Oliver - Maintenant qu´on est face à face, on se ressemble sang pour sang

nom | Craig, le nom de famille de ton père. Ni plus ni moins.
prenom | Oliver, on l'associe souvent à Oliver Twist mais tu préfères qu'on pense à Oliver Queen.
âge | Quinze ans, t'es pas loin des seize d'ailleurs.
race | Tempestaire y parait. De la neige. C'est un secret que tu gardes pour toi depuis des années, surtout avec ce qu'il se passe en ce moment. T'façon c'est pas dur, tes dons ne se manifestent surtout qu'en hiver.
lieu et date de naissance | T'es né en écosse, le neuf avril 2003.
orientation sexuelle | Tu sais pas encore ce que t'es, tu n'as pas très envie de choisir non plus. Tu laisses les choses venir et tu verras bien.
statut marital | Célibataire ? Un peu évident vu ton âge même si tu vois les autres d'un oeil différent.
metier/etudes | T'es lycéen pour l'instant, tout simplement. Pas le meilleur élève mais loin d'être le dernier. T'as quand même plus de facilité dans les lettres qu'avec les chiffres.
situation financiere | T'as pas de situation à toi, un peu d'argent de poche c'est tout et un compte en banque alimenter par tes parents. Mais tu manques de rien, ta mère s'en assure.
organisation | Encore une fois, ton âge te préserve de tout ça, tu n'y penses pas et tu n'en as pas connaissance. Tu dois déjà apprendre à te connaitre avant de penser à une organisation.
ft | David Mazouz (c)avengedinchains

T’es quelqu’un de calme. On te dit souvent que t’as l’air de te désintéresser de tout et des autres. En vrai, tu sais juste pas t’exprimer sur ce que tu ressens et quand tu le fais souvent c’est pas de le bonne façon. Tu préfères encore rester à distance tout.  + T’as tendance à rougir assez vite et à bafouiller quand t’es ne serait-ce qu’un peu mal à l’aise.  +T’as quand même l’habitude d’essayer de te dissimuler tes émotions en général t’y arrives bien mais parait que tu parles avec tes yeux. + T’es plus du genre geek que sportif, t’aimes passer du temps sur ton pc à jouer. League of legend est ton jeu favori mais y en a plein d’autres. C’est un peu ton échappatoire. +T’es aussi un adepte du skate, t’as souvent ta planche à roulette avec toi. C’est un peu ce qui t’empêche de rester toujours enfermé chez toi. Tu te débrouilles pas mal même si tes parents frolent parfois l’arrêt cardiaque face à tes gamelles. + Tu collectionnes les comics, ceux de Batman surtout t’en es vraiment fan. L’histoire de Bruce Wayne et ses aventures t’as toujours passionné. Ce héros presque infaillible affrontant le crime te fascine. Un peu comme ton père quand t’étais jeune, malgré ses postes basiques, tu voyais simplement qu’il était policier et c’était ton héros. Avant.+  Tu te poses toujours trop de question, sur la vie, sur les autres, leur sincérité et leur comportement. T’es jamais sûr de rien, t’as toujours l’impression que personne n’est sincère avec toi mais tu laisses toujours le bénéfice du doute aux autres. T’accordes ta confiance trop vite quand même.  +T’as un tic depuis que t’es tout petit, quand t’es soucieux, concentré  ou inquiet, tu attrapes ton oreille. Certain joue avec le doigt ou leur bracelet, toi t’attrapes ton oreille, chacun son truc.  +T’es allergique à la banane. Ca parait de rien comme ça, mais ça entraine des complications. Disons le clairement t’es aussi allergique au latex. Tu t’en foutais un peu plus jeune, jusqu’à ce qu’arrive l’adolescence et les premières références quand à l’objet fiable à 99% contre la grossesse. Maintenant on te rappelle sans cesse que t’es la merde pour ta première fois, en plus d’avoir des plaques sur les mains quand tu vas en cours de science et qu’il faut réaliser des expériences. +Tes parents n’ont jamais réussi à te faire des mettre des pantoufles, été comme hiver t’as tendance à marcher pieds-nu. Ca rend folle ta mère qui te rappelle sans cesse qu’il faudra pas te plaindre si t’es malade. Ah quand elle ne te rabâche pas de ne pas pleurer si tu tombes, vu que t’as tendance à constamment courir. Tu sais pas marcher non plus.+T’as un amour inconditionnel des produits laitiers. Ton chocolat chaud est ta raison de vivre le matin, t’es accroc aux milkshakes, le cheddar fondu est ton péché mignon et si on te fait un plat à base de crème, on peut normalement te demander quoi que ce soit après.+Tu t’habilles jamais assez chaud, tu supportes pas de transpirer. Parfois tu te dis que ça a un rapport à ton élément même si ta mère te dit que non. Mais en été, tu te balades souvent torse nu malgré ton corps de lâche, et en hiver t’es capable de rester en short chez toi. Ouais tu fais quand même l’effort d’enfiler une veste quand tu sors. Pour ne pas avoir à pleuré si t’es malade, une fois de plus. +T’as plutôt bien vécu ta crise d’ado, bon t’es un peu dedans mais t’es franchement pas chiant en général. Tu fais peut-être juste quelque explosion caractérielle parfois mais t’es pas horrible non plus. +Pour toi, les céréales c’est avant le lait. Point final. + Plus tard t’aimerais devenir travailler dans la police, enfin avec le FBI plutôt en criminologie. Tu rêves de pouvoir devenir profiler..

C’est en 2003 que t’as ouvert les yeux pour la première fois. T’étais un enfant voulu issu d’un couple qui s’aimait. Enfin t’étais pas venu durant leur meilleur période mais à ce moment là, ta mère et ton père ne faisait encore qu’un. C’est en Ecosse que t’as ouvert les yeux pour la première fois, sous les premiers rayons de soleil du printemps. T’étais pas un gros bébé mais pas un p’tit gaillard non plus. T’avais tout pour être heureux et démarrer ta vie heureux et en bonne santé.

C’est à tes cinq ans que ta mère a décidé de demander le divorce après le déménagement de trop. Elle n’en pouvait plus de faire tant de concession pour un homme qui ne la faisait passer qu’en second plan. Elle avait tout laissé pour lui, pour le suivre et le laisser exercer le métier qui lui plait. Mais à mesure qu’il changeait de poste, Ian regardait de moins en moins sa femme. Ta mère. Toi t’étais jeune et tu t’en rendais pas compte du haut de tes cinq ans même si parfois tu ressentais des tensions. Ils ne se disputaient jamais devant toi. Mais maintenant que t’es plus grand tu le sais et tu le comprends. Elle ne se sentait plus aimé et elle n’avait plus la force d’essayer de rivaliser avec le travail de ton père. Ce n’était pas soudain, leur relation pourtant si fusionnelle s’était dégradé au fil du temps. Au fil d’avertissement que ton père n’avait pas su entendre, qu’il n’avait pas cru. Pour lui, rien ne pourrait briser votre famille et ce qu’il considérait comme votre bonheur. Mais ta mère n’était plus heureuse.

Pourtant ton père n’a pas abandonné. Tu ne pouvais lui faire se reproche. Mais il ne pouvait réparer ce qui avait été trop de fois brisé. Ces déménagements et cette situation avait rendu ta mère plus froide qu’elle ne l’était déjà. Peut-être était-ce ça, ou le fait d’avoir l’impression que l’homme qu’elle aimait ne l’écoutait plus. Lorsqu’elle était tombé enceinte de toi, elle avait compris qu’elle ne pourrait pas lui cacher sa nature plus longtemps. Elle avait essayé de tout lui avouer, mais ce soir où elle s’était décidée, ton père était plongé dans des papiers de renseignements pour l’un de ses futurs postes. Le lendemain, elle avait à nouveau tenté sa chance mais il l’avait à peine écouté. Alors elle avait repoussé mais n’avait jamais réessayé.   Et ta mère a décidé de partir. Ce n’était pas vraiment correcte de sa part de prendre cette décision seule, mais elle qui l’avait suivi durant toute ces années avaient choisi votre prochaine destination. Dublin, nouveau pays, nouvelle vie, rien qui ne perturbait le jeune enfant que tu étais.

Mais ton père n’a pas abandonné pour autant. Il n’avait peut-être pas été l’époux modèle, mais son amour pour toi était inconditionnel et il avait encore la force de se battre. Toi tu grandissais loin de ses histoires d’amour, sans jamais avoir conscience des menaces de ta mère à son égard s’il continuait à la suivre, sans non plus comprendre qu’une bataille juridique se déroulait pour ta garde. T’étais un gosse en plein développement et t’étais franchement plus heureux loin de tout ces conflits que maintenant où tu les comprends. Tu t’es assez rapidement retrouvé avec une garde alternée, te retrouvant une semaine chez ta mère, durant laquelle tu pleurais quotidiennement pour pouvoir voir ton père, et l’autre chez ton père durant laquelle tu voulais voir ta mère.

Malgré tout tu t’es adapté assez bien à ce rythme au fil du temps et les années ont passé. Ta mère s’épanouissait enfin dans sa vie et ton père lui, continuait de s’impliquer dans son travail. Mais il était différent parfois. Il n’était pas encore au plus bas mais parfois tu le ressentais qu’il n’était pas heureux. Il n’avait pas d’animosité dans la voix lorsqu’il parlait de ta mère, lorsqu’il t’encourageait à être sage avec elle, contrairement à elle qui avait définitivement tourné la page. Ce n’est qu’en 2011 vers tes huit ans que t’as commencé à changer. A développer des capacités durant l’hiver. T’as découvert ça pendant l’épisode neigeux de cet hiver, quand la neige vous est monté jusqu’aux chevilles. Ce n’était pas flagrant mais t’avais compris que t’avais un truc avec et que tu pouvais jouer d’une autre façon avec cette forme d’eau. Ta mère ne fut pas étonnée mais t’expliquait que tu ne devais en parler à personne. Pas même à ton père en t’expliquant que lui n’était pas comme vous. Elle te disait que tu ne devais jamais utilisé tes dons en présence de quelqu’un pour ne pas risquer de le blesser. Elle, l’avait fait auparavant et s’en voulait encore. Elle t’avait présenté à Nicolas, Nick comme il voulait que tu l’appelle qui t’avais énormément aidé à maitriser tes dons. Durant tous le temps où il a neigé, ta mère s’est arrangé pour trouver des excuses auprès de ton père et te garder à la maison craignant que tu lui fasses une démonstration de tes talents. Et comme il restait compréhensif, ton père comprenait rattrapant son temps de garde quelques semaines après. Ca t’avait échappé bien sûr et tu lui avais dit ce que tu étais capable de faire. Il avait simplement rit en t’ébouriffant les cheveux, s’amusant de ton imagination débordante avant de te proposer d’aller t’acheter une glace. Tu lui avais pourtant répété au fil du temps mais il pensait simplement que tu regardais peut-être trop la télévision. Puis t’avais compris qu’il valait mieux garder le secret comme te le rabâchaient Nick et ta mère et t’as fini par plus jamais lui en parler.

A l’aube de tes dix ans, ta mère et Nick décidèrent de t’annoncer ce qu’il considérait comme quelque chose d’important. Ils étaient amoureux et ils comptaient se fiancer. Toi tu t’en doutais, ton professeur passait souvent du temps à la maison même s’il n’avait jamais rien fait ou dit devant toi. Tu t’en fichais un peu mais t’étais content, t’adorais Nick et il était toujours adorable avec toi. Il était déjà devenu une seconde figure paternelle pour toi et tu étais heureux de lui offrir une nouvelle place dans la famille. Mais ça a brisé ton père, plus qu’il ne l’était devenu au fil des années. T’as continué à aller chez lui dans les premiers temps. Jusqu’à ce que tu le retrouves un soir ivre mort sur le canapé. Toi tu l’avais recouvert d’une couverture. Mais ça c’était reproduit le lendemain, sauf qu’il était bien plus tôt et puis chaque jour de la semaine. Naïvement t’en avais parlé à ta mère qui était sorti de ses gons. Elle avait lancé un ultimatum à ton père avant de le mettre à nouveau devant les tribunaux. Et il avait préféré l’alcool à son fils. C’est ainsi que tu le ressentais alors qu’on t’interdisait maintenant d’y aller aussi souvent qu’avant. Tu n’avais plus droit qu’à un week-end sur deux et lui au lieu de se battre pour toi, avait accepté.

Depuis cinq ans on passé. Cinq ans où t’as fait que de t’éloigner de ton père. Où t’as compris que l’alcool avait détruit votre relation. Tu sais pas comment lui dire, comment t’exprimer. Tu vas toujours le voir surtout depuis que vous vivez dans la même ville que lui, mais t’y vas quand tu veux. Et dès que tu le vois, il en fait trop. Il essaye de te gâter et d’acheter ton amour. Mais ça marche pas avec toi, tu voudrais juste qu’il se réveille. Et t’en veux à ta mère, toujours sur ton dos aussi, mais t’as pas trop le choix, c’est l’âge bête. Parfois t’es dur avec eux, l’un comme l’autre mais t’aimerait juste qu’on te comprenne. C’est pas facile d’être à ta place, d’être cet ado que personne ne comprend, avec tes dons qui se manifeste chaque année. C’est pas facile d’être un inconnu pour ton père, lui qui avait auparavant été ton héros. Et parfois tu crois en lui mais t’es à nouveau déçu. Eternel optimiste. Sans doute, t’espères que l’avenir te réserve de bonne surprise avant que tu pète le câble de trop.