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 Truth begins in lies. | Chester & Maxwell

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Truth begins in lies.


C’était le même cirque chaque été, sous prétexte que le soleil apportait une certaine chaleur, les gens se permettaient de laisser leurs problèmes de côté. Une semaine de vacance à la plage avait visiblement le même effet qu’un an d’anti-dépresseurs. Les amourettes se multipliaient apportant avec elles leur lot de drames ridicules. Même les grévistes laissaient de côté leurs revendications, la justice sociale attendra bien le mois de septembre non ? Toute cette mascarade de bonheur dégoulinant démontrait bien à quel point les problèmes de la majorité de l’humanité n’en étaient pas, aux mieux des questions existentielles qui donnaient un sens à leur misérable existence.

Et comme souvent, Maxwell se démarquait comme une petite tâche de vin sur la nappe blanche du bonheur. L’été, il s’en fichait complètement. Les vacances étaient une simple occasion de voir sa famille et sa mère n’allait pas miraculeusement guérir parce que les journées étaient plus longues. Lui-même n’allait pas trouver le courage de faire un test qui déciderait du reste de sa vie. En fin de compte, les problèmes majeurs de son quotidien étaient toujours aussi présents dans son esprit, quelle que soit la météo et l’ambiance estivale. D’ailleurs, les rues étaient bruyantes et les touristes beaucoup trop nombreux. La terrasse métallique de son café préféré était d’ailleurs bondée, ce fut avec une bonne dose de chance qu’il trouve une place assise et la table nécessaire à poser son ordinateur portable. L’ombre prodiguée par les larges parasols proposait une ambiance plus agréable que la chaleur étouffante qui régnait dans son appartement. Quelle idée de merdre de louer un appartement qui ne disposait même pas de l’air conditionné.

Un grand verre de thé glacé d’où s’échappaient quelques feuilles de menthe constituaient son principal rafraîchissement alors qu’il se concentrait sur le texte qui défilait sur son écran. Entre le boulot, son voisin craignos, sa famille et le sport, il n’avait pas encore eu le temps d’avancer sur sa thèse. Ah oui, et il y avait Meursault aussi. Alors qu’il allait fêter ses trente ans dans une semaine, il s’était dégoté un petit ami. Sa mère était heureuse, son frère avait perdu son pari et le copain officiel ne le faisait pas trop chier. C’était tout bénéfice pour sa vie sociale mais, pas pour sa vie professionnelle. Pour un caractère tel que le sien, c’était suffisant pour le faire grincer des dents.  Mais le sourire de sa mère valait toutes les nuits blanches nécessaires.

Alors que son verre était à moitié vide, une curieuse impression le fit lever les yeux de son écran, l’impression d’être observé. Pour une fois, il ne se trompait pas, une paire d’yeux était réellement fixée sur sa personne. Ce visage ne lui évoquait aucun souvenir mais, dieu seul savait que l’inverse n’était pas vrai. Comme si son instinct de survie s’était miraculeusement développé dans les dernières minutes, une mauvaise impression lui saisit les tripes, une impression qu’il n’arrivait pas correctement à décoder mais qui le mettait mal à l’aise. Comme si de rien était, il essaye de se reconcentrer sur son écran, espérant s’être trompé ou avoir mal interprété un regard, ça ne serait pas la première fois en plus.

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Putain ce que tu adorais l’été. Les autres saisons aussi, sauf l’automne, mais celle-là a une place toute particulière dans ton cœur en mille morceau. Lubrique, tu as l’air d’un touriste alors que tu n’as jamais quitté ce bled depuis que tu t’y es installé avec ta sœur. Tu as troqué ton ensemble bleu pour un classique jean tee-shirt, et tu ne crains pas de rouiller à cause ce foutu crachin irlandais parce que le soleil cogne. Chaleur; hm copain. Tu deviens un peu un Pokémon de type feu et métal. Si-si-si, les plus doués s’en souviennent. Ces connards de toboggan exposés en plein soleil qui donnent l’impression de perdre une couche de peau à chaque glissade dessus. Les gamins les plus téméraires osent s’y aventurer, puis se mettent à hurler comme des fillettes parce que leurs petites mains fragiles se retrouvent calcinées, et toi ça te fait rire. Bien fait ! Ils n’ont pas qu’à être aussi cons ! Ça fait quoi … Trois jours que tu sèches le boulot pour profiter de cette ambiance si particulière, mélange de zizanie et de bonheur. Tu n’as pas envie de marcher à l’ombre, et telle une diva, tu tends les mains, tu laisses exploser ta joie. “C’est trop bien ! - OUI !” Parlerais-tu à toi même ? Qui sait ? En attendant, les gens te regardent bizarrement, mais tu n’en as rien à carrer. Parce que tu dois bien avouer que pour te rincer l’oeil et viser ton prochain casse-croute, y a pas mieux que les tenues estivales. Prédateur, ton menton se rebaisse, et ton regard à le malheur de se poser sur une petite demoiselle qui semble avoir vu un monstre. “Quoi ? Qu’est-ce que t’as ? Tu veux ma photo ? Dégages, t’es moches !” C’est gratuit. Tu as évité de justesse la glace à l’italienne qui a fusé vers toi, il semblerait que tu l’es vexé. Tu t’en fous, tu tires même la langue en faisant une grimace avec ton oeil. “Loupé ! Apprends à viser !” Gamin, l’astre solaire tape méchamment là-haut, mais as-tu vraiment eu un comportement d’adulte jusqu’ici ? Hm non. Pas du tout même. Elle ferait mieux d’abandonner, parce que t’es pas celui qui va craquer le premier. Et ça, elle l’a compris puisqu’elle tourne les talons. Ton ricanement d’hyène résonne, c’est ta petite victoire du jour. Le petit point qui te met de bonne humeur, un peu comme une bonne branlette matinale. Par contre, qu’est-ce que ça t’a donné soif ! Tu lèves les yeux sur le côté, fixant un point fixe random dans le ciel. Tu aimerais bien boire un truc, mais quoi ? Surtout que tu n’as pas envie de payer, un barman qui paye une conso’, c’est la loose. Notons cette logique assez étrange qui tient malgré tout la route, tu hoches la tête, approuvant tes propres pensées chaotiques. Tu te souviens qu’il y a un bar avec une petite terrasse sympa à deux pas d’ici. Tu vas consommer, puis tu vas trouver un pigeon pour payer à ta place. Ouai, ça te semble un bon plan. Tes bons coureurs, puis si jamais tu peux toujours tricher. Avec tes grandes pattes, t’avances ta carrure de crevette abandonnée sur la plage en direction de ladite terrasse. Tu ne manques pas de t’affaler lourdement sur le siège, et poser tes pieds sur la table. C’est pas chez mémé ici ! Ah bon ? Pourtant, t’es chez mère-grand partout. T’aurais pu être encore plus désagréable et siffler le serveur si tu n’avais pas tilté sur une tête un peu plus loin. Badaboum, la bonne humeur s’était écroulé, ton sourire avait pris une teinte lubrique. C’est marrant, il ressemble au vieux qui accompagnait Pudding. Il a les mêmes traits. Argh, rien que ça, ça t’agace. Il t’agace, surtout son petit air condescendant. Allez, vendu ! Il allait prendre pour … Pour on-ne-sait-pas qui, mais il allait avoir le mérite de te servir de distraction le temps qu’on t’apporte à boire. Tes doigts se crispent, diriger vers sa table, puis tu lèves subitement la paume vers le ciel. En échos à ce geste, la table se lève subitement, dégageant tout ce qui était posé sur elle. Ah t’es content, ça y est. Tu te remets à rire de plus belle, peu inquiété de savoir si y avait d’autre personne pour vous regarder. A en juger par le cri de surprise, oui, il y en avait. Une femme vu le ton suraigu. Ou un travesti qu’a pris option corde vocal en allant se faire couper les bijoux de famille. Comme ça te suffit pas, il a fallu que tu remettes le couvert. Cette fois-ci, c’est sur le côté que ta main avait basculé, et ton index désigné la baie vitrée. Tout comme la table un peu plus tôt, la chaise sous ses fesses avait suivi la direction de ton doigt et elle s’était dérobée pour aller se coller à la fenêtre en bousculant tout sur son passage. Comme tu es joueur, c’est presque mignon ma foi.

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Truth begins in lies.


Il y avait de ces sentiments qu’on ne savait pas expliquer, qui avaient la fonction d’alerte qui venaient titiller un instinct de survie primitif. Un étrange sentiment de malaise s’instillait pernicieusement, lui tordant les entrailles. Peu enclin à écouter ce que son instinct lui criait, à savoir qu’il ferait mieux de déguerpir au plus vite de cet endroit, il attribua cette sensation à la chaleur et décida de se reconcentrer sur l’écran de son ordi. Les heures de travail ne manquaient pas et un moment supposé de détente se transformait en heures supplémentaires. Le stress intrinsèque ne s’était pas encore complètement imposé mais, ce n’était qu’une question de temps, de court terme même. Plongé dans sa lecture, il en fut arraché lorsque son ordi sursauta, ou plutôt la table. Un verre en éclats sur le sol et une table qui défiait toutes les lois de la gravité. Son instinct de survie plus motivé à ne pas perdre un nouvel ordinateur qu’à sauver la mise de son enveloppe charnelle, il rattrapa l’appareil par l’écran juste avant le choc avec le sol en briques. Il n’avait pas vraiment le temps de réfléchir et un cri aigu s’éleva, sous fond de rire sonore. Une fois l’écran rabattu, il s’intéressa à tout ce qui se passait devant lui. N’étant pas le seul à avoir étudié les lois de la gravité, beaucoup d’autres regards étaient fixés sur cette table hantée. Halloween ce n’était pas pour tout de suite, qu’est-ce que c’était que ce bordel. Il n’eut pas le temps de verbaliser son incompréhension qu’il se retrouva bien trop vite sur les rotules alors que sa chaise où son derrière était installé moins d’une seconde plus tôt avait décidé de rejoindre la blague et de voler jusqu’à la fenêtre.

Là, les regards intrigués s’étaient multipliés par trois alors que certains sortaient déjà leur téléphone et que les murmures grossissaient. Cible bien involontaire des regards, il se releva frotta d’un geste mécanique la poussière sur son pantalon avant de ramasser son ordinateur et de le caler sous son bras, ne faisant décidément plus confiance au matériel environnant. Si toutes ces conneries étaient une tentative de publicité du café, ça allait péter. Cette hypothèse-là, c’était l’œuvre de toute sa rationalité qui essayait désespérément de reconstruire un puzzle à partir de pièces qui n’allaient aucunement ensemble. En fond, comme un bruit blanc, toujours cette sensation de malaise, cette alarme qui le fit se retourner longtemps vers celui avec qui il avait échangé un regard. Son air dément ajouta une dose de folie à la situation et il ne put s’empêcher de le fixer comme s’il avait la moindre chose à faire avec cette histoire de mobilier volant. S’il savait … Mais encore une fois, il ne savait pas réellement décoder cette expression, sans doute se moquait-il de sa mésaventure. Pour seule réponse, Maxwell leva les yeux au ciel avec ce petit sourire narquois qui allait si bien avec son air hautain. Sans doute n’était-il pas dans la meilleure des positions mais, c’était de l’ordre du réflexe chez lui.

Le contact fut rompu par un des serveurs qui lui demanda si tout allait bien, visiblement plus perturbé que lui par ce phénomène. Comme pour reprendre contenance, rapporter un peu de réalité et se rassurer, il traita le pauvre homme comme s’il était responsable de la situation alors que les regards commençaient à se mêler de nouveau de leurs affaires.


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Oh oui, il y a bien des choses que l’on ne peut expliquer, surtout quand tu es dans les parages. On ne sait jamais avec toi si tu es sérieux, ou bien si tu prends ça sur le ton de la plaisanterie. Si faire du mal aux gens est juste pour toi une façon comme une autre de passer le temps, ou s’il y a véritablement l’intention de te soulager de quelque chose. On sait rien, et c’est même pas inné avec toi. Il parait en tout cas, si on écoute Anna. Anna, elle aurait été là, elle aurait pu te retenir. Ou au moins essayer. Anna, elle est aussi folle que toi, parce qu’elle a les couilles de se dresser devant toi comme une barrière et t’empêcher d’aller plus loin. Elle t’énerve pour ça d’ailleurs, t’as envie de la claquer. Mais des que ta main part, elle s’arrête toujours à quelques millimètres de son visage. Tu n’arrives pas à la cogner, c’est comme si elle avait un voile protecteur anti-Chester autour d’elle. Tu grognes, et tu laisses tomber, tu préfères l’embrasser. C’est bizarre, hein ? Mais tu es bizarre. Ce pauvre type par contre, t’as tout sauf envie d’avoir pitié de lui. T’as sauf envie de lui en rouler une à défaut de la claquer. Tu ne sais pas, c’est psychique, mais tu n’as pas envie de savoir. Ton sourir ne s’affesse pas en le voyant se demander ce qui lui arrive, préférant protéger son précieux pc portable plutôt que sa propre personne. Ça te donne des idées pour la suite, c’est un fait intéressant. Maintenant, tu te demandes surtout où va aller ta préférence ? Est-ce que tu vas lui faire manger son ordinateur, où tu vas préféré lui faire griller. La foule s’agite, et tu éprouve un léger frisson qui te fait relever le menton sans perdre ton énorme esquisse. Tu t’en fous de savoir si tu vas faire indirectement le buzz, parce que tu serais bien capable d’aller fouiller sur Youtube pour retrouver les vidéos et mettre en commentaire ah oui, c’est moi. Parce qu’ils sont débiles ces humains autour de toi. Même quand on leur colle les faits devant la gueule, ils ne veulent pas y croire. Tu ne prends même pas la peine de te lever, tu préfères te prélasser sur ta chaise, profiter du spectacle. Vos regards se croisent de nouveau, et ça te courcircuite. Au quart de tour, tu t’énerves de nouveau, tu te redresses de ta chaise avec ta carcasse qui se plie un peu plus en deux, tes doigts qui se tordent tel un marionnetiste guidant ses fils. Tu ne le quittes pas des yeux, pas même quand tu le vois parler à ce serveur plus perturber que lui. Tu t’attardes quelques secondes sur son plateau. Plateau en métal, verres pleins dessus, inattention totale. Oh, il ne t’en faut pas plus pour remettre le couvert. Tu pointes de ton index le serveur, et plus précisement son outil de travail et tu guides ce dernier violamment. Le plateau vole ainsi que les verres, histoire d’arroser ce sourire arrogant. À ton tour, tu t’illumines d’une joie certaine mélanger à ta folie fidèle. «Tu regardes pas où tu vas ! Haha !» Tu ris, content de tes coneries. Si heureux que tu te vois très mal y mettre fin dès maintenant. Au moins, il pourra te remercier de la douche pour contrer la chaleur. Tu tapes dans tes mains, tu te laisses basculer dangeureusement en arrière. Tu n’as pas peur de tomber, tu connais le juste équilibre. En faites, avec tout ça, t’as complètement oublié de commander ta boisson. Mais tu n’en veux plus maintenant, tu as trouvé bien plus divertissant qu’un simple verre. En plus, tu ne savais même pas quoi commander.

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Truth begins in lies.


Engueuler le serveur n’était pas vraiment logique mais, c’était peut-être le comportement le plus adéquat dans une situation aussi dérangée. Le nombre de rires qui étaient sortis de ces entrailles fassent aux gens qui lui parlaient d’esprits ou de magie l’empêchaient d’évoquer cette piste. Cette sensation de malaise qui devrait pourtant jouer son rôle en pensant sur son instinct de survie pour lui faire fermer sa bouche et déguerpir rapidement n’était pas assez forte pour y parvenir. Du coup, il était là à répéter que c’était inacceptable, comme pour se convaincre que tout ça était bien réel.

« Vous vous fouttez de ma gueule ? C’est quoi ces chaises qui … »

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un nouveau bruit métallique vint attirer l’attention, cette fois-ci accompagnée d’une symphonie de verres brisés. Le plateau et ses commandes gisaient sur le sol, les contenants pour la plupart en morceau, les contenus pour la plupart sur les vêtements de Maxwell. Il avait beau faire chaud, une douche improvisée composée d’un mélange sucré de coca et de bière ne pouvait guère lui faire plaisir. La sensation de malaise disparu, complètement écrasée par la colère qui tordait son visage. Qu’est-ce que c’était que cette connerie ? Alors qu’il s’apprêtait à mettre plus bas que terre le serveur qui se confondait déjà en excuses répétitives, un rire sonore attira son attention et il se retourna. C’était toujours le même individu. Malaise, colère, on ne pouvait pas vraiment dire que les sentiments qu’il lui évoquait étaient très positifs. Si jusqu’ici il s’était contenté de regarder ailleurs ou de se concentrer sur quelque chose de plus important, sa patience était arrivée à ses limites. Sous ses airs d’intellectuel stoïque, le médecin était capable de colères enfantines et capricieuses.

« Tu regardes pas où tu vas ! Haha ! »

Encore un rire, le genre de rire qui fait froid dans le dos. Peut-être celui de trop. Rouge de colère, il abandonna ses affaires et traversa l’espace qui les séparait, bousculant un gamin sur le chemin. Dans le fond, il n’avait pas vraiment de raison de changer tout à coup de cible, la maladresse venait bel et bien du serveur mais, son instinct de survie n’était décidément pas assez développé pour lui faire prendre les bonnes décisions. Planté devant celui qui se foutait ouvertement de lui alors que le serveur malheureux l’avait suivi, voulant à tout prix éviter une scène dans son café, il lui dit presque simplement :

« Toi tu fermes ta gueule »


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Putain, c’est l’extase total pour toi. T’en peux plus sur ta chaise. Tu joues avec leur connerie de ne pas vouloir croire au surnaturelle. En faites, ce pauvre type était la représentation même du problème dans cette ville : ils ont tous de la merde dans les yeux ! Qu’ils étalent, c’te bande de scatho, fier de se rouler dans leurs aveuglements. En faites, tu rigoles, mais ça te fout en rogne. Parce que si tu as rejoins l’OBCM, c’est avant-tout pour casser les couilles aux Saint-Patrons des Dux, pas pour leur idée. Tu n’as plus l’ambition de vivre une vie pénard, comme monsieur-tout-le-monde, parce que tu ne sais que ce n’est pas possible. Puis de toutes façons, ton égo t’en empêche. Tu l’aimes, ton don. Le cacher comme ton connard de Grand-Frère, c’était de la pure bêtise. Plus aïgüe que la tienne. Boh, s’il le fallait, t’allait le lyncher en place public ce gars. Ça fera un exemple pour tous, et ça permettra aussi de secouer un peu les puces des pseudo-chasseurs qui ont l’air plus occupé à se branler qu’à vraiment vous courir après. Dégénéré, tu finis pas laisser un commentaire, que dis-je une moquerie, glissé entre tes lèvres. Ton rire de hyène ponctue le tout à la perfection, et le pauvre serveur était plus occupé à s’excuser mille et une fois en tenter de réparer la casse plutôt que de prêter attention à la colère montante. Ça va, il n’a pas été trop stupide, il n’a pas pris l’ordre Toi tu fermes ta gueule. pour lui. Par contre, toi, t’es content. Tu cesses de rire, bien que quelques ricanements s’échappent encore entre tes dents et ton sourire dément. Tu hausses un sourcil, et tu ne prends même pas la peine de te lever. «Moi ? Nous ? Qui ? Toi ?» Tu te remets à rire, tu ne peux définitivement pas te retenir face à sa dégaine détrempée. Tu es relativement fier de ta farce, si bien que tu cesses de te pencher sur ta chaise pour plutôt croiser les bras sur ton ventre et te vaciller en avant. «Tu verrais ta tête ! C’est hilarant ! Tu vas me tuer de rire, t’as pas de chance ma foi.» Pas de chance ? Oui, il n’a pas de chance d’avoir croiser ta route, c’est sûr. Vu comme ça. Tu t’accoudes sur la table, tu réfléchis. Ton regard lubrique avait glissé sur le serveur derrière lui qui ressemblait à un petit canniche bien dresser, et tu t’en fichais un peu à vrai dire. Le PC portable donc... Ton autre main, celle qui ne te servait pas pour appuyer ta tête dessus, se remit à se crisper, cacher par tes jambes croisées. Il avait fallu attendre un peu pour que ledit PC se dérobe de ses mains pour se mettre à léviter devant lui, montant, encore et encore. Plus la distance entre lui et le sol augmentait, plus ça devenait dangereux pour le matos. «T’aimes pas être donner en spectacle. Pourtant regardes ! Tout ces flashs, ils sont pour toi ! C’est pas merveilleux ?!» Toi, tu trouves ça beau en tout cas. Magnifique ! Eblouissant ! Epoustanflant ! Tu vas encore finir sur Youtube, pauvre con, mais tu t’en fous. C’est pas comme si tu ménageais tes efforts pour que personne ne te regarde. Hum, excelsior. Un peu plus, et tu allais jouir. Quoi que, tu jouissais déjà. Bon, et maintenant ? Est-ce qu’il va sautiller sur place pour tenter d’attraper son PC à cinq mètre de haut, ou bien il va se contenter de faire demi-tour comme un mouton bien sage ?

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Les regards braqués sur soi, l’intérêt vacillant d’un auditoire, Maxwell en avait l’habitude. Les présentations étaient courantes dans les universités. Se retrouver victime d’un prank de haut niveau relevait d’un tout autre domaine. Une chose était sûre, il aurait largement préféré se faire courser en pleine nuit dans un parking désert par un clown qu’être ridiculisé sur la place publique par une prestidigitation spontanée. Malheureusement, le dieu des intrigues n’avait pas réellement envie de prendre en comptes ses préférences et le voilà qui dissimulait son embarras derrière une colère qui ne lui ressemblait pas. Après tout, hormis de le mettre mal à l’aise, ce type ne lui avait rien fait de particulier. A sa place, Maxwell aurait sans doute aussi bien rigolé de la situation, peut-être plus discrètement sans doute.

«Moi ? Nous ? Qui ? Toi ?»

A chaque fois qu’il ouvrait la bouche, la frustration du médecin ne faisait qu’augmenter. Le petit intellectuel de Stanford était accoutumé aux débats passionnés, pas à être tourné en ridicule par quelqu’un qui ne le prenait pas du tout au sérieux. Ce n’était pas plus mal que la réalité lui rappelle de temps à autres que son métier et ses études ne le plaçaient pas forcément sur un piédestal d’où il pourrait observer une plèbe qui le tiendrait en admiration absolue. Loin de là en fait.

«Tu verrais ta tête ! C’est hilarant ! Tu vas me tuer de rire, t’as pas de chance ma foi.»

Si Chester était mort de rire, il était bien le seul. Maxwell était tendu à s’en déchirer les muscles et ne savait pas vraiment comment réagir. Ce genre de situation était inédite pour lui et, les interactions sociales, ce n’était pas vraiment sa matière de prédilection. Partagé entre l’embarras, la colère tournait doucement vers la fureur. Il aurait mieux fait de ne pas se retourner et continuer à engueuler le serveur qui se plaçait lui-même en position de victime, se transformant en un défouloir tout à fait bienvenu. Alors qu’il allait ouvrir la bouche, son ordinateur lui échappa. Si la gravité aurait voulu l’objet en morceaux sur le sol, la réalité fut bien différente et vit le métal articuler s’envoler vers le ciel.

«T’aimes pas être donner en spectacle. Pourtant regardes ! Tout ces flashs, ils sont pour toi ! C’est pas merveilleux ?!»

Là Maxwell n’écoutait même plus, trop occupé à regarder son ordinateur voler deux mètres au-dessus de lui, comme soulevé par une main divine. La fureur s’évapora avant d’avoir pu exploser. La bouche ouverte, les yeux ronds comme le reste de l’audience, il regardait l’objet flotter. Pour le plateau, l’explication était la maladresse. Concernant la chaise, on pouvait arguer qu’il avait été trop surpris par l’action pour se poser des questions. Là cependant, il était spectateur muet. Toutes les questions passaient dans son esprit. Aux dernières nouvelles, il n’était pas le complice d’une caméra caché et son ordinateur n’avait été approché par personne d’autre.

Son instinct refit surface il se tourna vers la hyène responsable de tout ce cirque. Le doute animait son regard. Était-il réalisateur de toute cette mise en scène ? Non, c’était impossible. Les questions se bousculaient dans son esprit comme dans une orgie d’esprits simples avides de nutella. La seule idée rationnelle qui arrivait à faire surface quelques fractions de secondes c’était l’angoisse de voir son ordinateur exploser sur le sol. Le précédent avait déjà finit à la casse après son accident de voiture, le vendeur allait finir par croire que le médecin venait pour autre chose que ses produits.

« Arrête ça … »

A mi-chemin entre la demande polie et la consigne autoritaire, l’idée avait traversé ses lèvres sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Adressé à Chester à mi-voix, l’ordre déguisé reflétait tous ses doutes sur les raisons du décollage de son ordinateur.



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Pas besoin d’avoir deux cent de QI, ou un CV bombé aux diplôme pour comprendre que tu commençais sérieusement à casser les couilles à ce type. C’est ballot, parce que toi, t’en avais rien à carrer de son ressentit. C’est le tiens qui importait. Toi et tes millions autres dans ton esprit coupé au couteau. Tu le dévisages, tu te moques de lui ouvertement, ça t’amuse ce que tu vois, et tu n’as pas envie d’y mettre un terme. T’as plutôt envie de mettre le feu au poudre, et le voir s’enflammer. C’est le bon moment pour lui, tout le monde le regarde. Allez, un petit dérapage, rien qu’un minuscule... Papy serait fier de lui, non ? Ou Papa, ou le frère, ou la sœur... Osef ! Un membre random de sa famille. Tu as tout piqué. D’abord sa discrétion, puis sa tenue, pourtant il reste droit comme un I. Et même si tu t’es enfin décidé à calmer un -tout petit- peu le jeu, à t’assagir un chouia, tu n’as pas eu ce que tu voulais. Pas totalement en tout cas. Tu ne tenais pas compte des écrans et objectifs levés vers vous, tu préférais te montrer attentif. Oh ! Trouvé ! Le saint-PC ! Et voilà son précieux en train de voler au-dessus du sol. Cette fois-ci, c’était trop gros pour être un simple tour de magie, et tu te fiches pas mal de savoir s’il t’écoute ou non. Ce que tu veux, c’est faire le buzz, que ta démonstration se répande comme une traîner de poudre à travers Twitter, Facebook, Youtube et tu ne sais quoi encore. Les journaux aussi, mais soyons honnêtes : qui utilise encore ces bouts de chiffons pour se tenir au parfum hormis les plus de quarante ans ? Même Oniisan s’y est mit, c’est pour dire ! La main qui ne te sert pas tapote sur la table, tu sembles t’impatienter. En même temps, c’est difficile de rester assit à ne rien faire, alors sans rien à boire. «Bon bah j’vais me servir ! Dégages, j’suis barman ! Jamais mieux servit que par sois-même de toute façon, hahaha.» T’aurais peut-être dû commencer par là, non ? Très sincèrement, vu le spectacle que tu leur offres, ils ont autre chose à foutre que de s’occuper d’un type qui se sert oklm chez eux. Un peu de vodka, de curaçao, du sirop de banane et ... Oh, c’est quoi ça ? Ça a l’air bon. Tu te sens un peu maître des potions façon Harry Potter à force de mélanger plein de truc sans savoir ce que ça va donner. De toutes façons, tant qu’on mélange pas plus de trois alcool à la fois, ça passe en règle générale. Pour ponctuer le tout, tu te permets même de mettre un petit palmier. Parce que c’est jolie, ça apporte la touche de couleur, et tu peux faire mumuse avec pour t’occuper les doigts. Tu étais revenu te poser sur ta chaise -pour ne pas dire vautrer, sirotant ta potion magique avec les pieds sur la table. Tu te balances gentiment sur ta chaise, et tu regardes le pc qui flotte toujours en l’air comme un ballon de baudruche coincé. Arrêtes ça... Ouuuuuh, Monsieur tente de te donner un ordre, ou de te supplier. Dans les deux cas, c’est excitant et tu ne fais pas vraiment la différence. «Sinon quoi ?» Est-ce la réponse t’importe réellement ? Pas du tout. Tu n’en as rien à secouer, et tu n’es pas non plus décidé à accéder à sa requête. Ton regard lubrique se dirige vers le pc, et il te vient une idée. Pendant l’espace d’une millisecondes, tu romps ton contrôle sur l’bordel, et tu le reprends de justesse avant qu’il ne s’éclate au sol. Tu le fais remonter, plus haut encore, et on est pas à l’abri que tu recommences. «J’aime pas qu’on me donne des ordres. Mais si tu te mets à genoux, peut-être que j’obéiras bien sagement. J’plaisante hein ? T’évites, on est pas tout seul.» Ton rire de hyène retentit de nouveau, et il faut attendre que la soif te reprenne pour que tu fermes ton clapet le temps de siroter une gorgée ou deux.

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La situation commençait à se tendre de plus en plus. Les regards à droite et à gauche étaient parfois amusés, souvent surpris et étonnés. Si la colère et la frustration tendaient tous les muscles du corps de Maxwell, le serveur à côté de lui allait mourir dans sa bile tant le stress était lisible sur son visage. Visiblement, lui non plus ne comprenait rien à ce qui se passait ici. Le seul qui semblait vraiment profiter de la situation c’était l’hyène morte de rire face à lui, celui-là même qui ne s’était pas gêné pour aller se servir à boire. Un clown de service sous le regard amusé de youtube.

«Sinon quoi ?»

Toujours aussi amusé visiblement. Comme pour rajouter quelques paillettes de tension, le portable décida soudain de mettre le mode avion sur off et faillit se cracher sur le sol avant de remonter à sa place puis plus haut encore arrachant quelques hoquets effrayés. Le cœur de Maxwell avait dû faire un bon aussi énorme dans sa poitrine lorsque la vision de l’ordinateur en petits morceaux sur le sol s’afficha à ses yeux comme une pop-up non désirée.

«J’aime pas qu’on me donne des ordres. Mais si tu te mets à genoux, peut-être que j’obéiras bien sagement. J’plaisante hein ? T’évites, on est pas tout seul.»

Là c’était terminé, sa patience était définitivement morte et le sang battait dans ses tempes comme un rythme effréné sur une grosse caisse. Peut-être était-ce le sous-entendu ou bien peut-être était-ce la phrase de trop ou alors encore peut-être était-ce le rire de trop mais il y avait eu quelque chose en trop. De manière complètement instinctive, Maxwell décida de régler la situation de la même façon que tous ses ancêtres avant lui et ce depuis qu’un singe demeuré avait eu un bug génétique. Il frappa Chester au visage sans réfléchir un seul instant et au moment où un bruit d’ordinateur écrasé sur le sol se fit entendre il se figea, les yeux écarquillés, piégé dans une rigueur cadavérique.

De nouveau, le public autour d’eux exprima plus d’émotions que dans une salle de cinéma. Il fallut à Maxwell au moins deux secondes entières à se retourner vers son si précieux ordinateur pour se rendre compte que s’il n’était peut-être pas complètement irrécupérable, il avait pris un certain coup. A ce moment, il explosa complètement lâchant toutes les insultes qu’il avait entendues dans sa vie. Et une fois qu’il avait fait le tour des insultes en anglais, il récupéra celles qu’il connaissait en italien. Furax, il n’entendait même plus le serveur à côté qui essayait de lui dire de se calmer sans arriver à crier plus fort que lui. Comme quoi, même quand on a de la glace dans les veines, les nerfs peuvent toujours lâcher.



panic!attack
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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Plus rien ? Oh, ce n’est pas comme si ton interlocuteur avait été un gros bavard. Qu’il est beau, cet arrogant personnage. Tu en tiens une belle couche aussi, mais au moins, tu l’assumes et tu en fais profiter l’assemblée. Jouer les glaçons pour gratter un peu de charisme, très peu pour toi. Ça te donne envie de leur chier dans la bouche pour voir s’ils sont toujours capables de jouer les statues. Y a aucun mystère, aucun ego, aucun charme. Juste une envie fulgurante de les peinturlurer de toutes les couleurs possibles, à commencer par le rose fluo. Dommage que tu n’es pas tes bombes sur la main, car après son ordinateur, tu aurais bien customisé son costard sans un pli. Sirotant ton cocktail fait maison, tu te retrouves obligé de faire la conversation. «Mesdames et messieurs, sous vos ébahies, un splendide tour de magie !!! A la une, à la deux, et à la trois !» Trois centimètre, oui. C’est ce qui sépare le PC du sol alors que tu l’as propulsé vers le bas sans aucun ménagement. Heureusement, pour cette fois, il ne s’écrase pas. Pour cette fois, parce que tu l’as raccroché en l’air et tu t’es pris une baigne. C’était pas dégueulasse, pour un bobo comme lui te disais-tu. Sauf que ça n’a pas eu l’effet espéré. Si Pierre, Paul ou Jacques auraient piaillé leur outrance pour s’être fait frapper, toi tu souries. Tu es ravis, en extase. En plus de ça, il s’est puni tout seul cet abruti. Bah oui, le temps d’encaisser, ça a suffit pour que son ordinateur chéri s’écrase par terre comme une vieille merde. Ta carcasse se tord, et tu te redresses comme si de rien était. «Hum oui, j’adore, continues ~» Dis-tu en penchant la tête en arrière pour limiter le saignement de nez. Tu ne voudrais pas tâcher ton costume bleu criard après tout. Prenant une serviette sur la table, tu t’essuies en te tordant dans tous les sens, comme si une mélodie dans ta tête avait pris possession de ton âme. Tournent les violons, tournent les violons, tournent... Ce n’est peut-être pas qu’une impression en fin de compte. Cela dit, tu as beau sourire, tu as quand même un petit esprit revanchard. Tu tends ta main, et tu ruines ses espoirs. Tu forces cette mécanique à se plier, se briser, à finir en amas de pièce et de taule comme si ce n’était qu’une vulgaire boulette de papier. «Petit, petit, petit, viens voir la carcasse. Viens voir comment elle est magnifique, entourée par les charognards curieux. Est-ce que vous êtes ravis ?! Parce que moi, je suis extatique.» Un «-ique» prononcé dans les aiguës à percer moult tympan qui se trouvait à côté de toi, tu éponges une dernière fois ton nez. Cela semble s’être arrêté, alors tu te débarrasses de ta compresse de fortune pour saisir ton verre et faire quelques pas dansant. Tu craches l’hémoglobine pour te débarrasser de ce goût ferreux dans ta bouche sans aucune retenu sur la boule de métal, et tu dévisages le propriétaire. Tes doigts pianotent sur son épaule, s’approche un peu trop prêt de sa gorge, prêt à l’étrangler. «Vas-t-en expliquer tout ça à Papy Grahams. - C’est pour ça que je ne pouvais pas te piffrer depuis le départ ? - Oui, sans doute - Oh oui, la photo sur son bureau. - Bonne baise.» Tu lui tapotes la joue, et tu jettes ton verre à moitié-vide par dessus ton épaule pour quitter cette scène de fortune. Tu étais fier de toi. Mission accomplie.

(c) SIAL ; icons tweek ✩


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Truth begins in lies. | Chester & Maxwell
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