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 Your hero has return again. feat. Shura

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Le retour du héro ! J’étais peut-être le seul à le penser, mais quand même, on pouvait dire que je faisais la fortune des pub de la ville, ou presque. Non, ce n’était pas raisonnable pour un homme de mon âge, je le sais bien. Mais merde, je suis Irlandais, ça ne compte pas ! J’ai besoin de ma dose de bière ! Surtout après un an d’abstinence ! Bon, ça n’avait pas été une abstinence totale. Mais j’avais du mal à considérer les autres bière comme de la vraie. On sait tous que c’est les Irlandais les meilleurs en la matière. Il n’y a pas photo. Bref, je pensais être accueilli en héro en passant la porte du pub et… Pas vraiment en fait. Il y avait quelques têtes familières, les piliers de bars quoi. Mais même le serveur était un petit jeune inconnu au bataillon.

Enfin, il en faudrait plus pour me décourager. C’était ma première journée de travail à nouveau dans un bureau à Bray, on pouvait bien fêter ça ! Ca n’avait pas été de tout repos que de reprendre tous les dossiers de mon collègue précédent. Quelque part, je devais l’avouer, ce job m’avait manqué. Cette routine m’avait manqué en fait. Comme quoi, il n’y avait vraiment qu’à Bray que j’étais chez moi. Il allait bien falloir que je me fasse une raison. Je m’assis sur un tabouret en face du comptoir et demandai une pinte. C’était vraiment histoire de bien commencer la soirée. Je n’avais pas forcément l’intention de m’éterniser.

Pourtant, une heure plus tard, c’était toujours là, à discuter avec le petit serveur. C’était un étudiant, super sympa. Il m’aidait à refaire mon stock d’information sur les ragots récents. Certes, j’avais ma mère pour ça. Mais oui, désolé de briser un mythe, Bridget Sweetman ne sait pas toujours tout sur tout. Puis c’était bien d’avoir un autre point de vu aussi. J’y allais tranquille sur l’alcool aussi. Je buvais tranquillement. Je n’avais pas l’intention de me mettre une mine ce soir. Imaginez si j’étais obligé d’appeler mon cousin pour me ramener à la maison en un seul morceau. Il allait vraiment regretté d’avoir accepté que je revienne vivre chez lui.

On peut dire que j’étais plein de bonne résolution ce soir. Comme quoi, j’étais capable d’être un adulte responsable parfois et… Et il passa la porte. Non, personne ne se fit éjecter du bar. Je parlais de quelqu’un qui y rentrait justement. Pas la peine de le fixer pendant trois heures pour le reconnaître : Shura. Il était toujours en vie. A cet instant, je savais que je pouvais dire adieu à toutes mes bonnes résolutions de la soirée. Je mon tabouret à l’autre bout de la pièce, je hurlais :

- SHURA ! T’es toujours en vie ! Servez une bière à cette homme, ou ce qu’il veut boire, on s’en fout, c’est moi qui invite !

J’évitais de prononcer le mot “tournée”, c’est un mot dangereux dans un lieu pareil et on le regrette très rapidement. Bon là, ça allait encore, il n’y avait pas énormément de monde. Sans doute parce qu’il n’était pas si tard et qu’on était en semaine. J’attendis que mon camarade de boisson m’aie rejoint pour poursuivre la conversation :

- C’est fou, t’as pas changé mec, c’est quoi ton secret ?

A vrai dire, il avait changé. Ce n’était pas possible de rester exactement le même. Mais bon, je n’étais pas partis dix ans non plus. Bien que ce soit l’effet que ça me faisait. Partis un an, ressenti dix, haha ! On devrait pas m’autoriser à boire plus. Malheureusement, j’ai bien peur qu’il faille fêter ces retrouvailles.
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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

C’est la merde, y a pas d’autre mot.
Son regard fatigué glane tout ce qui est possible de l’intéresser dans la rue. Mais c’est terrible ! Il n’y a rien. Absolument rien. Juste des petits cons qui viennent l’accoster pour lui taxer une cigarette. Est-ce qu’il leur en donne une ? Non, qu’ils aillent se faire foutre. C’est pas Mère Teresa non plus, puis ça coûte la peau du cul un paquet de Malboro. Il les balaye d’un signe de la main, leur dit ouvertement d’aller voir ailleurs s’il y est. Il aurait pu être conciliant s’ils l’amadouaient avec de l’argent, et encore ! Shura place son besoin de poison tellement haut que ça relève du courage de vouloir le détrôner. Les mains dans ses poches, il se dit qu’il aurait mieux fait de rester chez-lui, avec Sans sur le bide et Nagini qui roupille en arrière-plan. Problème : il a fini tous ses jeux, et c’est pas à cette heure-ci qu’il allait pouvoir en trouver un nouveau à se mettre sous la dent. En plus de ça, il a oublié de faire les courses aujourd’hui, alors il n’a même pas son litre de vodka à s’enfiler. Un bâillement énorme à s’en faire décrocher la mâchoire, ça ne fait pas longtemps que Shura est sortit du lit visiblement. Note : l’astuce de la douche pour se réveillait, ça fonctionne moyen alors. Ou alors, il a pris une cuite de sommeil, allez savoir.

En tout cas, c’est pas parce que ça fait moins d’une heure qu’il est debout qu’il allait se passer de son shoot de vodka. À défaut d’avoir la bouteille directement chez-lui, il n’a qu’à se taper le luxe d’aller au bar. En plus de ça, il faut qu’il voit un truc avec le gérant. Un truc vous dis-je, pas besoin d’étaler toute sa vie privée non plus. La main dans une poche, l’autre apportant son mégot fumant toutes les trois secondes à ses lèvres, il était arrivé au saint repère qui allait devoir le supporter pendant au moins une bonne heure. Quoi que, peut-être trois ou quatre en fin de compte. Ce n’est pas comme s’il avait prévu de revoir cette tête. AH ! Comme dirait Denis, Shura se demande s’il a pas coulé un peu trop de beuh dans sa clope. Mais elle est trop écrasée sur le bitume pour vérifier maintenant.
SHURA ! Bon, bah, pour ce qui est d’une entrée en toute discrétion, c’est raté. Haussement d’épaule intérieur, la suite le fait doucement ricaner. T’es toujours en vie ! Servez une bière à cette homme, ou ce qu’il veut boire, on s’en fout, c’est moi qui invite ! Il s’approche, plus enthousiaste et surtout plus réveillé en voyant qu’il n’allait pas être tout seul finalement.

Et quelle compagnie ! Ce n’est pas comme s’il s’attendait à revoir Alix dans le coin. «Non, et c’est pas faute d’avoir essayé. Mais j’te retourne la remarque. Un Black Russian, comme d’hab’ Lenny.» Habitué à ne pas avoir de “s’il te plaît” de la part du russe, le barman s’était permit un vague sourire en entendant la réponse de Shura à Alix. Sans le faire attendre plus longtemps, il s’était assit aux côtés du rouquin, sortant de ses poches ce qu’il comptait laisser ici. Une enveloppe. Alors, y a deux options : soient c’est pour effacer l’ardoise accumulée, auquel cas ça sera le fameux Lenny qui sera heureux. Soit, c’est autre chose, et c’est Shura qui sera heureux d’avoir quelques tunes pour payer la prochaine tournée entre eux. Ouai, il n’a pas filé de clope en arrivant, dois-je vous le rappeler, à une bonne d’étudiant en manque. C’est pas pour payer toute la smala présente dans le pub. C’est fou, t’as pas changé mec, c’est quoi ton secret ? «Le sport.» Réponda-t-il du tac-au-tac. Bon ok, on ne va pas se mentir, ni jouer les hypocrites, c’est vrai que Shura est très bien conservé pour son âge et pour ses habitudes que ça tient presque du miracle qu’il ne ressemble pas à zombie en décrépitude. Mais de là à prétendre que c’est le sport alors qu’il passe en moyenne 15h par jour à dormir ? Mouai.
Oh, Shura bouge pendant les 9h restantes, on ne va pas prétendre le contraire. Vu sa facilité pour grimper aux fenêtres, ou même à courir vite fait bien fait pour se casser en cas de pépin, on peut ne pas remettre en doute sa sportivité. Mais il passe quand même le plus clair de son temps à fumer des pétards avachit dans le fauteuil. «Non, j’sais pas. J’ai songé à me teindre les cheveux en blonds, puis après réflexion... J’avais pas envie de ressembler à un épargné de la jeunesse hitlérienne. Cela dit, t’as pas changé non plus. On te manquait à ce point pour que tu reviennes ?» A son tour de poser les questions tandis que son verre finit par lui arriver sous le nez. «T’as fait quoi de beau en un an ?»  

Shura n’a pas envie de raconter ses folles péripéties. Il passe son tour, et laisse l’initiative à Alix de le faire.

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C’était bon de savoir que certaines choses ne changeraient jamais. Surtout rassurant en fait de constater que je n’étais pas le seul à toujours aimer venir salir le Smooth Criminal. Oui, pour le moment j’étais un client respectable, mais donnez moi quelques pintes de plus et il y a bien un moment où j’aurais du mal à tenir mon verre et le porter à ma bouche sans en mettre la moitié à côté. Puis c’est sûr que maintenant que mon compagnon de boisson favorit avait passer les portes du pub, il n’y avait plus d’espoir que je réussisse à rester raisonnable. Après tout, il fallait bien rattraper le temps perdu. D’où ma généreuse offre dès que j’avais aperçu la tête de Shura.

Le brun me rejoins au comptoire en passant sa commande au barman. Je m’en fichais pas mal de ce qu’il buvait, tant qu’il buvait avec moi et qu’on passait un bon moment. Je me mis à rire à sa réflexion sur le fait que, moi non plus, je n’avais pas changer.

- J’avoue ! Qu’est-ce que tu veux, on se débarrasse pas facilement de la vermine !

Je me mis à rire, alors que, concrètement, c’était pas si drôle, on va pas se le cacher. Arrêtez de vouloir plomber ma bonne humeur, voulez-vous ? De toute façon, après quelques verres tout le monde rigolera pour un rien. Enfin, je savais que ce serait mon cas. Et franchement, il y avait pire, vous ne trouvez pas ? Je poursuivis sur mon élan de bonne humeur et surtout d’humour douteux. Apparemment, il n’y avait pas d’autre secret à la jeunesse éternelle que le sport. Shura fut tellement concis à ce sujet que je n’osais même pas y répondre.

Etrangement, je n’avais jamais vu Shura comme un sportif. Je sais pas, son allure, sa carrure sûrement. Mais il cachait peut-être bien son jeu, qui étais-je pour juger. Ou alors il se foutait juste de ma gueule. Dans tous les cas, je pense que ne pas répondre m’épargnais le doute. Il avait un bon point en disant que je n’avais pas changé non plus. Je tentais de l’imaginer en blond, ce qui réussi à me faire rire.

- Si tu voulais vraiment te fondre au paysage, tu devrais tenter le roux. Mais fait gaffe, on pourrait penser que t’es un Sweetman après.


Je savais que Shura connaissait mon cousin aussi. Je l’avais déjà vu à la maison. Mais je crois que c’était une histoire compliqué dont je n’avais pas envie de connaître les détails. J’adore Basil hein ! Mais je savais qu’il valait mieux que je ne me mêle pas trop de sa vie, ses affaires et ses relations. Une simple question de préservation de ma santé d’esprit.

- Hm et bien on peut dire que je suis aller me promener un peu autour du globe. Mais j’aie eu beau voir pas mal d’autre pays, il n’y a qu’ici que je me sens chez moi. Puis je suis presque sûr que cette ville est maudite. On finit toujours pas y revenir, même si c’est le bordel.

Ce n’était pas Shura qui allait me contredire là dessus quand même. Il vivait à Bray depuis assez longtemps pour savoir qu’il était difficile de dormir naturellement sur ses deux oreilles tous les soirs.

- Aussi possiblement aussi parce que ma peau de pauvre petit rouquin n’aime pas le soleil.

C’était quand même fou de se dire que le sale temps de l’Irlande m’avait manqué. Mais c’était vrai. Je ne pensais pas une telle chose possible. Sincèrement, vivre au soleil c’est bien pour une saison, quelques mois, mais pas toute une année. Si vous saviez à quel point j’avais été heureux de retrouver notre ciel nuageux et la pluie en rentrant.

- J’ai pas raté trop de truc j’espère…

Je savais que j’avais raté beaucoup, mais c’était ma façon de demander à Shura ce qu’il s’était passé ici pendant mon absence quoi. Enfin ce qu’il s’était passé de son côté. C’est vrai que si je voulais tous les ragots de la ville, il m’aurait suffit d’aller passer quelques heures chez ma mère. Mais ma mère n’était pas omnisciente non plus.
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Peut-être que c’était de ça dont il manquait. Pas de chichi, pas de blabla, juste un bon pote qui veut partager une pinte avec lui sans avoir à s’inquiéter de ce qui va se passer dans une heure. Parce que clairement, ils ne seront pas beaux à voir. Ça se fête ce genre de retour sur les devants de la scène. Le russe retient un rire nerveux en l’entendant mentionner la vermine. Il pourrait mal le prendre, mais non. Shura s’en bat les couilles. Disons qu’il se targue seulement d’avoir un charisme suffisamment bizarre pour que la faucheuse est pitié de lui. Assez pour le laisser en vie en tout cas. Ou alors, il a trop la tête dans le jus pour creuser des plombes la question. Misère, dire qu’il s’amuse plus avec un parfait inconnu qu’avec le type dont il en sait plus que n’importe qui dans cette foutue ville. C’est quoi le problème ? C’est pas censé être l’inverse normalement. Putain, mais ça va faire plus d’un an qu’il est là, à se répéter qu’il doit se casser de cette ville. Et au final, il se retrouve à accueillir ceux qui reviennent. La vie est drôlement foutue, c’est pour ça qu’il s’y accroche. Son verre dans les mains, faut faire la conversation maintenant. Oh, ne vous méprenez pas. Shura a sûrement trois tonnes cinq de truc à lui dire, mais il ne sait pas par où commencer.
Suggestion glissée, passer au roux ? Le russe détourne la tête en direction d’Alix, un air de jugement dans son regard. Mais aussi, beaucoup de wtf mon gars, t’es sérieux là ? D’accord, Kochtcheï a un sérieux problème avec tous les individus confondus de couleurs rousse, mais de là à devenir poil de carotte... Non, jamais de la vie mon gars. «Non ça ira, merci. Je garde mon noir.» Il fait partit du personnage après tout. Ça serait un peu couillon de lui en priver maintenant qu’il avait fait tout ce chemin.

Bon alors, quoi de beau à l’extérieur ?
Sirotant son verre, il avait l’air nettement plus attentif en apprenant qu’il n’était pas du tout aller élever des Alpagas au Pérou. Basil lui a raconté des conneries alors ! Il va le frapper. Une fois de plus. Cela dit, s’il ne s’est pas arrêté qu’au Pérou ces derniers mois, c’est tant mieux. Comme ça, il allait pouvoir lui demander des nouvelles de ses deux pays. «Oh, pas mal ça. T’es allé en Russie ? Parce que si tu crains le soleil, c’est la meilleure planque qui soit, surtout la Sibérie. Ok, on se les pèle un peu l’hiver, mais ça rend les douches encore plus agréables.» Un rire grave traverse sa gorge pour finir par s’échapper de sa bouche. Oui, il était sérieux Shura. Il choppe plus facilement la crève ici parce que c’est humide. C’est pas le froid sec qui vous claque la gueule à grand coup de latte polaire. C’est le froid qui pourrit le gosier pendant trois mois, parce qu’il s’accroche le bougre. Le même genre de froid que dans ces foutues régions du nord de la France. «T’es passé par où ? T’as fais le coin Iran, Irak, Tunisie, Egypte ? La dernière fois que j’y suis passé, c’était tout aussi craignos que maintenant, j’étais soulagé en voyant l’Espagne puis la France. Tiens, t’as vu les Pyrénées ? Putain, ça me manque de voyager...» Après cet élan d’intérêt, c’est la mélancolie qui s’empare du moscovite.

C’est vrai, ça lui manque de bouger. Il pourrait profiter d’avoir sa fille en France pour s’autoriser un petit voyage, mais pas sûr qu’il y revienne vivant avec ce connard de chasseur. Tiens, d’ailleurs, la question d’Alix le fait tiquer. «Ça dépend, t’en étais arrêté où ? Que j’commence pas à radoter... Je t’ai dis que j’avais une gamine ? Et que ma bras-droit de ... avant était en ville ? Tu vas trouver ça con mais... J’étais super content qu’elle soit là. Sauf que je le sens, elle me cache des trucs, et j’aime pas ça. C’est mon instinct qui me le dit ; y a baleine sous gravillon.» Qu’on mette les choses au clair, Shura n’aime pas du tout douter de Katarina. Mais, il aime encore moins qu’on lui cache des choses. Surtout quand il fait pleinement confiance à quelqu’un. Son super instinct ne se trompe jamais, c’est d’ailleurs grâce à lui qu’il est toujours en vie. «T’en penses quoi toi, j’deviendrais pas un peu parano ?» Un peu seulement ? Beaucoup.

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J’essayais d’imaginer la chose et c’est vrai que Shura roux, ce serait étrange. Peut-être que ça lui irait bien. Je ne voulais pas juger avant de l’avoir vu. Mais on avait tellement l’habitude de le voir en noir que ce serait étrange et ne ressemblerait plus trop au personnage, si cette phrase fait sens… Je ne m’étais jamais posé la question à ce sujet d’ailleurs, est-ce que Shura avait naturellement les cheveux noirs ? Après tout, c’était un russe et les pays de l’est étaient réputés pour leurs grand blonds aux yeux clairs. Il faut croire qu’il y avait des exceptions partout. On avait bien l’exemple ici, tous les irlandais n’était pas roux. Ok, du coup, ça ne marchait pas dans mon cas mais… Arrêtez de m’embêter avec ça, voulez vous !

D’ailleurs en parlant de Russie, ce fut le premier qui vint à l’esprit de Shura. D’un sens, c’était normal. Enfin, je crois. Si quelqu’un m’avait dit qu’il avait plus ou moins fait le tour du monde, j’aurais sans doute commencé par lui parler de l’Irlande, parce qu’il s’agissait d’un sujet que je maîtrisais bien.

- Haha ! Je prend note pour la prochaine fois ! Quoique, j’ai plus trop envie de bouger maintenant. Je t’avoue, je suis passé en Russie, mais pas très longtemps. Enfin pas assez pour y constater l’absence de soleil. Le froid par contre, ouais j’l’ai bien sentit passé, j’ose même pas imaginer la Sibérie…

Si je dit que le grand froid ce n’était pas pour moi, est-ce que je passe pour un type difficile ? A croire que, malgré tous mes efforts, je fais parti de ses râleurs qui n’aime que leur pays natal et qui pensent que c’est le meilleur du monde. Plus sérieusement, je n’en étais pas là non plus. J’aime l’Irlande et c’est le meilleur pays du monde, pour ma personne, après pour les autres, je ne sais pas. Chacun était libre de choisir le pays qu’il voulait. Bref, c’était encore un autre débat et je ne suis même pas sûr d’être clair dans ce que je suis en train d’avancer.

- Ouais plus ou moins ! Turquie, Irak, Syrie, Liban, c’est à cette période que j’ai passé un peu de temps dans le sud de la Russie, mais quelques jours à peine. Puis ouais, Egypte, Libye, pour ensuite redescendre. Il s’est plus agit d’un tour du moyen orient et de l’Afrique. Je suis pas passé par l’Europe, j’étais avec une association, notre but c’était pas trop le tourisme.

Je n’avais pas que fait suivre cette association, j’avais même fait partis de plusieurs groupes différents, mais c’était plus simple et direct de le raconter ainsi. J’imagine que Shura s’en fichait un peu de tout ce qui tournait autour du bénévolat. Il valait mieux que je garde ce genre de détails pour ma mère.

- Je voudrais pas te foutre à la porte, mais qu’est-ce qui te retient ici ? Si t’as envie de voyager, vas-y, mec. Surtout vu l’ambiance ici, personne t’en voudra.

Vu la passion avec laquelle il parlait de tous ces pays, ça se sentait qu’il ne disait pas ça pour blaguer. Ca lui manquait vraiment et voyager. Pourquoi ne pas le faire alors ? Peut-être des soucis financier ou quelques chose qui le retenait à Bray… C’était à se demander si cette ville était pas maudite parfois. Une fois qu’on arrivait ici, on ne pouvait plus en repartir. Ou tout du moins, on finissait toujours par y revenir. Dans mon cas, ça allait, parce que j’avais toujours vécu ici et toute ma famille était là, ça me donnait un bon prétexte pour rester. Je savais que Shura était russe, mais à par ça, c’est vrai que son passé m’était pas mal obscure. Et quelque chose me disait que je n’avais pas forcément envie de savoir tout ce qui l’avait amené à en arriver là, non plus.

- Woh ! Je savais pas tout ça ! T’as une fille ? Et un bras-droit ? Décidément, Shura, ta vie est tellement un bordel sans nom. Et ta fille va bien ? Je veux dire, pour la garde et tout…

Vous sentez les pulsions d’assistant social qui remontent ? Ce n’est pas ma faute, je ne pouvais pas m’en empêcher, surtout qu’il s’agissait d’un ami. Puis connaissant sa propension à boire et à faire des conneries en général, permettez-moi d’être inquiet pour l’enfant.

- Je sais pas trop quoi te dire pour ton bras-droit. C’est la merde si tu peux pas lui faire confiance. Ca fait longtemps qu’elle est en ville ? Peut-être qu’on a un dossier quelque part…

Ok, c’était pas du tout professionnel ça. Je n’avais bien évidemment pas le droit de révéler des informations sur nos clients à n’importe qui. Mais je ne voulais pas que Shura aie des problèmes non plus, donc si je pouvais aider… Puis on ne va pas se le cacher, certes, on avait des dossiers sur nos clients, mais toute la ville n’était pas nos clients non plus. Et à par lui dire qui était en dèche pour payer ses factures, qui est surendetté, qui a des enfants à placer… Je n’avais pas grand chose d’intéressant.

- Sincèrement, je pense pas que tu deviennes parano. C’est normal de se méfier, surtout si ça fait longtemps que vous vous êtes pas côtoyer. Il faut juste pas que t’aille dans l’excès. Peut-être qu’elle te révélera tout en temps et en heure. Juste… reste prudent ? C’est ce que j’ai de mieux à te proposer.

Si les dossiers ne pouvaient pas aider, ouais, c’était les meilleurs conseils que j’avais. Comment ça je suis le pire ami du monde ? Désolé, je fais de mon mieux ! Puis je doute que Shura s’attendait à grand chose de la part de son camarade de beuverie qui revient en ville après un an.
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