pas semblé trop contrarier la nouvelle venue. Pendant qu'Ethan descend chercher son matelas à la cave, nous nous retrouvons toutes les deux dans ce qui sera la nouvelle chambre d'Elena... euh, non attends. Qu'est-ce que c'était déjà? Ilona ? Elena ?... Yelena ! Oui, c'est ça. On ne peut pas dire que ce soit très commun comme prénom. Je me demande d'où elle sort. Enfin, je suppose qu'on aura tout le loisir de le lui demander quand on se sera posé. Pour l'instant, il va falloir débarrasser un peu la place. Je fais un premier tour histoire de voir ce qui est sec et ce qui a encore besoin de rester étendu. Du coin de l'œil, je vois la rouquine en faire de même d'un air distrait. Alors que je commence à retirer les vêtements secs, elle rompt demande depuis combien de temps je suis ici.

-Hum... Ça doit bien faire deux semaines et demi que je suis à Bray. J'ai trouvé l'appartement d'Ethan dans les premiers jours. Ça m'a sorti une sacrée épine du pied. Surtout vu le prix des hôtels. Mes économies n'auraient pas fait long feu. Et toi ? Où est-ce que tu logeais avant de venir ici ?


Au moins, même si nous commençons sur des banalités, ça permet d'entamer la conversation en attendant que notre logeur revienne. Ça brise un peu ce silence gênant qui s'est installé. Cela dit, je reste quand même un peu mal à l'aise de la voir m'aider à ranger nos affaires. Certes, elle s'est engagée en tant qu'assistante d'Ethan et en tant que membre en devenir de notre colocation, elle va être amenée à le faire souvent mais pour une première journée de boulot, il y a meilleure entrée en matière que de trier les chaussettes de son employeur. Mais il faut reconnaître que son aide m'arrange bien. Elle est d'une certaine efficacité. Grâce à elle, le linge sec est rapidement réparti en deux piles qui vont chacune dans la chambre de leur propriétaire et l'étendoir se retrouve dans un coin vacant du salon. Les quelques autres affaires qui traînaient dans la chambre sont aussi évacuées près de l'étendoir. Juste à temps pour qu'Ethan arrive avec son matelas et son chien à sa suite, lequel semble un peu attristé de ne pas avoir pu sortir plus longtemps. C'est vrai que ce serait bien qu'il se dépense un peu. Au moins, il serait moins surexcité et tournerait un peu moins dans nos pattes...

Après avoir aidé le photographe à amener le matelas dans la chambre, ce dernier est rapidement déballé et enveloppé dans des draps propres . Une fois cela fait, je me redresse en poussant un léger soupir de satisfaction avant de proposer :

-Je nous prépare des cafés ? Je pense qu'on les aura mérité ! Et comme ça vous pourrez me raconter comment vous vous êtes rencontrés.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité




Quand trois chemins se rencontrent...
Diane Silverton & Yelena Morel & Ethan O’Leary


La proposition d’arrangement du photographe semble convenir à la nouvelle venue, ce qui n’est pas plus mal, parce qu’il n’avait pas beaucoup d’autres solutions en stock, à part peut-être faire le tour de ses connaissances pour savoir si quelqu’un avait du mobilier à prêter, même temporairement. Puisque tout semble s’arranger sans cela, il se dépêche de récupérer le matelas remisé, son fidèle chien sur les talons. En revenant, Ethan pose momentanément son fardeau par terre, le temps de retrouver une respiration un peu plus calme. Il peut voir que les deux femmes sont encore dans le salon – non elles sont revenues à en juger par les affaires dans un coin qui se trouvaient au préalable dans la troisième chambre. Ils sembleraient qu’elles aient toutes les deux mis la main à la patte vu leur efficacité. « Vous avez déjà vidé la chambre ? Super, vous assurez toutes les deux ! ». Le magicien en est soulagé vu que la précipitation des évènements. Voilà ce qui arrive quand on veut bien faire mais qu’on ne réfléchit pas assez en amont. Résultat de son manque d’organisation sans nul doute. Mais il faut croire que le destin est avec eux puisque Yelena s’entend non seulement avec Harvy, mieux même que leur autre colocataire, mais aussi avec Diane. Serein, il se rapproche donc en trainant son butin, son chien s’agitant et reniflant sans cesse le sac poubelle, comme s’il espérait que ce dernier contiendrait quelque chose pour lui. Ethan secoue la tête avec indulgence, alors que Diane vient lui donner un coup de main qui leur permet de mettre en place le lit de fortune bien rapidement.

Il ne faut pas longtemps à Ethan pour se laisser tomber sur le canapé après cela, tous trois ayant rejoint la pièce principale. Diane se propose ensuite pour leur faire des cafés, ce dont il lui est reconnaissant : « Je dirais pas non à un peu de caféine, merci Diane. Et merci à toutes deux d’ailleurs, on a été efficaces tous les trois. ». Le magicien hésite à aller lui donner un coup de main, mais la tâche n’est pas bien compliquée, et il ne veut pas la déranger en voulant l’aider, surtout qu’il peut se montrer maladroit. Alors il attend sagement que la brune revienne, tasses en mains, et lorsque tout le monde est installé, il explique rapidement, n’ayant de toute façon pas grand-chose à raconter : « Et bien écoute, c’est plutôt simple. Tu sais que j’ai passé une annonce pour trouver un ou une assistante pour s’occuper de la paperasse de mon job ? Et bien, Yelena s’est présenté. Le courant est bien passé, et elle donc j’ai décidé de la prendre. Quand on a voulu faire les papiers, j’ai appris qu’elle était encore à l’hôtel, et je pouvais pas la laisser se faire dépouiller alors qu’on a une chambre de libre. Donc nous voilà. ». La fin est un peu brouillon, et Ethan sourit gêné, ne sachant que dire de plus, et attendant de voir ce que ses deux colocataires en pensent.
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
Quand trois chemins se rencontrent... [avec Ethan O'Leary et Yelena Morel
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Yelena Morel - Disparition programmée UC
» Promenons-nous dans les bois, tant que le loup n'y est pas feat. Yelena Morel
» Deux ou trois rhinocéros. | Max.
» (ethan) open your eyes
» I'm scared to think I'm not the only one who matters + Ethan&Clara

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Archives de UL V3 :: Ecrits :: Les écrits-