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L'Element
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RACE : Tout et rien à la fois.
16 Décembre

« Défi N°16  »

Ecriture - Racontez le dîner de famille de Noël de votre personnage (pas de minimum de lignes, format au choix (lettre, rp, récit ... ) )  

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Basil Egerton
Basil Egerton
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AGE DU PERSONNAGE : 49
RACE : Fantôme (ex-fée)
MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière
Tu n’avais jamais trop aimé cela, les réunions de famille. Tu aurais sans doute mieux aimé Noël si l’on ne t’avait pas assommé toute ton enfance avec des repas qui s’éternisent autour de tables à rallonge. Tes parents, tes quatre soeurs et toi, c’était déjà beaucoup - ah, mais ça n’aurait pas été assez drôle : encore fallait-il rajouter les grand-parents, les oncles et tantes, les cousins à tous les degrés et toutes les générations. Comme une déclinaison infernale de profils divers et quasiment pathologiques, lorsqu’ils n’étaient pas aberrants de normalité. Entre les amoncellements de bienveillance à la Alix, et le profond mépris additionné de haine et de jugement qu’il pouvait bien passer dans le regard de ton père à l’encontre de sa belle-soeur, ou de ta mère à l’encontre de… plus ou moins tout le monde. Si il fallait t’imaginer un cauchemar capable de te donner des sueurs froides, celui qui se déroulait ici même avait de bonnes chances d’entrer dans les clous.
Il fallait te voir tout de même, à cette table, dans ton costume vert sapin, le visage fermé et mouillé d’un voile de sueur désagréable, habillé des épis que tu n’avais pas voulu coiffer. Ce n’était même pas un brouhaha, tu aurais préféré : au moins, le bruit de fond aurait été plus oubliable. Non, c’était plus des conversations trop animées, à droite à gauche de tes oreilles, où tout le monde voulait parler plus fort que tout le monde parce que tout le monde avait cet ego surdimensionné.

Pour être parfaitement honnête, cela faisait peut-être deux heures et demi que tu n’avais plus faim et que ton assiette restait résolument vide. Tu n’aimais pas te gaver. Tes voisins de table faisaient déjà très bien le travail. « ...Et alors Basil, parle-nous un peu de ce que tu fais, qu’est-ce que tu deviens ? » Tout le monde sait que c’est une question inévitable dans les repas de famille. Et tous les vaisseaux du visage de ta mère ont été sur le point d’éclater, tant le sujet lui déplaisait et la mettait en colère. Qui posait la question d’ailleurs, tu n’en savais rien - tu ne reconnaissais pas son visage et ne te souciais pas de le faire. « Je suis toujours fossoyeur à Bray. » Aah, le jugement. Cette contraction du visage que tu devrais connaître mieux que toutes les autres, mais tu es trop agacé par tout ce qui t’entoure pour avoir l’idée d’en rire. Bien sûr, la suite ne manqua pas d’arriver. Même le grand-père raciste qui avait passé la dernière demi-heure à vomir sur les tritons avait fini par la boucler devant cette source inépuisable de conflit - d’ailleurs, il faudra que tu lui dises, pour Ambrose, à celui-ci. Tu n’aimais pas ton fils, tu ne le reconnaissais même pas comme tien, mais juste pour obliger cet enfoiré à te recouvrir d’insultes, tu étais prêt à prendre un peu sur toi.

Je ne vais pas raconter tout le repas de famille, parce que cela prendrait plus de quatre heures et donc beaucoup de pages, qu’ils sont beaucoup à parler alors qu’ils n’intéressent personne, et vraisemblablement personne n’a le désir profond de s’infliger une chose pareille. En tout cas, tu ne t’étais pas privé d’alimenter les tensions, de plus en plus agacé, et désinhibé peut-être aussi par les quelques verres que l’on t’avait incité à te mettre dans le nez, soi disant parce que cela rendrait meilleure la dinde. Tu avais plutôt espéré qu’ils rendent ta famille plus tolérable, mais c’était peut-être trop en demander. « Une fois que vous serez morts, vous serez bien contents d’avoir quelqu’un pour vous mettre en terre », tu leur répondais, ma foi avec beaucoup de sel sur la langue, « et pour plusieurs d'entre vous, ça pourrait bien arriver plus tôt que prévu! » C’était un peu dans cette couleur chaotique que tout avait fini par se teindre. Et plus tu parlais de sujets délicats, plus l'atmosphère s'envenimait, plus tu te sentais d'en rajouter une couche.
Ce serait mentir que de dire que d’ici la fin de soirée, le ton n’avait pas monté, que tu n’avais pas pris une gifle infiniment désirable de la part de ta mère, et que tu ne t’étais pas levé pour jeter un fond de vin au visage de qui t’a paru le plus insupportable. On pourrait croire qu’à ce stade, l’ambiance était déjà au summum de son degré d’apocalypse - c’était sans compter ton petit apport de dernière minute. « J’y pense, vous vouliez des nouvelles de Charlotte, et bien tenez, en voilà ! » Sorties de ton costume, des photographies de macchabée dans un état relativement pénible à regarder, que tu leur lanças par dessus les gavottes et les coupettes de champagne, pour qui avait le malheur de glisser un œil par dessus. Fiasco ? Fiasco, mais fiasco jubilatoire. Admettons, le repas s’est fini ici, et quelques amphores trop pleines ont eu le plaisir de se vider les entrailles avec ton "cadeau de Noël". Tant mieux ! Tu étais prêt à te retirer comme un prince. Un peu utopique à l’évidence, avec l’émoi dans lequel tu les avais jetés. Bravo Basil, champion toute catégorie, qui allait avoir le plaisir d’essuyer les pleurs et les cris jusqu’au petit matin. Tu te félicitais très sincèrement le lendemain de n'avoir tué personne.
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Il y avait un peu de tout, mais surtout des cas sociaux. Le genre de boulet qu'on ramasse sur un coin de trottoir. Un repas de famille ? Ça faisait des lustres que je n'en avais pas fais. Mais alors un repas pour Noël, jamais.

Les meilleurs histoires sont les plus courtes, alors on va faire vite.
C'est partit de rien, d'un SMS tout con de la petite blondasse de Janet. C'était mignon de sa part, l'initiative. Mais j'étais pas très-très chaud. Comment dire... Le dernier essai, c'était avec Lucy et Daniel. Tu vois la scène dans Shrek 2 avec le beau-père qui rencontre son gendre dégueulasse et vert ? Bah c'était la même, sauf que là, c'était pour décidé qui était le mieux placé pour être son daron. Puis de bouche-à-oreille, on s'est pointé à quatre chez elle, parce que... J'sais pas. Je devais être défoncé, j'me souviens plus à quel moment j'ai accepté et pourquoi. J'avais choppé Vali, et lui-même avait ramené avec lui ce type chelou, ce Adam. En chemin, on a cueilli Rod. Pitoyable, à chouiner h24. Ça aurait tenu qu'à moi, j'aurais écourté ses jours juste pour plus l'entendre chialer.

Bref.

C'était pas trop-trop le bordel. La mère de Janet était ... [*tousse*] très charmante, et on sent bien de qui elle tient la gamine. Le bourge de Vali passait son temps à rouler des yeux vers le ciel. En même temps, ça peut se comprendre. A whole new world pour lui, l'pauvre. On avait laisser les gamins entre eux, et j'ai du faire la cuisine pour 7. Autant dire que j'étais largué dans les proportions. J'ai jamais fais à bouffer pour autant de personne.
Bouah, ça va, Louis s'était l'inverse, elle était partie pour nourrir un régiment. Je pouffe de rire en y repensant, parce qu'ils ont jamais capté que j'avais "piégé" la bûche de noël avec du beurre de marijuana. Hey, chassez le naturel, il revient au galop. Ah bah ils étaient détendus à la fin de la soirée, pas de problèmes là-dessus

On avait laissé le soin de dresser la table aux autres. J'entends encore Vali rire avec Janet parce qu'ils ont foutus la couronne en sapin sur la tête de l'aveugle. Ils l'ont encore plus ruiné moralement parlant. Adam mettait trop de couvert, on était même étonné avec Louis : d'où il sortait tout ça, on ne sait pas !
Le plus étonnant, c'est que : personne ne s'est battu. Puis je dois bien avouer que la moindre des choses quand on se fait invité, c'est de faire connaissance avec.

Enfin, sauf Rod.
Il ne donne pas envie de le connaître.

Globalement, ça s'est bien passé. Ce n'était pas pénible, moins que ce à quoi je m'attendais en tout cas. Puis, on a eu de l'animation. Par contre, y en a un, il a méchamment abuser de la bûche. Vali, il m'avait pas prévenu que son gars, c'était un bec-à-sucre. Résultat, pendant que les autres comater, il a tout bouffer au calme.

Comment il a fait pour survivre ?
Putain, ça me stresse maintenant que j'y repense.
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Il était une fois, un prince nommé Moon, qui vivait dans une grande maison avec son papa le roi et d'autres royautés familiales ! Il y avait aussi un chien tout mignon qui dormait dehors dans une petite maison que l'on appelait une "niche". Parce que le roi il voulait pas que le chien dorme dedans.
Le prince Moon aimait beaucoup sa famille même si son papa lui criait beaucoup dessus et lui enseignait pleins de choses trop dures. Heureusement, il y avait les fêtes pour la pause.
C'était le repas de Noël aujourd'hui et il avait supplié qu'on le laisse faire le dîner ! Le prince adorait cuisiner, c'était son péché mignon - outre les gâteaux et les bonbons. La délicieuse odeur de dinde avait embaumé la cuisine, pendant que la reine avait mis la table avec son frère - pas le père, l'autre. Ils avaient commencé par manger des cacahuètes - c'était trop salé pour Moon et il avait failli mourir étouffer en en avalant une. On ne lui avait pas dit qu'il fallait mâcher...
Ils avaient bu, rigoler, puis avant de manger la dinde ils s'étaient tous pris la main et fermer les yeux. Moon trouvait ça étrange. Ca s’appelait une prière. Et on finissait par "Amen". Lui, il savait pas ce que l'autre devait amener mais bon...
C'était le premier repas de Noël de Moon et quand il y pensait, il avait envie de pleurer de joie. Tout le monde s'était bien amusé même si après le prince avait dû suivre pour aller à l'église - la demeure du monsieur tout nu. C'était la messe de minuit. Un temps qui était passé très longuement vu que Moon s'était endormie. Rêvant de rennes et de Père Noël.


Je cliquais sur la disquette toute bleue, remerciant le correcteur orthographique. Je posais ensuite l'ordinateur par terre et me faufilait sous ma couette. Noël avait été magique, et je serrais contre moi mon ours en peluche. Ayant hâte que le prochain Noël arrive pour recommencer.
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Invité
Installé sur le toit du musée d'art, William regardait les gens aller et venir dans les rues. Il faisait froid. Bien plus que ce dont il avait l'habitude dans son pays d'origine. Mais cela importait peu, car c'était sur son perchoir qu'il se sentait bien. En temps normal, il évitait de grimper sur les toits de Bray, la ville n'étant pas São Paulo et les risques de se faire remarquer étant bien plus élevés. Mais ce soir, cela n'importait pas. Ce soir, c'était Noël et chacun était bien trop occupé pour lever la tête vers lui. Certains se ruaient dans les magasins à la recherche d'un cadeau de dernière minute. D'autres profitaient simplement de l'esprit festif régnant dans les rues pour se balader en famille. Malgré lui, le jeune homme se surprit à les envier. Lui n'avait personne. Même si cela n'avait pas toujours été le cas.

Noël ne revêt pas le même habit lorsque l'on vit dans la rue. Même si rue n'était pas le terme correcte. Pour la seconde semaine consécutive, sa mère et lui se trouvait dans une ancienne banque, victime de la pauvreté elle aussi. Noel approchant, les policiers semblaient s'être adoucis concernant les descentes de squats, leur permettant ainsi de rester aussi longtemps au même endroit. Peut-être était-ce là leur présent ? Quoi qu'il en soit, William savait à quoi s'attendre. Aucune dinde cuite au four ne trônerait sur sa table ce soir. Les cadeaux seraient aussi absents que le sapin. Le jeune garçon était habitué. Cependant, cela le rendait jaloux. Même si jamais il n'aurait osé l'avouer à sa mère qui chaque jour se démenait pour lui, il enviait viscéralement les autres enfants. Ceux vivant une vie normale, bénéficiant de tant de privilèges et semblant ne pas le réaliser. Mais il devait se montrer fort, comme elle l'était pour lui. S’apitoyer n'aurait rendu tout cela que plus difficile. Se plaindre n'aurait que provoqué plus de culpabilité chez celle qui prenait soin de lui.

Sa mère n'était pas encore rentrée et il commençait à s'inquiéter. Rien d'étonnant à ce qu'elle travaille la veille de Noël, cependant la nuit était tombée et toujours aucun signe d'elle. D'ailleurs, les personnes présentes dans le squat étaient peu nombreuses. William commençait à craindre que cela présage le pire et que la trêve hivernale n'avait été qu'une ruse de la part des policiers. Guilherme, un ancien généralement en charge de surveiller les enfants lorsque les parents partaient travailler aurait peut-être pu répondre à ces questions mais l'homme semblait avoir encore une fois forcé sur la bouteille et il ne souhaitait pas prendre le risque. Sans attendre, William était parti empaqueter ces affaires et celles de sa mère. Si jamais quelque chose arrivait, il serait prêt.

Ce n'est qu'après de longues minutes, qui semblèrent des heures au garçon, que sa mère arriva finalement. Et elle n'était pas seule. Avec elle, les autres adultes du squat. Tous les bras chargés. Intrigué, le brésilien n'avait pas osé approcher dans un premier temps. Puis, voyant la liesse générale, il s'était décidé. Aujourd'hui encore, il revoyait sa mère lui expliqué que tous avaient économisé pour acheter de quoi célébrer Noël. Yuzuru, un sans abri issu de la massive immigration japonaise avait même réussi à convaincre son patron de le laisser repartir avec les restes invendus du restaurant dans lequel il travaillait. La soirée avait été merveilleuse. Tous avaient mangé jusqu'à plus faim, chose dont ils avaient rarement l'occasion. Les enfants avaient eu droit de veiller tard, profitant des histoires et souvenirs que les adultes partageaient à table. Mais plus important encore, William avait vu sa mère rire. Juste le temps d'un soir, elle semblait libéré de son fardeau. C'est le cœur en empli de joie que le garçon s'était endormi. Le lendemain matin, au réveil, il avait découvert une figurine en plastique représentant un ninja tiré d'un célèbre dessin animé. Cela avait été le plus joyeux noël de sa vie.


Poussant un soupire, William plongea la main dans sa poche pour en sortir la figurine de son enfance. La peinture s'était estompée avec le temps mais cela n'importait pas. Qu'il avait été idiot, à l'époque, d'être jaloux des enfants menant une autre vie que la sienne. En ce soir de Noël, seul sur son toit, il aurait tout donné pour retourner à cette époque bénie.
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Invité
C’etait la première fois depuis un bail que Vali n’avait pas fait de repas de noël, ou même fêter noël. Mais la il avait eu envie de faire un effort cet année. Tout simplement parce qu’il n’etait plus tout seul et que Adam était a ses cotés. Il ne devait pas connaître ça noël ou pas comme il se devait du moins.

Le blond comptait sur Shura et Janet pour faire de la bonne bouffe. Lui ne savait pas cuisiner et il était formellement interdit de cuisine du manoir depuis qu’il avait sans le faire exprès fait cramé un truc dedans. Bon c’était pas trop grave en un sens même si sur le coup il avait pensé faire plaisir a Adam.

En tout cas le blond s’en était donné a cœur joie pour tenter de mettre l’ambiance et de sympathiser avec tout le monde. Pas évident. Adam essayait presque de faire des efforts mais il restait très lui quand même et Vali buvait et mangeait sans se priver. D’ailleurs la buche était drôlement bizarre. Il se souvient juste qu’il a passé la fin de soirée roulé en boule la tete sur les genoux d’Adam a pioncer. Le lendemain avait été un peu dur mais Vali c’était bien amusé quand même.
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