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 (Scylla&Hunter) turned our hands to guns

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‘’Oh, mais tu vas avoir amplement d’occasions.’’

Parce que tu savais que si elle revenais de nouveau dans ton lit, ce serait pas de gré de coeur et que les insultes feraient légion. Tu le savais bien que ce que tu lui demandais était dégradant, mais t’avais aucun problème avec ça. Et tu le sais bien que depuis que t’avais planté ton couteau dans le coeur d’une autre femme, t’était devenue pire avec celles-ci, t’avait aucune pitié, aucun remord. Une chance que tu pouvais pas avoir d’enfant, parce que t’aurais sûrement une panoplie de descendant ici et là. Et les femmes, tu couchais avec, et tu les jetaient. C’était rare que t’es envie de recommencer l’expérience avec l’une d’entre elle, mais Scylla, et bien, c’était un être à part, t’avais aucun problème à la ravoir sous toi, ou sur toi, t’as pas vraiment de préférence.

‘’Insinuerais-tu que je n’ai pas d’honneur?’’

Oh. Elle était intelligente. Ce n’était pas peu dire. Elle avais raison de douter, elle avais raison de se poser des question. Parce que tu n’en avais aucune. Tu n’avais aucune problème à promettre et trahir si c’était pour ton bénéfice. Les gens de ton espèce avait rarement de l’honneur, ce n’était pas dans la description de tâche et c’était rarement une qualité exploitable dans ton cas. Et puis, t’étais pas à la tête de la mafia, t’étais pas le Parrain, t’avais un réseau, un assez bon réseau, et t’en était à la tête, et même si t’étais sans merci, t’avais pas encore mis de tête de cheval dans le lit de tes adversaires. L’honneur, elle n’existait que chez les chevaliers servants et les damoiselles en détresses. Et t’étais loin de te déclaré comme tel.

‘’Chérie. Ça ne m’avantagerais pas si tu découvrirait le pot au rose, n’est-ce pas?’’


Tu n’avais aucune intention de ne pas tenir cette promesse. Il n’y avais aucun bénéfice pour toi, et dans ton expérience, lorsque tu jouais à double face, c’était rarement un secret bien longtemps. Tu préférais la garder dans ton lit que contre toi. Et puis, c’était pas les drogués qui manquait dans le coin, que t’en ait une en moins, qui n’était pas très fiable de plus, ne te dérangeait pas trop. Surtout si t’avais une compensation sous forme de jolie blonde dans ton lit. Elle te tourne le dos, tu le sais qu’elle réfléchit, tu pourrait presque entendre ses pensées tourbillonner. Alors tu t’approche, laissant de nouveau cet espace entre elle et toi, juste assez pour que la brise vous frôle, sans jamais vous toucher.

‘’Laisse toi dont aller à tes désirs, pour une fois. Tu le sais bien que t'en as envie, que tu ne le ferais pas que pour ta cousine, que ça te plairait même plutôt bien.’’

Et t’aime ce courant qui passe entre vous deux, t’aime bien la voir indécises entre le bien ou le mal. Entre devenir ta pute ou rester sagement chez elle et laissé voir sa cousine se défoncé avec la dope que tu lui fournirais. Tu savais qu’elle te détestait de la mettre dans cette position, forcé de choisir entre son honneur et celle de sa cousine. Au fond de toi, même si ça te faisait bien plaisir, tu comprenais pas. Tu comprenais pas pourquoi elle se rabaisserais pour une autre, pourquoi elle choisirais cette voie pour la simple et bonne raison de protégée une femme qui ne voulait pas se faire protégée. Tu comprenais pas cette faiblesse humaine, même si ça t’arrangeait bien. Cette façon de vouloir protégé à tout prix ceux qui leurs sont cher. T’as jamais compris cette façon de pensé, tu risque de jamais comprendre, mais pour l’instant t’en profite. Cette faiblesse, c’était pathétique. Et même si tu savait qu’un sens, ça les rendaient plus fort, c’est aussi ce qui causerait leurs pertes. C’est ce qui avais causé la tienne.
 
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Vu comment partait en cacahuète cette conversation, ça c'était évident que j'aurais largement l'occasion de lui balancer des insultes originales dans la tronche et s'il m'y oblige, je ne me gênerais pas. J'ai très mal calculé mon coup, j'ai joué comme une amatrice à un jeu qui n'acceptait que des bons joueurs et me voilà coincé à devoir dire oui ou à me ridiculiser encore plus face à un jour professionnel. Combien de fois c'était-il retrouvé dans cette situation ? Avec combien de filles avait-il couché sans qu'elles en aient vraiment envie ? Bon j'exagère peut-être un peu parce que ce n'était pas totalement vrai. C'est vrai, au fond ce con, dans d'autres circonstances, je l'aurais sauté une seconde fois sans aucun problème et il aurait très bien pu devenir mon plan cul pour me passer le temps. Mais voilà, en quelques paroles échangées, il passe de pression sauvage à dégoût profond et c'est pourtant le même mec, toujours sexy en diable. "A te voir si à l'aise dans ce genre de situation, c'est à se demander à combien de filles tu as fais cette offre ..." Dis-je aussi dégoûtée que curieuse. Et puis finalement le dégoût l'emporta sur la curiosité, je n'avais plus envie de savoir tout à coup. "Non tu sais quoi ? oublie ce que je viens de dire, je ne veux pas savoir ... Laisse tomber." Sans pouvoir prétendre le connaître par coeur, parce que c'était faux, je savais d'hors et déjà qu'il allait malgré tout me répondre et y prendre beaucoup de plaisir. Il kiffe cette situation, il se sent tellement supérieur, tellement maitre du jeu ... Mais un jour je trouverais ma revanche et ce jour là il fera moins son malin.

Avait-il un honneur ? Voilà toute la question. Il me posait la question et je sais que je devrais me sentir gênée d'avoir insinuée qu'il n'en possédait pas, mais ce n'était pas le cas. Oui, je le pensais dépourvu d'honneur. Un type qui propose qu'une fille fasse la catin pour lui faire plaisir, je suis désolée mais il y a peu de chance qu'il est beaucoup d'honneur et une conscience. Non ce type était une raclure de premier ordre et jouer sur la corde sensible ne marchera jamais avec lui. Il faudrait que je trouve autre chose, que je sois plus maligne. Et en attendant, je devrais pouvoir essayer malgré tout de profiter de cette situation. Certes elle était merdique et mon honneur était mis à mal mais sérieux, qu'est-ce que je peux bien en faire de l'honneur ? Ce n'est pas ça qui me fera avancer dans la vie. Alors oui, j'ai pris ma décision et non, mes parents ne seraient pas fière de moi, mais c'est pour eux, pour elle et pour tout ce en quoi je crois que je fais tout ça ... et aussi parce que bordel je le trouvais canon. "Pitié ... tu me proposes de me prostituée pour "rembourser" la dette de ma cousine ... alors non, je doute fortement de ton intégrité, du fait que tu puisses avoir une conscience ou d'un pseudo honneur. A mon avis tu ne t'encombres pas de tout ça." Au moins c'était dis. Il ne pourra pas prétendre que je suis un être naïf puisque j'ai parfaitement compris en face de qui j'étais. Mais c'était peut-être mieux comme ça, au moins je pourrais lui balancer les 4 vérités et lui faire des crasses dès que j'en aurais l'occasion.

Je préférais être de dos, comme ça je pouvais réfléchir en paix, ça ne l'empêcha pas pour autant de revenir à la charge. Encore une fois, il ne me toucha pas, laissant un léger vide entre nous, pile ce qu'il fallait pour laisser passer un courant d'air et me donner envie de frissonner. Mais était-ce vraiment le courant d'air le coupable ? Combien de temps cette histoire va-t-elle durer ? Il fallait que l'on soit très clair sur les termes du marché. J'étais décidée. Il avait raison, je le désirais réellement. Au fond ça m'excitais cette histoire. Je me retrouvais dans une position délicate, il était là, le méchant monsieur qui en voulait à ma vertu. J'avais l'impression d'être dans un mauvais film. Quelle mauvaise comédienne je fais. Je croise les bras, je l'ignore un instant, je prends le temps de réfléchir, je ne l'ai pas assez fais jusque là et on voit ce que ça à donné. Je finis par me retourner, l'air décidé. Je ne jouerais pas les pauvres victimes, je ne fondrais pas en larmes, je ne montrerais même pas que ça me fais chier. Je serais forte, je serais fière et indépendante et j'assumerais mes actes jusqu'au bout. Je trouverais une alternative, je le ferais chier jusqu'au bout, il ne s'en tirera pas à aussi bon compte. "Tu as raison, tu es plutôt canon et si mes souvenirs sont bons, je ne me suis pas vraiment ennuyée en ta compagnie alors partons sur ce deal. Tu fous la paix à ma cousine et ne lui vends plus rien et en contre-partie tu m'auras dans ton lit ... Mais il va falloir déterminer une durée. Parce que bon toutes bonnes choses ont une fin et on sait tous les deux qu'on finira par se lasser l'un de l'autre ..."
   
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T’as jamais fait cette offre, t’as jamais pris la chance de le faire et puis, t’aimais pas ça lier plaisir et affaire. Pour toi c’était l’un ou l’autre, et puis t’avais pas besoin de ça pour avoir des filles dans ton lit, elles venaient d’elles mêmes, attirés par toi comme un insecte à la lumière. Au fond de toi, tu comprenait pas trop, t’étais pas laid, ça tu le savais, mais t’étais un loup dans une bergerie. Tu comprenais vraiment pas cette fascination qu’on les humains pour l'autodestruction. Tu lui dirais pas ça, tu lui dirais pas que c’est la première fois que tu fais cette offre, parce que même si ça la ferais sentir spéciale, c’est justement ça que t’espère éviter. Alors tu lui sourit de nouveau.

‘’Oh. Quelques unes. Plusieurs en fait. C’est fou ce qu’une femme peux faire en échange de quelques grammes. Ohh. Si tu savais.’’

Tu disais ça pour la faire enragée, parce que tu couchais pas avec les dépendants, avec les prostituées, avec tout ce beau monde là qui t’offrait du plaisir contre autre chose et toi tu l’aimais avoir gratuitement. T’avais pas besoin de payer, et puis, où était le plaisir si l’autre n’avais pas de plaisir, si l’autre ne le faisait que par devoir. Et même si tu savais que ce serait le cas pour la blonde devant toi, tu savais aussi qu’elle le ferais aussi pour d’autre raison. D’autres raisons qui impliquerait ses gémissements. Et t’avais pas vraiment grand chose contre la colère, la rage qui la comblerais. En fait, t’aimais même ça.

T’éclate de rire, longtemps. Parce que t’as pas d’honneur, t’as pas de conscience. T’as pas grand chose de lumineux dans ton être de ténèbres. T’es toi, mais toi, t’es pas un chevalier servant, t’es pas un mec joyeux et surtout pas romantique. En fait, t’en as rien à faire du romantisme, ce que t’aime ces la sueur dans les draps, sur sa peau, cette humidité dans l’air, ces gémissements. Surtout, t’aime faire perdre le contrôle. T’aime les voir se tortiller sous toi, perdues dans un autre monde, dans un autre univers, soulevée par le désir, le plaisir. Non. T’avais pas d’honneur, ni de conscience. Pour toi la femme était pas mieux qu’un objet, un objet intéressant, un objet passionnel, mais un objet tout de même. Tu te refusais à les voir autrement, tu voulais pas revoir ce sang sur ta main, tu voulais pas revoir ta chute en enfer. Parce que c’était l’enfer dans ton être, ton âme brûlé et reconstruite.

‘’Y’as encore un peu d’espoir pour toi, t’es pas totalement stupide à ce que je vois’’


Ce sourire qui étirait mes lèvres. Enfin. Tu penchais la tête, un instant, réfléchissant. T’aimais mieux l’avoir à ta disposition le plus longtemps possible, tu te lasserais sûrement avant, mais t’aimais mieux te laisser le temps de te repaitre. Parce que c’est ce que ton corps voulait, et t’étais qui pour l’empêcher d’avoir ce qu’il voulait?

‘’Un an, jour pour jour. L’année prochaine, même heure, même date, tu seras libre’’

Sa chère cousine ne me devait pas autant, et puis, qu’est qu’elle en savait elle de ce que sa cousine lui devait? Mais les dommages et intérêts s’accumulait. Un an. Tu donnais un an à ton corps, après tu devais passez à autres choses. T’avais pas tant envie de revivre ce que t’avais déjà vécu, tu te laisseras sûrement pas tomber sous son charme. Tu te disais que peut-être il ne te restais même pas un an, que la vieille bique te révoquerais avant, mais tu le savais bien trop qu’elle était trop fière pour ça, elle risquait de mourir avec toi dans les pattes simplement pour te faire chier. Mais t’en était venu à pas trop détester être sur terre, mais t’aimais la liberté et tu ne serais jamais totalement libre sur terre, tu serras toujours à la botte de quelqu’un. Et tu détestait ça.
 
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"Non mais j'veux pas savoir ... vraiment pas !" Je savais qu'il allait me le dire. Je ne sais pas exactement ce qu'il allait me sortir mais au vu du coq que j'avais en face de moi, c'était évident qu'il allait vouloir m'en mettre plein la vue pour se sentir supérieur ou je ne sais quoi. Il adore ça, se vanter, se mettre en avant et faire chier les gens. Il l'avait dis, il aime me faire sortir de mes gongs, mais je ne lui offrirais pas se plaisir. Enfin pas dans l'immédiat parce que je ne pourrais rien jurer à l'avenir. Je me connaissais, j'étais explosive comme fille, je pouvais me contenir un peu mais à un moment donné je suis comme un volcan, j'explose et je fais des dégâts. Mais est-ce que ça va le toucher ? Est-ce que ça va l'intéresser ? J'en doute fortement. Mais tant pis, moi ça me fera du bien. Je ne compte pas devenir une fille docile et sage, je vais rester moi-même. Parce que je n'ai pas l'air comme ça, mais je peux devenir hyper chiante quand je m'y mets et je vais lui montrer que certes, il a gagné, j'ai fini dans son lit, mais ce ne sera pas de tout repos. Rien n'est rose dans la vie sweetie, tu vas t'en mordre les doigts.

Il éclate de rire face à mes propos, je n'en attendais pas mieux de sa part, pour être honnête. Même si ça me fais chier, même si j'aurais aimé me tromper, je sais qu'avec lui, j'ai juste sur toute la ligne. Ce que je ne sais pas c'est qu'il est pire que ce que je suis capable d'imaginer. Il est un djinn sans coeur, un être qui a tué de sang froid la seule femme qu'il a aimé. Alors certes, en étant un djinn il n'a pas méga eu le choix mais ... mais si un homme est capable de tuer celle qu'il aime c'est qu'il n'y a plus aucun espoir. Parce qu'il doit vivre avec ça. Ressent-il de la culpabilité ? J'en doute, même si pour être honnête, en cet instant, sur cette plage désertique, j'ignore tout de cette histoire et je doute de la connaître un jour. "Trop d'honneur vraiment ... arrêtes avec tes compliments tu vas finir par me faire rougir ..." Sale con !! Je suis sarcastique au possible, je sais que tout cela l'amuse, moi un peu moins. Mais je l'ai cherché non ? Après tout pourquoi ai-je décidé de foncer droit dans le tas ? Pourquoi est-ce que je m'occupe des fesses d'une ingrate comme ma cousine ? Pourquoi je ne la laisse pas se débrouiller seule ? Elle est plus âgée que moi, elle peut s'assumer toute seule au lieu de jouer les gamines capricieuses et totalement dépendantes. Ou alors j'aurais pu réfléchir à deux fois, me renseigner sur son dealer, me rendre compte que c'est Hunter et tenter une approche plus subtile ... Bon il m'aurait vu arriver à 100 kms à la ronde, certes, mais tant pis, j'aurais pu m'y prendre autrement.

Un an ... un an jour pour jour ... Dans un an je suis libre. C'est atroce et étrange de dire ça, mon dieu, je ne pensais jamais dire ça un jour. Et vous voulez savoir ce qui est le plus amusant ? C'est que ce type qui n'a l'air de rien en face de moi, avec son air satisfait et arrogant et ben il sera ma plus longue relation ... C'est d'une tristesse. Je suis incapable de m'offrir à un mec (ou une fille ailleurs) qui le mérite. Je veux dire quelqu'un de bien, de gentil, de doux, d'attentionné et surtout d'amoureux. Mais par contre je m'offre au premier type chelou que je croise. Un an de ma vie à coucher avec lui. Ca ne m'est jamais arrivée. Je suis définitivement un cas désespéré. Il n'a aucun mérite, il n'a aucun scrupule, ni aucune honte. Il prend et jète les gens sans aucune honte. Il me voit comme un objet qu'il va pouvoir utiliser à sa guise. Et moi je m'offre à lui. Je suis vraiment un cas, je vais allée devoir consulter je crois parce que là, ce n'est plus possible. Je tends la main, je suis prête à vendre mon âme au diable. "Marché conclu. Une entourloupe et le marché est rompu ..." Je viens de perdre mon honneur, ma conscience et ma dignité. Certes ça ne servait pas à grand chose, mais ça faisait joli sur les murs de ma conscience. Que suis-je en train de faire ? Qui suis-je devenue ?
   
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‘’Tu es sûre? Parce que, hell, tu pourrais bien apprendre de certaine d’entre elle’’

T’avais cette haine en toi, ça te dévorait de l’intérieur, te grugeait, te détruisait. Cette haine, cette rage qui avais fait de toi l’homme que t’es aujourd’hui. Parce que tu le sais que si t’avais pas eu à plonger ce couteau dans sa poitrine, si t’avais pas vu la lumière de sa vie s’éteindre au fond de ton regard, si t’avais pas eu son sang sur tes mains, t’aurait peut-être été un peu plus humain, cette rage en toi serait différente, t’aurais peut-être même appris à aimer, à être aimer. Mais ce temps, il était révolu. T’étais devenu celui sans coeur que tu es aujourd’hui. T’étais devenu un être sans morale ni valeur, sans remord ni regret. T’en avais rien à foutre de la traiter comme ta catin, de lui demander de se prostituer pour sauver sa cousine. Non, ça te passait dix pieds par dessus la tête. En fait, ça te faisait même plaisir, tu te disais que t’avais jamais expérimenter une femme à ta totale disposition, rien que pour toi. T’avais jamais offert ce genre de marché auparavant, ça l’avais jamais vraiment été dans ton intérêts. Mais t’avais pas grand chose à perdre dans ce cas précis, sa cousine ne te payait pas, en fait, t’en était presque au point d’aller y payer une visite nocturne, histoire de lui faire assez peur pour qu’elle te donne un peu de l’argent qu’elle te devait. Mais t’étais pas un grand fan de ces visites, surtout lorsqu’il s’agissait de femme. T’avais aucun problème à le faire, mais tu trouvais que c’était dégradant de se rabaisser à tabasser des junkies qui étaient même pas capable de se défendre d’eux-même. Plus souvent qu’autrement, tu laissais le travail à d’autre, mais parfois, parfois fallait que tu le fasse toi même. Tu la regardais sous tes cils, dans la noirceur, ses cheveux blonds semblant transpercer dans la lueur de la lune. Tu levais la main vers son visage, passant ton pouce sur sa joue, ce sourire sur ton visage, un peu dément.

‘’Oh, mais tu l’était déjà, rouge, chérie. Je t’excite déjà?’’

Cette lueur dans tes yeux, tu le sais bien que la noirceur à eu raison du peu de lumière que t’avais en toi, que t’allais jamais être autre chose qu’une bête sauvage, qu’un homme sans foi ni loi. T’avais aucun espoir de revenir celui que t’avais été, pas que tu le voulais de toute manière. T’avais cette démence, cette folie qui pourrissait ton âme, mais tu la laissait aller. En fait, tu serait heureux lorsque plus aucune émotions n'emplirait ton âme, lorsque tu seras devenu aussi froid que la glace, tel un mur. Parce qu’à ce moment, t’aurais plus le souvenir d’une femme dans tes bras, morte, sans vie. À ce moment là, tu seras libre de ton passé. Un sourire sur ton visage s’étirait sur ton visage, mauvais, méchant.

‘’Si facile. Finalement, peut-être que je ne veux pas coucher avec une femme qui vends son corps si facilement. Peut-être que j’aimerais mieux donner la drogue à ta cousine.’’

Tu tire sur ta cigarette, la regardant sous la fumée. Tu le savais que t’avais le pouvoir ici. T’était pas perdant quoi qui se passait. Si elle te retournais de bord, tu serais peut-être un peu déçu, mais tu sautillerais presque de joie à l’idée de savoir ce qui triturerais son esprit. Si elle était prête à couché avec toi pendant un an pour empêcher sa cousine de prendre de drogue, alors que celle-ci pouvais facilement se trouver un autre dealer, elle semblait prête à faire n’importe quoi et toi t’en profiterais. Parce que c’était ton domaine de profiter de la faiblesse des autres, c’était ton métier.
 
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Je rie, parce qu'au fond il n'y a que ça à faire, en rire. Ce type est un vrai enfoiré, je ne lui ferais pas le plaisir d'être vexée par ses propos. Je crois qu'au fond, je m'y suis habituée et c'est certainement ça le drame, s'habituer à ce genre d'individu. Je devrais être scandalisée, ne plus savoir où me mettre, mais au fond, en dehors de me sortir par les yeux et me faire pitié, il n'y a pas grand chose de plus. C'est un provocateur, sexy en diable, mais un provocateur malgré tout. Quand je ne lui fournirais plus rien à se mettre sous la dent, il ira voir ailleurs et je serais tranquille. Pour le moment je suis son petit jouet, il pense qu'il peut faire ce qu'il veut avoir moi, mais il se trompe, je suis un individu, je prends mes propres décisions. "Pourquoi faire ? Si c'est toi qui dois en profiter, autant que je reste aussi nulle que tu as l'air de le prétendre, comme ça tu te lasseras de moi rapidement !" Prends toi ça dans les dents beau blond. Je ne doute pas que tu seras me renvoyer la balle sans aucun problème mais je serais prête à la recevoir. A ce jeu là, je suis bonne, on va pouvoir jouer longtemps. Je ne joue pas dans la même catégorie que toi niveau luxure et décadence, ça je l'avoue sans problème, mais je suis têtue, bornée et chiante quand je m'y mets et je déteste par dessus tout qu'on me prenne pour une cruche. Je ne prétends pas que jamais tu n'arriverais à me manipuler bel enfoiré, mais je me débattrais malgré tout.

C'est amusant comme une personne peut autant m'attirer que me repousser. J'ai envie de lui cracher au visage, de lui vomir dans la bouche, comme de lui sauter dessus pour lui arracher ses vêtements. Mais je préfère rester digne, garder la tête haute et le regard foudroyant. Je préfère rire parce que visiblement toute cette histoire est une grosse blague et j'ai presque hâte maintenant d'en voir la fin. "T'emballes pas joli coeur, c'est juste que tu me tapes sur le système." Ne pas vouloir faire plaisir aux autres, être toujours en contradiction avec eux, voilà mon crédo, surtout avec les sales cons dans son genre. Mais bon ici c'est facile, c'est la nuit, on est seul sur cette plage et bientôt notre accord sera passé, mais après je fais quoi ? Comment ça va se dérouler au final ? Quand il a envie il me sonne ? Et si j'ai autre chose à faire ? Non parce que je ne compte pas être sa main droite favorite, si j'ai pas envie, je n'en ai pas envie. Il faudra qu'on discute de tout ça, je ne suis pas à son service, il ne peut pas débarquer chez moi quand il le veut juste pour me sauter. Je veux que tout soit clair entre nous. Imposer des limites sinon je me retrouve H24 à écarter les cuisses parce que monsieur se sent joueur. J'ai un travail, une vie social, des activités annexes que je ne compte pas planter parce que monsieur a une petite envie.

Et puis finalement je me rends compte que cette histoire n'ira pas plus loin. Au fond c'est peut-être un soulagement, je ne sais pas. Avec lui c'est les montagnes russes sentimentales. Je passe du rire aux larmes en trente secondes. Il me tape tellement sur le système c'est incroyable. Qu'est-ce qu'il me fait là Roméo ? Il me gonfle grave le viking. Je perds patience, j'en ai marre, j'abandonne. Finalement c'est que ça ne devait pas se faire, je ne vais pas me sacrifier pour un taré et une connasse. J'abandonne, je lâche l'affaire, qu'ils se démerdent. "Tu sais quoi ?! Vas te faire foutre Hunter. Vas au diable. Fais ce que tu veux, j'en ai fini" Lui dis-je en le poussant. C'est bon je me casse, il m'a gonflé. Je ne compte pas me mettre à 4 pattes pour lui faire plaisir. Je ne vais pas le supplier. Je ne vais pas implorer sa clémence. Je ne vais plus rentrer dans son jeu. C'est fini. C'est trop. "Je ne vais certainement pas te supplier pour accepter ce marché. J'en ai rien à foutre que tu trouves ça facile. Vas-y balances ta merde à ma cousine si ça te chante. Je lui coupe les vivre de toute façon, elle ne pourra plus te payer et vous vous démerderez ensemble pour trouver un arrangement. T'inquiètes pas, la connaissant, elle n'aura aucun scrupule à écarter les jambes et à te supplier pour sa dose. Tu pourras te sentir le roi du monde et puissant ... de toute façon elle ne sera certainement pas en état de pouvoir remarquer que tu ne fais que te la raconter. Vas les retrouver toutes tes pouffiasses. Vas retrouver tes toxicos, au moins tu pourras être moyen avec elles, elles ne le remarqueront même pas .." Pourquoi je disais tout ça ? Pourquoi je m'acharnais ? Il fallait que je me barre. La mer commençait à s'agiter, un peu trop pour que ce soit normal avec un temps doux comme ce soir. Il fallait que je me calme, sinon ça pouvait devenir dangereux ....
   
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T’aimais ça la voir se démettre pour garder la face, pour ne pas tomber dans la honte qu’était devenu sa situation. Parce que tu le savais que pour elle, c’était honteux. Tu lui proposais quand même de devenir ta catin. Mais ça te plaisait cette joute verbale, ça te plaisait qu’elle ne courbe pas l’échine pour se laisser frapper. T’était pas capable de supporter ceux qui ne se battait pas, qui baissait la tête à la moindre difficulté, abandonnait. T’étais pas capable de supporter les lâches. Mais, elle, elle ne l’était pas. Ça satisfaisait la bête vorace, noir, en ton être. Celle qui frappais contre les murs de sa prison de chair et d’os.

‘’Même si tu ferais l’étoile en attendant que je finisse, je me lasserais pas, seulement pour voir cette colère dans tes yeux. Et puis, chérie, t’oublie que ce n’es pas la première fois que tu te glisse dans mon lit, je sais que t’es un être faible, tu ne serais même pas capable de rester inactive’’


Cette confiance que t’avais en toi, cette assurance. Elle n’étais pas arrivé du jour au lendemain, même que les premières fois, t’avais été plutôt gauche, et tu pourrais presque sourire devant l’innocence que t’avais dans le temps, mais t’avais plusieurs vies derrière toi, t’avais plusieurs milliers d’années d’expérience et de luxure. T’avais jamais été du genre à dire non. Et t’était pas non plus le genre à resté inactif. T’aimais cette luxure, cette passion qui ne se passait qu’entre deux personnes, alors que le contrôle les abandonnaient.

‘’Mais tu sais bien que j’aime ça te faire enragé. Ça m’excite.’’

Ce sourire, cette lueur dans tes yeux, vorace, tel un prédateur prêt à sauté sur sa proie. Mais tu était patient, et t’en avais pas finit avec elle, t’avais pas finit de la faire tourner en rond, de la faire enragé dans le vide, cogné sur un mur d’air et d’illusion.

‘’Avec plaisir. Et puis, le diable, je le côtoie tout les jours, chérie.’’

T’était ton propre diable, celui qui avais tué de sang froid la femme de sa vie, t’était celui qui menait les autres à leurs pertes, enfoui dans la luxure et le pêché. T’étais ta mort, ta démence, ta folie. Et tu l’embrassait, la prenant dans tes mains pour la serrer contre ton coeur, te faisant sombrer dans les ténèbres encore plus profondément. Tu regardais la jolie blonde devant toi, sa colère, son contrôle et ce rire qui jaillit de ton être, dément. Tu n’avais rien de sain, rien de vivant. Ton être était mort depuis bien trop longtemps, et tu survivais sur la misère des autres, la colère d’un tel et la douleur d’un autre.

‘’Oh, mais je ne couche pas avec celle qui me dégoûte chérie. Je les laisse à d’autres. Ceux qui ont encore moins d’honneur que moi. Ceux qui paye. Et puis, je n’ai qu’à lui refiler de l'héroïne ou de la méthamphétamine, elle ne diras même plus non aux fous, aux violent, aux dangereux. Il y as tout un réseau de personne qui n’attendent que des jolies filles comme ta cousine. Mais je ne te conseille pas de la recroiser par la suite, tu risque de ne pas la reconnaître. Mais si tu veux, je t'amenerais la voir un de ses quatres, juste pour que tu vois dans quoi tu l'as embarquée, pour que tu voie son corps ravagée par la drogue et la violence.’’

Tu les avais vue ces filles, tu avais vu leurs corps ravagés par la drogue, la violence, la douleur. Toi, t’en avais aucune, non, tu préférais les vendre. Si toi t’avais encore quelques scrupules, leurs proxénètes, eux, n’en avaient aucun. Ils prenaient tout, ne donnaient rien. Tu les avaient vu partir, encore belle, encore jolie, tu les avait vu devenir que l’ombre d’elle même, drogués sur tout, incapable de faire le moindre mouvement sans leurs doses. Elles ne faisaient pas long feu, reléguée sur le bord de la rue comme de vulgaire poupées, lorsqu’elles devenaient trop ravagées par les dommages de la drogues et des abus. Ça t’aurais presque fait de quoi la première fois que tu les avais vu, mais elles avaient choisit ce chemin, elles avaient voulues ce chemin. Et toi, t'en avais finalement rien à faire d'elles et de leurs déboires, mais tu savait que la blonde devant toi, elle n'était pas sans coeur comme toi.
 
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Il n'avait malheureusement pas tort. Je ne couchais pas avec des gens juste pour faire l'étoile et attendre que ça passe. Peut-être que ça m'arrivera une fois mariée et après quatre gosses, c'est-on jamais, mais pour le moment j'aimais me faire plaisir autant que de faire plaisir. Alors oui, il est vrai que j'étais loin de faire l'étoile quand nous étions tous les deux mais ce qu'il ignore le Dom Juan, c'est que pour le faire chier, j'étais prête à beaucoup de sacrifice, dont celui de le décevoir. Il existait tout un tas de petits jouets pour satisfaire mon plaisir une fois qu'il serait parti et sinon je pense être suffisamment attirante pour mettre un autre homme dans mon lit avec qui je pourrais me lâcher. Mais si lui aussi jouait les emmerdeurs de son côté aussi, on n'était pas arrivé. Je ne doutais pas un instant qu'il serait prêt à faire sa besogne que j'en ai envie ou non et de faire semblant de prendre du plaisir de mon déplaisir. Mais combien de temps tout cela va-t-il l'amuser ? Tiendra-t-il un an juste avec le plaisir de me faire chier ? Je sais qu'un trou et un trou pour certains hommes mais quand même, ils doivent bien avoir leurs limites eux aussi... "C'est là où tu me connais mal, pour te faire chier je serais prête à beaucoup de sacrifices ... Je pourrais toujours me rattraper avec un autre ..." Ne pas baisser les armes, ne pas le laisser gagner. Je l'ai dis, je suis bonne à ce jeu, lui aussi visiblement mais je m'en moque, je lui tiendrais tête, je resterais sur mes positions. J'aime déplaire, j'aime agacer et j'aime avoir le dernier mot. Même si au fond ce ne sont que des mots et non pas le reflet de la réalité.

"Mais oui c'est ça, berces toi d'illusions mon lapin ..." Je préfère rire, montrer que ça ne me touche pas, que tout ça n'est pas le reflet de la réalité. Au fond c'est plus compliqué et nous le savons tous les deux. Nous campons sur nos positions, moi en fille désintéressée qui se moque de cette situation, gardant dignement la tête haute parce qu'elle n'a pas à ployer l'échine devant un type dans son genre. Et lui, mec arrogant qui prend plaisir de cette situation. Mais la vérité c'est que j'ignore comment j'en suis arrivée à faire un marché dans ce genre à un type pareil. J'ignore comment j'ai pu penser une seule seconde accepter. Certes un an c'est rien et ce n'est que du cul, mais malgré tout c'est mon corps, j'ai le droit d'en disposer comme je l'entends, nous avons dépassé l'époque où les hommes régnaient en mettre sur cette planète. Mes ancêtres, les femmes qui ont lutté pour leurs droits auront honte de moi, de la façon dont je m'abaisse, même pour toutes les bonnes raisons du monde. Mais au fond, ce n'est pas tant me retrouver sous lui durant une année entière qui me révolte, parce que ça aurait très bien pu arriver en temps normal. Il est carrément mon type d'homme, bien malgré moi et on sait toutes que les bad boys dans son genre, ça attire un temps. J'aurais fini par me lasser et me barrer, c'est vrai et ça n'aurait certainement pas duré un an, mais il n'empêche que j'aurais très bien pu me retrouver dans son lit à plusieurs reprises. Ce qui me rend dingue c'est qu'il va prendre plaisir de cette situation et jubiler à chaque fois que l'on va se voir. Il ne va pas aller en s'améliorant, il ne va pas se radoucir ou devenir un homme plus aimant. Il va rester le même enfoiré qu'aujourd'hui et rien que je pourrais faire ne le fera changer. Alors oui, coucher avec lui et une chose, surtout par obligation, mais c'est surtout cet air suffisant que je ne vais pas supporter éternellement.

Un bruit sec résonne dans le silence, je viens de coller une claque à Hunter. J'ignore pourquoi ni comment, mais ce geste fut un réflexe. La colère est montée, peut-être un peu trop et c'est la première chose qui m'est passé par la tête. Je ne regrette rien, je le referais s'il le faut et je m'en fous qu'il ait apprécié ou non. De toute façon il me cherche depuis le début, au moins il m'aura trouvé. Il y a beaucoup de choses que je n'apprécie pas dans la vie mais que je supporte, mais les menaces ... ça non. Non je ne le laisserais pas faire. Non je ne vais pas m'aplatir pour son bon plaisir. Non je ne vais pas le supplier de l'épargner. Je me suis mise dans la merde toute seule, j'en suis bien consciente et cette séance de négociation devient un vrai cauchemar mais il est hors qu'il gagne, qu'il traite ma cousine et moi comme de la merde juste parce qu'il a vu une ouverture. "Je ne te laisserais pas faire ... j'ai beaucoup plus de ressources que tu ne le crois ..." J'ignore d'où je les sors ses ressources mais on s'en fout, il n'a pas besoin de savoir que je bluffe. En plus au fond ce n'est pas vraiment du bluff. Castiel vient d'une famille influente à Bray, je suis persuadée qu'il pourrait m'aider à le foutre dehors, à lui coller un max d'emmerdes si je le lui demandais. Sans entrer dans les détails, je pense qu'il sera de mon côté. Et sinon il y les flics, c'est leur boulot de s'occuper des types comme lui. "Ne t'approches plus de ma cousine " Lui dis-je en le poussant pour passer. Cette discussion me donne la nausée. J'ai réveillé le kracken et il ne va pas me lâcher de si tôt alors qu'il a vu une belle occasion de s'amuser. Mais je préfère m'en aller ou plutôt tenter de le faire. La mer est toujours très très agitée, ce qui est normal puisqu'elle n'est que le reflet de mon propre trouble.
   
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Même si tu serais déçu qu’elle décide de t’emmerder, cette colère en elle ne la laisserais pas inactive, et étrangement, c’était cette colère qui t’attirait. Elle ressemblait à la tienne, pas exactement pareil, différente dans leur similarité. Mais chez elle, c’est toi qui l’attisait, chez toi, elle se nourrissait du feu de haine qui brillait dans ton être. Un clignement de cil. Tu te rapproche encore plus, collant ta peau contre la sienne, lui prenant le menton, ton sourire disparut, tout ce qui reste est cette menace dans tes yeux, cette démence dans ton regard.

‘’Si tu viens dans mon lit, tu ne vas pas dans celui d’aucun autre. Je ne partage pas.’’

Tu recule sur ses mots, la relâchant par le fait même. Tu n’aimais pas partager, ce qui était à toi était à toi et à personne d’autre. Habituellement, les femmes qui se glissait dans ton lit le faisait pour une nuit, t’avais pas ce problème, mais cette fois, si elle venait dans le tien, elle n’allais dans aucun autre. Si une odeur devait resté sur sa peau, ce serait la tienne, pas celle d’un autre homme. Elle pouvais faire l’étoile si elle voulait, elle pouvais faire ce qu’elle voulait, mais qu’elle aille dans les bras d’un autre homme et le deal était off, tu fournirait la drogue à sa cousine gratuitement, tout ce qu’elle voulait. Tu n’était pas du genre jaloux, mais t’étais plutôt possessif. En fait, t’était très possessif, surtout de tes jouets, t’avais pas eu de frères et soeurs pour t’apprendre à partager. Et c’est ce qu’elle était, ton jouet, jouet mignon, jouet féroce, mais un jouet tout de même.

Un instant, tu resta interdit, tu t’y attendait, mais en même temps, tu restais surpris. Et puis ce rire qui éclata. T’aimais ça. T’aimais cette rage qui éclatait en elle, cette haine contre toi. Cette promesse silencieuse de sa fougueur. T’aimais voir la rage dans son regard,

‘’Oh. Je n’en doute pas. Mais je le ferais tout de même. Tu ne pense tout de même pas que j’allais la laisser à Bray? Je ne suis pas si fou. Mais l’Ukraine et la Russie sont en demande par contre.’’


Et puis, si elle avais ses ressources, j’avais les miennes. Même si je ne les utiliserais pas, je n’aimais pas dépendre des autres, et surtout pas de la vieille bique. Dans cette ville, je n’était pas un dieu, mais ailleurs, ailleurs j’en était presque un. J’avais le pouvoir de détruire la ville, si facile, trop facilement, je l’avais déjà fait ailleurs, je n’avais pas les doutes d’autres personnes, je n’avais ni les remords, ni les regrets. La mort de milliers d’habitants ne me dérangeait pas, ne m’avais jamais dérangé. Après tout, ce n’était seulement que des humains. Petites fourmis ouvrière dans un monde de haine et de rage. Ça me déplairait de détruire mon terrain de jeu. Et puis, il s’agissait seulement de convaincre ma magicienne, et sachant son profond dégoût pour les êtres surnaturels et le nombre qui marchaient dans cette ville, elle n’aurait même pas un regard en arrière.

‘’Dit lui adieu ce soir quand tu rentreras.’’

Avec un sourire carnassier, tu lui tourna le dos, prêt à partir. T’aurais bien aimé qu’elle te supplie, t’aurais aimé avec ce pouvoir sur elle, t’aurais aimé la cassé, la voir se détruire de l’intérieur, piétiné sur sa fierté, mais elle en avait trop. Mais tu prendrais ton pied dans la déchéance de sa cousine, la regarderais se détruire avec le sourire et la satisfaction de savoir la honte et la rage déformer la jolie Scylla. Parce qu’après tout, elle aurait pu faire de quoi. Et puis, tu commençais à être un peu mal à l’aise avec la mer qui se déchaînait. Déjà que t’aimais pas l’eau, s’il fallait en plus qu’il ait tempête.
 
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Le message est plutôt clair, il ne partage pas. Est-ce que ça m'étonne ? Pas vraiment, il n'a pas l'air d'être du genre à être très préteur. Est-ce que je m'y attendais ? Pas vraiment, je ne fais pas dans la lecture d'avenir mais au fond ça ne m'étonne pas, voilà tout. Le pire c'est que je pourrais très bien très mal interpréter ses paroles et croire que je représente quelque chose à ses yeux alors qu'il est clairement évident que je ne représente rien qu'un nouveau jeu. C'est assez déplaisant de voir un homme tel que lui me voir comme un objet qu'il ne convoite pas particulièrement de base, mais décide de l'acquérir parce qu'il en a la possibilité et ne souhaite pas partager. Jamais il ne s'attachera à moi ou aura le moindre respect pour ma personne, par contre il ne supportera pas qu'on me touche ... Etrange, déstabilisant et assez humiliant également. Ce n'est au fond qu'un putain de gamin égoïste et capricieux qui voit une occasion de posséder quelque chose que les autres n'ont pas et qu'il s'en vantera devant eux sans leur donner l'autorisation de le toucher. "Orgueilleux, vaniteux, arrogant, insolant, violent, narcissique, fort agaçant et maintenant égoïste et possessif ... Merveilleux, le nombre de tes qualités ne font qu'augmenter." Mais j'avoue que même si tout cela me déplais parce que j'aime être libre de mettre qui je veux dans mon lit, je n'aurais pas particulièrement envie de jouer avec les limites, rien que pour voir s'il remarquerait vraiment si je les franchissais. Dans le doute, je ne préfère pas tirer sur la corde, actuellement en tout cas, j'ignore si je penserais la même chose dans quelques mois.

Je savais que mon geste aurait une répercussion tôt ou tard, mais il était déjà terminé et je ne pourrais revenir en arrière. Et pour être franche, même si je le pouvais, je ne le ferais pas. La seule chose que je changerais, c'est que je ne serais pas venue le voir, je serais restée bien sagement dans mon coin, à trouver une solution pour empêcher ma cousine de prendre sa merde, laissant Hunter de côté. Mais voilà c'est trop tard, c'est fait, je ne peux plus revenir en arrière. Cette claque était méritée et elle m'a fais du bien. Je m'en fous qu'il le prenne bien ou mal, même si son rire est à glacer le sang. Il fait flipper ce type bordel, il n'y a pas à dire. Je ne regrette pas, je ne m'excuse pas, j'assume. Et ce n'est pas tant ce que j'ai fais qui pose problème que ce que j'ai dis. Il veut l'envoyer au loin, il veut la vendre à je ne sais quel barré dans son genre dans un pays de l'Est. Mais bordel qu'est-ce qu'il veut à la fin. Je refuse l'idée qu'elle disparaisse à jamais et que ce soit en partie de ma faute mais il est hors de question que je m'excuse ou le supplie. Il le sait, je le sais, alors à quoi bon ? Je perds pied, je ne sais plus quoi faire, je suis perdue. Je suis dos à lui, il est dos à moi et nous sommes dans une impasse. Quoi qu'il arrive il gagne, d'une certaine façon même si je ne vois pas l'intérêt de faire tout ça. D'accord il me fait chier, grand bien lui en fasse, mais ça lui rapporte quoi ? Dans une semaine c'est oublié, il a perdu une cliente, c'est bien, merveilleux ... Je ferme les yeux, je suis épuisée, il m'a littéralement vidée de mon énergie. Entre la discussion, trouver une solution et mon pouvoir qui s'est libérée sous le stress, je me sens vidée. "Mais qu'est-ce que tu veux à la fin ? Qu'est-ce que tu cherches ? Je sais me faire chier ... super choix de carrière, tu as de l'avenir devant toi. Mais au delà de ça ... ? Qu'est -ce que tu attends ? Que je te supplie ? On sait tous les deux que je ne le ferais pas. Alors quoi ?" Je préfère être honnête, je crois qu'on l'a plus ou moins été tout au long de la discussion, alors autant continuer. Je me retourne, je le fixe. Je ne comprends plus rien, je suis perdue. Il s'acharne avec tant de force à vouloir me faire chier, mais je n'en comprends pas l'intérêt. Il serait capable de réellement faire ce qu'il me dit, j'en suis persuadée à 100%, mais pourquoi ? Pourquoi perdre son temps avec ça ? Ce n'est qu'une droguée et moi une conne, qu'est-ce qu'il y gagne ?
   
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