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 Quand l'imagination prend le dessus sur la raison (Alrak & Scylla)

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Alrak ∞ Scylla

Se promener dans la forêt seule, qu'elle brillante idée que celle-ci. Ce n'était pas la première fois que je décidais de faire ça et visiblement je n'apprenais définitivement pas de mes erreurs. Il faut croire que je suis vouée à réitérer inlassablement les mêmes erreurs, continuellement. Pourtant je ne suis pas totalement débile. Je ne prétends pas que j'ai un QI extrêmement élevé, mais même en étant totalement dans la moyenne - je suppose en tout cas, je n'ai jamais fais de test pour déterminer mon quotient intellectuel - je reste malgré tout quelqu'un de normal. Je n'ai pas fais de hautes études, mais j'ai quand même suivi un cursus en Hôtellerie pour pouvoir travailler dans les plus grands restaurants et hôtels. Cela ne fait pas de moi un génie, mais si je n'étais pas un minimum capable de réfléchir, je n'aurais jamais pu avoir mon diplôme. Alors pourquoi, en étant capable de réflexion et de logique, ne suis-je pas capable de me dire "Là, tu fais une connerie ma grande, n'y vas pas seule ..." ? La première fois que j'ai décidé de prendre un peu l'air et de faire un tour en forêt, je me suis retrouvée perdue assez rapidement au bout d'une heure et demi. J'ai eu la chance de tomber sur Niamh, qui m'a permis de retrouver mon chemin. Sans son aide, je serais certainement encore dans cette forêt ou mon cadavre en tout cas. Alors certes c'était une rencontre intéressante et plutôt agréable, pleines de surprises, mais de là à vouloir tenter le diable deux fois, y'a des limites.

Mais moi visiblement ça ne me pose aucun problème. Quelqu'un de normal aurait prévenu quelqu'un, aurait pris un GPS ou une boussole ou je ne sais quoi pour l'aider à se retrouver. Mais non, moi j'y vais tête baissé, avec une simple gourde, quelques gâteaux pour me redonner des forces et ma volonté comme seule guide. Qu'est-ce que je veux prouver ? Que j'ai un bon sens de l'orientation ? En ville peut-être, mais visiblement il est mis à mal dans la forêt, il faut se rendre à l'évidence. Pourquoi je m'acharne au juste ? Parce que là, à ce stade c'est de l'acharnement. Cela fait 3h que je tourne en rond dans cette maudite forêt, je suis passée 5 fois devant le même petit bosquet. Comment je le sais ? Au bout de la troisième fois j'ai fini par le marquer pour voir si je tournais bel et bien en rond et oui, la réponse m'apparue sans mal quand je me retrouvais de nouveau vers ledit bosquet. J'ai quasiment terminé mon eau, je n'ai plus de gâteau, je commence à avoir froid, il va bientôt faire nuit et je suis au beau milieu de la forêt. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Je tente de garder mon calmer, je ne dois surtout pas paniquer. Seulement quand le noir commence à m'entourer, j'avoue que je ne rie plus du tout. Je ferme les yeux, je tente de rester concentrer. Qu'est-ce que je dois faire ? Trouver du bois pour allumer un peu. Décidée, je commence à ramasser quelques branchages autour de moi. Je fais ma petite tambouille et une fois fait, je me retrouve devant l'évidence qui ne m'a pas sauté aux yeux dès le début : je n'ai strictement rien pour l'allumer. Génie ? ah non certainement pas. La panique commence à m'envahir, j'avais réussi à occuper mon esprit le temps de la récolte du bois mais maintenant je me retrouve confrontée à cette dure réalité : je suis perdue et je vais certainement mourir ce soir.

Le bruit des animaux m'effraie vraiment, je ne me sens absolument pas à l'aise. Je n'ai pas de lampe torche, j'ai froid et ce n'est pas mon petit pull qui va me réchauffer. J'observe les alentours pour tenter de voir quelque chose mais en dehors des arbres, il n'y a rien. Un bruit se fit entendre soudainement sur ma gauche, comme si quelqu'un s'approchait. Mon premier réflexe fut de me figer sur place, de peur. Qu'est-ce que je fais ? Je suis aux aguets et j'entends toujours le bruit sur ma gauche. J'attrape un bout de bois pour m'en servir d'arme, j'ai l'air vraiment idiote en cet instant. « Qui ... qui est là ? Il y a quelqu'un ? Répondez !! » Le bruit c'est arrêté, ce qui ne me rassure absolument pas. Je suis terrifiée et je m'accroche désespérément à ce bout de bois comme seule rempart entre le danger et moi. De nouveau les bruits de pas se font entendre et je ne me sens absolument pas bien. « Je suis armée et je n'hésiterais pas à m'en servir ... » Criais-je plus fort, ce qui n'arrêta pas la personne qui s'approchait. Terrifiée, je pris mes jambes à mon cou et tentais de m'enfuir le plus loin possible du danger. Sauf qu'évidemment être une tempestaire ne m'assure en rien de voir dans le noir et je me prends rapidement les pieds dans une racine. Je chute comme une merde par terre et je dois bien avouer que j'ai un peu mal. Mais tant pis, c'est pas grave, je tente de me relever, en vain, je pense que je me suis foulée la cheville, bravo Scylla, t'es trop forte ... Du coup je rampe derrière l'arbre et je reste assise, terrifiée, toujours armée de mon bout de bâton, écoutant les bruits de pas se rapprocher ....
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Une rencontre hasardeuse en pleine forêt
Alrak & Scylla


Une nouvelle fois l'obscurité m'a rattrapé sur le chemin du retour. Non pas que ça me dérange, mais parfois il vaut quand même mieux éviter de se balader seul dans le noir. Surtout dans les environs de Bray. On ne sait jamais à l'avance sur qui on va tomber. Il faut dire aussi que vue tout ce qui s'est ramené dans les environs ces derniers temps, il ne fait pas bon de s'y perdre dans cet endroit. Enfin, heureusement la nuit est bien éclairée ce soir. Il n'y a pas de vent et les étoiles éclairent bien le chemin. Moi qui est l'habitude des endroits sombres c'est une occasion idéale pour attraper un peu de gibier pour le repas du soir.  Je ne veux juste pas tomber sur une bête sauvage ou des personnes mal intentionnées. Non pas que je ne saurais pas me défendre en cas de besoin, c'est juste que tant qu'à faire autant passer une soirée tranquille. Déjà que la journée avait mal commencé avec Simone se matin, je n'avait pas vraiment envie de poursuivre sur le même lancer. Il faut se l'avouer aussi, les loups et les ours ça ne fait pas vraiment bon ménage ensemble, mais dans notre cas parfois ça peut donner lieu à des bonnes grosses doses de fous rires. Bon je l'avoue, c'est aussi pour fuir la confrontation que je suis parti en forêt. On ne peut pas être bon dans tous les domaines que veux-tu. Je suis peut-être fort physiquement, mais c'est le mental qui a plutôt tendance à lâcher en premier. Je ne me plains pas non plus, au moins j'ai accès à mon indépendance et il y a bien peu de gens à venir me chercher des poux. C'est d'ailleurs très bien ainsi, les conflits très peut pour moi. Je ne déteste pas le contact humain, mais ils ont toujours tendance à trouver des points négatifs là où il n'y en a pas vraiment.

Alors que je marchais tranquillement vers mon petit cocon douillet, des traces attirèrent mon attention sur le sol. Mon corps se pencha vers ce qui ressembler à des empreintes de baskets. Je n'y croyais pas vraiment au début, mais il y avait vraiment quelqu'un d'assez fou pour venir se balader comme ça en pleine nuit? Raaaaa je te jure... De plus, vu la distance qui nous séparait de la route la plus proche, la personne s'était vraiment perdue... Je ne savais pas quoi faire pour le coup, les traces s'éloigner vers le centre de la forêt, mais je ne pouvais tout de même pas laisser mourir quelqu'un ici... Qui plus est  dans ma partie de la forêt en plus !

Sans attendre mon reste, j'avais pris la même direction que les traces au sol. Après avoir marché un peut plus de cent mètres, des bruits de bois qu'on lâche au sol avait attiré mon attention. Je fis exprès de faire du bruit pour prévenir de mon arrivée, mais apparemment cela n'avait pas vraiment plût à la personne vue ce que j'avais entendu juste après:

Qui ... qui est là ? Il y a quelqu'un ? Répondez !!

Houlala, je venais de lui foutre la frousse on dirait et la dernière chose que je voulais c'était de faire une course poursuite dans les bois. Excusez-moi, mais j'avais eu une journée assez rude moi ! Hors de question de faire mumuse à travers les arbres en pleine nuit ! Après mettre arrêtait un instant, j'avais repris mon avançais vers l'origine du bruit qui étais maintenant tout proche. La voix féminine avait ensuite repris pour m'annonçais qu'elle avait peur dirais on vue le ton de voix qu'elle avait pris:

Je suis armé et je n'hésiterais pas à m'en servir.

Sans ralentir ma marche, j'avais repris mon petit rythme, mais d'un coup la personne s'était enfuie sans que je ne puisse lui dire quoi que ce soit. Sans chercher à la rattraper dans sa course, j'avais prie la même direction qu'elle et oui je n'allais surement pas courir pour la rattraper surtout qu'elle n'avait pas vraiment d'endroit où se cacher dans ce coin de la montagne.

Après quelques instants, je l'avais entendu tomber au sol. Elle s'était surement fait mal vu qu'elle s'était arrêtée derrière un arbre. Sans faire trop de bruit, j'avais contourné l'arbre pour me placer devant elle dans une position détendue debout face à elle.

Salut salut, ne t'inquiète pas. Je ne veux pas te manger alors s'il te plait arrête de courir. Tu as besoin d'aide?

Vu qu'elle ne m'avait pas répondu après une ou deux minutes, je m'étais finalement assis en face d'elle contre un arbre un peu trop petit vu ma carrure, mais heureusement ce soit là. Il n'avait pas craqué sous mon imposante stature.

Tu sais, tu peux me répondre. Je ne vais pas te faire de mal. Je suis garde forestier ici.

Un sourire s'était alors affiché sur mon visage. Bien qu'elle ne pouvait sans doute pas le voir, j'avais ensuite repris la parole.

J'habite pas très loin d'ici, si tu le souhaites on peut y aller pour cette nuit et demain je te ramène chez toi. Tu en penses quoi?

Je sais bien que  j'aurais peut-être dû lui dire tu, mais on la pauvre. Elle était déjà effrayée autant évite de lui faire peur encore plus avec de la politesse non?

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Alrak ∞ Scylla

Je flippais littéralement. J'avais la sensation d'être dans un film d'horreur. Un psychopathe rodait dans le coin en quête d'une proie à tuer et moi comme une bécasse, je me jetais droit dans la gueule du loup. Je me détestais tellement, vous n'avez pas idée. Je n'avais pas envie d'être là, je voulais être bien au chaud chez moi, avec un verre dans la main et Alexis à mes côtés, en train de plaisanter de tout et de rien. Au lieu de ça, je me terrais derrière un arbre, en espérant que la personne qui était à mes trousses ne me retrouve pas. Oh bien entendu il savait exactement où je me trouvais, vu le barroufle que j'avais fais en me cassant la figure, mais l'espoir fait vivre non ? Je pouvais l'entendre s'approcher et j'avoue que plus je le sentais prêt de moi et plus j'avais le coeur au bord des lèvres et les larmes au bord des yeux. Qu'est-ce que je foutais là bordel ? Toujours armée, je serrais très fort mon bâton, jusqu'à me faire mal. J'étais terrifiée et je le fus encore plus quand je vis la silhouette de l'homme apparaitre devant moi. Mon souffle en fut couper. Il était énorme, j'eus du mal à le croire. Il faut bien avouer que je restais sans voix, ce qui aurait bien fait plaisir à ma cousine. Je l'observais pendant qu'il se dressait devant moi, l'air naturel, comme si tout était normal.

Il me parla, comme si tout allait bien et qu'on se trouvait dans un parc public, au milieu d'une foule de personne, en pleine journée. Sauf qu'il n'en était rien, on était 2, en pleine nuit, au milieu de la forêt à côté de Bray et il pouvait m'arriver n'importe quoi, personne ne le serait. Sa blague, si ça en était une, tomba à l'eau. Je n'avais ni envie de me détendre, ni envie de sourire, ni même envie de rire. Je voulais hurler, pleurer, partir en courant, mais certainement pas taper la causette avec ce géant. Alors je restais là, silencieuse, terrifiée, à l'observer avec des yeux ronds, observant les moindres de ses mouvements, prête à bondir et à le frapper s'il le fallait. Je ne sentais plus mes doigts tellement je serrais mon bâton, mais sur le moment je m'en moquais. Il finit par s'asseoir en face de moi. L'arbre sur lequel il s'appuyait paraissait si petit à ses côtés, c'était incroyable. Je l'observais sans rien dire, sans même oser respirer trop fort. J'étais littéralement tétanisée. Pour lui tout était normal et dieu que ça me rendait encore plus dingue.

Il m'observa, avant de reprendre la parole. Il prétendit être garde forestier ici, que je ne craignais rien et il me proposa même d'aller chez lui pour cette nuit. Comment dire que ce n'était pas la meilleure idée qu'on puisse me proposer. Aller chez un parfait inconnu, de sa taille, au milieu de la nuit, en plein coeur de la forêt, moyen comme idée ... Mais avais-je une meilleure option ? « Vous ... vous êtes qui ? » Evidemment la question était mal posée, j'aurais dû lui demander son prénom, parce qu'au fond, il m'avait déjà dis qui il était, le garde forestier. Mais mes idées n'étaient pas très claires, j'étais terrifiée et j'avais envie d'être très loin d'ici. Mais pour le moment j'avais mal à la cheville, j'avais froid, j'avais faim et j'étais terrifiée. « Je pense que tous les films d'horreur qui se déroulent dans la forêt se déroulent toujours comme ça .... » Je n'avais pas très envie de le suivre mais en même temps j'étais pas non plus motivée de rester ici cette nuit, je finirais forcément par mourir de froid. J'avoue que je ne savais pas trop quoi faire. « On ... on est loin de Bray ? Et y'a le réseau qui passe chez vous ? Vous avez le téléphone ? » Oui bon même effrayée, je n'étais pas avare de questions en tous genre, mais ça c'est plus fort que moi.
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Une rencontre hasardeuse en pleine forêt
Alrak & Scylla


Apparemment, je m'étais planté en beauté. Au lieu de la rassurer, je l'avais encore plus poussé à flipper. Si ça continu elle allait faire une crise cardiaque sur place, mais comment faire hein? Quand vous êtes aussi grand que moi que vous le vouliez ou non. Vous faites peur aux gens rien qu'avec votre taille. Bon certes, je ne suis pas tout petit, mais bon voilà quoi ce n'est pas comme si tu choisissais à la naissance quelle taille tu allais faire.  Je ne savais plus vraiment comment faire pour la rassurer pour le coup. Je n'es encore jamais eu peur comme elle de la forêt, j'ai toujours vécu en son sain et cela ne changera sans doute jamais. En la voyant aussi terrifiée, j'avais pitié d'elle et de ce qu'elle endurait en ce moment même. Je savais bien que je pouvais partir là tout de suite, mais ce n'étais pas la bonne solution et même si elle avait peur de moi au moins elle ne risquait pas grand-chose à mes côtés si une bête approchait dans la nuit.

Vous... vous êtes qui?

Bien, elle débutait enfin la conversation. Ce n'est pas que je ne voulais pas, mais une conversation à sens unique ce n'est pas vraiment quelques choses que j'appréciais au quotidien.

Je pense que tous les films d'horreur qui se déroulent dans la forêt se déroulent toujours comme ça ....

Elle n'avait pas tort sur ce point, mais à votre avis d'où provenaient les films d'horreurs justement? Vous avez la réponse dans la question. Je m'apprêtais à lui parler quand elle me posa finalement une autre question en plus des précédentes.

On ... on est loin de Bray ? Et y'a le réseau qui passe chez vous ? Vous avez le téléphone ?

C'est sans aucun doute la question la plus intelligente de la soirée, mais elle allait malheureusement être déçue la pauvre petite. Malgré tout, je ne pouvais pas lui permettre de rejoindre bray se soir. Les bois n'étaient pas forcément sûrs ces derniers temps et j'ai entendu dire que certains wendigos trainer dans le coin. Ces sales bêtes ce n'est pas bon pour les affaires, mais il allait falloir que je la ramène chez moi.... De gré ou de force, il ne fallait pas qu'on traine trop dans ce coin isoler de tout.

Bon écouter moi mademoiselle, je sais que ma taille vous parait surement excessive et impressionnante. Mais vous n'avez pas le choix, vous aller devoir me faire confiance. Si vous le souhaitez, nous pouvons aller chez moi. J'ai un téléphone satellite là-bas, mais pour le moment vous allez devoir me suivre pendant un bout de route et n'espérez même pas vous enfuir. Vous pouvez le faire, mais vous vous perdrez encore dans les bois et je ne vous laisserai surement pas faire.  Je m'appelle Alrak et si vous avez d'autres questions vous allez pouvoir me les poser sur le chemin. Pour l'instant on doit avancer et éviter de rester sur place. On ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber dans ces bois. Certaines choses étranges peuvent vous surprendre quand vous n'y êtes pas préparé.

Sans demander mon reste, je m'étais aussitôt redressé avant de m'avancer vers elle pour lui tendre ma main de géant en cherchant à l'aider à se relever.

Dernière chose, vous pouvez lâcher votre bâton, il ne vous servira à rien ici.

Un sourire traversa mon visage en attendant sa réaction.

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Alrak ∞ Scylla

Je ne sais pas s'il pensait vraiment me rassurer en me parlant mais sincèrement si c'était le cas il allait devoir se rendre à l'évidence que plus il parlait et plus il me foutait la trouille. Il était vrai que sa taille avait de l'importance dans ma peur, il était hyper grand et même si j'étais debout je l'aurais aussi trouvé imposant. Un coup et je suis à terre, deux et je suis certainement morte. Je n'arrive pas à savoir s'il fait parti des gentils ou des méchants, la peur me bloque l'accès à ma réflexion et tout ce que j'ai en ce moment c'est "Maman, je veux rentrer"... Pas très glorieux n'est-ce pas ?! Ce n'est pas bien grave, s'il me tue, j'aurais eu des raisons de flipper, sinon ... j'espère ne jamais le revoir pour préserver ma dignité. Je l'observais en silence, mon coeur tambourinant dans ma poitrine et m'assourdissant presque. Il prétendait s'appeler Alrak et sincèrement je me demandais d'où sortait ce prénom. Je ne pouvais pas voir qu'il était typé, du coup il m'était difficile de me dire que ça venait certainement d'une origine étrangère et que par chez lui, c'était peut-être un prénom courant. Il m'expliqua qu'on allait devoir marcher jusqu'à chez lui, ce qui risquait d'être compliqué avec ma cheville douloureuse et que si je tentais de fuir, il m'en empêcherait. Sincèrement qu'est-ce que tu veux ne pas flipper quand on t'annonce ça ? En gros j'ai le choix ... mais en fait non je ne l'ai pas, je le suis et je me tais. Je serre mon bâton, il est ridicule face à lui mais je m'en fous. S'il fait vraiment parti des gentils, va falloir lui dire que c'est pas comme ça qu'on rassure quelqu'un, bien au contraire lui dire qu'il n'a pas le choix de suivre un parfait inconnu dans une forêt, c'est méga flippant. « Vous vous rendez compte au moins que vous voulez que je vous fasse confiance mais qu'en même temps vous m'annoncez dans la même phrase que si je m'enfuie, vous m'en empêcherais ? C'est un peu flippant et contradictoire ... ça ne donne pas vraiment envie de vous faire confiance ... Alrak ! »

J'étais relou, j'en étais parfaitement consciente, mais s'il comptait vraiment me tuer, au moins je lui donnais de bonnes raisons de le faire. Je tentais de me calmer, de toute façon flipper ne servirait à rien. Mais je dois bien avouer que le fait qu'il me parle d'un danger potentiel, en dehors de lui, j'avoue que je kiffe pas des masses. Qu'est-ce que je fous ici ? Sérieux ... Parmi tous les trucs stupides que j'ai fais dans ma vie, je crois que ça gagne haut la main. J'observe les alentours, pas franchement rassurée. Si même lui flippe pour quelque chose d'extérieur c'est qu'on est assez mal barré. A moins bien entendu que ce soit une ruse pour me faire venir chez lui. Je suis totalement perdue et effrayée, mais je sais une chose, il a raison, je ne pourrais pas rester indéfiniment ici. Si lui a réussi à me trouver, peut-être que d'autres choses pourront le faire et ils ne me feront pas la conversation avant de me dévorer. « Sur ... sur quoi on peut tomber au juste ? Juste pour que j'ai un ordre d'idée de quel danger je préfère affronter ... » Bon, c'est définitif, je suis dans la merde. Sauf que je me retrouve à ne pas avoir méga le choix. Je le vois se lever, ce qui m'inquiète un peu. ai-je envie qu'il se barre sans moi ? Immédiatement cette possibilité ne me rassure pas. Je dois être suicidaire je pense, il n'y a pas d'autre explication. Il s'approche de moi et me tend une main. Qu'est-ce que je fais ? Je finis par l'attraper et je me retrouve sans aucune difficulté sur mes jambes. Finalement j'étais bien par terre, j'ai rudement mal à la cheville. Bordel c'est bien le moment de se faire mal tien, comment je fais pour courir en cas de problème ? Je suis réellement un gros boulet. « Ah non j'crois pas non, lui il reste avec moi .... » Il est hors de question que j'abandonne mon bâton, juste parce qu'il me le demande. Et je crois que c'est parce qu'il en a parlé que soudainement j'ai très envie de le garder. Il ne lui fera pas vraiment mal, ni à qui que ce soit en dehors de moi potentiellement, mais je m'en fiche, je le garde. Qu'est-ce que ça peut lui faire ? Ca doit s'apparenter à un cure-dent pour lui, il ne va pas me faire un caca nerveux pour rien...
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Une rencontre hasardeuse en pleine forêt
Alrak & Scylla


Cette demoiselle n'était pas possible, d'un côté elle avait peur de moi et de l'autre elle ne voulait pas que je parte. Je ne savais pas vraiment comment réagir à force moi. Je ne suis pas psychologue ou encore assistant social comme cet Alix-là. Raaa comment faire et surtout pourquoi toutes celles qui se perdent tomber forcément sur moi... Je n'avais pas pris ce boulot pour toute cette agitation à l'origine je voulais simplement être payer et vivre tranquillement isoler. Sauf qu'apparemment un dieu qui est sorti de je ne sais où a décidé de me transformer en ange gardien contre les méchantes bébêtes qui sortent la nuit.

-J'ai dit que je t'en empêcherais, mais si tu souhaites réellement mourir de froid et de faim. Je peux te laisser faire si tu le souhaites.

Ma phrase l'avait relativement refroidi vu la tête d'enterrement qu'elle faisait. Non, mais c'est bon quoi. Je voulais bien être gentil, mais il y avait des limites. Surtout que je lui avais dit la partie soft de la phrase. Elle pouvait aussi très bien se faire dévorer par une bête sauvage ou autre chose encore plus violent.

D'un coup, mon instinct avait pris le dessus sur tout le reste. Sans faire attention aux états d'âme de la jeune fille. Je l'avais aussitôt pris sur mes épaules comme on prend un sac à patates. Une petite voix me disait au fond de ma tête que quelques choses de mauvais suivaient la piste de la jeune fille. Enfin, je dis jeune fille surtout à cause de sa peur enfantine. Dans les situations d'urgences, il fallait essayer de faire abstraction de ses sentiments pour pouvoir bouger et réagir face aux dangers les plus importants. J'avais tout de même pris son bâton au sol d'une seule main pour le lui donner avant de me redresser de toute ma hauteur.

-Écouter moi bien, maintenant on ne joue plus. Quelqu'un ou quelques choses a suivi votre piste. Je ne sais pas ce que c'est, mais avec votre cheville. Nous n'avons plus le loisir de trainer dans les parages. Alors, accrocher vous bien on ne peut plus rester ici.

Ma réponse l'avait surement plus choqué qu'autre chose, mais on n'avait pas le choix. Il allait falloir foncer sinon on était mort. Enfin, surement plus elle que moi....


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Alrak ∞ Scylla

A l'heure actuelle je ne savais pas si j'étais contente de tomber sur lui ou si j'aurais préféré qu'il me laisse tranquille. D'un côté sa présence me rassurée, parce que je n'étais pas seule et qu'il incarnait l'espoir de sortir de cette forêt rapidement et en vie. Mais d'un autre côté il me faisait grave flipper avec sa taille hors norme et ses paroles un peu brusque. Je conçois qu'il ne soit pas du genre à être délicat mais quand même il existe des façons de rassurer les gens. Que devais-je dire ou faire ? M'enfuir en courant n'était pas envisageable au vu de ma cheville et puis pour aller où ? Je pense que je me suis bien perdue toute seule, n'en rajoutons pas une couche. Me battre contre lui ? Il était peut-être mon seul espoir de sortir de se merdier et il faut bien avouer que ce n'est pas avec mon bâton que je vais faire le poids. Peut-être que si je vise les yeux je pourrais y parvenir mais faut-il encore que je les atteigne. Je crois que je n'avais pas d'autre choix que de lui obéir docilement, jusqu'à se que je trouve une porte de sortie. Parfois dans les films d'horreur les gens finissaient par trouver une échappatoire à leurs problèmes. Bon souvent c'était pour mourir bêtement quelques instants plus tard mais nous n'étions pas dans un film d'horreur alors je vais tenter de me persuader que je vais m'en sortir. « La déshydratation me tuera bien avant la faim, vu qu'on ne peut vivre sans boire trois jours mais qu'on peut survivre 1 semaine sans manger ... » Bon là c'était vraiment pour faire chier mon monde, il faut bien l'avouer. Ma mère me foudroierait du regard si elle m'entendait en cet instant mais que voulez-vous, j'aime bien avoir le dernier mot et ce n'est pas parce que je suis mortifiée dans mon coin que je ne dois pas avoir une grande gueule. Si je dois mourir, autant le faire dignement, en bonne chieuse qui se respecte.

Malheureusement je n'ai pas le temps de donner ma réponse, de lui montrer que non, je ne lui fais pas confiance mais oui je le suivrais malgré tout. A peine debout que me voilà hissée sur son épaule tel un sac à patates. Merci pour la délicatesse et l'élégance de la situation et du geste. Je suis un peu outrée par si peu de manière, je n'ai pas l'habitude qu'on me déshumanise à ce point là mais au vu de ses propos, je garde mon air scandalisé pour moi. J'ignore si ce qu'il dit est vrai ou non, mais je me fige sur place, tel un bâton. Mon coeur commence à battre de nouveau plus vite, j'ai l'impression que ce cauchemar ne finira jamais. Il n'est plus la principale source de peur chez moi, il vient de perdre sa place numéro au face à ce danger invisible qui nous guette. Comment sait-il qu'une bête ou je-ne-sais-quoi encore nous traque ? « Co... comment vous savez ça ? » Ma dignité en prend un coup pour le moment mais si ce n'est que ça, je pense que je pourrais m'en remettre. Je doute qu'il sorte souvent de sa forêt, il y a donc peu de chance qu'il aille colporter cette histoire à Bray et bien entendu je n'en dirais mot à personne ... sauf peut-être Alexis mais je sais qu'elle ne dira rien. Il va me filer le mal de mer à courir ainsi, mais il faut bien avouer que je suis prête à vomir une fois stoppé mais en sécurité, plutôt que d'être posée au sol face au danger. Je fixe l'obscurité qui nous environne et je ne vois rien. Je tente d'écouter les bruits mais en dehors de sa course, je n'entends strictement rien. Je vis un vrai cauchemar et j'ai l'impression qu'il ne s'arrêtera jamais. « Est-ce que c'est loin chez vous ? » Je ne pensais jamais dire ça un jour mais je n'ai jamais eu aussi hâte d'arriver chez lui qu'en cet instant. Je veux me retrouver dans un endroit avec des murs et une porte, où l'on pourra se barricader pour être en sureté. Après j'ignore si je serais toujours en danger enfermée avec lui mais au moins j'aurais un risque en moins de ne pas passer la nuit. Entre la peste et le choléra, j'ai déjà choisi mon camp ...
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