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 no one like you (river&samuel)

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C’était une semaine au travail aujourd’hui, et tu étais particulièrement contente après ces jours passés sur les chaises de l’école. Les divers exercices qu’ils avaient pu te demander s’étaient montrés particulièrement corsés, et être à nouveau sur ton haut tabouret derrière le comptoir de la bijouterie à nettoyer quelques bagues et autres chaînes cacao, c’était une bouffée d’air frais. Ta patronne était à l’arrière-boutique, s’occupant de ses créations, profitant que tu sois là pour accueillir le client.

Comme tu aimais te concentrer sur ce que tu faisais, histoire de ne pas déchausser les pierres ou rayer le plaqué, tu avais éteint tes appareils auditifs, te plongeant dans le silence le plus complet. Tu avais mis les plus performants mais bien visibles, ceux avec la silicone qui fermait l’oreille comme un bouchon, relié à cette boucle qui se rangeait dans le creux supérieur du lobe. Ceux-là étaient les appareils de « tous les jours », que tu mettais pour être sûre de bien entendre les clients ou les cours, et ils avaient l’avantage, éteints, d’agir comme des boules quiès. C’était épuisant, toute la journée, de se concentrer sur des lèvres combiné à l’écoute, et ces pauses dans cette bulle, ça ressourçait. De toute façon, si quelqu’un entrait, tu le verrais dans ta vision périphérique, et tu auras juste à les rallumer.

Tu étais donc là avec tes petits produits disposés devant toi, bijoux dans les mains, à brosser délicatement ce collier, quand tu vis du mouvement au niveau de la porte. Tu levas la tête, pour ensuite te raidir légèrement en voyant qui venait de sonner. Samuel ! Par réflexe, tu tournas la tête vers le miroir à côté de toi, qui servait à montrer aux clients combien les bijoux leur allaient bien. Tu étais correcte aujourd’hui, coiffure, ok, maquillage, ok, pas de salade entre les dents, ok !

Même si tu étais certaine que tu n’allais probablement jamais faire le premier pas vers lui…

Tu appuyas sur le bouton qui déclenchait l’apparition de la passerelle pour handicapé, pour ensuite te lever précipitamment et ouvrir la porte. Tu étais légèrement fébrile – même si tu le voyais de temps en temps à l’association. Après tout, ça s’expliquait légèrement par toutes ces années de béguin que tu avais eu pour lui, et le temps n’a jamais fait faiblir cette petite flamme que tu entretenais en regardant les photos de l’école, et accessoirement les réseaux sociaux. D’ailleurs, une fois tu t’étais laissée aller à mettre un « like », et tu avais éteint très vite ton téléphone pour te cacher, rougissante, sous ton oreiller.

En somme, qu’il vienne à la bijouterie où tu travaillais, c’était quelque chose ! Un événement. Tu en avais même oublié de rallumer tes appareils, ce que tu fis très vite quand tu fus face à lui. « Bonjour, Sammy-Samuel ! » Tu aurais pu continuer de l’appeler Sammy, mais tu t’étais corrigée, autant parce que tu ne voulais pas trop empiéter sur Samuel, que parce que ce n’était pas dit que ta patronne apprécie que tu sois familière avec les clients.

En tout cas, tu ne pouvais pas t’empêcher de sourire à pleines dents, ton visage était totalement illuminé. Qu’est-ce qu’on pouvait faire ? Tu étais encore de ces adolescentes qui en pinçaient pour les jolis garçons, et qui avaient l’air de prendre vie à leur seule présence. Tu te pensais discrète quant à l’expression de ce que tu ressentais, mais tu n’y étais pas du tout. Vraimennnt pas. Enfin, on pourra te donner un bon point pour l’effort ? « Tu viens acheter des bijoux ? » Tu te sentis un peu bête sur le coup… Evidemment qu’il venait acheter des bijoux ! Il n’était pas là pour tes beaux yeux, tu en étais certaine, de ça. Au moins, tu étais parvenue à te retenir de grimacer…
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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Noël approche, et qui dit Noël dit cadeau ! Autant, pour les gars -enfin surtout les filles- du Myst&Co, c’était simple. Sammy vivait avec eux tous les jours, donc il avait fini par repérer leurs goûts. Mais ce n’était pas eux qui passaient en priorités sur sa liste. Eh non, désolé. Il s’agissait de Maman, et là ça relève d’une épreuve olympique. Parce qu’il avait passé l’âge de lui offrir des colliers de pâte et des gribouillis qui devaient vaguement lui ressembler.
Non, cette année, Samuel aimerait lui offrir un cadeau qu’elle n’aurait pas honte de se promener, ou de porter tous les jours. Du coup, on ne l’avait jamais autant vu traîner dans des magasins. Tout y était passé, mais une fois les roues posées dans ceux vendant des fringues et des chaussures, Samuel s’était rendu compte d’un truc tout con : il ne connaissait pas les tailles de sa mère. Donc si c’est pour lui apporter un truc trop grand, ou trop petit, et qu’elle le ramène en magasin, le secret du ticket de caisse allait être flingué. Non-non, il ne devait pas prendre de risque, et se concentrer sur quelque chose d’autre.

En vrai, ce n’était pas évident.
Parce que, pour en revenir au coup de l’échange, elle pouvait faire ça avec tous les cadeaux qui lui traversaient l’esprit. Un soupir légèrement agacé, et ses mains empoignent le caoutchouc pour quitter le centre commercial. Bredouille, dire qu’il avait mis trois plombes à venir jusqu’ici. En plus de ça, ses cours reprenaient bientôt, et il devait calculer son temps à la seconde près pour ne pas se faire enguirlander pour un potentiel retard. Oh ! Il sait qui pourra l’aider ! C’est une fille après tout, elle doit savoir ce qui faisait plaisir à une femme ! Et accessoirement, ça l’arrange. Pris par l’enthousiasme d’aller la voir, Sammy avait fait un petit dérapage avec son fauteuil pour virer de bord avec style -#yolo-. Direction, la bijouterie où travaillait River.
Plus les mètres qui séparaient Sammy de la boutique rétréciraient, plus le stress grimpait. En vrai ... Malaise. Et s’il la déçoit ? Et s’il la dérange ? Et si elle ne veut plus le voir parce qu’il l’a dérangé justement ? Trac, mais maintenant qu’il était à moins d’un mètre de la porte, il ne pouvait pas faire demi-tour. Du coup, il s’était éclaircit la gorge, effaçant du mieux qu’il pouvait les plies sur ses fringues et remettant le col de sa veste comme il faut. C’est marrant, mais la joie a muté en grosse gêne. Il a passé une faille spatio-temporelle ? On lui a jeté un sort ?

Il se concentre sur son téléphone quelques secondes pour vérifier l’heure, et attendre que la passerelle se déploie pour qu’il puisse entrer. Yes ! A lui la facilité ~. Il plaisante dans sa tête pour se détendre, et il entre. Tiens, c’est River à l’accueil. Argh, il ne pourra même pas avoir le temps de la traversée pour trouver ses mots. Bonjour, Sammy-Samuel ! Il essayait de se concentrer sur autre chose pour concentrer son malaise sur un point, et le faire disparaitre. Sauf que les salutations de River ne sont pas passées dans l’oreille d’un sourd (haha) et il a vivement relevé la tête vers elle. «Salut River !» Oh lui par contre, il se fout complètement de la familiarité entre client/commerçant. C’est River avant tout qu’il avait en face de lui, une vieille amie ! Pas la potiche de la météo. Cela dit, maintenant qu’il est lancé, il ne peut plus faire marche arrière. Du coup, il roule pour s’approcher du comptoir où elle était, s’arrêtant un peu avant pour ne pas avoir la sensation d’être Harry Potter devant les banquiers de Gringotts. Tu viens acheter des bijoux ? Un moment de latence, et ... Ah oui, y a que lui qui était dans la boutique, donc ça risque pas d’être une erreur. «Hm, pas tout à fait. Enfin, peut-être. En faites, je cherche un cadeau pour ma mère... T’as quelque chose de pas trop chère qui pourrait entrer dans mon budget étudiant, et qui pourrait lui plaire ?» S’te plait, c’est ce que disaient ses yeux frétillants face à la jolie blonde. Help.

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Tu étais à la fois extrêmement nerveuse qu’il soit là, et superbement heureuse d’être en sa présence. Tu te retenais d’avoir ces réflexes typiquement « River », à savoir taper dans les mains en sautillant, sourire qui faisait le tour de ta tête. Tu restas aussi posée que possible, essayant de ne pas donner une raison à ta patronne de venir casser le tête-à-tête que vous aviez. Tu espérais ne pas trop rougir – au pire, tu auras juste à mettre ça sur le dos du chauffage de la boutique, qui était légèrement fort, quand même. Bref, tu lui avais demandé s’il venait acheter un bijou, et il t’avait répondu qu’il ne savait pas trop. Il cherchait un cadeau pour sa mère – à peine à ce moment-là, tu avais fondu, il était vraiment beaucoup trop adorable de vouloir lui offrir un bijou pour Noël ! Mme Murphy allait être si contente… « Ok, ne t’en fais pas, on a une gamme très jolie qui a des promos très chouettes, on va forcément trouver quelque chose qui va lui plaire ! Vient par-là. » Je bifurquai vers les bijoux les plus proches de la caisse, c’étaient ceux qui avaient le plus de promotions et qui étaient les moins chers. J’allais devoir poser quelques questions quand même, histoire de pouvoir conseiller quelque chose qui allait plaire à Mme Murphy.

Je ne savais pas trop pourquoi, j’avais la sensation que c’était là ma chance de me démarquer. J’avais la sensation que l’attention de Sammy pour moi allait être proportionnelle au bonheur de sa mère en découvrant le cadeau. Sans compter qu’il me faisait ces yeux qui brillaient, ces yeux qui me motivaient à faire l’impossible voire l’impensable. Je pris alors quelques secondes pour essayer de me souvenir des bijoux qu’elle portait – après tout c’était ma passion depuis un moment, donc j’avais tendance à retenir ce détail des personnes que je croisais. Et il arrivait parfois qu’elle dépose Sammy à l’asso’, et même à l’école à l’époque où nous étions encore au même lycée. Dans mes souvenirs elle était plus sur de l’argent ou de l’or blanc. L’or blanc étant vraiment cher, ça allait être de l’argent. « Je suppose que tu n’as pas sa taille de bague ? » J’avais un air contrit. Parce que s’il ne l’avait pas, ça allait être compliqué, parce qu’on ne pouvait pas jouer sur le hasard avec ce bijou-là. A quelques millimètres près, ça pouvait être trop petit ou trop grand, dans les deux cas, importable.

« Le plus simple, ça devrait être de partir sur un bracelet ou un collier. En argent, car c’est moins cher pour toi, et je sais qu’elle en porte un peu. » Je regardai un peu ce que proposait le présentoir, histoire de pouvoir commencer à sortir quelques petites choses. Du coin de l’œil, je vis la patronne me demander sans bruit si je voulais de l’aide, je lui fis un signe de main pour dire que tout allait bien. Et à mon plus grand soulagement, je pus prendre un buste en céramique qui proposait trois colliers de différentes tailles. « Alors il y a ces trois modèles qui sont assez en vogue en ce moment. Le sautoir est réglable comme ça, regarde… » Je montrai comment on pouvait régler la taille du sautoir avec le pendentif qui avait à l’arrière des petits crans qui permettaient de faire passer la chaîne et ainsi faire dépasser des petits bouts. « Personnellement je trouve que c’est le mieux, après tu choisis, bien sûr, mais au moins avec ça, pas de problème de taille, et j’ai beaucoup de modèles avec différents pendentifs, selon les couleurs que tu voudras, les pierres… J’en ai même avec des feuilles d’arbre sous résine ! » Je ne voulais pas non plus donner d’ordre, lui dire que ça c’était mieux et pas autre chose. Je préférais lui donner du choix, comme ça il aura bien l’impression d’avoir offert un cadeau à sa maman, plutôt que de se dire que tout avait été fait par moi – merci les cours qui me rappelaient de ne pas imposer un bijou plutôt qu’un autre…
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C’était malaise.tv actuellement pour Samuel. C’est vrai que du coup, quoi de mieux qu’une fille pour le conseiller sur un cadeau féminin ? Dans une bijouterie qui plus est ! Mais ce n’est pas n’importe laquelle. C’est River ! Et en tant que telle, faut qu’il redouble d’effort pour ne pas bafouiller n’importe quoi. Il l’écoute attentivement, un peu trop d’ailleurs. Elle est adorable... Inconsciemment, il s’accoude sur le bras de son fauteuil roulant, pensif. Qu’est-ce qu’il y a de plus beau chez-elle ? Ses cheveux ? Sa bouille ? Son élégance ? Non, ses yeux. Tout est dans le regard. Ses grands yeux bleues, on dirait deux petites étoiles qui brillent à longueur de journée. Qui le fascinent dès qu’elle les pose sur lui. Rêveur, il ne voit pas les secondes passés, et il serait incapable de répéter tout ce qu’elle venait de dire. C’est mal ? Oui et non. Oui parce qu’elle est en train de prendre du temps pour lui. Non parce que c’est pour mieux l’admirer. Viens par-là. Le réveil ! Wouah ! Il se redresse, presque en sursaut, et il a atterrit. Merde, qu’est-ce qu’elle disait ?
Il avait été trop pris par les perles d’océans qui trônaient sur son visage qu’il n’avait pas tout suivi. Bon, il va faire comme si de rien était, histoire de ne pas passer pour un abruti. Empoignant ses deux roues, Samuel se met à suivre River, essayant de ne rien bousculer au passage. Chose qui n’est pas aisé quand on a l’impression de conduire un deux roues dans un couloir. Elle l’emmène dans un coin où les bijoux sont en promo, alléluia ! Ça piquera déjà moins quand il passera à la caisse. Même si, en toute honnêteté, il ne s’attendait pas à trouver de telles occasions dans une bijouterie. D’accord, il n’est pas chez Viton, mais quand même. Ça doit valoir des petites fortunes tout ce qu’il y a d’entreposé dans cet endroit. Où alors, il a passé trop de temps sur Skyrim, c’est ça ?

Dévisageant une nouvelle fois son amie d’enfance avec plus de sérieux et de concentration ce coup-ci, il était pleinement attentif. Ne pas se laisser distraire, ne pas se laisser distraire. Je suppose que tu n’as pas sa taille de bague ? Une légèrement moue désolée, il avait néanmoins de quoi se rattraper. «Non, mais j’ai sa vieille alliance, ça le ferait pour avoir sa taille ? Tu gardes ça pour toi, hein ? Elle voulait la jeter après ... Enfin tu-sais-quoi, mais j’ai réussi à la récupérer en douce.» Après tout, c’est le seul indice qu’il possède pour retrouver son père. Et avec toutes ses compétences en informatique, vous allez dire : mais pourquoi il ne l’a pas encore trouvé. C’est simple, jeune padawan, il ne veut pas décevoir Maman. Alors, il se contente d’un placebo pour se consoler.
Avec une gestuelle sacro-sainte, il la dépose sur le comptoir, laissant ainsi River faire ce qu’elle a envie d’en faire pour trouver la taille. Elle s’était déjà mise à l’œuvre pour trouver des idées, et Sammy s’appuyait sur les bras de son fauteuil pour gratter un peu de hauteur afin de la regarder faire. Le plus simple, ça devrait être de partir sur un bracelet ou un collier. En argent, car c’est moins cher pour toi, et je sais qu’elle en porte un peu. Décidément, River le surprendra toujours. Comme elle savait tout ça ? Même lui n’était pas au courant. Et pourtant, il la voyait souvent. Moins qu’auparavant, mais suffisamment pour se tenir au jus sur les derniers événements concernant sa mère et sa tante. «T’as l’oeil dis donc, vous ... Vous vous voyez souvent toutes les deux ? Elle est déjà venue à ta boutique ?» Oh là, doucement Samuel, tu poses trop de question. Tais-toi, et écoutes.

Une bonne petite claque mentale, et ça repart.
Samuel s’était tellement emballé qu’il n’avait pas vu l’échange silencieux entre River et sa patronne. Un moment d’absence, d’inattention, ou une dérive, appelez ça comme vous voulez. En attendant, il est surtout trop occupé à dévisager ce qu’elle lui montrait. À moins que ça ne soit la blonde qu’il suscite autant son intérêt ? Allez savoir. Dans tous les cas, il a toujours ce petit air innocent accroché à son visage. Cet air à la fois perché et ailleurs, tout en écoutant la demoiselle. Il s’approche du mieux qu’il peut. Bloqué par la vitrine, il gratte en s’accoudant sur cette dernière. «Les feuilles d’arbres, je suis pas sûr que ça lui plaise. Enfin je sais pas trop, hm...» Le revoilà à se perdre dans les yeux de River, et une idée lui vient en mémoire. C’est un cadeau pour sa mère, mais rien ne l’empêche de puiser l’inspiration dans ce qu’il aime, non ? «Tu en as des bleues ? Genre Kyanite ou Lapis-Lazuli ?» Merci les jeux vidéos, ça aide pour se rappeler de quelques noms. Surtout ceux qui l’ont marqué. «J’suppose qu’un Rubis, ça fonctionne pas comme dans Zelda, hm ?» Gêné, il se permet une petite plaisanterie pour détendre l’atmosphère, et masquer sa stupidité. Sammy n’est pas dans son milieu de prédilection, qu’on lui pardonne.

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Tu avais récupéré l’alliance, l'observant. Tu savais qu’il était difficile de se baser sur le style d’un tel bijou pour connaître les goûts d’une femme, les alliances répondant avant tout à une tradition aux codes bien définis, mais surtout parce qu’une alliance retirée suite à un divorce ne ramenait pas vraiment de bons souvenirs… Cependant, ça allait être très utile si jamais Sammy préférait partir sur une bague, après que tu lui aies parlé des autres choses que tu pouvais lui proposer. Même si ça pouvait sembler étrange que tu en saches autant sur les bijoux de Karen Murphy… Peut être trop étrange ? Tu hésitas un temps, après tout, tu étais simplement assez observatrice sur ce genre de chose, c’était ta passion. Sans compter qu’il ne s’agissait pas de n’importe qui, c’était la maman de celui sur qui tu avais ce crush depuis si longtemps. Tu avais légèrement rougi d’ailleurs quand il te fit la remarque que tu en savais beaucoup, demandant si elle venait souvent à la boutique. De mémoire, tu l’avais croisée assez peu de fois, tu n’avais pas commencé depuis très longtemps, et tu ne t’étais jamais occupée d’elle, donc c’était principalement des observations de quand tu la croisais à l’association, ou après l’école, en ville, ce genre de choses. Mais tu te contentas d’acquiescer, espérant que ça ne fasse pas trop bizarre à ses yeux.

Lorsque tu terminas tes propositions, tu l’écoutas déclarer qu’il n’était pas sûr que les feuilles d’arbre lui plairaient. Tu rangeas alors tout de suite ce qui était en relation avec ce genre de motif, écoutant la suite. Tu fus surprise de l’entendre te dire le nom précis de certaines pierres, à vrai dire, tu étais même agréablement surprise. Est-ce qu’il aimait les bijoux lui aussi ? Pourtant tu n’étais pas certaine de l’avoir vu avec beaucoup de ces ornements. « Oh, euh, oui j’en ai ! Attend, je dois en avoir un étal… » Tu regardas vers ta gauche, hors de la zone de promotion, mais ce n’était pas des pierres très chères, donc ça devrait aller. Tu fis les choses bien, récupérant un peu de tout, qui n’était pas trop cher.

A ton retour, tu sentis bien que Samuel tentait de plaisanter sur Zelda – tu savais que c’était un jeu, mais c’était tout – et sur les rubis. Ton premier réflexe fut de rire à sa plaisanterie, même si en soi, tu n’avais strictement rien compris. Tu n’avais pas la moindre idée de ce que faisaient les rubis dans son jeu, absolument pas, et tu savais encore moins ce qu’il y avait de drôle. Mais tu avais ri, pour lui faire plaisir, tout en remettant tes cheveux derrière ton oreille, petit geste pour cacher ta gêne. Tu te sentais un peu ignorante sur ce coup-là, les jeux vidéos n’étaient pas vraiment ton délire. Pour autant, tu te promis de faire une recherche sur ton téléphone pour comprendre ensuite, voire peut-être t’y mettre, on ne savait jamais.

Et tu improvisas un peu comme tu pouvais pour ne pas avoir l’air bête, espérant que tu n’allais pas tomber dans le ridicule : « Non, en effet ! Mais j’ai des rubis si tu veux, c’est plus cher mais on devrait s’en sortir si on prend des petites pierres… Tu veux que je te les sorte ? Il y a déjà pas mal à regarder avec ceux-là. »
Tu lui montras alors ce que tu avais, mettant les étiquettes de prix bien en évidence afin qu’il ne prenne pas peur. Il y avait des bracelets assez fins, des colliers avec le pendentif en pierre comme il avait demandé, ainsi que des petites bagues, toujours avec les mêmes minéraux. Tu les avanças afin qu’il les voie bien, étant donné qu’à sa hauteur il ne devait pas forcément tout voir correctement…

Et tu attendis le verdict, autant pour les bijoux que pour ta pirouette pour t’en sortir avec Sammy sans lui dire que tu n’avais pas compris sa blague. Tu allais en avoir, des choses à raconter à Anna… Beaucoup de choses.
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Ce n’était pas vraiment une fierté pour Sammy. Cette bague, c’est peut-être sa plus grosse cachotterie à sa mère. Parce qu’il ne sait pas comment elle le prendrait, ni si elle lui en voudrait. C’est vrai quoi, si elle l’a foutu à la poubelle, c’est pas pour qu’il passe derrière et qu’il la récupère. C’est qu’une babiole. Le genre de truc qu’on colle dans une petite boite, et qu’on enterre sous trois tonnes cinq de paperasse. Qu’on ressort les grands jours de ménages et qu’on retrouve parce qu’on l’avait oublié dans un coin. Samuel n’était pas stupide. Il n’allait pas s’en servir pour la prendre par les sentiments, et lui dire la vérité. Ni même la pousser fortement à lui présenter. Mais avec le temps, il a surtout réalisé que c’était le seul indice qu’il avait. Une bague en or, à la bonne taille et avec une date inscrite. Il voyait cet anneau comme ... l’anneau de Sauron. Un anneau unique, tabou pour tous les membres de sa famille, sauf lui qui ne savait pas exactement ce que ça représentait, hormis un héritage.
Au fond, il remerciait silencieusement River de ne pas poser plus de question à propos de ça. Il lui fait confiance, il sait qu’elle ne dira rien sur ce petit secret, et qu’elle allait se contenter de prendre les mesures de la bague. C’est pour ça qu’il l’avait sortit après tout. En attendant, il l’avait suivi jusqu’à la vitrine où elle avait posé des présentoirs diverses et variés. Voir tout ceci, ça lui donnait aussi des idées. Un jour, ça sera son tour aussi. Un jour, ça sera pour River qu’il dépensera ses maigres économies pour lui offrir un beau bijou en guise de cadeau.

Mais bon, il ne pouvait pas le prendre ici, sinon il serait tout de suite griller. Puis, pourquoi il pense à ça soudainement ? Ça se trouve, c’est le bon plan afin de passer pour un abrutit, et tout ce qu’il arrivera à faire. Non-non, faut qu’il se concentre, où il va se mettre à rougir comme un enfant de cinq ans. C’est peut-être une bonne chose que River soit occupée à regarder ses étalages. Parce que ça lui avait permis de décrocher un peu d’elle, et de retrouver un tant soit peu sa concentration. Samuel détournait le regard, soufflant un bon coup pour faire passer cet élan de stress soudain, puis il reportait son attention sur River.
Il avait appris son sujet le petit Sammy. Depuis le temps, il savait que la demoiselle adorait ce genre de chose. Et, de vous à moi, je suis sûr qu’il a potassé son sujet pour s’augmenter les chances de lui plaire. Bon, même si sa culture sur les cailloux qui brillent s’arrête au peu qu’il a vu dans les jeux vidéos, et dont il a creusé un peu. On épargnera les remerciements à Pokémons entre autre qui, grâce à la troisièmes générations, aura marqué Rubis, Saphir et Emeraude dans l’esprit des plus nuls dans le domaine. Cela dit, on notera que l’intention était réciproque, vu que Samuel n’avait rien capté à la comédie de River.

Pourquoi ?
Parce que le simple fait qu’elle rit de sa blague, même si c’est un stupide réflexe, sans aucune once de compréhension derrière, ça lui suffisait. Si elle veut, un jour, elle lui fera une session de Zelda. Ça devrait lui plaire en plus, ça parle de chevalier servant qui sauve une princesse avec un grand pouvoir de lumière sagesse, réincarnation d’une déesse même. Ça serait définitivement trop cool qu’il réussisse à, ne serait-ce que l’embarquer une après-midi dans son univers. “Si y en a abordable, pourquoi pas. Sinon, t’embêtes pas, c’était ... juste une plaisanterie.” Un rire bref et nerveux s’échappe d’entre ses lèvres, remontant les yeux vers River. Puis son doigts pointant l’un des pendentifs, celui où un lotus avait pour cœur un lapis-lazuli. “Il est beau celui-ci, il lui irait trop bien ! Puis, ça reste pas loin de l’idée de la nature, tout ça ... Il est à combien ?” Ça y est ! Sammy avait réussi à se fixer sur le pendentif, il allait pouvoir se concentre sur autre chose. Le prix n’était pas trop exorbitant -enfin, entendez par-là que ça rentre encore dans sa maigre bourse scolaire-, du coup, c’était décidé ! Prêt à passer à la caisse, il prends néanmoins son courage à deux mains. “Dis, tu fais quelque chose ce soir, River ? On pourrait ... Allez manger un truc ensemble, qu’est-ce que t’en dit ? J’te parlerais des rubis de Zelda, j’suis sur que tu vas aimer le concept toi qui adore tout ça.” Facepalm intérieur. Putain, mais pourquoi il a dit ça ? Maintenant, c’est grillé qu’il a compris qu’elle faisait semblant de tilter.

Bon cela dit, c’est pas tout à fait cuit. C’est pas le plus important, n’est-ce ?

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Tu étais contente d’être parvenue à quelque chose avec Samuel et son désir d’offrir un cadeau de Noël à sa maman. En fait, si tu n’étais pas en public, tu aurais sûrement sautillé tout en ramenant tes petits poings vers ta poitrine, digne des pires shôjo. Mais là, tu te contentas de sourire de toutes tes dents, tout en emballant soigneusement dans le paquet cadeau le petit bijou choisi, observant le client qui entrait dans la boutique. Heureusement, ta patronne s’était levée pour prendre le relais, te donnant quelques minutes supplémentaires avec Sammy.

Tu étais donc en train de préparer autant le paquet que la caisse quand tu l’entendis te proposer de manger au soir tous les deux. Il proposa même de te parler des rubis de Zelda… Tu aurais largement pu comprendre que, du coup, il a compris que tu n’avais pas compris sa blague. Mais pourtant, tu faisais une fixette sur autre chose, accessoirement, le fait qu’il était en train de t’inviter pour manger.

Tu avais passé une ou deux secondes, la bouche ouverte, un peu bête, à ne pas répondre, pour ensuite vite te reprendre en remettant tes lunettes sur ton nez. Tu avais quelque chose de prévu ce soir, avec Anna, il y avait Gossip Girl à la télévision. Mais le tour de la question était vite fait, entre le magnifique Chuck Bass et Samuel Murphy, la réalité l’emportait mille fois. Donc, tout en récupérant discrètement ton téléphone, tu répondis : « Oh, oui bien sûr ! » Tu avais tapé à l’aveugle sur ton clavier de téléphone, connaissant celui-ci par cœur Désolée Anna, alerte rouge Samuel, j’annule pour ce soir. Demain.

Tu pris tout de même le temps de rougir, juste un peu, du fait que tu sois totalement grillée d’avoir ri sans comprendre, mais pour autant, il n’avait pas l’air de t’en vouloir, alors, tu préféras ne pas soulever ce fait. Tu préféras enclencher le mode « je dois rêver », façon Ce rêve bleu, il t’invitait à manger ! Tu avais presque l’image des chandelles de la Belle et le Clochard, une envie de manger Italien, spaghetti bolognese avec boulettes, et même si finalement c’était un snack au bord de la Marina, tu allais être comblée.

En fait, tu n’avais certainement jamais autant rayonné de toute ton existence, et si peu envié finalement la romance de ta grande sœur. Tu n’étais pas bête, River, s’il t’invitait à manger, ce n’était pas forcément par amitié. Sûrement faisais-tu des plans sur la comète, peut-être que tu te faisais des idées, mais cela ne pouvait de toute façon pas être pire que ces années à attendre un geste, un pas, n’importe quoi de sa part. « Je… Je finis vers 18 heures 30. Le temps de me préparer… » Tu ne voulais pas dire que tu allais certainement mettre un temps fou à te préparer. Même si tu allais fort probablement opter pour quelque chose de très simple, tu voulais être sûre que tout serait parfait. Alors, tu te donnas… Deux heures. Non. Une heure. Tu vivais à vingt minutes de bus. « Disons 19 heures 30 ? » Tu accentuas malgré toi le rougissement de tes joues. Tu te sentais comme ces héroïnes de film que tu admirais tant, qui acceptaient un dîner, le début d’une grande histoire. Certes, celles-ci avaient souvent des ennuis avant de parvenir à avoir cette scène finale dans les bras de l’homme qu’elles aimaient, mais tu y croyais.

Pour une fois, depuis tout ce temps, tu y croyais.
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Les yeux frétillants, mais pas trop, Samuel dévisageait chacun des gestes de River comme s’ils étaient les plus importants de cette planète. Pourtant, il n’avait rien à apprendre. Ce n’était qu’une succession de plis pour emballer un beau bijou.
Alors, peut-être que ce n’était pas cela que Sammy regardait avec intérêt. Peut-être que c’était autre chose. Une fois de plus, sa conscience s’égare. Il s’accoude à son fauteuil, l’air rêveur, et il sourit bêtement. Il ne s’étonne plus maintenant de plonger dans ses pensées. D’autant plus qu’il a plein de question qui lui traverse la tête. Est-ce qu’ils ont des passions communes, des choses qu’ils aiment tous les deux ? C’est triste mais, Samuel connaît River depuis des années, depuis la primaire, et il a l’impression qu’il ne sait rien d’elle. Tout comme elle ne sait pas tout de lui. De cette magie qui coule dans ses veines, pour ses facultés d’invocations, pour la véritable raison de son handicape... Sa mine s’était aggravée quelques instants ; Il n’a pas envie de la mêler à cette histoire.

Et si ces types revenaient à la charge ? Et s’ils se servaient d’elle pour l’atteindre et lui faire du mal ?
Et si elle était blessée à cause de ça ?

Il s’en voudrait toute sa vie. Cela le fait déglutir, mais pourtant son cerveau exerce la logique inverse. Au lieu de l’inviter promptement à garder ses distances, et à la voir comme la vendeuse sympathique qu’on ne voit qu’une fois tous les mois, il l’invite au restaurant. C’est un peu débile avec du recul, pour ne pas dire énormément, alors il s’en mord les lèvres. Il se met la pression, Sammy, parce qu’il n’a pas envie qu’elle refuse. Son air de chiot battu revient au triple galop alors qu’il ouvre son portefeuille pour sacrifier sur l’autel de la gloire ses maigres économies. Oh, oui bien sûr ! «Vraiment ?» Répondit-il du tac-au-tac face à sa réponse, les yeux arrondis par la surprise.
Une garçon, ça ne rougit pas. Ou difficilement. Alors autant vous dire que le Samuel se retenait de faire un petit pas de danse ridicule façon Pogba -mais qu’il ne va pas se gêner pour le faire à la sortie de la boutique-, et qu’il se contient du mieux qu’il peut pour ne pas tout faire capoter. D’un passage de main dans ses cheveux, le magicien les renvoie en arrière, et il cale son bijoux sur ses genoux.

19h30 donc ? C’est parfait, ça lui laisse largement le temps de se préparer et de se mettre sur son trente-et-un. L’idée d’appeler Janet au secoure pour l’habiller lui avait traversé l’esprit, mais il s’était très vite ravisé. Elle allait poser beaucoup de question, et son ultra-instinct lui dicte que ce n’est pas une bonne idée. Hum, il ferait mieux de demander de l’aide à Gal’, il sera plus neutre sur la question.
Peut-être.

Raaah, c’est tout une équation qui se mettait en place. Il avait l’impression de se préparer à passer une épreuve olympique, et avec tout ça, il n’avait pas répondu : il avait bégayé des trucs. Plein de truc, qui n’ont pas forcément de signification en plus de ça. «19h30, yep ! On se rejoint au parc de Pilgrim Village ? On ira ensemble comme ça !» Là, c’est une bonne idée. Ses deux billes avaient rivé River (lol), et il ne manquait plus qu’une confirmation de sa part pour aller préparer tout ça. Oui, parce que, c’est bien beau de vouloir faire restaurant, mais faut choisir le bon et réserver ! Et là, ça va être : au secours Maman !

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