Aiden B. Jones ✦ Why should I apologize for the person I've become ?

✦ Aiden est un garçon COLÉRIQUE. Ses anciennes expériences ont créées l’homme qu’il est aujourd’hui et maintenant qu’il sait se battre, il ne refuse jamais un combat et s’il peut le provoquer, c’est encore mieux.

✦ C’est également un jeune homme INSUPPORTABLE. Pour être honnête, si quelqu’un essaie de le supporter, il va pousser la personne à bout. Parce que lui-même ne supporte plus personne.

✦ INDÉCENT et PROVOCATEUR, la haine qu’il a gardé en lui toutes ces années ressort aujourd’hui, contre des personnes qui ne le méritent pas forcément. Choquer son entourage le fait se sentir vivant.

✦ Aiden profite de son nouveau physique pour SÉDUIRE, ce qu’il n’a jamais vraiment eu l’occasion de faire auparavant.

✦ Si le jeune blond cherche le combat, il n’en reste pas moins LÂCHE et totalement détaché de ses responsabilités. Oui, il cherche le combat, casser des nez le détend mais si l’une de ses conquêtes tombe enceinte, par exemple, il ne faut pas venir lui demander de pensions alimentaires. C’est un exemple mais ça synthétise assez bien la personne.

✦ On peut facilement le décrire comme quelqu’un de DÉTERMINÉ (à faire ce qu’il veut, par exemple) mais on peut même aller jusqu’à dire BORNÉ. Quand Aiden a une idée en tête, il va jusqu’au bout pour la réaliser, aussi mauvaise soit-elle.

✦ TÊTU et N’ÉCOUTANT PERSONNE, Aiden a également une grande MÉFIANCE de tout ce qui se rapport à l’être humain, en général. Pour lui, l’humain ne vaut pas cher et si vous n’aidez pas la personne harcelée, c’est que vous êtes aussi le harceleur.

✦ Aiden est en conséquence HAUTAIN et MÉPRISANT. Les gens autour de lui ne valent pas plus cher que ces raclures qui ont fait de sa vie un enfer de toute façon.

✦ FIER de lui-même et ÉGOÏSTE, Aiden travaille dur pour devenir cette personne que les autres ne viendront pas emmerder. Lui. Tout seul. Il ne s’intéresse plus à améliorer la vie des autres (on rappelle qu’ils ne le méritent pas de toute façon).

✦ Si nous l’avons précisé égoïste, Aiden a quand même gardé un AMOUR POUR SA FAMILLE qu’il n’assume pas réellement. Ses parents l’ont toujours protégé et même son idiot de frère compte à ses yeux, lui qui l’a protégé une bonne partie de son enfance. Isolé à présent, il ne leur tient pas rigueur de ce qui a pu lui arriver.

✦ Aiden se décrirait comme HÉTÉROSEXUEL si on le lui demandait mais il faut dire qu’on ne lui a pas vraiment laissé le choix. Il avait déjà assez de problèmes comme ça au secondaire sans y rajouter une orientation sexuelle, il ne l’a donc pas choisi. Seulement, son passage à l’armée a réveillé des instincts sûrement plus bisexuels qu’autre chose mais ça, il ne risque pas de l’avouer volontairement.

✦ Le garçon n’a PAS D’AMIS. Pas réellement. Il y avait bien des garçons à l’armée qui l’avaient cerné et dont il était devenu plus proches mais les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux alors peu importe.

✦ Aiden, avec tous ses défauts, reste quelqu’un de CURIEUX par le monde qui l’entoure. Bon pas par la vie des gens, n’abusons pas mais par la science, la nature ou même la musique mais ça, il ne l’avouera toujours pas.

✦ Le jeune homme n’est PAS AU COURANT DES AUTRES ESPÈCES SURNATURELLES. Sa mère lui a expliqué sa race à lui, de métamorphe et s’il se doute de l’existence d’autres créatures, cela reste de l’ordre des suppositions et de ce qu’il a pu lire dans des romans, vu dans des séries.

✦ Aiden AIME LES ANIMAUX, bien plus agréables que les humains même s’il trouve les chiens un peu trop amicaux. Un chat, qui ne l’emmerde pas et reste juste à le regarder de la même façon que lui regarde le reste du monde, ça lui semble parfait.

✦ Il aimerait MIEUX CONTRÔLER sa forme animale. Le furet n’est pas la plus grosse de ses fiertés, ce n’est pas le plus noble des animaux mais au moins, quand il est furet, il est tranquille.

✦ On aurait pu croire que son passage dans l’armée en aurait fait quelqu’un de rigoureux et de discipliné mais pas du tout. C’est plutôt le contraire, Aiden N’A PAS UNE GRANDE AFFECTION POUR L’AUTORITÉ sauf si cela sert son intérêt.

Jour on-a-arrêté-de-compter de l’enfer qu’était devenu la vie d’Aiden Jones. Allongé sur son lit de camp, le jeune homme fixe le plafond comme si cela pouvait lui permettre de s’évader, d’une certaine façon.
Son sac était prêt. Posé au bord de son lit de camp, il n’avait pas eu besoin de beaucoup de temps pour réunir ses affaires personnelles, son régiment ne laissait de toute façon pas ses hommes s’étendre en décoration et autres détails futiles. Il revoyait son supérieur lui dire de préparer ses affaires le plus vite possible et qu’à la première heure, le lendemain, il rentrerait chez lui. La raison avait été exprimée de la plus simple des manières : Il ne voulait pas revoir sa sale tête au sein de son régiment. Net. Clair. Simple et précis, Aiden ne savait pas vraiment quoi en penser. Oh à choisir, lui non plus ne voulait pas revoir sa sale tête, il lui rendait un fier service mais le retour à la vie réelle n’allait-elle pas être plus compliquée que sa vie de soldat ? Cette interrogation nourrissait ces réflexions, de toute façon son potentiel n’était pas fait pour rester à Galway.

Au début pourtant, le jeune homme était un garçon facile à vivre, d’une douceur et d’un rire qui faisaient la fierté de ses parents. Oh le petit garçon s’était fait pas mal d’amis à l’école, il était curieux de tout, partageait sa vie d’écolier entre le coin lecture de la classe et ses copains à jouer au ballon ou à embêter les filles. A l’époque, personne ne se posait vraiment de questions, Aiden était rigolo et il avait toujours un gouter supplémentaire dans son sac, maman Jones faisait toujours tout pour que son fils ne manque rien et le petit aimait partager lesdites barres de chocolat avec ses copains. C’était une enfance heureuse, rythmé par les vacances en famille, les cris dans la cour d’école, les chamailleries avec son grand frère et les amourettes d’enfants. Alors aussi, quand tous les élèves se préparaient pour aller au secondaire, Aiden ne se préoccupait pas de ce qu’il pourrait y trouver, trop impatient de découvrir de nouveaux professeurs, de nouveaux amis. Il n’y avait rien qui pouvait mal tourner après tout. Mais le secondaire…

Le jeune homme était très impatient. Il avait 12 ans, une montagne de rêves et d’envie mais ce qu’il avait aussi, le petit Aiden, c’est quelques kilos en trop. Il avait toujours été un bon mangeur, maman et papa Jones ne le privaient de rien, lui qui était si heureux pendant un bon barbecue ou un grand repas en famille. Et puis après tout, comme disait son père, Aiden avait un bon coup de fourchette, pas de quoi s’en inquiéter réellement. Seulement voilà, le secondaire est une période de la vie cruelle où la moindre entorse à une sorte de « normalité » imposée par la société est impardonnable. Le jeune Aiden en a été le premier informé quand, après quelques semaines de cours, il a entendu les premières moqueries. Oh ce n’était pas grand-chose, des rires d’enfants, des remarques quand il passait dans le couloir et très sincèrement, il n’y avait pas de quoi s’en inquiéter. Les surveillants eux même n’ont pas relevé la plaisanterie, trop habitués à ce genre de chamailleries entre élèves. Peut-être auraient-ils dû remarquer que cela allait plus loin. Chamailleries après chamailleries, moqueries après moqueries, c’est petit à petit la vie d’Aiden qui semble plus sombre et son quotidien de plus en plus insoutenable. Une première année passe, le petit blond a encore quelques amis qui ne se préoccupent pas de son physique. Aiden a 13 ans. Son adolescence vient de commencer, son poids ne s’améliore pas et le rejet dont ses petits camarades font preuve ne font qu’empirer la situation, jour après jour, mois après mois. Les brimades se transforment en agressivité, le peu d’amis en isolement et s’il n’est pas le seul élève à muer, il est le seul dont la classe se moque quand il essaie de parler.

14 ans. Un cours de sport, des moqueries, Aiden se met pourtant à courir comme les autres autour du terrain mais une main vient le pousser dans le dos. Aiden s’écroule. Il se relève difficilement sous les rires de ses camarades et continue mais une nouvelle personne vient le mettre à terre. Péniblement, il se relève. Une troisième. C’est trop. Aiden s’arrête, les larmes menaçant de passer le barrage de ses yeux et s’enfuit aux toilettes les plus proches, sentant son cœur se serrer et une douleur plus forte le prendre au niveau des jambes. Peut-être les chutes à répétition ont-elles fait plus de dégâts qu’il ne l’imagine. Il s’enferme, laisse exploser sa douleur, une fois de plus mais quelque chose ne va pas…Son cœur s’emballe, son corps tout entier semble lui brûler, c’est une douleur inconcevable…Et cela semble durer une éternité avant qu’Aiden ne voit un tas de vêtements devant lui qui lui semble immense. Bon sang ?! Qu’est-ce que c’est encore ?! Aiden panique. Le jeune garçon ne s’en rend pas compte mais il vient de vivre sa première transformation et là où il y avait un garçon en larmes juste avant, ne reste qu’un furet paniqué qui fuit par l’ouverture du dessous de la porte des toilettes. Il voit les élèves. Immenses. Beaucoup trop grand pour lui, le monde semble avoir triplé de volume au minimum et le garçon ne comprend pas. Alors il court. Il court jusqu’à chez lui. C’est le seul endroit qui semble faire du sens, manquant au passage de se faire écraser par plusieurs voitures avant d’enfin retrouver sa maison. Mais ses parents sont tous les deux au travail à cette heure, comment pouvaient-ils imaginer un retour aussi brutal de leur fils cadet ? Il entend pourtant du bruit à l’intérieur de cette maison…Evan est là.

Evan, c’est le frère ainé d’Aiden qui n’avait pas cours cet après-midi et est resté plus tôt. Ni une ni deux, Aiden se précipite, dans sa forme de furet retrouver la seule famille présente dans leur maison. Mais comment voulez-vous communiquer avec un adolescent quand vous n’êtes qu’un furet terrifié ? Evan est pourtant content, il décide de garder le furet dans sa chambre, près de son ordinateur. Imaginez la catastrophe quand Aiden récupéra sa forme humaine, nu et paniqué dans la chambre de son frère ainé qui lui n’a pas hérité de ce gêne métamorphe. Après des cris, un appel à leurs parents et encore plus de cris, l’explication de maman et papa Jones tombe mais Aiden refusera de retourner en classe. Pas avant une bonne semaine et sous l’insistance de ses parents qui ne peuvent pas laisser leur fils dans sa chambre indéfiniment. Parce qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’il se passe là-bas, Aiden ne leur a jamais dit. Il ne leur a jamais parlé de sa peur quand le bus le dépose devant l’établissement, de cette envie de vomir constante par la panique, des brimades, des moqueries, des violences qui commencent. Et cette nouvelle peur, celle de sa forme métamorphe, ce furet qu’il redoute, qu’il voit comme un handicap de plus, lui qui subit déjà tellement le problème de son poids qui ne s’arrange pas. Il le savait, Aiden, qu’après sa crise et sa disparition, ce serait pire. Sa nouvelle angoisse n’arrange en rien les anciennes et les violences grimpent en gravité. Aiden a 15 ans.

Son junior certificate en poche, Aiden arrive finalement au cycle senior. Encore deux ans à supporter cette torture et il sera libre. Libre de partir, d’étudier ce qui lui plait mais évidemment, tout ne se passe encore pas comme il l’avait voulu. Un an n’a pas le temps de passer qu’Aiden craque. C’est un après-midi de pause comme un autre, les élèves se moquent, une bande qu’il connait bien s’amuse à le pousser et le petit blond perd patience, poussant l’un des garçons qui tombe et se prend la tête contre un banc. Une plaie à la tête plus tard, les surveillants sont au courant de l’incident et punissent Aiden mais le pauvre garçon n’a aucune idée de ce qu’il vient de déclencher. Ce n’est pas les surveillants qu’il doit redouter mais bien la bande en question qui l’attend, un soir, après les cours. A cinq contre lui, Aiden n’a aucune chance et lui qui ne contrôle absolument pas sa forme métamorphe ne peut pas s’enfuir. Il tente de garder son calme, de ne pas se transformer devant eux mais les coups pleuvent. Un…Deux…Trois dans les côtes. Un coup de pied dans le nez. Par réflexe le garçon met les mains sur son crane pour le protéger, laissant le reste de son corps à leur merci. Cinq…six…Il sent les coups au niveau de ses jambes, de son bassin, la douleur commence à faire naître des larmes, il supplie, ils n’entendent rien. Huit…Neuf…Dix. Aiden ne peut plus. Et c’est avec une douleur d’autant plus grande que le garçon se transforme, une fois de plus, devant les regards médusés des garçons. Heureusement pour sa survie, Aiden se rend vite compte de sa nouvelle transformation et s’enfuit avant qu’ils ne puissent l’attraper sinon dieu seul sait ce qu’ils auraient pu faire à une petite bête aussi vulnérable et par extension à Aiden.

Aiden a 16 ans. Et Aiden ne retournera jamais dans cet établissement de malheurs. Ses blessures sont suffisantes pour que ses parents comprennent et les premiers mois, le garçon reste à la maison. Il ne mange que très peu et c’est à ses 17 ans que ses parents prennent la décision de l’envoyer à l’armée. Papa Jones pense que son garçon doit s’endurcir pour éviter tout autre transformation et être capable de se défendre et si maman Jones a quelques réticences, c’est Aiden lui-même qui décidera d’y aller.

Et nous revoilà au début de notre histoire. Les yeux dans le vide, Aiden repense à ses premières semaines à l’armée, les moqueries, encore mais sa détermination folle qui finit par pousser à l’admiration. Seulement son cœur s’est assombri. Le petit garçon joyeux et rieur qu’il avait été un jour dans sa vie a disparu, à la place ne reste qu’un jeune homme blessé et profondément antipathique qui ne fait confiance à personne. On est jamais mieux servi que par soi-même et PERSONNE n’est venu l’aider quand il en avait besoin, pas même dans ses pires moments quand le reste des élèves était bien témoin de ce qu’on lui faisait. Pas même le jour où Jordan Myles lui a fait boire l’eau des toilettes pour un pari. Personne. Si Aiden est à l’armée c’est pour lui et mois après mois, le jeune blond le fait bien comprendre. Il travaille sans relâche, se construit un physique et petit à petit, caché des autres, contrôle ses transformations. Oh ce n’est pas parfait mais Aiden le sait, il a maintenant la force mentale de ne pas se transformer à la première émotion forte. Il se pousse au-delà de ses limites, physiques et mentales. Seulement le garçon est aussi colérique et son insubordination passe très mal auprès de ses supérieurs. Après un bon nombre de sanctions, la sentence tombe. Aiden a 22 ans et après 5 ans passés à l’armée, il retrouve sa maison et sa famille. Une famille qui ne le reconnait plus.

Les tensions entre Aiden et son frère ne mettent pas longtemps à se déclencher, le caractère d’Aiden cherchant le conflit et l’éloignement entre les deux frères n’arrangeant pas les choses. Incapables de les contrôler, les parents Jones finissent par entrer en conflit avec leurs enfants également et à 23 ans, soit seulement quelques mois après son retour à la maison, Aiden prend un appartement à Galway. Sa famille ne le comprend pas, très bien, lui sait ce qu’il vaut. Le jeune garçon est malin, traine dans les bars, se créée des alliances pas spécialement recommandables et semble toujours s’en sortir. C’est un soir où il se fait un bon paquet d’argent en pariant avec une bonne bande d’alcooliques pas vraiment fins que Aiden entend parler d’un filon intéressant pour se faire de l’argent. Un filon pas si loin, à Bray. Aiden n’hésite pas. Le soir même son sac est fait et son billet de bus est acheté. Cette vie, ses choix, c’est sa revanche.

Aiden a 26 ans et le voilà à Bray.

prénom(s) et/ou pseudo Laura âge 25 ans still. fréquence de connexion All day long babe. où as tu découvert le forum? Maxou always ton opinion sur le forum, design, codage Toujours aussi beau inventé ou scénario? Inventé ! demander un rp d'intégration? Noo  autre choses? Best furet ever lien obligatoire à fournir pour le répertoire

Code:

<libre>DERNIER SOUTIEN (espèce au choix | homme ou femme) +</libre> Qu'est-ce que l'enfer sans une touche de lumière ? C'est exactement ce que ce personnage a représenté pour Aiden pendant ses années de secondaire. Une dernière preuve d'humanité dans l'enfer qu'était devenu son quotidien. Harcelé.e par le reste des élèves, de la même façon qu'Aiden, leur relation se développe le jour où Leyla abandonnera le jeune homme. L'amitié entre Aiden et cette personne lui permettra de tenir jusqu'au lycée mais son départ à l'armée coupera court à toute forme d'autre chose. Le métamorphe regrettera pourtant toujours de ne pas avoir eu de ses nouvelles.