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 I won't give up. (Alaska et Utah)

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I won't give up × ft. Alaska x Utah

Insensé ou pas, je n’en avais rien à faire. Je le savais bien qu’un jour j’allais redescendre, qu’un jour ça ne suffirais plus, que j’aurais besoin de plus, de toujours plus. Ça ne serait jamais assez, j’allais toujours en vouloir plus, de drogue, d’alcool, de coup, de sexe. Jusqu’à je ne sois plus rien, qu’une loque qui ne saurais plus vivre, et je me disais qu’au fond, ce jour là allais être le bienvenue. Je n’avais pas envie de continuer de vivre si c’était pour vivre sans lui. Je n’avais pas envie de sourire alors que lui gisais six pieds sous terre, pas envie de rire alors que je le siens ne résonnerais plus jamais, pas envie de vivre alors qu’on lui avais enlever son droit à lui. Je n’avais plus envie de rien, seulement de détruire chaque partie de mon être qui me faisait penser à lui, qui me rapellait à lui. Et ça l’impliquait de m’éloigner d’Utah, de m’éloigner de Dakota. Parce que si j’étais capable de me détruire à petits feux, je ne voulais pas qu’eux en souffrent, je me disais que si je m’éloignais, si je claquais la porte derrière moi, sans jamais leurs laisser d’espace pour rentrer, sans jamais leurs donner d’espoir, ils se détacheraient de moi, me laisserait me détruire seule. Au fond, c’était pathétique, complètement pathétique, mais je n’en avais plus rien à faire de l’être ou pas. Parfois, j’avais envie de lancer mon poing dans la gueule de ceux qui me regardais, les yeux aggrandit par la pitié, je n’avais pas envie de voir leurs pitié, je n’avais pas envie de réaliser une nouvelle fois qu’il ne reviendrais pas, qu’il ne reviendrais plus jamais. Une partie de moi était morte et le reste de mon être n’avais pas envie de continuer sans cette partie. Je me détruisais, lentement mais sûrement. Je ne répondais pas à ce qu’elle me dit, me contentant de la regarder, je n’avais rien à dire et de toute manière elle n’avais pas posé de question.

Au fond, je comprenais pourquoi elle était là, pourquoi elle essayait de nous secouer, mais je n’avais pas envie de me faire secouer, pas par elle, pas par personne. J’avais envie de me rouler en boule dans son lit, j’avais envie de ne rien faire d’autre que de respirer son odeur, m’enterrer un peu plus dans mes illusions, tant que je le pouvais encore. Je m’assoyais dans le fauteuil, repliant mes jambes contre moi, le plus loin possible d’Utah, le plus loin possible de ce que je devenais, alors qu’il exprimais exactement ce que je ressentais. J’étais morte de l’intérieur, il n’y avais plus qu’un immense désert en mon être, soufflé par un vent violent, détruisant toute chance de résurrection.

Son nom qui résonnait en moi, tel un clou que l’on enfonçait dans mon coeur, un gémissement sortit de ma bouche alors que je me recroquevillais dans mon trou, je ne voulais pas entendre son nom, je ne voulais pas que l’on me rappelle qu’il n’était plus vivant. Je voulais rester dans mes illusions, dans mes rêves d’arc-en-ciel et de licornes. J’avais envie qu’on me laisse tranquille, qu’ils partent tout les deux, que je puisse me noyer dans ma l’alcool, que je puisse me perdre à nouveau. Je n’avais pas envie d’être sobre, de comprendre ce qui se passait autour de moi, je n’avais pas envie de voir l’état pitoyable de celui qui pourrait être mon jumeau, je n’avais surtout pas envie d’entendre sa voix rocailleuse, encore sonné par son mauvais trip. Je n’avais pas envie de voir qu’il allais aussi mal que moi, je voulais rester dans mes illusions qu’il allait bien, qu’il s’en sortait mieux que moi. Mais je le savais depuis longtemps qu’il était tombé aussi bas, qu’il survivait à peine, on était pareil après tout.

“Parce qu’au moins, on ne la ressent pas cette douleur, parce qu’on survit comme on peux.”


Je l’as regardais, me dépliant, me relevant de mon fauteuil. Elle était qui pour nous juger, qui pour porter un jugement sur la manière que l’on survivait? Et même si on se détruisait, ça lui faisait quoi à elle? Et je le savais bien que j’étais injuste, qu’elle voulais nous aider, mais j’en avais rien à foutre qu’elle veulent nous aider. On ne voulais pas être aider.

“Putain. Tu te prends pour qui au juste pour nous juger? T’as l’air bien comme ça, en arrivant ici la bouche en coeur en espérant nous aider, mais j’en veux pas de ton aide! Tes bonnes intentions tu peux bien les mettre là où je le pense!”

J’aurais peut-être pas réagit si violemment si j’avais été sobre, si j’avais dormit dans mon lit la veille, si j’avais été dans n’importe quel autre état que celui dans lequel je me trouvais présentement, mais je ne l’étais pas, et mon moi alcoolisé, il s’en foutait des autres, il ne voulais pas de son aide à la con, il ne voulais rien d’autre que d’oublier la douleur, il ne voulais rien d’autre que de continuer à vivre dans ses illusions et ses rêves. Je me rassied, aussi rapidement que je m’étais levé, mon regard se posant sur Utah, alors qu’il me parlais directement pour la première fois depuis l’accident. Une part de moi fût surprise, au fond, je l’ai avais tellement repoussé que je croyais réellement qu’ils n’en avaient rien à faire de moi.

“For fuck sake. Tu veux que je te dise quoi, qu’effectivement, ils seraient mieux sans moi parce que je suis un putain de boulet? Parce que tout ce que je suis capable de faire c’est de détruire, toujours détruire. Si j’étais remonté sur ma foutu planche, si j’avais repris la compétition comme j’étais sensé le faire, on serait pas ici, on serait jamais venu ici et lui serait toujours là! Et puis, viens pas me dire que tu ne t’en fou pas! Viens pas me dire que t’en as quelque chose à faire! T’en as rien à foutre de moi et moi j’en ai rien à foutre de toi! Fichez moi la paix.”

C’était pas vrai, tout mon être voulais crier pour que je retire mes paroles, je ne m’en foutais pas, ça n’allais jamais arrivé, mais depuis l’incendie, je les repoussais, je le croyais vraiment qu’ils seraient mieux sans moi. À deux, ils auraient une chance de s’en sortir.
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I won't give up × ft. Alaska x Juliet

Installé sur le canapé, je me demande ce que je fous là. J'aurais dû prendre mon assiette et me barrer de la pièce comme un bon vieux connard qui se respecte et qui ne reste pas avec les potes qui sont venus le voir. Sauf que moi je ne lui ai rien demandé à Miss Perfection et que sa leçon de morale à deux balles, elle peut se la coller là où je pense. Evidemment elle est venue nous aider, elle s'inquiète pour nous et c'est génial de sa part. Un jour je la remercierais pour ça, mais pas aujourd'hui, pas dans ces conditions. Elle veut aider mais elle est maladroite dans son entreprise et là où on aurait besoin de soutien, elle nous enfonce plus bas que terre. J'ai envie de lui cracher au visage, lui envoyer mon assiette par la gueule, juste pour qu'elle se la ferme, qu'elle se sente aussi humilier que nous l'étions en cet instant. Oui nous ne sommes que des sous-merdes mais pas besoin de mettre des mots sur nos états, on s'en rend bien compte. Et surtout de la part d'une personne chez qui tout va bien, en tout cas en apparence. "Merci Jules pour ta considération mais j'ai déjà des parents, j'ai pas besoin d'une pote qui vienne jouer les casse-couilles parce qu'elle pense avoir le droit de régir ma vie." Je perds patience et je commence à être de moins en moins raisonnable et sympathique. En même temps elle nous connait, elle sait qu'on peut-être très cons quand on s'y met et vu qu'on n'est pas dans nos états normaux, ben on en tient une sacrés couche.

J'avoue qu'en cet instant, je n'ai pas envie de faire dans le social, je n'ai pas envie de protéger mes amitiés afin de ne pas les perdre bêtement. En cet instant j'ai juste envie qu'on me foute la paix et qu'on ne me sorte pas des vieilles leçons de moral à trois balles. Alors je bouffe mes pâtes, ne sachant pas si elles vont rester dans mon estomac bien longtemps et je fais passer le tout avec de la bière. J'ai une alimentation plus que limitée en ce moment mais je m'en fous. Je saurais reprendre ma vie en main quand j'en aurais envie ou en tout cas j'aime à le croire. Je les écoute et j'avoue que je suis assez d'accord avec Ska, j'aime pas trop la façon dont Juliet arrive pour nous balancer nos quatre vérités. Elle ne devait pas s'attendre à un super accueil mais quand même, là elle donne le bâton pour se faire battre. Je sais que j'ai besoin de redescendre, je me rends bien compte que quelque chose ne va pas chez moi et que je fonce droit dans le mur. Sauf que je ne suis pas capable de freiner moi même alors je me regarde, impassible, me prendre le mur et je ne fais qu'espérer que je m'en sortirais sans trop de dégât. Parce que je suis comme ça, je ne suis pas un homme d'action, je ne prends pas de décisions, pas les bonnes en tout cas. Je ne sais faire que de la merde et après je n'assume pas, c'est ça ma spécialité. "Déjà tu fermes ta gueule et tu prononces pas son prénom, d'accord ?! Si t'es venue pour nous faire chier, tu dégages. On vient pas t'emmerder chez toi, tu viens pas chez nous pour nous manquer de respect. Tu ne parles pas de lui et tu ne nous donnes pas de putain de leçon de moral, d'accord ?! T'es qui d'abord pour venir nous faire chier ? On n'a pas besoin que Miss Perfection mette le doigt où ça fait mal juste parce qu'elle trouve ça fun. Donc tu la fermes !" Il y a des choses que je suis capable d'entendre mais il y a des choses qu'il vaut mieux passer sous silence et l'entendre prononcer le prénom de notre meilleur ami, c'est une ligne à ne pas franchir. Elle n'a aucun droit de parler de lui, de prononcer son prénom, surtout que ce n'est pas très intelligent, c'est pas comme ça qu'on va la remercier de venir être si intrusive.

Je ne pensais déjà pas me prendre la tête avec Juliet et au fond de moi ça me fais chier parce que je l'aime bien cette meuf et que c'est dommage de se prendre la tête pour ça. Enfin ça, ce que je veux dire c'est que c'est con de se bouffer le nez alors qu'elle n'est là que pour nous aider. Elle est maladroite dans sa façon de faire mais ça part malgré tout d'une bonne intention. Mais là j'avoue que ça vient de m'achever. J'ai tellement envie de lui dire de fermer sa grande gueule et d'arrêter de raconter de la merde. Hé wait ... je l'ai déjà fais et ça n'a servi à rien, bien au contraire ça lui a donné une raison de plus d'en rajouter une couche. Miss drama est dans les parages et je l'ignorais. Non mais sérieux, elle croit vraiment que tout ça c'est de sa faute ? Que c'est ce qu'on pense ? Comment on aurait pu savoir qu'en restant à Bray, on aurait signé son arrêt de mort ? Personne ne pouvait le savoir, aucun de nous n'est un putain d'oracle. Moi je ne lui en veux pas à cause de ça, moi je lui en veux parce qu'elle fait chier, qu'elle agit comme une merde et qu'elle me rejette. Et je lui en veux parce que je n'arrive pas à gérer mes propres émotions et qu'elle est pareille que moi et ça, ça me fais chier. "Mais putain je savais que t'étais conne mais là tu viens d'atteindre des sommet, bravo Ska je ne pensais pas que tu pouvais aller encore plus loin dans la débilité. Tu crois vraiment que tout ça c'est de ta faute ? Non mais t'es tellement une putain d'égoïste, centrée sur ta petite personne et ton petit bonheur personnel que tu crois que le monde tourne autour de toi. Mais réveilles toi ma vieille, rien n'est de ta faute parce que t'es pas si importante que ça. T'es rien ni personne, fout toi ça dans le crâne. Et s'il est mort c'est juste une histoire de pas de chance. Je t'interdis de te servir de sa mort pour ton propre intérêt. S'il est mort c'est parce qu'il se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment et pas parce que la génialissime Ska avait décidé de poser ses bagages dans cette ville parce qu'elle n'était pas foutue de remonter sur sa putain de planche." Sur l'ensemble de mes propos, je n'en pensais qu'une partie. Oui j'étais sérieux quand je disais que ce n'était pas de sa faute et que ce n'était qu'une histoire de mal chance et c'est justement ça qui me faisais chier, parce qu'on ne pouvait en vouloir à personne que du coup c'était frustrant. Mais je ne pensais pas un seul instant qu'elle était conne ou qu'elle n'était personne. Elle était ma soeur, ma meilleure amie et une partie de moi, alors non définitivement elle n'était pas personne, c'était juste que malgré tout ça, elle n'était pas coupable "Par contre t'as raison, j'en ai rien à foutre de toi. J'en ai ras le cul de tes caprices, de ton putain d'égoïsme et si t'as envie de te barrer ben te gênes pas. Va rejoindre tes connards de plan cul et restes-y. Vas te faire tabasser parce que visiblement c'est ce que tu kiffes et ne reviens plus. De toute façon même si tu revenais, je pourrais même pas te promettre que je serais toujours là... Mais au fond t'en as rien à foutre parce que tu n'as jamais vérifié qu'on était toujours là, Dak et moi. T'en as rien à foutre de nous, t'aime juste te faire taper dessus pour passer pour une pauvre petite victime. T'as plus la vedette donc ça te fais chier ..." Je n'y allais pas par quatre chemins et je me trouvais tellement horrible que je me détestais. Mais j'étais incapable de m'arrêter. Il fallait que je la blesse comme elle avait pu me blesser. Je voulais lui faire mal moi aussi, qu'elle sache ce que ça fait d'être abandonné par ceux que l'on aime. Peut-être qu'au fond c'était ma façon d'espérer la voir revenir, sauf que comme Juliet, j'étais maladroit. "Allez c'est bon vous m'avez saoulé avec vos conneries. J'me casse !" Dis-je en jetant l'assiette sur la table, à moitié remplie. J'avais envie de gerber et à mon avis je ne ferais pas beaucoup de pas avant de vomir les pâtes, mais au moins je serais loin d'elle. J'allais pouvoir frapper sur n'importe quoi dehors et passer mes nerfs et ma frustration. Je m'effondrerais certainement, hurlant à l'injustement et détestant le monde entier.


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