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 [Terminé]Le choix qui s'impose. [PV Ida T. Borje]

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Le choix qui s'impose.

feat Ida T. Borje

Flashback :



J’observais le flyers que j’avais dans les mains et pris le temps de réfléchir. Je venais d’aller chercher le courrier, et la coïncidence me frappa. Cela faisait déjà quelques jours qu’un type un peu louche me suivait sur une portion de route après le travail. Cela ne pouvait pas tomber plus à point.

Je retournais et retournais la feuille dans ma main en la soupesant, comme pour rendre palpable physiquement ce qui se tramais dans mon esprit. Je pesais certes le pour et le contre, et bien vite, le pour prit le dessus.

Je rentrai dans ma modeste demeure, et déposa les clés dans une coupelle, dans l’entrée, celle en forme de fleur, mauve, qu’Emma m’avait crée pour la dernière fête des mères. Depuis qu’elle me l’avait offert, elle trônait là, sur le meuble à chaussure, juste à côté de la porte d’entrée.

Je retirais mes chaussures, les y rangeais et m’affala dans le canapé face à celui où était allongée  ma chère petite tête blonde. Elle dormait encore, couverture sur le dos. Je résistais à l’envie de replacer une de ses mèches de cheveux de peur de la réveiller. Il était quatre heures passées, et maman me l’avait ramenée déjà endormie dans la voiture. Je relisais le papier, en soupirant. Mes parents n’étaient pas éternels, et s’il m’arrivait le moindre pépin, ils ne seraient pas toujours là pour veiller sur elle. C’était ce qui m’avait décidé.

*
**
Nous y voilà. La salle de sport. On avait accepté de la mettre à disposition d’un coach pour les cours particulier de self défense vantés par la publicité que j’avais ramassé dans ma boîte aux lettres, la semaine passée. J’avais franchi le cap de l’inscription, et me tenais prête pour ma première séance. Je ne savais pas tellement comment on devait s’habiller alors j’étais venue en tenue sportive classique, cycliste t-shirt, baskets, ça suffirait.

J’avais rangé mon sac aux vestiaires, un peu surprise de ne pas en voir d’autres que le mien. Il fallait croire que les gens ne connaissaient pas la ponctualité. Je poussais la porte du gymnase et jetais un œil timide et circulaire, qui finit par se porter sur une silhouette blonde, placée de dos. J’entrais alors, avec plus d’aplomb et me dirigeais vers la demoiselle qui semblait avoir des dreadlocks de là où je me tenais initialement.

A mi-chemin, je pris le parti de saluer afin de ne pas surprendre la personne ou la faire sursauter :

-Bonjour !

Arrivée à sa hauteur, je me présentais simplement :

-Je m’appelle Morrigan MacGuire. Je me suis inscrite pour les cours particuliers de self-défense.

Je déviais et déposais mon tapis de sol dans un coin des gradins en comprenant qu’il me serait inutile en apercevant ceux qui étaient déjà en place. Je n’avais pas prêté attention au fait qu’il en manquait quelques uns. Je revenais vers elle, me sentant un peu sotte :

-J’espère qu’on sera plus de monde que ça, je me demande à quoi peut bien ressembler le type qui va nous faire la leçon ?

Je ne me doutais pas une seconde de qui était mon interlocuteur, et bêtement, je m’étais imaginée que le prof ne pouvait être qu’un homme. Je n’avais aucunement imaginée qu’il aurait pu en être autrement. C’était peut-être à cause de ma vision, certes bien archaïque,  de l’homme comme un être qui devait protéger la femme.

Je souriais, finalement, en remarquant l’arrivée soudaine et enjouée de quelques jeunes personnes.
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Le choix qui s'impose × ft. Morrigan & Ida
Ida checka ses messages sur son téléphone au cas où un mail lui aurait échappé, mais en vain. Aucune mission actuellement. Bizarrement, c’était assez calme depuis quelques jours. Elle avait besoin d’adrénaline, de bouger, de se défouler, d’avoir un but, histoire de ne pas ressasser tout ce qu’elle avait en tête. Enfin, plutôt la seule chose, la seule personne qu’elle avait en tête.
Apres s’être levé aux aurores, elle était allée courir pendant près de deux heures, certains quartiers de la villes étaient en piteux états après l’incendie, beaucoup de débris, des voitures cramées trônaient comme des trophées pour rappeler ce qu’il s’était produit il y a encore peu de temps. Cette vision pouvait donner le cafard.
La salle de sport où elle travaillait était l’un des bâtiment qui avait échappé aux incendies et c’était plutôt une bonne chose pour elle.
Vêtue d’un legging noir, une brassière de sport et de baskets, elle y pénétra. L’odeur  de sueur y stagnait, certainement trop ancienne pour qu’un humain la sente, mais elle, ca lui prenait à la gorge. Ida regarda le planning et fut déçu  de n’avoir qu’une seule personne à son cours. Malgré les derniers évènements, elle pensait que la population aurait souhaité se former pour se défendre  d’une quelconque agression.
Ida refit  ces lacets  lorsqu’on la salua, une jeune femme se présenta. Elle se redressa et la regarda des pieds à la tête, avant de lui lancer :
Salut ! elle essaya de paraitre sympa et souriante même si ça n’était pas dans sa nature. Elle ouvrit la bouche pour se présenter également, mais la rouquine enchaina. Ida haussa un sourcil, perplexe et plaça les mains sur ses hanches quelques longues secondes en la jaugeant.
Qu’est ce qui te fait croire que c’est un Homme ? dit elle en haussant les sourcils plusieurs fois. Moi, je pense que toute personne, elle fit un pas vers son interlocutrice en la regardant droit dans les yeux, est capable de donner ce genre de cours, Homme comme Femme ! Il suffit de simplement d’avoir les bases ! Ok, c’était basique, très basique, mais pas aussi primitive que les pensées de Morrigan.  Quand il faut sauver sa peau, tu dois mettre toutes les chances de ton coté et y croire ! Ca c'est la première régle Ida la bouscula un peu en la poussant de la main sur l’épaule.  Elle maitrisait très  bien sa force, ne voulant pas détruire son élève.
Je suis Ida, ton  prof’ et je te garantie qu’à la fin de chaque séance, tu vas me maudire car tu auras des courbatures dans tout le corps mais tu seras te défendre à l’avenir. Sauf si tu as peur de revenir Dit elle avec un sourire qui se voulait moqueur.
Elle prit son sac de sport ainsi que sa bouteille d’eau.
Allez, ramène toi ! On va commencer ton premier entrainement. Elle se dirigea vers la porte tout au fond de la salle principale. La pièce, qu’elles allaient occuper, était de taille moyenne, avec  des sacs  de frappe, cordes à sauter et tout un tas d’autres objets pour les entrainements.

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Je me demandais ce que j'avais pu faire de mal. Parce qu'avant de me retourner la politesse, la jeune femme m'avait détaillé au rayon X. *Ma tenue ne devait pas être inappropriée non?* Il me semblait bien qu'elle était quasiment similaire à la sienne, en un peu plus courte peut-être. J'eus la désagréable impression qu'on venait de chercher à me jauger d'un simple coup d’œil.

La remarque qui suivit fut comme un coup d'estoc porté à mon égo. Je me sentais un peu bête maintenant qu'elle venait de soulever un point important. Je ne savais pas pourquoi, d'un coup, je n'avais plus qu'une idée en tête, prendre mes jambes à mon cou. *Mais je n'allais pas me faire chasser du cours par une autre élève quand même!* Je n'avais réussi à balbutier que quelques syllabes sans importance quand elle s'était rapprochée de moi. Je rougis à vu d’œil, ma pression sanguine me faisait toujours cet effet, et comme j'étais pale comme les fesses d'un nouveau-né, c'était plus facilement repérable que sur une autre personne.

Intimidée, je reculais d'un pas, ne quittant pour autant pas les yeux de mon interlocutrice. Je savais que je n'aurais pas du me laisser faire, surtout quand elle se permit de me pousser un peu, mais j'étais décontenancée et surprise par son attitude. Mais avant même que je ne me décide à ne pas devenir sa victime, elle me révéla qu'elle était son élève. 2Ème round gagné par KO*dling dling* J'aurais du vraiment filer... Non, maintenant que le vin était tiré il fallait le boire. Puis ...ma fille... y repenser me redonna le regain de courage nécessaire pour me reprendre.

Je la suivis, et me tournais vers les autres personnes qui venaient d'assister à la scène comme s'il s'agissait d'une scène de film.Manquait plus qu'elles préparent leur popcorn pour pouvoir commérer en toute liberté. Je les entendis chuchoter encore juste au moment où la porte se refermait derrière moi. Je fis volte-face et les fusillais du regard:

-Riez bien, en attendant, si elle s'était réellement attaquée à moi vous seriez restée les bras ballants. C'est pas plus glorieux.

Sans même leur laisser le temps de me répondre, je laissais la porte claquer volontairement, même si en réalité j'étais plus déçue du comportement humain que véritablement en colère. Je soupirais en entrant dans la salle qui nous était dévolue. Ce que je m'apprêtais à faire n'était pas facile mais j'y mettais tout de même un point d'honneur à le faire:

-Ida... Avant qu'on commence... Je tenais à dire...

Je m'approchais lentement d'un sac de frappe et sans plus tourner autour du pot je me passais la langue sur les lèvres avant d'ajouter:

-Désolée pour tout à l'heure. Je me suis montrée nulle sur ce coup... Je sais pas, pour moi le mec devrait avoir un rôle de protecteur envers les femmes... qui sont souvent plus fragiles que les hommes... Du coup je me suis fais une fausse idée... Si c'était le cas, si l'homme protégeait la femme, on serait pas en train de parler et j'aurais pas besoin de suivre ce genre de cours et toi d'en donner...

Je fis une petit pause puis souriais, comme ci cela pouvait arranger les choses, même si je ne suis pas bête, je sais bien que demander pardon n'allait pas effacer mes paroles vexantes. Mais je considérais qu'il était important de repartir sur de bonnes bases.

-On peut oublier ça? Par contre...Y'a pas d'autres élèves avec nous? Et pour te répondre, si j'ai un peu peur des courbatures, mais il faut ce qu'il faut. Et puis quelques courbatures contre sauver ma peau si un jour je suis en danger, ça vaut bien le sacrifice non? Alors, comment je peux mettre les chances de mon côté, prof?

Je souriais, ma question faisant écho à ses propos précédents, pour bien montrer que je l'avais écouté même si sur le moment j'avais été un peu trop estomaquée pour réagir. Et puis je cherchais à montrer ma bonne volonté. J'étais un peu curieuse de voir ce que tout cela allait donner. J'évitais le traditionnel "on commence par quoi?", en attendant qu'elle me donne ses instructions, bien sagement, de peur de faire une nouvelle boulette. Pourtant j'étais intéressée et impatiente de commencer.
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Ida sourit lorsqu’elle entendit Morrigan mettre à leur place le groupe de personnes qui avaient assisté à leur échange. Et elle n’avait pas tord, ils sont rares les personnes à s’interposer lors d’échanges  houleux ou même d’affrontement,  voir même inexistant.
Elle soupira lorsque Morrigan s’excusa, cette fille était complètement son opposée, pleine d’empathie, de compassion, et le genre à croire aux comtes de fée, à la venue du beau prince sur son cheval blanc, dans sa jolie tenue étincelante  pour sauver une damoiselle en détresse et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.... Pfff pathétique !! Ida n’aimait pas les excuses, d’ailleurs, elle-même ne s’excusait pas. Si elle prononçait des mots blessants, c’est que sur le coup, ou pas, elle le pensait. Si elle réagissait avec excès, c’était justifier, pour elle.
Les femmes sont fragiles parce qu’elles le veulent. Elles préfèrent dépendre des hommes pour être protéger ! Et je trouve ca complètement dramatique. Elle lui tendit une corde à sauter pour l’échauffement, et elle se plaça face au miroir, histoire que Morrigan suive le rythme et lui confirmer qu’elles n’étaient que deux.
J’ai l’impression que tu vois les hommes comme des Icones, des bienfaiteurs. C’est ton opinion, je respecte, mais en général, ton agresseur sera un homme, ils sont du genre à s’attaquer aux plus faibles, soit pour ton ptit cul  soit  pour te voler ton sac et te faire  les poches. Si une femme t’agresse, y a des ‘chances’ qu’elle soit beaucoup plus subtile et discute pour obtenir ce qu’elle désire. Elle plongea son regard dans celui de Morrigan, dans le reflet du miroir. Ne va pas trop vite, tu vas t’essouffler rapidement, c’est juste un échauffement, garde moi des forces. Tu vas devoir me mettre au sol et me montrer ce que tu as dans le ventre. Dit elle avec le plus grand sérieux, même si c’était faux, car aujourd’hui, c’était juste les premières bases et quelques clés simples que Morrigan devrait mémoriser.
Elles sautèrent encore quelques minutes et Ida lui intima qu’elle pouvait stopper. Elle l’étudia un court instant, se focalisant sur les battements de son cœur qu’elle pouvait entendre grâce à sa nature.
Comment tu te sens ? Bois un peu, ton corps en a besoin.
Elle lui laissa quelques instants pour reprendre son souffle et elle s’approcha d’elle. J’ai besoin de savoir à quel niveau tu es. Même si je me doute, dit elle en souriant en essayant de ne pas être moqueuse. J’aimerai que tu te défendes, ne me ménage pas, tu ne me feras en aucun cas mal. A partir de là, je pourrai te donner les meilleurs conseils. T’es une veinarde aujourd’hui, tu m’as pour toi toute seule, profites‘en !! Elle haussa deux les sourcils, amusée et elle lui empoignant le haut du bras ainsi que le poignet avec une simple pression.


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Je l'entendis clairement soupirer, la demoiselle ne s'en cachait pas, et je ne lui en voulais pas. Si je ne pouvais suivre le cours de ses pensées, je comprenais bien que ce que j'avais redouté c'était finalement reproduit. Je venais de faire d'autres bourdes. A croire que je devrais apprendre à me taire mais tout comme elle, je restais quelqu'un d'assez nature et il avait fallu que ça sorte. Tant pis, ce qui était fait était fait, elle n'allait pas se flageller avec ça jusqu'à la saint glinglin.

J'encaissais alors le premier coup, l'attaque verbale. Je devais reconnaître qu'elle avait sans doute raison sur ce point, mais si je ne cherchais pas à me défendre par moi-même, ne serais-je pas ici? Je n'avais plus d'homme dans ma vie pour me protéger de toute façon, à part mon papa, mais dans tous les cas, il fallait se montrer réaliste, on n'a pas constamment une personne à nos côtés quand on se fait agresser. Et savoir se défendre soi-même rééquilibrerait sans doute la balance. Alors j'attrapais docilement la corde et commençait à me mettre au travail. Je me doutais que c'était un simple échauffement mais j'étais certes un peu trop motivé et poussé sur mes forces. Elle avait vu juste, une nouvelle fois. Ce qui me rassurait parce que cela démontrait qu'elle connaissait bien son boulot. Ou du moins qu'elle était expérimentée en la matière et attentive à ses élèves. Cette idée me rasséréna.

Avec honnêteté, -j'étais moins en forme que je l'aurais pensé et allais me chercher à boire, essoufflée,-  avouant entre deux gorgées,:

-J'ai... sans doute... un peu trop... donné pour... un début...

Je ne fis pas durer la pause pour autant et reposais ma bouteille. J'eus juste le temps d'entendre ses dernières paroles et bien qu'elle m'avait pourtant prévenu, je me retrouvais surprise. Mes réflexes n'étaient pas spécialement bons, pour ne pas dire que j'avais été trop lente pour anticiper quoi que ce soit. Pour le coup, j'étais une débutante de chez débutante. Je n'avais jamais essayé de me battre et je n'avais jamais eu l'occasion d'essayer de m'échapper d'une quelconque bagarre ou agression, le ciel soit loué.

-Ugh...ah..., je me forçais à me taire et à ne pas m'égosiller comme une fillette mais sa petite pression me faisait un peu mal. Je ne restais pas longtemps ainsi, parce que je venais de comprendre que cela ne servait à rien de faire la fière. Aujourd'hui j'étais une chochotte douillette, il fallait se rendre à l'évidence, mais plus tard, grâce à la jeune femme, je ne serais plus cette  victime potentielle.

J'essayais de me dégager tant bien que mal en bougeant le bras. C'était mon premier, futile, mais réel mouvement. Je n'avais pas réfléchis, ça avait été plus un réflexe qu'autre chose. J'essayais, en poussant sur mon bras, mais en vain, je me heurtais à la résistance de mon "adversaire" du moment. Putain, c'est vraiment important que je ressorte de là en apprenant quelque chose, et vite. J'essayais de pousser sur mes jambes, de pivoter du bassin, de me dégager, de tirer en arrière, toute cette énergie étant déployée en vain. Un instinct primaire chercha à me faire plier le coude de mon bras prisonnier. Erreur fatale! J'essayais de l'attirer au sol, comme si je cherchais à m'y asseoir. Cela ne marchait pas. Je montrais alors un peu plus de férocité, et de l'autre bras essayais d'attraper le sien, de la faire pivoter en rapprochant mon corps du sien. Bref, toutes mes tentatives étaient ridicules et avortèrent:

-Je suis pitoyable...  

J'avais conscience que d'ailleurs je l'étais réellement en l'instant et tentais autre chose, balançant ma jambe dans son tibia, sans états-d'âme cette fois. Parce qu'une personne qui t'attaque dans la rue, ne faisait pas dans les sentiments. Je n'aurais pas le droit à une seconde chance face à un agresseur, et en plus, Ida avait dit que je pouvais me donner à fond. Je pense qu'elle savait où seraient ses limites et qu'elle n'avait pas parlé dans le vent. Alors j'appliquais son conseil, bien que tardivement.
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Ida testait la force de son élève, elle en avait déjà une petite idée, mais les mouvements de Morrigan  sans réelle pression lui confirmaient ses pensées. Elle la laissa quelques secondes pour qu’elle essaie de trouver une solution par elle-même, que son instinct de défense, sa hargne remonte à la surface pour qu’elle ait des reflexes pour sauver sa peau.
Lorsqu’elle se dénigra, Ida lui lança un regard sombre, les lèvres  pinçaient, elle n’appréciait pas que l’on puisse baisser les bras aussi vite, que l’on ne croit pas en soit. Pour elle, ce qui est important, c’est de croire en soit, la moitie du boulot était déjà fait.
Elle allait relâcher  sa prise, quand elle se prit un coup dans le tibia, elle émit un ptit son, plus dû à la surprise qu’à la douleur.
Très bien ! lâcha t elle. Encore ! Imagine que je vais t’égorger, ou te planter d’un couteau ! Elle savait qu’elle risquait peut être de la choquer, de lui faire peur même, que ca n’était de cette façon que l’on enseignait, mais à l’instant T, elle voulait lui faire comprendre qu’elle devait avoir foie en elle, se battre, en rien lâcher, ne pas baisser les bras. On ne se laisse pas égorger  sans se défendre, on se bat jusqu’au bout.  Ca, c’est la façon d’Ida de concevoir la vie, elle ne pouvait obliger une personne d’avoir la même vision qu’elle.
Elle relâcha la pression de son corps et se laissa faire, elle voulait que Morrigan arrive à avoir confiance en elle, qu’elle croit en elle. Ida n’était pas là pour donner des raclées à ces élevés  mais les faire évoluer, apprendre à se défendre ; certes les mouvements, les gestes étaient important, mais il fallait avant croire en ce qu’on faisait.
Vas ’y !  Essaie de me mettre au sol ! De me ralentir, de me donner des coups ! Aller ! Aller ! Cria t elle presque.
Apres quelques minutes de corps à corps, Ida reprit la main sur le combat, fit une clé à Morrigan, lui emprisonnant le poignet, le bras dans son dos, l’immobilisant.
Tu n’as pas besoin de force pour te défendre, il faut juste que tu connaisses  quelques prises. Non que tu les maitrises ! La voix de la blonde était calme, et pas essoufflé. Elle regardait la rouquine dans les yeux à travers le miroir, la gardant près d’elle, maintenant toujours sa prise sans lui faire mal. Juste le bras qui devait avoir  une position inconfortable. Tu as de la volonté, tu peux y arriver. Crois en toi, c’est juste ce que je te demande ! Je m’occuperai du reste.
Elle ne lâchait pas son regard, attendant de Morrigan qu’elle accepte ce dont Ida lui proposait.
Habituellement, elle n’allait pas aussi loin avec ces élèves, mais ici, avec elle, elle voulait lui apprendre à se défendre. Sincèrement.



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feat Ida T. Borje

Bien consciente d'avoir déçu en partie ma prof, j'étais presque fière de lire la surprise sur son visage. Je savais que je n'avais pas frappé fort et qu'il y avait peu de chance que je réussisse à lui infliger une réelle douleur. Je n'étais pas fière d'avoir usé d'un coup bas, mais fière d'avoir su donner un coup, pour me défendre. C'était le début de quelque chose. Comme un léger déclic pour me mettre en route. Je pris conscience en l'instant que j'allais devoir bosser plus dur encore si je voulais rester en vie, pour ma fille, et pour moi-même.

Encouragée par Ida, je me sentis légèrement galvanisée, et compris qu'il n'y avait qu'ici que je pouvais avoir le droit à l'erreur, dans cette salle et au corps à corps avec la blonde aux dreadlocks. J'avais d'ailleurs la chance que cette dernière soit patiente, et je me rendis compte par l'intermédiaire des paroles d'Ida, que dans la rue, on n'attendrait pas poliment que je contre-attaque, qu'on ne me laisserait aucune sorte de marge de manœuvre. Si un jour, on venait à m'agresser dans la rue, j'étais bien loin de pouvoir m'en sortir. Je me ferais dépouiller sans hésitation. Je devais me mettre dans la peau d'une vraie victime sur le point de mourir, et faire ressortir immédiatement mon instinct de survie . Je me démenais, encouragée par mon dynamique coach, suais, transpirais, me déchaînais comme un beau diable. Ce n'était pas encore assez mais c'était un début.

Au moment où je tentais de faire basculer le corps d'Ida au sol, il était déjà trop tard. Je compris en voyant ma face rouge et échevelée dans son miroir, que si cela avait été réel, j'aurais été quasiment morte à ce stade. Tout devait se passer si vite quand une autre personne maîtrisait votre corps et votre mental... Des larmes roulèrent sur mes joues parce que je ne voulais pas que cela puisse lui arriver, pas à cause d'une quelconque douleur puisque mon agresseur fictif ne forçait en rien sur moi. Alors après la clé de bras, ce fut comme un réflexe, je pivotais sur mes talons, et me retournait du côté où mon bras était bloqué, et de l'autre main, je frappais Ida en plein visage.

Si elle m'avait fait cela cinq minutes auparavant, je n'aurais probablement pas fait la chose ainsi, ou me serait excusée auprès d'elle. Au lieu de ça, plus sûre de moi, je tâchais de dégager mon autre main et enchaînais les coups, à l'instar d'une boxeuse professionnelle. C'était un peu décousu, pour ne pas dire anarchique, mais c'était comme si quelqu'un d'autre s'était emparé de moi et que j'étais devenue incontrôlable, possédée, déchaînée. Il était difficile de m'arrêter, tandis que j'étais mue par une nouvelle énergie. En réalité, je ne me maîtrisais plus du tout et cela pouvait également me mettre en danger. J'étais comme enragée, en colère, aveuglée à tout ce qui se passait autour, il fallait juste que je frappe, et fort, et vite. C'était comme si la situation m'avait mise en colère et que je puisais dans mes émotions, dans l'adrénaline qui se frayait un chemin dans mes veines. Le visage rougeot, les traits crispés par la fureur, avait fait disparaître les larmes d’apitoiement. Comment j'avais fais tout ça? J'avais juste imaginé qu'on essayait d'attenter à la vie d'Emma, et dés lors ça n'avait pas été compliqué, mon envie de la protéger et de la défendre se montrait plus fort que tout, que ma retenue.

Bientôt ce fut mes pieds qui prirent le pas. J'avais comme l'impression qu'ils avaient leur volonté propre. Je tapais, avançais, mordais, visais l'estomac, choppais un doigt et le mordais, comme une véritable furie.

-Vous ne... toucherez pas ....à un seul de ses cheveux,... vous m'avez compris!

J'étais essoufflée, ma respiration saccadée, mes mots hachés, mais encore, je trouvais assez de force, de volonté ou de vaillance en moi pour essayer de terrasser mon adversaire.
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La jolie blonde ne pensa pas mettre son élève dans un tel état de fureur ; elle se prit plusieurs coups en pleine figure, dans l’estomac, les bras, les jambes, Morrigan se réveillait, son instinct de survie n'était pas si enfoui que ça tout compte fait.
Ida encaissa  les coups les uns après les autres, elle était entraîné pour ça et son corps ne ressentait pas la douleur à cette faible échelle. Elle se protégea tout de même le visage un temps soit peu et la repoussait légèrement pour donner à son élève du recul dans ces coups, qu’elle se s’effondre pas sur elle. Elle avait comprit où la rouquine avait été chercher toute cette énergie, cette rage. Elle pensait à un être cher. Qui avait il de plus motivant que de penser que l’on puisse faire du mal à la personne que l’on aime ?
Elle sentait Morrigan faiblir dans ces coups, chuuut…. doucement ma jolie, ce n’est qu’un entraînement. Calme me toi. Ida gardait un ton calme, scrutant son apprenti, essayant de capter son regard. Cette dernière était comme ailleurs et elle voulait la ramener.
Elle se remémora les fois où elle aussi avait perdu la notion de l’instant présent, au Centre, il était arrivé qu’on la ramène de ces moments où ces pensées l’emmener loin dans des situations dangereuses avec des personnes à qui elle tenait, où les mots ne faisaient pas effet et elle se prenait un jet d’eau glacé et puissant en pleine face pour qu’elle se calme et ne mute pas. C'était radical.
Pour Morrigan, elle gardait la méthode douce, elle n'était pas un animal. Hormis une bouteille d’eau, il n’y avait rien dans la salle d'entraînement ;)
La maintenant fermement par le haut des bras, elle lui dit sur un ton peu moins doux que précédemment, Morrigan ! Regarde moi ! Ce n’est qu’un entraînement, tout va bien. Tu t’es bien défendu. Inspire par le nez, lennnnteeement, souffle par la bouche. Très bien. Regarde moi dans les yeux. Parfait. Elle la garda quelques instants fermant entre ces mains, le temps qu’elle retrouve un regard normal et non plus de névrosée ;) et la lâcha.
Ida se dirigea vers son sac et saisit sa bouteille d’eau pour se désaltérer.
Elle était capable, elle aussi, de perdre la notion de toute chose, mème après de trés longues années d'entraînement et sur le terrain si elle ne pensait qu’à une seule personne, la seule qui lui était cher, la seule pour qui elle pourrait donner sa vie. Certain dirait que ce n’est pas un choix facile à faire, mais il n’y a même pas de choix à faire, on s’est qu’on le fera, c’est en nous, et c’est ce qu’il doit être fait, même si ça nous coûte la vie.
Elle se tourna vers Morrigan et lui fit un signe de tête pour lui aprouver qu’elle avait bien fait son job pour l'entraînement.
Tu m’as épatée ! Tu t’es très bien débrouillée. Pour une première. Bon elle voulait pas non plus la mettre sur un pied d’estale, mais l’encourager était ce qu’il y avait à faire.
T’as puisé au fond de toi en pensant à quelqu’un, tu t’es rendu compte de ce que tu pouvais faire sans entraînement, la prochaine fois …. elle laissa deux, trois secondes s'écouler avant de continuer, repérant dans sa gestuelle s’il y aurait une prochaine fois ou pas et enchaîna, j’aimerai que tu restes avec moi, dans la salle de sport au prochain cours, histoire que l’on puisse échanger sur les techniques.
Elle tendit à Morrigan la bouteille d’eau et lança prudemment, tu souhaites que l’on discute de ce qui t’es passé par la tête ? Ça aide parfois pour ne pas revenir sur certaines images réelles ou imaginaires.



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feat Ida T. Borje
Je ne me rendais plus trop compte de ce qui se passait, c'était comme si quelqu'un d'autre agissait à ma place et que des tas d'émotions étaient remontées à la surface et s'étaient déversées sans que je puisse contrôler quoi que ce soit. J'étais plongée comme dans un état second, et il me fallut un long moment avant de revenir à la normale. C'était sans doute parce que mon corps commençait à perdre en énergie, ou bien parce que la voix de mon coach me ramenait peu à peu sur terre, que je reprenais conscience de ce qui m'entourait. La fermeté dans sa voix, c'était ce qui avait été le déclic, j'avais l'impression de sortir d'un mauvais rêve, j'avais cru à la propre illusion que m'avait imposé mon cerveau. Je cessais de brasser de l'air avec mes pieds, avec mes bras, et me laissait guider, je la fixais,un peu hagarde au début, puis inspirais et expirais, en suivant ses conseils, jusqu'à recouvrer un rythme cardiaque plus en adéquation avec ce dont j'avais l'habitude, puis clignais des yeux. Je me sentais un peu comme vidée de mon énergie et m'installais quelques instants au sol, le temps de récupérer, évitant de justesse de m'écrouler comme une bête terrassée par son chasseur.

Je souris faiblement, contente de recevoir des encouragements, même si je réalisais que tout restait encore à faire. Le self Control me manquait cruellement, et j'allais devoir travailler dessus. Le but était d'apprendre à me défendre, non pas à étriper quelqu'un par accident parce que j'aurais trop puisé dans mes émotions. J'évitais de répondre, cependant, de peur que la demoiselle croit que je me vante. J'étais juste contente justement d'avoir dépassé ce stade de la victime qui restait paralysée face à son attaquant, et qui agissait, au lieu de se laisser terrasser par sa frayeur. Une petite lueur dans mes yeux renseigna sans doute ma professeure sur le fait que je comptais bien continuer d'apprendre, que je n'en resterais pas là. J'étais déterminée. Je me relevais d'ailleurs, et allais boire à mon tour. J'avais hâte d'être à la prochaine fois en un sens, afin de pouvoir apprendre enfin des techniques et parfaire le petit entraînement du jour:

-Je ne sais pas trop... C'était un peu étrange quand même... Ce qui est sûr c'est que j'aimerais apprendre à me maîtriser, je veux envoyer personne à l’hôpital, juste éviter qu'on me fasse du mal. S'il m'arrive un truc, ma petite Emma aura plus que ses grands-parents sur qui compter, et ils seront pas éternels. Moi non plus mais dans la logique des choses, ils sont sensés mourir plus vite que moi...

Je marquais une petite pause, en me remémorant l'instant où j'avais déraillé, agissant comme une vraie louve qui voulait protéger ses petits:

-En fait, je sais pas très bien ce qui s'est passé. J'étais plus moi-même. A l'idée qu'on puisse toucher à un cheveux de ma fille, les choses se sont enchaînées. J'avais l'impression d'avoir de vraies personnes face à moi, comme si ce que j'avais imaginé c'était plus ou moins transposé dans la réalité. Je sais juste que je me suis trop plongée dans mon imagination, mais j'ignorais jusque là que j'aurais pu faire cela. Enfin, ça m'est déjà arrivé de rêvasser et de fantasmer certains éléments de ma vie, mais c'est jamais allé jusque là, et généralement, c'était pas des situations violentes, juste des instants paisibles.


Je me frottais la tête, un peu gênée de cette révélation, qu'est-ce qu'elle allait penser?

-Tu me prends pas pour une folle j'espère? Cela t'es déjà arrivé de te retrouver dans ce genre de situations?! En tout cas j'aimerais pas trop que ça se reproduise, si t'as des conseils sur comment canaliser ses propres émotions, je suis preneuse... Faut dire qu'avant j'avais la danse qui m'aidait à me défouler, mais j'ai arrêté un peu, mon emploi du temps de maman me permet pas de faire et les cours de self défense, et les cours de danse... Je peux pas toujours demander aux gens de garder ma fille, et c'est important que je passe du temps avec elle... Enfin, je sais pas pourquoi je te raconte tout ça, ça t’intéresse peut-être pas...

© Pyphi(lia)
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Le choix qui s'impose × ft. Morrigan & Ida

Ida approuva de la tête lorsqu’elle parla des grands parents de la petite, elle pouvait comprendre, même si elle, la famille, elle ne connaissait pas. Les seuls liens qu’elle avait été avec Cina’. Peut être que c’était ça le problème, avoir une seul personne dans le cœur.
Elle secoua la tête, non, t'en fais pas, je ne te prends pas pour une folle. Au contraire, tu as parfaitement jouer le jeu, peut être un peu trop, dit elle avec un clin d’œil pour détendre l'atmosphère et qu’elle comprenne qu’elle ne se moquait pas. Lorsqu’on est poussé à bout et que l’on veut réussir, on se projette pour y arriver et ça quelque soit le moyen. Toi, c’est Emma, ta fille. Tout ça t’as permis de prendre conscience de ce que tu pouvais faire. Tu ne dois pas forcément canaliser tes émotions, simplement savoir les utiliser à bon escient. C'était brouillon, mais très bien. L'adrénaline peut nous surprendre, la peur aussi et l’on devient incontrôlable. Elle n’entra pas dans le détail de ses propres expériences, ce qui se passe au Centre, restait au Centre. Et puis, son secret de métamorphe pourrait effrayer les humains.
T’en que tu ne me demandes pas une psychanalyse, ça ne m'embête pas te d'écouter, dit elle en posant sa main sur le bras de Morrigan un instant pour appuyer ces dires. Habituellement, elle aurait soupirait, car le excuses de ce genre ont le don de l’agacer, mais après ce que Morrigan venait de vivre, elle ne voulait pas la froisser, elle devait digérer ce qu’elle venait de vivre.
Ida entendit de l’agitation derrière la porte, l’heure du second cours arrivait. Je te laisse mon numéro de portable, dit elle en se dirigeant vers son sac de sport pour en sortir un bout de papier et un stylo. Si tu souhaites vraiment refaire un cours appelle moi des que t'as un moment de libre . dit elle en griffonnant son numéro et lui tendant le bout de papier.
Je te laisse faire les étirements seule, t’es danseuse, tu dois connaître les mouvements, dit elle en se dirigeant vers la porte où le brouhaha se fit plus intense. A moins que tu veuilles participer au cours de Capoeira ! lança t’elle avec humour sachant qu’il soit fort probable qu’elle refuse. Elle fit signe de la main à Morrigan pour la saluer et fit entrer le groupe de jeunes gens.




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