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 Help Me [Karen & Anthéa]

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« Arrête de pleurer, s’il te plait, arrête ! »
Anthéa se pinça les lèvres. Elle venait de crier sur son bébé. Les larmes coulaient sur les joues de la jeune femme, sans qu’elle daigne même les arrêter. Il était 3 heures du matin. Cela faisait une demi-heure qu’elle essayait de calmer Jack. Elle lui avait donné à manger, il avait tout recraché. Elle lui avait changé sa couche. Elle l’avait bercé, lui avait chanté des chansons. Etait même partie faire un tour dehors pour essayer de le calmer. Rien ne marchait. Et c’était déjà la troisième fois cette nuit qu’il se réveillait en hurlant.

Les premiers jours, Anthéa avait assuré à tout le monde qu’elle pouvait gérer. Elle était sa mère, et oui un nourrisson représente beaucoup de boulot. Mais la jeune maman avait refusé que madame Desproges vienne chez elle quelques jours pour l’aider. Elle s’en sortirait seule. Après tout, elle avait mené sa grossesse seule, elle avait accouché seule, alors elle pouvait bien s’occuper de son enfant seule.

Mais cela faisait bientôt un mois, et Anthéa était épuisée. Jack ne dormait pas. Il se réveillait, hurlait. Elle n’arrivait pas à communiquer avec lui. Son bébé ne voulait pas communiquer, il ne voulait pas l’aider. Et Anthéa était proche de la crise de nerfs. Elle savait bien que c’était sa faute à elle, en partie. Castiel n’était pas revenu, elle ignorait où il était. Elle avait perdu son mari, probablement définitivement. La voilà mère célibataire. Et Jack le sentait peut-être, cette détresse que ressentait sa mère à l’idée d’être seule. Peut-être aussi le bébé sentait-il que quelqu’un manquait autour de lui. Bordel, même quand il n’était pas là, Castiel foutait la merde.

Anthéa regarda le bébé dans son berceau, qui hurlait comme pour décoller ses poumons, puis essuya rageusement les larmes. Saisissant le téléphone, elle composa le numéro de l’unique personne qu’elle voulait voir actuellement.
« Allô, Karen ? Je suis désolée, il est super tard, mais…..j’ai besoin de toi. J’en peux plus. »
Elle essayait de contenir les larmes dans sa voix au téléphone. Elle aurait pu craquer devant Karen, mais elle ne le voulait pas. Demander de l’aide était déjà difficile pour Anthéa. Alors faire une crise de larmes au téléphone, non merci.

Heureusement pour elle, Karen était une femme dont l’instinct maternel s’étendait bien au-delà de son fils. Anthéa avait fait entière confiance à Karen pendant sa grossesse, l’écoutant parfois plus que son obstétricien. Et si quelqu’un allait approcher son bébé cette nuit, ce serait Karen et personne d’autre. Elle ne voulait pas faire venir les Ò Murchù. Elle avait trop peur de montrer qu’elle galérait avec Jack, et que Gidéon en profite pour essayer d’entrer en scène. Elle ne pouvait pas risquer quoi que ce soit qui ait rapport à Gidéon. Et puis, de toute façon, elle supportait difficilement de voir les sœurs de Castiel en ce moment. Elles lui rappelaient trop qu’il n’était pas là. Et puis, Karen était une maman. Elle savait y faire. Elle pourrait peut-être lui apprendre, lui montrer ce qu’elle avait loupé.
La sonnette retentit quelques temps plus tard. Jack avait arrêté de pleurer, pendant 5 minutes, puis s’y était remis de plus belle. Anthéa courut vers la porte d’entrée. Ses cheveux étaient lâchement attachés en queue de cheval. Elle était en t-shirt et bas de jogging. Ses yeux étaient gonflés d’avoir pleuré et à cause de la fatigue. En voyant Karen, elle soupira de soulagement.
« Merci beaucoup », dit-elle en l’étreignant rapidement. « Je ne m’en sors pas. Je sais pas…il ne veut pas… », dit-elle en faisant un signe vers l’intérieur de la maison.


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Tu dormais, fatiguée par ta journée peinture du salon. Tu t'étais mise en tête de tout repeindre en un blanc plus frais, et forcément, tu n'étais pas spécialement douée, pour l'instant. Tu avais recommencé plusieurs fois, essayant de recopier les mêmes mouvements que la personne faisant ces tutoriels sur Youtube, mais ça semblait être peine perdue. En tout cas, tu faisais réellement de ton mieux, et une fois ta douche prise, ton repas avalé et ta soeur saluée, tu n'avais pas demandé ton reste : dodo.

Jusqu'au moment où tu entendis ton téléphone sonner. Comme toutes les nuits depuis que ton fils avait quitté la maison, tu avais toujours laissé la sonnerie, au risque d'être réveillée par n'importe qui. Pour autant, tu avais toujours voulu pouvoir répondre s'il avait un souci, toujours. Là, le nom sur l'écran de ton téléphone, c'était Anthéa O'Murchu, cette patiente devenue, avec les années, presqu'une amie. Et tu savais déjà pourquoi elle t'appelait.

Tu savais qu'elle venait d'avoir son bébé et, surtout, qu'elle se retrouvait toute seule. Tu avais eu la chance, durant les deux premières années, d'être accompagnée par ton mari, qui était été parfait le temps que ça avait duré. Devoir vivre les premiers moments de la maternité sans le père à ses côtés...

Tu avais donc rassuré la jeune maman, juré que tu enfilais juste des chaussures et tu arrivais. Ce qui était vrai, à peine avais-tu raccroché que tu avais enfilé tes baskets, mis un peignoir par-dessus ton pyjama, et tu avais filé à ta voiture. Oubliant les clés, que tu avais récupérées avec ton sac en retournant chez toi. Tu n'avais normalement pas réveillé ta sœur dans le processus...


Tu te garas ensuite juste devant chez elle, sonnant à la porte pour ensuite voir... Une Anthéa dans un état que tu n'avais jamais vu. Elle avait les yeux rougi, les cheveux simplement attachés, la fatigue se voyait dans le moindre recoin de ses traits. Tu compatissais tellement que tu étais restée silencieuse un instant, le temps qu'elle parle en te serrant dans ses bras. Tu avais rendu l'embrassade, lui offrant ton soutien moral autant que tu pouvais. "Ne t'en fais pas, je suis là, ça va aller." Et sans attendre, tu te dirigeas vers l'enfant, dont tu entendais les cris.

C'était difficile, même pour un médecin, de "deviner" ce qui n'allait pas avec un bébé qui ne pouvait pas encore communiquer sur ce qui n'allait pas. Il y avait tant de raisons possibles à son mal être ! La faim, la couche pleine, la solitude, la peur, un enfant avait autant de besoins que de crainte, celui-ci étant un être très fragile et dépendant. Tu vérifias donc la couche, mis son doigt dans sa bouche pour vérifier s'il allait téter, te penchant bien au-dessus du berceau pour qu'il te voie. Et cela, tout en rassurant Anthéa : "Ne te sens pas coupable de l'entendre pleurer, c'est toujours difficile de savoir ce qu'il se passe. Le tout, c'est d'essayer, jusqu'à trouver... Puis il y a toujours tellement de raisons possibles ! On ne peut pas penser à tout."

Lancé de dé :
1. Il a faim
2. Il a fait caca
3. Il a froid
4. Il se sent seul
5. Kamoulox : on va galérer touuuute la nuit...

Tu avais bien l'intention de tout vérifier, histoire quand même de trouver pourquoi il criait si fort, cet enfant. Mais il semblerait qu'il tète ton doigt, donc, certainement avait-il faim. Tu demandas alors à Anthéa : "Il a probablement faim... Tu l'allaites ou ?..."
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"Ne t'en fais pas, je suis là, ça va aller."
Ces simples mots emplirent le cœur d’Anthéa de gratitude. Ca va aller. Elle n’était plus seule, plus pour cette nuit en tout cas. Karen était une maman, elle avait réussi à élever son fils jusqu’ici, elle pourrait l’aider.
Personne n’avait dit à Anthéa à quel point ce serait difficile. Elle s’en doutait, bien sûr, elle savait que ça ne serait pas une partie de plaisir. Mais elle ignorait l’étendue de ce que cela demandait, un enfant. Avait-elle demandé autant d’énergie à ses parents ? Ou Jack était-il particulièrement difficile ? C’était dingue, quand même. Ce petit être était capable d’être un ange, de sourire, de rire même. De procurer à sa mère un bonheur sans limites. Mais d’autres moments, comme cette nuit, il la rendait folle. Est-ce que c’était ça, d’être parent ? Une constante oscillation entre euphorie et désespoir ? Et encore, les parents normaux, ils étaient deux, ils se soutenaient. Anthéa était toute seule. Castiel était…quelque part. Vivant ou mort, elle ne savait même pas. Et elle se retrouvait seule à gérer un être qui comptait entièrement sur elle pour...eh bien, pour son existence toute entière. Anthéa n’avait souvent pensé qu’à elle. Elle n’avait jamais eu qu’à penser qu’à elle, en vérité. Et tout à coup, elle devait penser à un bébé qui ne savait pas comment exprimer ce qu’il ressentait autrement qu’en pleurant. C’était trop pour elle. Elle n’avait pas signé pour ça.

Karen, heureusement, la tira de ses pensées noires. Avec des gestes aussi précis qu’ils étaient doux, elle inspecta le bébé qui criait toujours. Et dans le même temps, elle essayait de rassurer la jeune mère. « Ne te sens pas coupable ». Tu parles. Plus facile à dire qu’à faire. Anthéa avait l’impression de faire de son mieux, mais son fils pleurait toujours toutes les larmes de son corps. Etait-elle si mauvaise que ça ? Elle avait l’impression d’être rejetée par son propre enfant.


"Il a probablement faim... Tu l'allaites ou ?..."
« Evidemment que je l’allaite ! »
La réponse était sortie un peu plus abrupte que prévue. La fatigue y jouait pour beaucoup. Il y avait aussi une pointe de susceptibilité. Est-ce que Karen était en train de l’accuser de ne même pas nourrir son fils ? D’abord elle lui disait de ne pas culpabiliser, et ensuite elle insinuait qu’elle n’était même pas capable de le nourrir correctement. Anthéa croisa les bras et secoua la tête.
« Je l’allaite plusieurs fois par jour, jusqu’il ce qu’il ne tête plus. Comme on m’a indiqué. Je l’ai nourri il y a une heure à peine, il a tout recraché. Il ne veut pas manger, c’est lui, il ne veut pas ! »
La jeune femme soupira, baissa la tête.
« Excuse-moi », reprit-elle d’une voix plus douce. « Tu viens m’aider et je t’agresse. J’ai l’impression de devenir folle. »
Elle regarda Jack, qui semblait s’être calmé un petit peu. Le volume sonore était nettement plus acceptable, tout du moins.
« J’essaie de faire comme on m’a dit. Je fais au mieux. Mais c’est comme si mon mieux n’était pas suffisant. Je suis incapable de le comprendre. Je croyais qu’il y aurait, tu sais, l’instinct maternel, ce genre de choses. C’est des conneries, ouais. C’est comme essayer de remplir un mot croisé sans avoir les définitions. »
Elle soupira une nouvelle fois, puis s’approcha doucement du berceau. Elle prit Jack dans ses bras, l’emmena sur le rocking-chair terriblement cliché qui trainait dans la nurserie, puis entreprit de dévoiler son sein pour que Jack puisse têter. Avec quelqu’un d’autre, elle aurait demandé à être seule, mais Karen était médecin. Elle avait vu l’intégralité du corps d’Anthéa, alors la brune n’allait pas faire sa pudique maintenant.

A sa surprise, Jack se mit à têter. Alors quoi, il y a une heure, c’était pas à son goût, mais maintenant oui ? Anthéa soupira, de soulagement cette fois-ci, et sourit. Elle releva la tête vers Karen.
« C’est bien un Ò Murchù. Il n’en fait qu’à sa tête. Comme son père. »
L’évocation de Castiel était toujours un peu douloureuse, mais Anthéa ne pouvait pas juste faire comme si son mari n’existait pas.



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Tu avais posé la question de si Anthéa allaitait son bébé ou ?... Parce que certaines mères préféraient nourrir leur enfant au lait en poudre dès le début. Mais la réaction d’Anthéa te fit comprendre l’état de nerf dans lequel elle était, et de ce fait, tu t’adaptas, restant calme, avec un air de compassion. Tu caressas alors le haut de la tête de l’enfant puis te redressa, quittant la position debout pour te mettre assise sur le canapé, poussant les langes et autre hochet qui étaient là.

Tu l’écoutas juste évacuer la frustration, expliquer ce qui n’allait pas, dire que c’était la faute du bébé. Tu comprenais, c’était souvent ça avec un nourrisson qui dépendait de nous, qui avait besoin de nous, mais qui n’était pas capable d’exprimer réellement ce qu’il voulait. La parole était centrale pour vous, adultes, alors des hurlements devenaient très vite insupportables, surtout quand… Quand on n’avait pas le père avec soi.

Tu la laissas donc finir, jusqu’à ce qu’elle s’excuse. Alors, d’une main sur son avant bras, tu la consolas : « Ne t’en fais pas, j’ai croisé beaucoup de mères seules avec un bébé, et j’ai moi-même été dans cette situation. Je comprends, mais ne t’en fais pas, ça viendra. »

Jack s’était calmé, au moins un peu. Alors Anthéa put continuer à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait, ce qui était plus ou moins ce que ressentaient toutes les mamans, même si en société, elles disaient surtout combien les joies de la maternité la comblaient. C’était d’ailleurs assez drôle à observer quand on ne pouvait s’empêcher de croiser des yeux cernés de violets maladroitement maquillés parfois, qui appelaient même à l’aide. « Malheureusement, ça risque d’être comme ça pendant un temps, les bébés peuvent avoir tout un tas de petits soucis, voire même des caprices. Ce n’est qu’au fil du temps, de l’éducation qu’ils arrivent à s’exprimer à force. Mais ne culpabilise pas, tu fais de ton mieux et c’est là le plus important. » Tu tenais à mettre ça au clair. Combien de mères avais-tu vues se qualifier de mères indignes car incapables de comprendre leur enfant ?

La maternité était décrite depuis toujours comme étant le meilleur moment de la vie d’une femme. Ton petit côté féministe tenait à corriger cette injonction, c’était faux, cela dépendait des femmes. Certaines adoraient cette période, effectivement, d’autres le vivaient mal, dans tous les cas, c’était une période difficile, qu’il ne fallait pas prendre à la légère.

Mais tu le savais, elle se débrouillera très bien, Anthéa. Tu la regardas prendre son enfant, et l’allaiter, sur ce rocking chair culte, qui était pratique pour être à l’aise et bercer l’enfant tout en étant muscles aux repos. Classique, mais efficace. Tu ressentis même la nostalgie de la jeune femme, qui parla du père. Et si tu savais que ce n’était pas simple, tu ne pus t’en empêcher, demander des nouvelles : « En parlant de son père… Tu as des nouvelles ? Comment tu le vis ? » Tu ne pouvais pas t’empêcher de t’inquiéter pour elle, ce devrait être une situation extrêmement difficile à vivre. Et quitte à être là en soutien, autant que tu fasses ton travail d’amie. Même si tu étais en arrêt, en congé sabbatique, ça ne t’empêchait pas d’être là pour certaines personnes triées sur le volet.
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