Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

 

 I'll protect you, no matter what. Er, well, I'll TRY to protect you. ~ Leo & Sirius

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité

Veiller sur les autres quand on ne sait pas veiller sur soi, c'est de l'égoïsme ou de l'altruisme ?

Leonard & Sirius

C'était un dimanche presque comme tous les autres. J'étais sortis la veille, j'avais pas mal picolé et fumé et... j'avais probablement serré un mec, peut-être même deux, en tout cas, je n'avais ramené personne chez moi, j'étais seul dans mon lit king size quand je me réveillais. Dans mon fort intérieur, je voulais bien un homme en particulier à mes côtés, mais jamais ô grand jamais je ne le dirais à haute voix. Quand mes yeux s'ouvrirent, je vis presque aussitôt la lumière du jour passée à travers les rideaux de ma chambre. Ça annonçait une belle journée, une dimanche ensoleillé, peut-être que je sortirais avec Sweeey, qu'il prenne l'air, qu'il gambade. C'était peut-être risqué comme ça, mais loin de là. Quand on allait dehors, mon père se tenait tranquille, tout simplement heureux d'être en plein air. En général, je quittais la ville pour aller en pleine nature pour lui laisser la possibilité de faire ce qu'il voulait et utiliser ses pouvoirs. En m'étirant, je me redressais et passais les mains dans mes cheveux, profitant du silence qui règnait dans l'appartement. J'avais assez peu de souvenirs de ce que j'avais fait hier soir, pour ainsi dire pas vraiment. Je me souvenais avoir quitter mon nid douillet en laissant mon père dans sa chambre fermée à double tour, je m'étais ensuite téléporter près d'une boîte, puis d'avoir commandé plusieurs verres. Non. Plusieurs bouteilles. Après... trou noir. N'empêche, heureusement que je pouvais me téléporter, je ne serais probablement pas chez moi maintenant. J'aurais peut-être même fait la connerie de prendre ma voiture. Bref, je parvins à me sortir du lit pour me traîner dans la salle de bain et me faire couler un bon bain. Le dimanche était le seul jour où je pouvais prendre le temps de... ne rien glander. Et ce n'était pas plus mal. C'était le seul jour où je m'interdisais de ne pas m'inquièter pour la boutique, la comptabilité et tout le reste. Juste moi et rien d'autre. Ouais, j'avais envie d'une bon bain. Mais je commençais à avoir une grosse fringale. Bon. Une douche, un petit déjeuner, et un bon bain, ouais, ça serait parfait. Après avoir rempli la baignoire avec de l'eau bien bouillante et un peu de mousse, je me glissais sous la douche, me lavant assez rapidement pour en sortir, m'essuyant tranquillement en sifflotant.

Nu comme un ver, j'étais chez moi après tout, j'allais dans le salon pour rejoindre la cuisine, après avoir mis un peu de musique sur la chaine hifi et je commençais à me préparer un bon café, qui embauma tout l'appartement d'ailleurs, ainsi que des tartines grillées avec de la confiture de groseille. C'était ce que ma mère me préparait toujours le matin quand elle était encore là, me glissant parfois des groseille dans mon bol avant que je le remplisse. Ce souvenir fit monter en moi toute une vague de nostalgie et fatalement me fit penser à mon père. Le choc de sa mort l'avait vraiment ébranlé, et maintenant je comprenais pourquoi. Je ne savais pas comment je pourrais réagir à sa place, comment je serais si jamais je venais à apprendre que... non, ne pas y penser. Il n'y avait pas de raison que j'y pense. Et de toute façon, ça ne devait pas me toucher, même s'il devait lui arriver quelque chose. Pour chasser ces mauvaises pensées, je me mis à faire des gauffres et des crèpes, préparant un petit déjeuner pour deux. Peut-être même trois. Bordel... mon père ne mangerait même pas la moitié d'une portion pour une personne et concrètement, j'allais pas tout bouffer non plus. Mais tant pis, cuisiner me permettait d'évacuer pas mal de truc. Je continuais en sortant le jus d'orange, préparant une vraie table du matin, jusqu'à ce que mon regard se pose sur le canapé. Ou plus exactement, sur des fringues abandonnés proches du canapé. Et ce n'étaient pas les miennes. J'avais donc bien ramené quelqu'un chez moi ? Qui ? Qui est-ce que je pouvais bien ramener et faire dormir sur le canapé ?

Fronçant les sourcils, je posais tout ce que j'avais dans les mains pour m'approcher lentement, fouillant ma mémoire pour essayer de comprendre ce qui se passait, mais aussi pour essayer de me souvenir de la tête de la personne. Femme, homme ? Déjà, si ça avait été une femme, je lui aurais proposé de dormir dans mon lit et si dormir à côté de moi la perturbait, je serais aller sur le canapé. Donc homme. Mais quel genre d'homme est-ce que je pouvais ramener chez moi sans qu'il finisse dans mon lit ? Un hétéro cent pour cent pur jus. Et encore, j'en connaissais qui avait adoré que je m'occupe de leur petit cul et en avait redemandé. Mais c'était un autre sujet. Qui alors ? Avant de regarder, je posais mes deux mains sur le dossier du canapé en prenant une profonde inspiration. Ah si, j'avais une petite idée. Une grosse idée. Simplement parce que je commençais à me souvenir. Ou du moins, je pensais m'en souvenir. Je n'avais pas passé ma soirée tout seul. Dès le début je n'avais pas été tout seul. Un petit lutin m'avait suivit. Et non, pas mon père non. Soupirant, je tirais la couverture pour voir Leo, qui s'était bien planqué dessous.

Ça fait combien de temps que tu es réveillé au juste ? Ça fait longtemps que tu m'observes ?


DEV NERD GIRL

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
J'avais la tête lourde et je transpirais. Un sourire innocent se trouvait sur mon visage alors que je dansais parmi une masse d'inconnus. J'étais bourré, complètement plein et un peu défoncé aussi. Mon t-shirt m'encombrait trop et j'avais finis par l'enlever pour me retrouver torse-nu dans cette boîte de nuit. La même boîte dans laquelle je suis barman, ça ne me dépayse pas et au contraire, je peux bénéficier de certains verres gratuits puisque en temps normal, je suis barman. Il y a pas grand chose que je puisse faire dans cette ville : me bourrer la gueule, fumer, baiser, m'occuper de ma mère, bosser et c'est tout. Je pourrais me téléporter et passer un après-midi sur une plage tropicale, prendre un verre dans un café à Paris ou faire les magasins à New-York, mais non je ne peux pas car je n'ai pas de chance, et que je ne maîtrise pas mon pouvoir de téléportation. Alors, j'essaie de m'évader comme je peux : j'écris, je dessine, je lis. Personne ne le sait, j'aime beaucoup trop mon image de bad boy pour clamer haut et fort que je peux aimer autre chose que la dépravation et les ennuis. Heureusement, il y a des personnes cool ici à Bray. Il y a la douce Ksenia, il y a ma tante, et il y aussi Sirius. Oncle Sirius, Parrain Sirius, ancien plan cul Sirius... J'en sais trop rien. Mais j'adore cet homme car lui au moins il me comprend. Je danse avec lui, je bois avec lui et puis plus rien... Enfin si, il y a quelques bribes de souvenirs. Je me souviens encore le suivre pour me téléporter avec lui jusqu'à chez lui et je m'écroule sur son canapé, me déshabillant devant lui. C'est pas comme s'il ne connaissait pas mon corps après tout. Une partie de mon âme le veux, mais c'est une chance que j'arrive à penser avec ma tête et non pas qu'avec mon cul : coucher avec lui serait mal. Pas pour moi car je n'ai personne mais je suis familier à l'éclat qui sommeil dans les pupilles de chacun lorsque le cœur bat pour quelqu'un. Et même si le leprechaun ne veut pas encore se l'avouer à lui même son cœur bat pour quelqu'un. C'est drôle de le voir essayer d'échapper à ses sentiments.

J'émerge, lentement. J'ai terriblement mal au crâne mais qu'importe. Les yeux ouverts, les cheveux en bataille et le visage posé sur l’accoudoir du canapé j'observe l'appartement de mon ami sans me lever. Et lorsque j'entends du bruit je referme les yeux comme pour m'amuser. L'odeur du café me chatouille les narines, je ne suis pas du genre à manger le matin, si ce n'est prendre un jus de fruit avec un café ou un thé. Mais en lendemain de soirée, mon ventre pourrais manger n'importe quoi. Et lorsque Sirius s'approche du canapé pour se souvenir de ma présence, je ne peux m'empêcher de sourire, ce qui trahit mon faux sommeil. Il arrache ensuite la couverture, ce qui m'arrache un grognement alors que je me tortille en boxer sur son canapé « Assez longtemps pour savoir que t'as déjà préparé à manger. » je me redresse difficilement, m'étirant à moitié nu alors que lui, l'est complètement. Je ricane en attrapant un t-shirt « Toujours pas pudique à ce que je vois... » je passe derrière lui, me retenant de jeter un coup d’œil à son anatomie de dieu pour aller jusqu'au robinet et me servir un grand verre d'eau que j'ingurgite presque instantanément « Tu sais ça me vexe de me rendre compte que tu m'as oublié ! » mais en réalité je ne peux pas vraiment lui en vouloir car moi non plus je ne me souviens plus de grand chose. J'observe la cafetière et lâche un gémissement jouissif « Dieu merci. Tu permets ? » je ne prend pas la peine de prendre une tasse, et me sert du café dans mon verre d'eau vide. J'ignore laquelle des vues de ce matin est la meilleure : le café, ou Sirius nu.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

Veiller sur les autres quand on ne sait pas veiller sur soi, c'est de l'égoïsme ou de l'altruisme ?

Leonard & Sirius

Leonard. Leo. Comment est-ce que j'avais pû oublier qu'il était là ? C'était peut-être inconscient le fait que je sois allé au Zanzibar pour le retrouver, mais je crois que ça me rassurait de le voir. Ironiquement. Parce que j'étais censé le protéger. Je l'avais promis à sa mère. Et à mon père. Ouais, les deux se connaissaient, c'était la raison pour laquelle nous aussi on se connaissait à vrai dire. Je ne savais plus vraiment comment les choses s'étaient déroulées pour qu'on en arrive à ça... Enfin, j'y étais allé et... fatalement, on s'était retrouvé lui et moi. On avait pas mal picolé, on avait dansé, assez collé-serré et voilà, il était chez moi. Par le passé, on avait couché ensemble, mais depuis le retout de Xion à Bray, on ne s'était plus toucher, comme d'un commun accord. Sans doute à cause de moi qui suis incapable de penser à qui que ce soit d'autre que lui à présent. Les bras croisés sur le torse, je haussais un sourcil alors que le jeune Leprechaun se levait pour aller dans la cuisine, traversant tout simplement le salon à vrai dire, mi-amusé mi-fatigué à l'avance. Il avait le don de m'épuiser mentalement et physiquement, mais quelque chose me disait qu'à son âge, sans le fardeau qu'était d'avoir un père nécessitant sans cesse de l'attention, j'aurais été comme lui. Quoi que... sa mère était atteinte aussi. Pas autant que Sweeney mais ça ne saurait tarder... Bon disons qu'il gérait mieux que moi la situation à son âge. Je finis par la rejoindre, n'éprouvant pas la nécessité de m'habiller, il m'avait déjà vu dans le plus simple appareil de toute façon.

Je ne suis pas pudique, tu le sais, et encore moins quand je me pense seul chez moi.



Lui prenant la cafetière des mains après qu'il se soit servit et la reposait sur la table, l'invitant ainsi à s'assoir, puisque finalement c'était génial qu'il soit là, fallait que je me débarasse de tout ce que j'avais cuisiner. Pendant qu'il prenait place, j'attrapais une tasse pour lui, couteau, fourchette, assiette et serviette, les posant devant lui. D'un point de vue extérieur, on pourrait nous prendre pour un couple, mais je le connaissais simplement très bien. Puis, je pris place moi aussi pour boire une gorgée de mon café et soupirer d'aise. Un peu de compagnie finalement, ce n'était pas si mal. Je n'étais pas contre. Et ça m'éviterai ce fameux coup de blues du dimanche à l'idée de devoir quitter ce petit moment de tranquillité parfaite. Ou du moins, ça le repousserait.

Mange, t'inquiète pas, fais toi plaisir. Faudrait pas que ta mère pense que je te laisse crever de faim quand tu viens chez moi.



À la réflexion, je ne savais plus vraiment comment je le voyais. Comme un petit frère ? Comme mon petit protégé ? Comme un amant ? Comme un ancien amant ? C'était un mélange de tout ça. Et quelque part, je crois qu'il y avait aussi une once de paternité en moi, une fibre paternelle. Je ne savais pas trop ce qu'il cherchait chez moi, pour être honnête, mais ça me faisait du bien de savoir qu'il avait besoin de moi. Ça me donnait une sorte de raison d'être, de raison de lutter et de vivre chaque jour en profitant de chaque instant. Du moins, c'était ce que je me disais avant que mon ex-compagnon ne revienne dans mon esprit et dans mon cœur. Mes yeux se posèrent sur Leo, faisant se dessiner ainsi un fin sourire sur mes lèvres sans que je m'en rende compte. Il était un petit rayon de soleil quelque part. Dans ce bordel qu'était devenu ma vie, il était là, comme un point stable, un repère. Encore une fois, ironiquement puisque c'était le rôle que j'étais censé occupé en principe. Je tendais la main pour lui ébouriffer les cheveux, encore plus disons, et de les recoiffer ensuite, ouais, j'en profitais un peu, c'est vrai.

Tu te souviens de ce qu'on a foutu hier ? Parce que moi non. Enfin si, on a dansé, je crois que je suis parti aux chiottes avec un mec pour revenir ensuite danser avec toi.



Dans le genre duo dépravé, on était assez doué tous les deux. Sauf que je ne voulais pas qu'il devienne comme moi. Je voulais qu'il se préserve de toutes les merdes que je prenais. Un miracle que je sois toujours debout d'ailleurs. Si Leonard sombrait dans les drogues dures et qui lui arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais. Mon père non plus. Et la mère du barman non plus.

DEV NERD GIRL

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
I'll protect you, no matter what. Er, well, I'll TRY to protect you. ~ Leo & Sirius
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» No matter what happens you'll deserve it | Max & Dag
» no matter what, they always had each other (fitzwilliams)
» doesn't matter if it's all okay (Hunter&Alexis)
» No matter what we breed we still are made of greed | Daddy Ò Murchù
» Sirius L. Aquila

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Les écrits-