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 Fairy murder (kabusay)

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Je bossais tranquillement. Je venais de prendre la place de ma standardiste de jour, qui était partie un poil plus tôt que d’habitude. J’avais dormi une partie de la journée, ayant passé la nuit sur mes chiffres, à tenter de sauver l’hôtel et à trouver de quoi payer tout le monde, dont Sayanel qui devait bosser ce soir. Disons que les soirs de weekend… J’avais tendance à me méfier de tous les crétins qui vivaient ici et dans le coin de façon générale. C’était pas encore l’heure de l’arrivée de mes cas sociaux mais en tout cas j’étais paré avec ma batte de base ball, ne me permettant de souffler que quand Say sera là.

C’était louche comment lui était pas si différent, d’une certaine façon, des autres cas sociaux, mais que lui, j’avais suffisament confiance pour me dire qu’une fois présent, les problèmes seraient vite réglés. Au moins depuis le temps qu’on se connaissait, il avait pu me prouver que c’était le cas, que c’était comme ça que ça allait se passer.

Bref, j’en étais à attendre que ça passe le portillon quand j’entendis quelqu’un arriver, à pas rapides d’ailleurs. J’avais déjà posé la main sur ma batte, quand j’eus à peine le temps de voir un visage avant de sentir comme une sorte d’état second arriver. J’avais l’impression d’être immergé dans une espèce d’eau noire, je sentais le liquide sur ma peau, je ne voyais plus rien, j’entendais comme sous l’eau d’ailleurs, mais… Je respirais de l’air malgré tout. C’était tellement soudain, étrange, que je n’en bougeais plus d’un coup.

J’avais la sensation que si j’ouvrais la bouche, j’allais avaler de l’eau et m’étouffer.

Au loin j’entendis une vitre se briser, et je sortis d’ailleurs la griffe de ce qui devait finalement être la vitre de mon accueil sur mon visage et d’ailleurs, alors que j’avais commencé à essayer de bouger, je sentis une main me tirer par dessus le comptoir.

Je n’étais pas très gros, mais je n’étais pas un poids plume non plus, ne serait-ce que grâce à ma grande taille. Alors, j’avais tenté de me débattre, même s’il avait fini par me tirer par les cheveux. Il me gueulait des choses, mais je n’entendais rien, je frappais au hasard, c’était une horrible sensation.

J’avais la sensation que c’était de la violence gratuite, et si je n’arrivais pas à me dire que mes sens déconnaient tous, en revanche, je n’arrivais pas à oser ouvrir la bouche, comme dans une sorte de réflexe reptilien. Respirer par le nez devenait vraiment malaisé, avec ces signaux contraires, est-ce que j’allais devenir fou ?

Sorti de la pénombre de mon accueil, j’étais désormais en pleine lumière du couloir, j’avais la sensation d’y voir un peu mieux, mais toujours comme si j’étais sous la surface de l’eau. Je pouvais discerner un type qui me hurlait dessus, et qui pestait, quelque chose du genre... C’était à devenir dingue, à rien comprendre, limite à commencer à se demander si y’avait pas de la magie en oeuvre, ou du moins une espèce de gaz… Qui me faisait voir des ailes, de fée ?? Dans le dos de cet homme.

Mon Dieu, faites que Sayanel arrive vite...
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Ce n’est pas par pur plaisir que je continue de travailler au Kihashi Hotel, mais il faut dire que le lieu me dérange moins que tous les autres. Je n’ai pas de contrats tous les soirs, pas dans une ville comme Bray, et Gadreel ne me paiera jamais pour les heures perdues que je passe à surveiller son trou qu’il appelle un garage. Je suis honnête, je comprendrais pas pourquoi il le ferait de toute manière, j’ai tendance à rien branler quand je suis là-bas, me contente de faire acte de présence pour qu’il ait l’impression que quelqu’un veille au grain, alors que c’est surtout Renaud qui fait tout le boulot, quand il est là. Et quand il n’y est pas, je fais seulement le strict minimum. Quant à la salle d’armes … Disons que mes parents commencent à se dire que c’est une bonne idée que j’en sois absent la plupart du temps, avec ce que je traverse et les problèmes que j’ai récemment eu avec l’organisation. Ils ont d’ailleurs du mal à comprendre pourquoi j’ai claqué la porte, mais je ne peux ni leur en vouloir, ni clairement le leur dire sous peine de voir mon  cauchemar le plus récurrent devenir réalité. J’ai beau la détester, Janet, encore maintenant, je n’en suis pas totalement au stade où j’ai envie de la voir morte sur le pas de ma porte.

Alors une à deux fois par semaine je passe par le Kihashi et je me fais quelques ronds. En général, il ne s’y passe pas grand-chose, quelques dealers et beaucoup de drogués, pas de quoi me faire bouger un sourcil quand il s’agit de les calmer un peu. Mais entre ça et la chasse, ça me canalise, ça évite de m’attarder sur tout le reste, qu’il s’agisse de Lisbeth, de Janet, des Dux ou seulement du fait que je suis complètement paumé à ne plus savoir où j’en suis. Les choses étaient pourtant à leur place, évidentes. Je n’avais pas besoin de me pencher dessus plus que nécessaire, l’ordre du monde je le connais et ma place dans le combat je la connais et je l’accepte. C’est fou comme une journée à l’autre bout du monde peut tout niquer.

J’arrive assez rapidement devant l’hôtel, cache ma Harley là où je sais d’expérience que personne ne la trouvera - parce que celui qui me l’abîme ou qui me la vole, je peux certifier qu’il se retrouvera les tripes à l’air peu importe qu’il soit humain, triton ou métamorphe - et je me dirige tranquillement vers l’accueil. Normalement, Kabu devrait encore être dans le coin et c’est pas plus mal, on peut vite se faire chier une fois qu’on se retrouve à faire des rondes dans un hôtel presque désert. Il est encore tôt, mais je me dis que j’aurais peut-être le temps de prendre un café, avec un peu de chance les placards ne sont pas totalement vides. Même moi qui n’y connait pas grand-chose, je m’interroge sur le fait que l’endroit soit toujours ouvert. C’est pas comme si Kabu semblait rouler sur l’or, et c’était de pire en pire. En même temps, il avait pas choisi le bon quartier pour se faire de la thune sur le dos des voyageurs.

Mais mes pensées finirent par être interrompues alors que j’entrais dans l’hôtel. La scène sur laquelle je tombe est sans doute de celles que j’aurais jamais cru voir arriver en pleine journée - ou presque. Kabu se trouve bien là, présent, comme je m’en suis douté, mais il n’est pas seul, et semble, somme toute, en assez mauvaise posture. Tout se passe relativement vite, entre la fée, toutes ailes sorties, agressant Kabu, trop désorienté, et sûrement drogué, vu ses yeux vagues, lui qui titubait en voulant s’échapper, et moi qui me jette dans le tableau sans vraiment y réfléchir deux fois. Je sors le couteau qui pend à ma ceinture. Ce moment de latence entre le calme et le combat en lui-même, c’est sans aucun doute celui que je préfère.

1 - Say arrive derrière la fée et lui plante le couteau à travers la gorge. Propre, bloody, win. (mort, obvi)
2 - La fée a capté l’arrivée de Say et alors que lui arrive par derrière, il se retourne au dernier moment et se protège de son bras. Il est salement blessé et il a plus d’emprise sur Kabu.
3 - La fée c’est un warrior et il évite le coup, il se concentre maintenant sur Say.
4 - Warrior n°2 en plus de ça il lui balance un peu de poudre de fée et Say est momentanément hors d’état (il verrait genre le cadavre de Janet juste devant #trauma
5 - Warrior n°3 poudre de fée ++ vision qui forcerait Say à se planter son propre couteau dans la jambe

(les deux derniers ce sont mes préférés, j’annonce)
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J’étais en train de vivre la chose la plus étrange que je n’avais jamais vécue. On aurait dit que le diable en personne venait de m’enfermer en moi-même, me privant de mes sens les plus importants, me plongeant dans une eau qui ne me tuait même pas. Je parvenais à respirer, mais c’était difficile, mon cerveau me disant que je me noyais, mes poumons disant l’inverse. Je me faisais traîner comme un pantin, me débattant à peine, tenant à peine sur mes jambes. Et si je parvenais à me souvenir d’où j’allais grâce à ma perception spatiale, je ne comprenais pas. S’il voulait une chambre, il l’aurait eue, pourquoi m’agresser ? Pourquoi me faire subir une horreur pareille ? Il y avait bien trop de questions en moi, des mots que je voudrais prononcer, et des cris que je voudrais pousser mais je ne pouvais pas ouvrir la bouche, dans cette terreur inexpliquée, inexplicable, inextricable même, que j’avais de me noyer.

Sans eau.

De la magie, diablerie.

J’entendais juste des bruits étouffés comme sous la surface de l’eau, quand on entend que quelqu’un parle mais pas ce qu’il dit. De même, je voyais dans un principe similaire. C’était pour cela que quand je partis d’un coup dans le mur, j’entendis des bruits de bagarre et je vis une forme trouble qui avait l’air de ressembler à celle de Sayanel – mais je ne l’avais jamais vu à travers un mur d’eau.

Mais ça ne pouvait qu’être lui, arrivé à l’heure, c’était parfait, il me sauvait la vie. Et je ne comptais pas rester à rien faire, je voulais sortir de cette emprise, je ne savais pas comment, mais il fallait que je fasse quelque chose. Alors, à tâtons, je me dépêchai d’aller en direction de mon agresseur, lui attrapant la jambe. Je voulais l’emmerder dans ses mouvements, l’empêcher de se soustraire à la hargne de Sayanel, qui mettait autant de colère dans ses poings qu’un écrivain mettait d’encre dans son manuscrit.

Je tentai de me forcer à formuler des mots, histoire de parvenir à faire comprendre ce qu’il se passait, alors que la jambe gigotait et que je le tenais à toute vitesse. « DROZ-GUE ! EAU ! » Bien d’autres sortirent mais n’avaient pas beaucoup plus de sens pour une personne qui ne devaient probablement pas parvenir à lier les mots entre eux, déjà que Sayanel n’était pas le type le plus intelligent du monde – bien que ça soit un grand débrouillard en revanche – là, personne ne devrait arriver à comprendre ce qui m’arrivait.

Je paniquais, croyant réellement que quelque chose rentrait dans ma bouche, je sentais comme de l’eau qui passait dans ma gorge alors que ça n’était logiquement que de l’air, ça mettait réellement sens dessus-dessous mes alarmes internes. Je ne voulais pas mourir comme ça, pas alors que ma fille était si jeune, ça me faisait peur de la laisser dans ce monde. Même si elle avait sa mère, moi j’étais son père, et quel enfant arrivait réellement à se remettre d’une telle perte ? A n’importe quel âge, c’était une épreuve, y compris lorsque j’avais perdu le mien il y avait quelques années.

Que ça prenne fin !

Et étrangement, j'avais la sensation que ça prenait fin, petit à petit. Je retrouvais la vue, l'ouïe, je n'avais plus cette horrible impression de me noyer. Donc, sans attendre, je me lançai dans une offensive, contre mon agresseur, pour donner un coup de main à Sayanel. J'étais libre, enfin !

Lancé de dé
Pair : Kabu parvient à déséquilibrer la fée qui tombe à terre.
Impair : Kabu se prend une putain de balayette et il y perd même une dent.
Sauf 3 : Il parvient juste à retenir assez la fée pour qu'elle ne bouge plus.
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