détails et anecdotes
+ Marine a une centaine de petits tics. Ronger ses ongles, jouer avec ses cheveux, les ébouriffer, les recoiffer, bouger un pied, une jambe, un bras, se mordre les lèvres. Elle ne reste jamais immobile.
+ Elle a un petit côté sauvage, ce côté qu’elle ne parvient pas vraiment à cacher, quinze mois après être sortie de la mer.
+ Elle est étrange, Marine. Souriante, presque aimable, jamais trop méchante. Banale pourrait-on croire. Mais non, pas banale. Pas avec ses réflexions étranges ou sa manière de pensée différente, plus détachée sur certaines choses et plus inquiètes sur d’autres. C’est un peu bizarre, un peu intrigant. Et puis elle a ce petit ‘je-ne-sais-quoi’ qui attire l’œil. Pas du charisme, non, elle est trop étrange pour ça, mais un petit charme bien à elle.
+ Son regard clair porte une lueur étrange. Nostalgique, puissante, comme seuls les exilés peuvent en avoir. Mais ce n’est pas la Grèce qui lui manque, non. Bien sûr que non. Alors elle fredonne, à mi-voix, parce que ça la soulage, ça lui rappelle un peu ce lieu qui lui manque tant et où elle ne peut retourner. Sauf si elle veut définitivement sombrer dans la folie.
+ Malgré tout, elle est souriante. Elle a un joli sourire, avec des fossettes adorables. Un sourire souvent ironique malgré son regard peu expressif, souvent perplexe, devant certains comportements humains.
+ Elle n’est pas la dernière à rire mais elle n’est pas la première à sourire. Incompréhension parfois de ce qui fait amuse tant les autres.
+ Marine aime courir, vraiment. La sensation du vent sur son visage est incomparable à tout ce qu’elle a connu dans la mer. Elle n’aime pas du tout transpirer en revanche.
+ Elle est fascinée par les livres et le papier. Elle n’en a connu que peu par le passé et cela remonte à loin, son enfance au moins.
+ Marine a une mémoire extrêmement développée. Et un sens de l’observation vif. Sa mère, dans sa folie, était une excellente source d’entraînement en tout genre. Pourtant, si sa rapidité et ses réflexes sont admirables dans l’eau, Marine a l’impression d’être englué à l’air libre. Cela s’est amélioré avec le temps, certes, mais tout de même. L’air paraît parfois solide tant il contient d’oxygène !
+ Elle apprécie la beauté humaine. Vraiment. Mais les couleurs lui paraissent parfois ternes, après tant de couleurs dans le monde aquatique. Alors elle cherche les couleurs, les endroits qui semblent porter la joie par leur simple aspect. Elle n’a encore rien vu qui vaille une barrière de corail mais ne désespère pas. La terre aussi recèle de beauté, c’est une des choses sur laquelle sa mère insisté.
+ Assurée sur ses jambes, les mots anglais presque fluides en sortant de sa bouche, Marine a parfois l’impression d’avoir toujours vécu dans cette culture terrestre. Quelques souvenirs lui parviennent de sa petite enfance, avec un homme dont elle ne se souvient pas le visage. Et puis, soudain, à cause d’une parole ou d’une maladresse, tout lui revient au visage dans une grande claque. Comme un élastique qui s’est étiré autant qu’il pouvait avant de devoir revenir à sa forme d’origine.
+ Dans les moments où la nostalgie et le manque sont trop forts, Marine bénit le mer d’avoir un appartement avec baignoire et se baigne pendant des heures. Elle prend d’ailleurs un long bain chaque semaine, trop envieuse de l’eau pour regarder la dépense. Et puis parfois, souvent, quand sa baignoire ne suffit plus, elle jette la raison par la fenêtre et gagne la mer. Savoure le sel qui lui attaque les yeux sans lui faire de mal, redécouvre la joie de glisser entre les flots, se délecte de ses fines écailles robustes qui lui semblent bien plus naturelles que sa peau douce des humains.
+ Marine adore nager dans les tempêtes. Nager au-dessus des vagues, se sentir voler avant de replonger dans son élément, devoir combattre le courant pour ne pas être emportée puis se laisser emporter à la seconde précise où la vague est de son côté. Oublier de calculer les risques, réagir à l’instinct. Se détacher de la pensée pour devenir la mer. La mer calme a son charme, bien sûr, mais les tempêtes ont un charme fou aux yeux sauvages de Marine.
+ Marine ne compte plus le nombre de fois où elle s’est cognée aux murs, encadrements de porte, meubles qui se trouvaient sur son chemin. Sérieusement, son petit orteil est bien trop sensible pour quelque chose de si petit ! Le corps humain est mal fichu.
+ Le chant de Marine est irrésistible, plus puissant que nombre de ses pairs. Sous l’eau plus que sur terre, car ses cordes vocales ont moins l’habitude de l’air ambiant et les notes sonnent différemment, mais il reste enchanteur. Comme chaque enfant des mers direz-vous. Non. Marine a bien plus pratiqué depuis ses dix ans que quiconque sur terre qui doit vivre caché des humains. Alors oui, s’il y a une discipline où Marine excelle, c’est bien le chant.
+ Et, plus que tout, elle aime chanter. Enormément. Et comme elle ne peut pas le faire en ville sous peine d’hypnotiser son entourage, elle a pris l’habitude de fredonner. A mi-voix, sans parole, avec des notes manquantes – parce que les aiguës disparaissent sur ce ton de voix – elle casse l’hypnose avec un chant incomplet mais chante. Et ça lui suffit.
+ Marine n’aime pas les vêtements serrés, plaqués contre son corps comme s’ils voulaient l’étouffer. Son armoire ne compte d’ailleurs que des robes, des pulls larges, des jeans qui ne lui enserrent que la taille. Oh, et elle ne met pas de soutien-gorge. Elle n’en a jamais mis avant et franchement ça l’empêche de respirer – comme une cage – même quand elle les desserre au maximum.
+ Elle a un sens de la pudeur assez inexistant. Elle ne se déshabillera pas sur la voix publique si c’est ce que vous vous demandez mais si quelqu’un la voit se déshabiller eh bien tant pis. A priori ils ont déjà vu des corps humains.
+ Elle est habile à contrôler l’eau quand elle est dedans. En revanche en tant qu’humaine elle s’est rendu compte que cela lui demande plus d’effort. Notamment parce qu’elle était habituée à ressentir les mouvements de l’eau sur elle, c’était comme une sorte de danse. A l’air libre c’est en devinant beaucoup la manière dont elle est censée utiliser le peu d’eau ambiant, une certaine dose de chance et une technique différente qu’elle apprend petit à petit.
+ Elle est nulle avec les prénoms. Vraiment. Elle ne s’embête même plus à demander en fait, elle a abandonné après une semaine. A la place vous aurez droit à des qualificatifs et tant pis si ça ne vous plaît pas.
+ Elle a un petit côté sauvage, ce côté qu’elle ne parvient pas vraiment à cacher, quinze mois après être sortie de la mer.
+ Elle est étrange, Marine. Souriante, presque aimable, jamais trop méchante. Banale pourrait-on croire. Mais non, pas banale. Pas avec ses réflexions étranges ou sa manière de pensée différente, plus détachée sur certaines choses et plus inquiètes sur d’autres. C’est un peu bizarre, un peu intrigant. Et puis elle a ce petit ‘je-ne-sais-quoi’ qui attire l’œil. Pas du charisme, non, elle est trop étrange pour ça, mais un petit charme bien à elle.
+ Son regard clair porte une lueur étrange. Nostalgique, puissante, comme seuls les exilés peuvent en avoir. Mais ce n’est pas la Grèce qui lui manque, non. Bien sûr que non. Alors elle fredonne, à mi-voix, parce que ça la soulage, ça lui rappelle un peu ce lieu qui lui manque tant et où elle ne peut retourner. Sauf si elle veut définitivement sombrer dans la folie.
+ Malgré tout, elle est souriante. Elle a un joli sourire, avec des fossettes adorables. Un sourire souvent ironique malgré son regard peu expressif, souvent perplexe, devant certains comportements humains.
+ Elle n’est pas la dernière à rire mais elle n’est pas la première à sourire. Incompréhension parfois de ce qui fait amuse tant les autres.
+ Marine aime courir, vraiment. La sensation du vent sur son visage est incomparable à tout ce qu’elle a connu dans la mer. Elle n’aime pas du tout transpirer en revanche.
+ Elle est fascinée par les livres et le papier. Elle n’en a connu que peu par le passé et cela remonte à loin, son enfance au moins.
+ Marine a une mémoire extrêmement développée. Et un sens de l’observation vif. Sa mère, dans sa folie, était une excellente source d’entraînement en tout genre. Pourtant, si sa rapidité et ses réflexes sont admirables dans l’eau, Marine a l’impression d’être englué à l’air libre. Cela s’est amélioré avec le temps, certes, mais tout de même. L’air paraît parfois solide tant il contient d’oxygène !
+ Elle apprécie la beauté humaine. Vraiment. Mais les couleurs lui paraissent parfois ternes, après tant de couleurs dans le monde aquatique. Alors elle cherche les couleurs, les endroits qui semblent porter la joie par leur simple aspect. Elle n’a encore rien vu qui vaille une barrière de corail mais ne désespère pas. La terre aussi recèle de beauté, c’est une des choses sur laquelle sa mère insisté.
+ Assurée sur ses jambes, les mots anglais presque fluides en sortant de sa bouche, Marine a parfois l’impression d’avoir toujours vécu dans cette culture terrestre. Quelques souvenirs lui parviennent de sa petite enfance, avec un homme dont elle ne se souvient pas le visage. Et puis, soudain, à cause d’une parole ou d’une maladresse, tout lui revient au visage dans une grande claque. Comme un élastique qui s’est étiré autant qu’il pouvait avant de devoir revenir à sa forme d’origine.
+ Dans les moments où la nostalgie et le manque sont trop forts, Marine bénit le mer d’avoir un appartement avec baignoire et se baigne pendant des heures. Elle prend d’ailleurs un long bain chaque semaine, trop envieuse de l’eau pour regarder la dépense. Et puis parfois, souvent, quand sa baignoire ne suffit plus, elle jette la raison par la fenêtre et gagne la mer. Savoure le sel qui lui attaque les yeux sans lui faire de mal, redécouvre la joie de glisser entre les flots, se délecte de ses fines écailles robustes qui lui semblent bien plus naturelles que sa peau douce des humains.
+ Marine adore nager dans les tempêtes. Nager au-dessus des vagues, se sentir voler avant de replonger dans son élément, devoir combattre le courant pour ne pas être emportée puis se laisser emporter à la seconde précise où la vague est de son côté. Oublier de calculer les risques, réagir à l’instinct. Se détacher de la pensée pour devenir la mer. La mer calme a son charme, bien sûr, mais les tempêtes ont un charme fou aux yeux sauvages de Marine.
+ Marine ne compte plus le nombre de fois où elle s’est cognée aux murs, encadrements de porte, meubles qui se trouvaient sur son chemin. Sérieusement, son petit orteil est bien trop sensible pour quelque chose de si petit ! Le corps humain est mal fichu.
+ Le chant de Marine est irrésistible, plus puissant que nombre de ses pairs. Sous l’eau plus que sur terre, car ses cordes vocales ont moins l’habitude de l’air ambiant et les notes sonnent différemment, mais il reste enchanteur. Comme chaque enfant des mers direz-vous. Non. Marine a bien plus pratiqué depuis ses dix ans que quiconque sur terre qui doit vivre caché des humains. Alors oui, s’il y a une discipline où Marine excelle, c’est bien le chant.
+ Et, plus que tout, elle aime chanter. Enormément. Et comme elle ne peut pas le faire en ville sous peine d’hypnotiser son entourage, elle a pris l’habitude de fredonner. A mi-voix, sans parole, avec des notes manquantes – parce que les aiguës disparaissent sur ce ton de voix – elle casse l’hypnose avec un chant incomplet mais chante. Et ça lui suffit.
+ Marine n’aime pas les vêtements serrés, plaqués contre son corps comme s’ils voulaient l’étouffer. Son armoire ne compte d’ailleurs que des robes, des pulls larges, des jeans qui ne lui enserrent que la taille. Oh, et elle ne met pas de soutien-gorge. Elle n’en a jamais mis avant et franchement ça l’empêche de respirer – comme une cage – même quand elle les desserre au maximum.
+ Elle a un sens de la pudeur assez inexistant. Elle ne se déshabillera pas sur la voix publique si c’est ce que vous vous demandez mais si quelqu’un la voit se déshabiller eh bien tant pis. A priori ils ont déjà vu des corps humains.
+ Elle est habile à contrôler l’eau quand elle est dedans. En revanche en tant qu’humaine elle s’est rendu compte que cela lui demande plus d’effort. Notamment parce qu’elle était habituée à ressentir les mouvements de l’eau sur elle, c’était comme une sorte de danse. A l’air libre c’est en devinant beaucoup la manière dont elle est censée utiliser le peu d’eau ambiant, une certaine dose de chance et une technique différente qu’elle apprend petit à petit.
+ Elle est nulle avec les prénoms. Vraiment. Elle ne s’embête même plus à demander en fait, elle a abandonné après une semaine. A la place vous aurez droit à des qualificatifs et tant pis si ça ne vous plaît pas.
Questions Additionnelles
Si vous connaissez l'existence du Surnaturel, quel rapport entretenez-vous avec les autres espèces? Elle a vaguement conscience que les Sirènes et Tritons ne sont pas les seuls, qu'il y a d'autres espèces. Le pécheur grec le lui a dit et sa mère l'a évoqué quelques fois. Elle n'y porte pas grande attention cela dit, elle tout ce qu'elle veut c'est être tranquille. Loin d'elle les animosités clichés entre espèces, elle fait ce qu'elle veut comme elle veut et refuse que son comportement soit dicté par des traditions stupides.
(pour les sans orgas) Connaissez-vous l'existence des organisations et quel est votre avis les concernant? Un grand silence, c'est ce que vous aurez si vous essayez de lui parler d'organisation. Elle a conscience de l'existence des chasseurs, mais de là à imaginer qu'ils sont suffisamment organisés entre eux pour former des organisations. Elle en tomberait des nues tiens.
(pour les sans orgas) Connaissez-vous l'existence des organisations et quel est votre avis les concernant? Un grand silence, c'est ce que vous aurez si vous essayez de lui parler d'organisation. Elle a conscience de l'existence des chasseurs, mais de là à imaginer qu'ils sont suffisamment organisés entre eux pour former des organisations. Elle en tomberait des nues tiens.