Quel est le pokemon de la Team Roux ? → Roucarnage bien sur ! {#titrepourri} Sonny J. O'Calaghan,

Nath' & Sonny

« #Team Roux Forever.»  

Regardant le paquet cadeau qui trônait au milieu de la table du salon, Nath’ poussa un grand soupir. Si en temps normal il adorait se moquer des leprechaums, les faire tourner en bourrique, aujourd’hui c’était différent. Pas qu’il soit devenu lascif de son passe-temps favori, bien au contraire mais il se rendait juste compte qu’il était allé trop loin avec celui qu’il considérait comme son ami. Tirant la chaise d’un coup sec, il s’affala dessus tout en appuyant les coudes sur la table, fixant toujours le présent. Il ne savait pas trop quoi penser de la situation et cette non action l’énervait un peu. Enfin si, il avait une idée, il savait qu’il était un idiot mais la suite lui était inconnu. Après tout ce n’était pas entièrement de sa faute, c’était la première fois qu’il se liait d’amitié avec un leprechaum alors forcément il se trouvait dans une impasse.

C’était ça d’ailleurs, qui l’avait poussé à dire la vérité à Sonny, que malgré ses yeux verts comme des émeraudes et ses cheveux roux comme le feu il n’était pas de la même race que lui. C’était parce qu’il le considérait, qu’il appréciait énormément qu’il s’était dit que la comédie avait assez duré. Mais voilà, Alexandra l’avait prévenu, comme toujours et il n’avait pas écouté, n’en faisait qu’a sa tête. Le mensonge entraîne le mensonge dans une spirale infernale et la chute n’en ai que plus brutale. Il avait rigolé quand l’autre roux lui avait dit que sa blague était très bonne, pensant ainsi que déjà il avait réussi son coup et qu’ensuite Sonny était le top best des êtres de l’air. Or non, il s’était totalement trompé, et quand le « lutin » compris qu’il disait la vérité, le tempête se déchaîna.

Rien que d’y penser, il avait le moral dans les chaussettes. Pourquoi avait-il fallu qu’il devienne ami avec lui aussi. C’était plus simple quand il faisait ça à des leprechaums qu’il ne connaissait pas et dont il n’en avait rien à faire. Maintenant il culpabilisait à mort d’avoir fait une chose pareille et regrettait même de ne pas lui avoir dit la vérité plutôt. Après tout, il savait que Sonny était différent dans le sens où il était ami d’enfance avec un grindylow, alors certes il aurait du lui faire son petit jeu du « hey whesh whesh moi aussi j’suis comme toi » mais peut-être un jour, où deux, pas pendant des mois et des mois. Quand il en avait parlé à sa sœur, cette dernière lui avait dit que l’autre roux allait compter pour lui, et qu’il devait arrêter les frais maintenant. Il avait rigolé en l’a jetant sur le canapé avant de partir pour son cours du soir et ils n’avaient plus reparlé du Leprechaum.

Enfin jusqu’au mois dernier, où tout avait éclaté. Prenant ses mains dans sa tête, il revoyait les yeux pleins de reproches et de tristesses de son ami et il n’aimait pas ça. Non, il ne voulait y voir que de la joie et de la rigolade surtout quand il lui racontait des blagues pas drôles. Se relevant doucement, il allait prendre son courage à deux mains et recoller les morceaux que lui-même avait brisé. Il avait trop traîné et le cadeau qu’il lui avait acheté depuis une semaine ne se conduirait pas seul chez Sonny. Sautant de la chaise, l’a renversant au passage, il se dirigea comme une fusée dans sa chambre pour attraper des habits. Oui, c’était une très bonne idée d’aller lui porter le présent en main propre, il pourrait s’expliquer, s’excuser et voir le bonheur rayonnait sur Sonny quand il ouvrira ce qu’il lui avait acheter.

La nuit commençait à tomber sur la ville de Bray quand Nath’ s’engouffra dans la rue qui menait chez son ex-ami-bientôt-a-nouveau-pote-de-netflix. Serrant son manteau avec un petit sourire, il espérait encore voir de la neige tomber en ce mois de Février. Cependant, il avait d’autres choses à penser en cet instant précis que la météo. Déjà il espérait que le coloc’ de Sonny ne soit pas là, après tout, il n’avait pas envie que d’autres personnes que l’autre rouquin le voit se mettre en quatre pour lui. Seul les gens intimes avec lui connaissaient ce côté possessif et prêt à tout pour récupérer les êtres chers, pas besoin que des inconnus l’apprennent. On ne sait jamais sur qui on peut tomber dans ces temps troubles. Ne pensant plus à ça, faisant balancer le sac contenant le cadeau, il s’arrêta devant la porte qu’il cherchait. Le temps semblait s’être arrêté et maintenant qu’il était devant, tous les doutes lui revinrent à la figure.  

Non, il n’avait pas fait ce chemin pour rien alors. Prenant une grande respiration il appuya sur la sonnette. Le suspense était intense et il pensa même que Sonny n’était pas présent. Puis au bout de quelques minutes, il entendit les verrous s’ouvrirent et la tête rousse de son ami apparaître. Bien entendu, il savait que ce dernier n’allait pas lui sauter dans les bras, mais lui fermer la porte aussi violemment sur le nez, c’était un peu trop. Il tambourina plusieurs fois à la porte sans succès. « Sonny ouvre, je sais que tu es là… » Il faillit rigoler lui-même à sa phrase, qu’il avait trop entendu dans les séries qu’il regardait sur son ordinateur. « Sérieusement … je ne partirais pas de là avant de t’avoir parlé … je camperais même devant ta porte comme un clochard. » Et le pire, c’est qu’il en serait capable, de se mettre en boule sur le perron de la porte, et d’y rester jusqu’à ce que la porte s’ouvre. Voyant que rien n’y faisait, il soupira longuement. « Sonny … je suis désolé … je sais que ce n’était pas top et je m’en excuse. J’aurais pas du c’était méchant de ma part de te faire ça … mais allez ouvres …En plus je t’ai apporté un cadeau … un truc que tu va kiffer à mort .. et ça je suis prêt à monter dans un avion si c’est faux. »