[DT] (Mackayla&Eldy&Hamlet) how to get away with a murder

Le plan semblait pas trop mal se dérouler pour le moment, mise à part la petite impro que Mister Djinn les policiers semblaient tous nous croire et surtout ils avaient l'air très concentrés sur nous. Du coin de l’œil je voyais Eldarion se faufiler dans les bureaux de polices, là ou tous les documents étaient entassés, bien au moins personne ne l'avaient vu passer je me restais donc focaliser sur le récit de "notre agression terrible" que nous venions de vivre avec ma super amie Alphonsine.
Tout en racontant ce qu'il s'était passé Hamlet dis que j'étais la prochaine et que cette agression n'était que le début, attendez une minute, je rêve ou c'est une menace ? Je le foudroyais du regard, s'il croyait que les menaces d'un Djinn sous contrôle d'un magicien depuis pas mal de temps me faisait peur il se trompait, enfin en partie parce que j'avais beau connaître quelques trucs sur la magie un Djinn était un adversaire qu'il ne fallait pas sous-estimer et je ne ferais pas cette erreur avec Hamlet, il semblait vieux et par conséquent puissant, Eldarion le maîtrisait, ça montrait que soit Hamlet s'était encroûté à force de ne pas apparaître sur terre soit Eldarion possédais une vraie force, j'imagine que c'est un peu des deux.
Je répondis donc comme pour le/la rassurer.

-Ne t'en fais pas je resterais vigilante !


Je fixais Hamlet, je me méfiais beaucoup de lui et sa pseudo menace n'étais pas là pour me rassurer, mais que je le veuille ou non le succès de la mission dépendait beaucoup de lui, c'était pas le moment de le chercher.
Il racontait alors très vaguement ce qu'il s'était passé ou plutôt ce qu'il ne s'était pas passé et je dois avouer qu'il jouait plutôt bien la comédie, remarque pour un Djinn qui a vécu des centaines d'années voire plus il avait eut le temps de s'entraîner ou d'observer du monde.
Je commençais à me détendre, pour le moment rien ne donnait aux policiers une raison de se méfier de nous et Eldarion était rentré sans encombre, mais on était avec un Djinn, ils étaient tous aussi imprévisibles les uns que les autres. Il me demanda d'aller chercher de l'eau, ça c'était le signal pour que je rejoigne Eldarion et l'aider à chercher ces précieux documents; mais Hamlet avait prononcé mon nom, mon vrai nom, bon sang !!!
Si un jour les flics découvraient qu'ils leur manquait des papiers ils en parleraient forcément à Azraël et maintenant qu'il savait ce que j'étais, il ne lui faudrait pas grand chose pour faire le rapprochement et comprendre que c'était vraiment moi qui était venu et que nous avions vraiment dérobé des papiers sur le Dux Tenebris.
Autant dire que je risquais très probablement d'avoir des problèmes avec la police et la justice et ça grâce à un Djinn.
Serrant les dents je tentais de me calmer en me disant que j'allais de toute façon partir trés prochainement pour la Sibérie et qu'avec un peu (beaucoup) de chance nous aurons de quoi débarrasser notre monde de ces choses.
Détournant tant bien que mal mon regard meurtrier d'Hamlet je regardais le policier qui se trouvait en face de nous et lui demandais :

-Excusez moi, ou sont les toilettes, j'ai une bouteille d'eau mais elle est vide je voudrais la remplir pour mon amie...

Le flic m'indiqua une salle à côté de celle ou se trouvais Eldarion, parfait.
Je me dirigeais donc vers cette salle et rentrais, je remplis la bouteille d'eau histoire qu'en revenant mon histoire tienne la route puis entrouvrais la porte les flics étaient donc tous tournés vers Hamlet et son corps dénudé, je frôlais les mûr et ouvris le plus discrètement possible la porte, elle grinça un peu, je me figeais.
Rien, ouf je rentrais donc dans la pièce, il faisait sombre, je sortis une lampe torche et appelais:

-Eldarion ?

A priorit, j'avais trouvé tous les documents à détruire. Là dessus il n'y avait pas de problèmes. Maintenant, il restai tà savoir ce que j'allais en faire. Je ne pouvais pas tout brûler ici sans risquer de mettre feu au commissariat tout entier. Même en traçant un cercle de protection et tout, la magie pouvait parfois être imprévisible. J'avais bien pensée à sortir les documents par la fenêtre. On était au rez-de-chaussé donc ça ne serait pas bien compliqué. Mais après je risquais de me faire voir par des passant dans les rue et niveau prudence, ce n'était pas le top non plus. Putain... Mais j'étais juste fatigué moi de base. J'avais pas envie d eme prendre les neurones avec toute cette histoire. Et pourtant j'en étais à me refaire la liste des sorts que je connaissais et maîtrisait par coeur.

Malheureusement, il faut croire que je n'arrivais pas à mémoriser les sorts les plus utile. Je savais comment révoquer Hamlet. C'était sûrement ce que je connaissais de mieux en théorie. Pourquoi ? Juste au cas où... Si je perdais le contrôle de mon djinn, comme ça je pourrais le renvoyer d'où il vient. J'aurais pu le faire depuis longtemps. Mais Hutchinson avait réussi à se montrer assez convainquant à ce propos. Sans mon djinn je n'étais rien. Déjà qu'avec je n'étais pas grand chose... Alors je vous raconte pas le délire sans. J'étais just euen loque quoi, un mec paumé qui servait à rien à part occuper de la place, clairement. Mais pour le moment je le vivais pas encore mal au point de vouloir en finir. Je le vivais plutôt bien d'ailleurs. En fait, je m'en foutais juste.

Quelques minutes plus tard, Mackayla fini par me rejoindre dans le bureau en toute discrétion. J'espérais que personne ne l'avait vu et que Hamlet n'était pas en train d'essayer de trouver un plan pour se débarrasser de nous. Je n'aimais pas trop l'idée qu'elle ai laissé mon djinn tout seul d'ailleurs. D'accord, Hamlet était un grand garçon et ce n'était pas un chien non plus. Mais bon, par mesure de sécurité... on ne savait ce que pouvait penser le djinn. Et j'étais bien placé pour savoir qu'il aimait les coup tordus. Donc je préférais qu'il reste sans surveillance. Enfin, c'était trop tard maintenant. Histoire de ne pas faire trop de bruit, au lieu de répondre ouvertement à Mackayla, je vins plaque ma main sur sa bouche. Il fallait qu'on reste discret. puis je lui dit le plus bas possible...

- J'ai les documents. Il faut qu'on trouve un moyen de s'en débarrasser sans laisser de traces ou de les faire sortir d'ici discrètement.

C'était bref, simple. Et nous n'étions pas trop de deux cerveaux pour y réfléchir. A croire que mes années de conneries avec Laoise n'avaient pas servit à grand chose. A vrai dire, quand je faisait des bêtises avec Laoise, on était jamais vraiment discret, on partait en courant et en riant tout ce qu'on savait pour ne pas se faire prendre. Puis vu qu'on était des gosses ça passait crème. Là, en l'occurence, je n'allais pas jeter un sort sur Mackayla ou sur moi poru nous ffaire paraître plus jeune. Ce serait totalement con, les policier se demanderaient d'où on sort. Puis j'étais Eldarion Grimms. Le gamin dont les parents avaient été froidement assassinés... Autant vous dire que j'étais plutôt connu par les forces de l'ordre.