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 [Terminé] I thought I'd buried you where sin can never die. - Adam&Vali

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I thought I'd buried you where sin can never die.
Vali et Adam

Ahhhh ce quartier. Vali a l’impression de faire tache quand il le traverse mais ça c’est parce qu’il envie un peu tout ces gens qui ont aucun problèmes de frics et qui peuvent se la couler douce tout en roulant sur  l’or. Peut être qu’un jour ca lui arriverait. Ou peut être pas en fait. Faudrait qu’il joue au loto pour ça. Où a des jeux d’argent. Mais lui il préférait jouer aux jeux sur les bornes d’arcade. Avec le peu d’argent qu’il avait. En même temps il ne pouvait pas résister a ce genre de truc et s’il devait manger des pates pendant des jours ben tant pis. Au moins cette fois il avait pas mal de monnaie. Il était allé vers une de ses bornes préférée une ou il s’amusait bien a faire peter les scores et Vali commençait a jouer a une partie de Pac man.

Au moins c’était des parties rapides et ça lui permettait de se vider la tête. Et il en avait bien besoin. Surtout qu’il était vraiment dans la merde a cause de son proprio qui menaçait de le foutre dehors le mois prochain. Et vu la carrure du type il ne serait pas vraiment apte a résister. Alors qu’est ce qu’il foutait la a enchainer les parties de jeu au lieu de chercher du travail. Bonne question mais il aimait bien remettre les choses au lendemain a chaque fois. Et puis y’avait ce type qui sortait plus vraiment de sa tête après qu’il ai passé une folle nuit dans un manoir vide avec lui. Depuis il évitait formellement le quartier. Parce que justement il se disait que vu comment Adam ne quittait pas ses pensées le mieux pour lui ce serait qu’il ne le recroise plus jamais et qu’il l’oublie. Il savait que cet homme comptait acheter le manoir alors il ne repasserait plus devant c’était certain. De toute façon il avait juste voulu visiter le lieu pour se marrer c’est tout.

- Merde encore perdu.

Bon il lui restait plus qu’a recommencer sauf que c’était les dernières pièces qui trainaient au fond de ses poches. Peut être qu’il essaierait de faire de la monnaie avec le vieux billet froissé qui trainait au fond de ses poches. Mais en attendant il était très concentré sur ce qu’il faisait. Il espérait que personne ne viendrait le déranger. Surtout que la il était en train de faire un très bon score.

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Dimanche pluvieux, où le vent souffle et balaye les feuilles dans les rues de la ville. Ce jour est toujours synonyme d’ennui pour le fils Belladone. Pas plus que les autres jours de la semaine, mais pas moins que ceux qui vont suivre. Il tourne en rond, encore et encore, finalisant les dernières à prendre avec lui. Ultime vérification, pointillisme trop aiguë, mais organisation impeccable. Il ne voulait pas que son épouse se mêle de ses affaires, et encore moins ait vent de sa dernière acquisition. Non pas qu’elle serrait capable d’emménager dans ce manoir dit hanté, mais plutôt parce qu’elle connaîtrait le lieu de villégiature de son époux, et qu’il n’était pas à l’abri d’une visite surprise tout sauf agréable et intéressante.
Non, pas du tout même. Car il avait trouvé plus curieux à s’occuper.

Ce blond, la proie sur laquelle il avait jeté son dévolu. Ce n’était pas une mise en garde, mais une promesse. Vénimeuse entente concernant la solitude de ce dernier. La sienne était confortable, mais il pouvait user de la sienne pour le tenir en laisse et le retrouver. Jamais il ne l’a vraiment quitté. Et même si ce dernier s’entête à prétendre pouvoir l’oublier, Adam possède en mémoire des souvenirs qui remettaient grandement en doute cette affirmation. Les souvenirs d’un être aux pommettes brûlantes, à l’attache si étouffante qu’elle devient bloquante pour la respiration. Des essoufflements ponctuelles, et des marques dans sa chair qui ne fera pas oublié au magicien de si tôt son exploration en compagnie du djinn. Devrait-il s’en vouloir ? Parce qu’il est marié ? Ne dites pas de bêtise, c’est loin d’être une union par amour. Elle est uniquement motivée par l’argent et le besoin de Mère à garder une attache solide sur sa fortune et sa confortable position.

Même ses sœurs n’ont aucun intérêt à ses yeux. Elles sont stupides, aventurières et rebelles. Un véritable nid à ennui dont Adam préfère éviter d’y mettre les pieds. Il n’a rien à leur reprocher, alors autant les laisser faire leurs vies. Cela dit, si Brittany et Catherine commencent à fouiller un peu trop dans ses affaires, elles risquent de passer un mauvais quart d’heure. Ses pas s’emboitent, rythmant une allure plutôt tranquille alors qu’il mâchouille le bâtonnet en plastique de sa sucette tout en prenant sa dose de sucre. La lassitude toujours présente dans son regard, il s’est motivé. Le djinn est sortit de sa chambre d’hôtel pour retrouver Vali.
Du bouche-à-oreille, quelques questions, quelques observations, et il avait suffisamment d’informations pour avoir un petit indice sur l’endroit où il se trouvait. À son plus grand malheur. Si Adam avait bien un point faible, c’est bien tout ce qui concernait la technologie et les jeux vidéos. Toutes ces choses nécessitant un écran, ce qui expliquerait la raison pour laquelle, malgré toute sa fortune, il n’ait pas de téléphone portable. Il appréhende déjà ce flot de brouhaha autour de lui. Tous ces sons aiguës, cette musique et ces gens bruyants torturants des boutons pour faire avancer un personnage.

Cependant, si Adam devait faire demi-tour à chaque fois que quelque chose lui déplaît, il n’avancerait pas beaucoup. Ce qui pourrait expliquer la raison pour laquelle le thanatopracteur, au lieu de s’isoler dans ses jardins, vient se perdre dans une salle d’arcade. Il y a quelqu’un qui l’intéresse ici, mais trop fier pour admettre qu’il souhaite juste passer du temps avec lui. Pour en apprendre toujours plus à son sujet, pour collecter des informations susceptibles de lui servir plus tard. Le djinn ne tentera rien dans cet endroit. Il y a bien trop de monde, et bien trop de bruit. La moindre once de magie, et tous pourraient se tourner vers eux. Ce qui n’est pas le but. Au bout de l’énième borne, Adam avait fini par arriver à celle du citron jaune avec une bouche et un œil affreusement mal dessiné où son blondinet demeurait. Merde encore perdu. Ce dernier semblait bien concentré, alors il en avait profité. Le fils Belladone s’était approché à pas de velours, sortant les mains de ses poches. Il les avait regardé quelques instants, puis Adam les avait déposé dans le cou de Vali. De la même manière que durant la nuit où il avait exploré le manoir, la première fois qu’il avait pris son pouls. «Bonjour Vali.» Avait-il prononcé avec son ton monocorde habituel et son air las. Il n’avait qu’une hâte, c’était de le voir sursauter de nouveau, même si leur pari n’était plus au goût du jour.

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Vali et Adam

Peut être que de jouer aux jeux ne lui sortirait jamais tout ces trucs de la tête en fait. Disons que ça lui donnait l’illusion le temps qu’il restait concentré sur les parties et qu’il voyait son score défilé et augmenter. Sauf que certains trucs persistaient a rester dans son crâne. Et certaines choses étaient plus envahissantes que d’autre. Le fait d’avoir des problèmes d’argent ça il commençait a avoir l’habitude même si ça devenait critique mais qu’un type envahisse ses pensées ça c’était de l’imprévu. Et non il ne pouvait pas oublier leur petite visite au manoir, ni même le visage de ce type. Mais en regardant cet écran ca finirait bien par lui sortir de la tête. En plus il n’avait même pas assez d’argent pour se taper une bonne cuite tout seul dans son taudis. Alors il essayait de ce concentrer sur sa partie et il avait presque battu son record quand il avait senti ses doigts dans son cou.

Oh il n’avait pas du mal a les reconnaître ces doigts la. Bon techniquement ça pouvait etre n’importe qui. Mais il avait juste fallu que Adam touche sa peau pour que Vali comprenne qu’il s’agisse bien de lui. C’était un peu comme un cauchemar la. Lui qui voulait se le sortir de la tête c’était loupé. Du coup le blond avait un peu sursauté en frissonnant avant de se retourner. Partie perdue et c’était sa dernière. Mais c’était bien Adam qu’il venait de voir en faisant volte face et oui il était choqué de le voir ici.

- A … Adam .. ? Salut mais qu’est ce que tu viens faire  ici ?


Bon sang mais pourquoi est ce qu’il était la ? Vali avait quand même du mal a le croire passionné de jeu vidéos au contraire. Le blond reculait un peu vers la borne avant de jeter un coup d’œil au tableau des scores qui venait de s’afficher juste après le bruit assourdissant du game over.

- Je crois que tu me dois une partie.


Enfin il disait ça en plaisantant a moitié parce que la ce serait sans doute impossible de se concentrer avec Adam ici … Voilà qu’il se passait ce que le blond ne voulait pas qu’il se passe, il recroisait le Djinn. Comment est ce qu’il allait s’en sortir maintenant ? Il ne pouvait pas le laisser en plan comme ça. Et de toute façon il n’en avait pas envie … Il était bien trop curieux de savoir ce que faisait son compagnon de visite ici …

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Comme Adam le craignait, cet endroit était insupportable. La lumière des néons rose, bleu, violet et vert lui brûlait doucement mais sûrement les rétines tandis que la musique, trop forte, lui donnait la sensation de devenir sourd. À cela s’ajoute une quantité incroyable de personnes amassées dans un si petit espace. De quoi l’étouffer. Mais, le Belladone ne serait pas lui-même s’il ne gardait pas ce stoïcisme à toute épreuve. Malgré tous ces petits détails qui rendaient sa visite olympique, il demeurait calme, déhambulant parmi les bornes. Bien que ce genre de distraction lui sort par les yeux, il essaye de se consoler en comprenant la raison pour laquelle les humains acceptent de se faire dépouiller de toutes leurs monnaies pour taper sur une machine. Ridicule, il n’y avait pas d’autre mot. Telle une ombre silencieuse, Adam regardait par-dessus les épaules des plus concentrés. Si dédaigneux contrairement aux véritables fanatiques qu’il fallait quitter le centre d’intérêt premier pour remarquer sa présence observatrice. Ce n’est pas cela qui l’intéressait de toute façon, et ce n’était que des arrêts pour éviter de rentrer dans qui que ce soit en cherchant.
Recherche fructueuse, son ombre se fond dans celle de Vali, et ses mains s’approchent de son cou. Le djinn demeurt là, derrière lui, immobile, avec une façon de manifester sa présence qui va finir par devenir une habitude. Il n’avait pas eu besoin d’attendre longtemps pour avoir l’effet désiré. Le blond s’agite sous ses mains, se dérobe et se retourne subitement dans une volt-face. Le tout en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. A … Adam .. ? Salut mais qu’est ce que tu viens faire  ici ? Remettant ses mains dans ses poches, le désigné ne répond pas tout de suite, préférant dévisager le blondinet avec son air lasse. La question était stupide. Si stupide qu’Adam réfléchissait au pour et au contre d’y répondre.

Suite à un long moment sans réponse, le djinn avait fini par soupirer, fermant brièvement les yeux. «Ton interrogation est totalement idiote, sâches-le. Mais pour y répondre, tu te doutes que je ne me suis pas déplacé jusqu’ici par pur plaisir...» Phrase en suspention, ses yeux dérivent en direction de la borne qui geint un Game Over plaintif, mais aussi une sorte de réclamation du genre Continuez de me nourrir, s’il vous plait. Penchant légèrement sa tête sur le côté, Adam n’allait pas tenir longtemps dans cet endroit. Déjà parce qu’il n’est pas du tout intéressé par les jeux vidéos, mais aussi parce qu’il risque de faire une bêtise avec tout ce monde autour d’eux. Une bêtise suffisante pour qu’ils se donnent en spectacle. Je crois que tu me dois une partie. «Je ne te dois rien du tout.» Avait-il répondu séchement du tac-au-tac. Si c’est pour entendre de nouveau cette machine piailler alors qu’il s’apprêtait à lui expliquer la raison de sa présence ici, ce n’est même pas la peine d’y penser. Un léger soupir, semblable à un murmure, et le djinn avait enlevé une main de ses poches pour aller chercher son portefeuille dans celle intérieur.
Tant pis pour ses oreilles, s’il voulait obtenir l’attention de Vali et non pas une fugue soudaine, il devait lui donner de quoi s’occuper. Il fouillait, regardait ce qu’il avait en monnaie. Beaucoup de pièce de deux, quelques unes de un qui trainaient entre deux pliures. Adam avait donné le tout au blondinet, et il avait repris : «Tiens, prends donc ceci est fait ta ‘’partie’’. Si je suis venu me perdre dans cet infernal capharnaüm, c’est pour te faire une proposition.» Les pièces cliquetitent en guise de ponctuation pour cette introduction.

Ses yeux se relèvent en direction de Vali une fois son porte-feuille retourné dans sa poche intérieure. «J’ai ouïe dire que tu avais des problèmes avec le propriétaire de ton immeuble, hm ? Auquel cas, si tu te retrouvais à la porte, tu connais le manoir. Et si tu n’as pas peur d’une quelconque attache stupide, je me suis déplacé spécifiquement pour te faire passer ce message : je te suggère que nous partagions le même toit. Si cela devient nécessaire pour toi, bien entendu.» Venait-il de dire ouvertement qu’il espionnait le blondinet ? Possible. Adam n’avait plus qu’à espérer que Vali ne pinaille pas sur certains détails. Et encore moins le comment avait-il obtenu toutes ces informations. Croisant les bras dans son dos, Adam attendait une nouvelle fois la réaction de son blondinet, curieux de voir comment ce dernier allait prendre cette annonce aussi soudaine qu’inattendu.  

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I thought I'd buried you where sin can never die.
Vali et Adam

S'il y avait bien un endroit ou Vali ne c'était pas attendu à croiser Adam c'était bien ici. Pourtant parfois il avait flippé de le croiser au détour de certaines rues totalement par hasard. Et le hasard avait été sympa avec lui jusqu’à présent. Dire qu'il avait été ici pour ce sortir le Djinn de la tête. On ne pouvait pas dire que ce soit une réussite puis ce qu'il était maintenant à quelques centimètres de lui. Le blond c’était vite retourné pour échapper aux mains du Djinn. Mais qu'est ce qu'il faisait la bon sang. Évidement le magicien posait la question même s'il se doutait un peu de la réponse. C'est juste qu'il appréhendait tout simplement ce qu'allait dire Adam. Et il avait raison. Le blond essayait de rester impassible à la nouvelle mais tout ça le rendait très nerveux. A tel point qu'il avait décidé de détendre l’atmosphère en mettant sur le tapis sa partie échouée. Là il avait plus envie de jouer du tout mais bon. En plus Adam avait l'air assez énervé par l'endroit ... Vali ne savait pas trop quoi faire alors qu'il venait de se retrouver avec la monnaie d'Adam entre les doigts. Parce que malgré sa réponse froide il avait quand même considéré ce qu'avait voulu dire le magicien.

- Merci ...

Maintenant c’était une nouvelle appréhension pour Vali. C'était quoi cette histoire de proposition ? Ça le rendait encore plus nerveux. Mais il n'avait pas d'autre choix que de l'écouter. Et là les choses avaient pris une tournure encore plus étrange. Il lui proposait de l'héberger. Mais comment est ce qu'il savait qu'il avait des problèmes ? C'était quoi cette histoire encore il n'en avait parlé à personne, et même pas à Shura en se disant que ce vieux bougre aurait peut-être pu se pointer pour refaire le portrait de son proprio.

- Wow euh ...

Les mots lui manquaient et cette situation était encore plus gênante pour le blond que ce qu'ils avaient pu faire dans le manoir tous les deux. Il était clairement troublé et tout s'embrouillait dans sa tête. Fallait qu'il essaye de faire une réponse plus constructive que ça mais il était clairement surprit et troublé la et s'il avait pu s'évaporer à l'aide d'un sortilège il l'aurait fait volontiers. Putain mais voilà que tout était en train de lui échapper et c'était vraiment effrayant comme sensation.

- Merci pour ta proposition je vais y réfléchir... Tu veux pas qu’on aille boire un verre plutôt que de rester ici ?


Il lui tendait les pièces que Adam venait de lui donner. Mais pourquoi est ce qu’il venait de dire ça ? Il regrettait déjà en fait. C’était pas du tout le genre de chose qu’il devrait faire pour fuir. Mais bon c’était la panique dans la tête de Vali et il ne savait pas du tout comment réagir à tout ça. Être dans une situation pareille ne lui était jamais arrivé... mais au moins peut être que de passer un peu de temps avec Adam lui permettrait de pouvoir discuter un peu et surtout de savoir pourquoi est ce que le Djinn avait de telles informations sur lui. Enfin ça c’était dans l’éventualité ou il accepterait la proposition du blond.

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Autant ne pas se mentir, Adam non plus ne s’attendait pas vraiment à être ici. Ce n’est pas son environnement, pas du tout même. Trop de bruits, trop de lumières, trop de choses à la seconde. Prit dans une sorte d’accélération soudaine, la nouveauté de ce monde dont il a passé des années à renier l’existence est pesante. Et si le Belladone déteste bien quelque chose, c’est de ne pas savoir, ou de ne pas avoir un temps d’avance. Dépaysé donc, il ne perd pas de vue la raison de sa venue. Il retrouve Vali, sans aucune difficulté notable, et il se retient de lui faire un quelconque commentaire sur ce foulard qu’il porte. C’est tentant, très tentant. Plus tard peut-être. En attendant, il devait surtout lui expliquer la raison de son déplacement. Et si Adam n’avait pas été très réceptif à la plaisanterie de son blondinet, il l’a été un peu plus avec sa demande. Un refus catégorique, mais éphémère, car l’argent n’a jamais été le cadet de ses soucis, et ce n’est pas quelques pièces qui allaient le ruiner. Le Belladone a une mauvaise image de cette monnaie si précieuse à l’espèce humaine, et plus vite il s’en débarrasse, mieux c’est. Merci ... « Je t’en prie. » Fit-il simplement en guise de retour de politesse.
Mais ce n’était que la partie la plus facile à aborder. Sans prendre aucuns gants, Adam avait annoncé la suite. Une colocation. Luxueuse, puisque ce n’est pas dans la petite bicoque de Bray que le thanatopracteur propose à Vali de vivre, mais dans un véritable manoir. Ils l’ont vu de leurs propres yeux, ce n’est pas la place qui manque. Avec du recul, difficile d’imaginer le Belladone seul dans une si grande maison. Pourtant … Ce n’est pas les idées de passe-temps qui manquent. Il pourrait sans aucun doute combler les différentes pièces en fonction de ses goûts, et aménager la véranda selon ses préférences. Ce sera sans doute la pièce où il passera le plus de temps d’ailleurs.

Wow euh ... Troublé visiblement, Adam se contente de le dévisager longuement. Il n’avait aucune appréhension sur sa proposition, et si le blondinet refusait son offre, il ne le prendrait pas mal. Cette suggestion était surtout donnée pour garder un œil sur lui. Sans doute avait-il des raisons plus personnelles, mais il était bien trop fier pour les admettre. Voyant que Vali était littéralement bloqué avec ses mots, un léger soupir avait traversé ses lèvres tandis qu’il avait jeté ses yeux en l’air, détaillant la décoration du regard pendant qu’il s’affaire à lui donner quelques précisions en plus. « Ne te méprends pas. Pour tout dire, je n’ai pas encore emménagé, c’est en cours. Mes domestiques ont ramené le plus gros de mes affaires, et c’est ainsi que je me suis rendu compte qu’il y avait encore beaucoup de place. » Une pause, le temps de regarder de nouveau le blond dans les yeux, un air sévère, mais dont le charisme n’était pas atténué. « Bien sûr, je ne suis pas non plus un bon samaritain. Il y aura des règles à respecter, et pas de plaisanterie cette fois-ci. Cela pourrait te coûter cher de fouiller dans mes affaires. Très cher… » Comme par exemple, les grimoires de Père, qui ont servi notamment à son invocation. Ou encore, les dernières traces des cercles magiques employés. De toute façon, par mesure de précaution, il comptait rassembler tout dans une même pièce, et la verrouiller par mesure de précaution. Ne serait-ce pour laisser dans le doute le magicien quant à sa nature, et ne rien officialiser. Ne rien dévoiler en faites, rester un simple être humain –plus ou moins- honnête.

Et pour preuve que son offre n’était pas une obligation, il n’avait pas cherché à relancer le sujet. Merci pour ta proposition je vais y réfléchir... Tu veux pas qu’on aille boire un verre plutôt que de rester ici ? Cela signifie que c’est un oui, non ? En tout cas, il en est persuadé, d’où ce semblant d’air ravi sur son visage. Semblant, car après tout, c’est Adam : les expressions faciales, ce n’est pas son fort. Ses doigts resserrent l’étreinte entre eux tandis qu’il réfléchit à la suggestion de Vali. L’une de ses mains quitte son dos pour repousser celle de son blondinet qui souhaitait lui redonner sa monnaie. « Non, gardes-les. Quant au verre, si cela peut me permettre de ne plus entendre ces nuisances sonores, je te suis n’importe où. Cela ne peut pas être pire qu’ici… » En matière d’entrain, il peut faire difficilement plus clair : Adam n’a pas envie de s’éterniser dans cet endroit. Et il n’avait pas non plus envie de s’essayer aux bornes d’arcades. Cela dit, comme s’il s’entend l’entourloupe arriver, le djinn avait repris un point qui lui paressait utile de préciser. « Cela dit, si c’est pour m’emmener dans un endroit encore plus bruyant et puant encore, c’est un non. » Méfiance oblige. Après tout, il avait déjà vu de ses propres yeux ce que cela donnait quand il accordait trop à Vali. L’exemple typique de l’humain à qui on tend la main, et il prend tout le bras.

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Vali et Adam

Toujours perdu a cause de la proposition Vali avait du mal a réagir a tout ça. En même temps c’était si soudain … Lui qui fuyait toujours les gens voilà que Adam l’avait rattrapé d’un seul coup comme une ombre. Et il lui offrait tout ce dont il avait besoin avant que le blond ne croupisse dans la rue. En plus avec ce que lui avait déjà raconter Shura ça ne donnait pas forcement envie de dormir ne serait ce qu’une nuit dans la rue. Même si bon il avait déjà essayé un jour mais c’était juste parce qu’il n’arrivait plus a rentrer chez lui. Il ne savait plus ou regarder le pauvre blond. Entre les pièces dans sa main et cette proposition … Pourquoi est ce que Adam faisait ça hein ? Il ne le connaissait pas si bien que ça après tout. Ou peut être plus que ce que Vali pouvait penser vu qu’il savait pour sa situation. Fallait qu’il réfléchisse. Peser le pour et le contre. Il ne se sortirait jamais le Djinn de la tête s’il vivait avec lui. C’était clair. C’était un gros risque a prendre ça. Mais d’un coté il lui proposait de vivre avec lui dans un manoir. Même dans ses rêves il aurait jamais imaginé dormir ne serais ce qu’une nuit dans une maison comme ça.

Alors Adam essayait de lui expliquer pourquoi. La place hein ? Il avait bien vu que c’était grand puis ce qu’ils l’avaient visité pourtant. Ou peut être que vu ce qui c’était passé ca lui était complètement sorti de la tête. Vali hocha simplement la tête, trop sous le choc pour ajouter quoi que ce soit. C’était étrange non ? C’était un peu comme s’il était malade. Mais c’était un peu le cas. La Adam avait eu le mérite de casser Vali en petits morceaux avec sa proposition. Parce que ce qu’il redoutait le plus était en train de ce produire et le magicien n’avait même pas envie de refuser. La preuve il lui avait proposer un verre. C’était le début d’un oui et ça le blond le savait. Il était en train de céder complètement. Et il voulait lui rendre sa monnaie. Tout ça était bien trop gênant … Mais Adam lui disait de garder sa monnaie et acceptait le verre avec ses conditions. Vali ne pu s’empêcher de sourire. La salle d’arcade lui plaisait vraiment pas.

- Non ne t’en fais pas. On va trouver un endroit calme.

Vali l’invita a le suivre avant de se gratter un peu le cou sous son foulard. Il lui restait encore des marques de leur nuit et il essayait un peu de cacher ça. Il ne voulait pas de questions parce qu’il n’avait pas envie d’y répondre. En fait il avait voulu vraiment faire une croix sur Adam mais c’était loupé. Une fois sorti de la salle d’arcade Vali était allé vers l’extérieur ou ils pourraient trouver une petite buvette au calme , la ou les gens éreinté de leurs courses allaient s’asseoir et boire parfois. En plus il n’y avait personne.

- Je devrais peut être pas poser de questions mais comment est ce que tu as su que j’etais ici ? Et comment tu as su pour mon proprio ?


Ces questions lui brulaient les lèvres depuis que Adam avait débarqué. Alors voilà il venait de les poser comme ça sans pouvoir attendre plus longtemps.

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Ce n’était son genre de prendre des gants, puisqu’il estimait que ce n’était qu’une perte de temps. Et le temps lui était précieux. Parce que dans cet endroit, plus les secondes passaient, plus l’envie de tout briser se faisait ressentir. Mais aussi, parce que le sien était compté. Sensation désagréable d’être constamment pressé, le tic-tac devient pesant au fur et à mesure des années. Cela dure depuis trop longtemps, l’empressement était présent. L’envie de retourner chez lui, tout simplement, après vingt-cinq longues années à servir une famille. La tête est sienne, il gouverne, mais ce n’est pas assez. A présent, le djinn veut retrouver ses forces, car il devient verre, facile à briser. Ses airs constamment fatigués, et ses cernes en sont témoins : il est épuisé. Combien ? Encore combien de temps pourra-t-il tenir ainsi, dans ce monde qui n’est pas le sien ? C’est une des raisons pour laquelle l’échec ne l’effraie pas, car il sait qu’il y trouvera son compte malgré tout.  Adam doit entretenir le lien qui l’unit à Vali, le rendre beau pour que la coupure n’en soit que plus frustrante. Frustration qui nourrira sa rage, qui écourtera son attente. Cela n’allait pas être une partit de plaisir pour le djinn, il en est tout à fait conscient. Mais il n’a plus rien à perdre. La souffrance qui se cache derrière ses airs glacials est infinie, impossible à quantifier. Si dense que le Belladone a fini par ne faire qu’un avec, se servant de celle-ci comme d’une motivation.
Le choix lui appartenant n’est qu’une illusion. Adam a conscience de sa situation, il ne pourra refuser une proposition aussi alléchante, hormis s’il aime. Or, en le voyant aussi frustré d’avoir été interrompu dans sa partie en plus de sa demande, cela prouve qu’il s’agissait de sa dernière, car les moyens n’étaient pas présentes pour une nouvelle. A cela s’ajoute un tout autre paramètre, celui de l’humanité. Cette fameuse humanité, ces émotions qui demeurent un parfait mystère pour le djinn –et une inutilité certaine-, et qui empoisonnent Vali. Venin qu’il se plait à alimenter, qui fait son effet car il ne le repousse pas. Bien au contraire, le voilà à lui faire une proposition pour passer un peu de temps avec sa personne.

Tant mieux. Il aurait pu refuser, il aurait pu lui dire non. Mais Adam avait lui-même du temps à perdre, et l’envie de penser à autre chose que ce déménagement. Résultat, il avait accepté, posant ses conditions sur la table qui n’ont rien d’étonnantes. Cela aurait été plus surprenant s’il avait demandé l’inverse. Non ne t’en fais pas. On va trouver un endroit calme. Il y a intérêt, c’est ce que semblait dire son regard alors qu’il recroise de nouveau ses mains dans son dos. Le thanatopracteur ne sait pas quoi en faire visiblement. Suivant l’invitation de son blondinet, Adam avait emboité le pas à sa suite sans dire un mot de plus, estimant qu’il n’y avait pas de nécessité. « Tu aurais pu mieux trouver comme foulard. Celui-ci ressemble fortement au bout de tissu que Mère portait dans ses jeunes années. » Et voilà, il n’a pas pu tenir plus longtemps sa langue. Difficile à faire pour sa défense quand la gestuelle de Vali l’invite fortement à en parler. Cela dit, pour ce qui est de la réponse, le djinn avait fait la sourde-oreille. Il serait donc capable d’y rétorquer, mais avec une grande probabilité de répondre par quelque chose de totalement différent.
Cela ne les avait pas empêché de s’installer dans une … Buvette ? Un endroit où, une fois encore, Adam n’avait pas pour habitude de s’y arrêter. Il avait néanmoins le mérite de l’avoir écouter ses consignes. Je devrais peut être pas posé de questions mais comment est-ce que tu as su que j’étais ici ? Et comment tu as su pour mon proprio ? Oh, la question fatidique. Du moins, ‘’les’’. Le djinn avait passé commande, une Guiness, se doutant qu’il ne pourrait trouver de Scotch assez prisé pour satisfaire sa soif. Et une fois ceci fait, il avait répondu avec une banalité …. Déconcertante. « Les nouvelles vont vite, Bray est une petite ville. Et si je devais t’expliquer le cheminement de ces deux informations de bout-en-bout, nous en aurions pour la journée. Disons simplement que le bouche-à-oreilles entre les différents artisans et mes collègues de travail m’ont beaucoup aidé. »

Attrapant son verre, Adam avait tendu sa main pour inviter Vali à s’asseoir une fois que lui-aussi fût servi. Tout en s’asseyant, il continua : « Il parait que tu as dormi dehors une fois. Quand tu es cerné de vieille commère, cela suffit pour qu’elles te surveillent les jours suivant. Et bien sûre, ce sont les plus bavardes, et elles déforment tout. Il suffit de trier leur propos et de prêter une oreille attentive dans le parc, quand elles bavassent sur les bancs publics. Est-ce que cela te suffit, où je dois te répéter aussi les potins ? » Levant les yeux en l’air, sa dernière phrase n’était que du sarcasme. Adam ne comptait pas du tout répéter entièrement la conversation. Ce n’est pas même pas dit qu’il ait raconté la stricte vérité. Et bien qu’il n’ait pas ressenti l’embarras, il ne peut s’empêcher d’estimer que c’est à son tour maintenant. « Tu ne veux pas enlever ton foulard ? Tu es ridicule avec, et je sais très bien ce que tu caches en-dessous, alors il ne te sert pas à grand-chose. Hormis si tu as peur des commères dorénavant, mais tu m’as assuré qu’il n’y avait personne ici alors, à quoi bon. » Une question gênante pour une autre, il manque juste la délicatesse du côté du djinn. Ce n’est pas pour autant qu’il va s’en vouloir d’avoir marqué à ce point Vali. Autant sur le plan psychologique que physique une fois encore.

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I thought I'd buried you where sin can never die.
Vali et Adam

Avec tout ça Vali était encore plus perdu. Bien sur il savait que le mieux pour lui serait sans doute de refuser cette proposition s’il voulait rester dans sa solitude. Mais Adam était en train de faire exploser tout ses murs qu’il avait mit tant de temps a installer comme s’ils étaient en papier mâcher. Le blond avait l’impression de sentir encore les chaines du Djinn qui se resserraient autour de lui. Encore une fois il ne voyait aucune échappatoire. Ou plutôt il ne voulait pas la voir. Trop de trucs se bousculaient dans sa tête et il avait l’impression que tout lui échappait. Qui était vraiment cet homme au final hein ? Ce faiseur de magie qui niait totalement en faire. Oh qu’il soit humain ou pas le blond s’en foutait totalement. Il savait bien qu’il n’avait pas a faire a un enfant de cœur. Son corps s’en souvenait encore. Mais ça ne lui déplaisait pas au contraire. Il était comme un insecte qui se jetait sur une lampe brillante et brulante avant de se faire carboniser. Une part de lui, lui disait de fuir mais l’autre venait d’inviter Adam a boire un verre.

Après tout ce n’était pas si mal non ? Il voulait le sortir de la misère et de l’enfer dans lequel Vali plongeait tout seul. Et tout ça  était beaucoup trop tentant … Qui n’avait jamais rêver de vivre dans un manoir après tout. Pour l’avoir visiter de nuit ça avait l’air un peu vieillot au niveau de la déco mais c’était quand même une demeure bien mieux que le trou a rat ou il dormait actuellement. D’ailleurs en parlant de gouts et de couleurs Adam n’avait pas pu s’empêcher de faire une remarque sur le foulard de Vali. Comment expliquer qu’il portait ce qu’il arrivait a dénicher et que pour le coup c’était le seul de sa pauvre collection personnelle. En plus il le trouvait pas si mal lui. Mais bon le blond jeta un regard surprit au Djinn qui avait surement dit ça parce que le blond grattait encore le reste de ses marques.

- Alors c’est le seul que j’ai et je le trouve pas si mal. Je dois te rappeler à cause de qui je le porte ?

Vali ne pouvait pas s’empêcher de montrer les crocs de temps en temps. Adam l’avait sans doute compris. Ou il ne tarderait pas a le comprendre. Ils avaient fini par arriver a la buvette. Le magicien était assez nerveux quand a la réponse qu’allait lui donner Adam et ce n’est pas un verre qu’il venait de commander mais carrément un café. Il se disait que ça l’aiderait a prendre la meilleure décision possible … A connecter le peu de neurone qu’il n’avait pas grillé en prenant n’importe qu’elle substance illicite. Il s’assit immédiatement au geste d’Adam et restait perplexe quant a sa réponse … Il avait envie de protester mais … Est ce que c’était vraiment utile ? Il n’en avait parler a personne mais son interlocuteur trouverait toujours quelque chose a répliquer. C’est qu’en plus il savait beaucoup trop de chose sur Vali au gout du blond, peut être que sa détresse se voyait dans son regard parce que la il avait juste envie de se lever et de partir le plus loin possible.

- Je …euh … non ça ira.


C’était la terreur qui le faisait capituler. Ce n’était pas normal qu’il sache autant de choses. Bray avait beau être une petite ville il ne pensait pas que les potins allait aussi loin. Et il fixait la fumé de son café avec un air perdu. S’il voulait lui couper le sifflet c’était réussi. Mais c’était a croire que Adam se vengeait en lui demandant d’enlever son foulard. Vali commençait a regretter son invitation.

- Non je veux pas. J’ai pas envie qu’un putain d’espion passe par la et balance ce qu’il y a la dessous a n’importe qui.


Surtout que bon vu les connaissances de Vali valait mieux que personne ne sache. En tout cas il n’avait pas pu s’empêcher de s’énerver comme un animal blessé. Oui il était vraiment en colère. Il n’aimait pas ça être percé a jour comme ça. Et il aimait encore moins ne pas comprendre. Ca lui faisait juste peur et lui qui avait essayé de se montrer docile maintenant il regrettait amèrement. Peut etre que le café n’etait pas une si bonne idée finalement …. Surtout qu’il venait de l’engloutir. Il aurait du se sentir flatté tout simplement qu’Adam essaye de le retrouver et s’intere ainsi à lui mais il n’y arrivait pas, c’était beaucoup trop effrayant pour être réel.

(c) DΛNDELION
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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Le sarcasme au bout de sa langue, Adam était on-ne-peut-plus sérieux avec sa proposition. Cela allait empiété sur son territoire, sur ses habitudes, d’accepter quelqu’un d’autre sous son toit, mais est-ce que le chamboulement sera réellement conséquent ? Il relativise en se disant que ce sera comme avec ses domestiques, ou sa famille, et il ne sera pas obligé de lui tenir le crachoir à chaque fois qu’ils seront deux dans le manoir. Oui, avec du recul, ce n’était pas si contraignant. Vali sera un bruit de fond lorsqu’il ne sera pas décidé à lui parler, et une charmante compagnie quand ce sera le cas. En attendant, il n’avait pu se retenir bien longtemps. Il avait fallu que le djinn laisse un commentaire glissé au sujet de ce foulard autour de son cou. Ce ridicule bout de tissu qui l’effiminait à souhait, mais qui lui donnait des idées encore plus tordues. Si Adam se mettait à la place du blondinet ? Il le vivrait bien. Il s’en ficherait à vrai dire, tout comme il se fiche du point de vue des autres. Mais quelques parts, il cache lui aussi des cicatrices, des marques sous ses vêtements. Le Belladone a simplement la chance que cela ne soit pas à la vue de tous et de n’importe qui.
Son commentaire ne passe pas dans l’oreille d’un sourd, et il donne naissance à un nouveau. Alors c’est le seul que j’ai et je le trouve pas si mal. Je dois te rappeler à cause de qui je le porte ? Lâche, voià que Vali lui rejette la faute. Aux premières abords, il était peu attentif, mais Adam avait bien entendu. Il faisait simplement comme si ce n’était pas le cas, laissant glisser de nouveau une remarque. «Cela ne sera pas nécessaire, mais ce Qui ne t’oblige pas à le cacher. Il s’agit là de ton choix, pas du sien.» Ses doigts caressent les airs, distraits, avant de se couler de nouveau dans son dos.

Les deux individus prennent place, se mettent à l’aise, et le djinn ne ressent aucune amertume à prendre brièvement le rôle de valet en invitant Vali à s’asseoir. Il trouve cela même amusant avec du recul, complètement impassible aux réactions de son blondinet. Il se fiche éperdumment de savoir s’il est en colère, surprit, dépourvu. Tant qu’il est récéptif et qu’il écoute, cela lui convient. Adam avait attendu de finir ses explications quant à ses renseignements avant de se concentrer sur son verre. Du bout de ses doigts, il l’avait saisi, légèrement déçu de voir que la présentation n’était pas soignée. Ce qui est terrible, c’est que pour un si petit détail, il serait bien capable de refuser et de ne pas la boire. Heureusement, ce qui sauve le gérant de cette bicoque, c’est une nouvelle fois la réaction du blond. Le djinn la scrute, l’épluche du regard, et détails les différentes phases émotionnelles qui traversent Vali. Décidément, le Belladone ne s’en lassera jamais. Il reste fidèle à lui-même, droit comme un i, et ce même si son blondinet ressent une furieuse envie de fuir. Il n’en fera rien. Cela sera se déroulera comme la dernière fois. Et puis, il s’est enchainé de lui-même à Adam, il doit assumer ses responsabilités maintenant. Je …euh … non ça ira. «Fort bien. Parler des derniers morts, ou bien de ce russe junkie qui est entré en colère dans le cimetière n’aurait pas été intéressant de toute façon.» Quelque peu soulagé de ne pas avoir à répéter ses potins sans fondement, ou bien exagéré, le djinn avait décidé d’entamer son verre.

Amer, comme il les aime, ce qui la rend passable malgré le manque de soin sur la présentation. Il relève ses yeux en direction de Vali lorsque le ton monte légèrement à cause de sa demande. Non je veux pas. J’ai pas envie qu’un putain d’espion passe par là et balance ce qu’il y a la dessous à n’importe qui. Un simple haussement d’épaule en guise de réponse, Adam n’allait pas insister. Non, il allait faire bien pire encore. «Comme tu le souhaites. Il y a des espions dans cette ville ? C’est bon à savoir. Cela dit, je me fiche éperdumment de savoir qu’il y a des fouineurs, je n’ai rien me reprocher. Et toi ? A croire ta réaction, on pourrait comprendre que tu fais quelques cachoterie, et cela te serait déplaisant si nous étions amenés à les découvrir. Pour quoi crains-tu autant ces ‘’espions’’ ?»
Le djinn cherchait le magicien, et il ne le cachait pas. Pas du tout même. Son regard avait glissé sur la tasse de café vide, et un léger soupir s’était extirpé de sa bouche avant de reprendre le cours de son verre tranquillement. Il aurait dû demandé un demi, ce n’est pas assez sucré, et c’est plus par politesse qu’il se force à finir son verre que par réel plaisir. «Veux-tu un autre café ? ... Ou est-ce que tu comptes t’enfuir cette fois-ci ?» Une seconde question, comme un message caché glissé sous la table. Adam fixe Vali du regard, et rien ne le traversait. Absolument rien, aucune lueur cette fois-ci hormis cette perpétuelle lassitude.

(c) SIAL ; icons powell.


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[Terminé] I thought I'd buried you where sin can never die. - Adam&Vali
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