| Ven 9 Nov - 5:16 | | Sage Williams nom | Williams, un nom de famille des plus communs. prenom | Sage âge | 25 ans race | Fée lieu et date de naissance |Dublin, le 13 Avril 1993 orientation sexuelle | Pansexuelle statut marital | Célibataire metier/etudes | Sage est barista au Coffee Shop du Pilgrim Village. situation financiere | Moyenne, les fins de mois peuvent être difficiles à tenir par moments. organisation | Aucune ft | Billie Lourd (c)unicorn détails, anecdotes et caractère C’est en contemplant la couleur de ses ailes que ses parents lui ont choisi ce prénom : ce vert bleuâtre, particulièrement pâle, faisaient presque passer ses petites ailettes pour des feuilles de sauge blanche. + Sa discrétion couplée à son visage tirant naturellement la tronche au repos laissent parfois à penser qu'elle est triste, timide, ou qu'elle a besoin de compagnie, mais il n'en est rien : très introvertie, les grosses soirées noires de monde, où chaque personne semble aussi bruyante qu'un Boeing, ne sont pas sa tasse de thé. Ses collègues lui ont d'ailleurs trouvé le surnom fort original de « Grinch ». Sage préfère largement les ballades solitaires dans les rues du Pilgrim Village, boire une pinte de brune au Drunk Mermaid avec pour seule compagnie ses songes abyssales ou encore de passer une journée entière de repos sous son plaid, à lire Stephen King ou Paolo Coelho avec un mug de café-marshmallow. Elle a toujours été ainsi : durant toute sa scolarité, elle se réfugiait la plupart de ses récréations à la bibliothèque. Elle s'est bien fait 3 ou 4 bons potes entre le collège et le lycée, avec qui elle a fait les quatre cents coups, mais a fini par les perdre de vue au fil du temps. + Si Sage est solitaire, elle n’est pas non plus misanthrope, et passera volontiers du bon temps avec quelques rares amis intimes, que cela soit dans un café calme ou un lieu désaffecté pour faire de l'urbex, ou bien à parler de bouquins, de cinéastes ou de musiques autour d’un verre avec une personne inconnue. + Elle adore le café, sous toutes ses formes : expresso, cappuccino, macchiato, turc, latte, pumpkin spice, tiramisu, marshmallow, glace, smoothie.. Mais l’Irish Coffee reste indétrônable. + Sage n’a jamais vraiment rêvé d’exercer un métier prestigieux, et n’a pas vraiment été attirée par les grandes études, bien qu'elle ait passé un Bachelor en psychologie, par intérêt pour la neuropsychologie. Le plus important pour elle est d’avoir un emploi stable, à durée indéterminée, lui permettant de vivre convenablement dans son petit studio. + En revanche, son amour pour le café n’y est pas pour rien sur son choix professionnel ! + Ses parents, tous les deux gérants de leur boutique bio, vivent toujours à Dublin, et prennent régulièrement de ses nouvelles. Malgré ses dangers, le charme unique de Bray et sa faible démographie comparé à la capitale irlandaise ont conquis Sage lors de nombreuses visites dans la ville chez ses grands-parents, dans son enfance.+ Elle a toujours été très proche de ses parents, affectueux et particulièrement protecteurs : Eireen, une fée, et Owen, un humain - qui apprit l'existence des surnaturels par sa femme, lorsqu'ils étaient un jeune couple. Elle les appelle tous les soirs, et leur parle de tout, ou presque.. Autant vous dire qu'elle ne leur fait jamais vraiment part de ses exploits les plus audacieux.. + La jeune fée pratique l'urbex dans des lieux abandonnés. Fascinée par ces lieux fantômes, elle s'imprègne de leurs ambiances singulières, tout en se renseignant sur leurs histoires. Il lui arrive aussi de s'installer dans les bâtisses désaffectés dont elle connaît les planques pour lire des bouquins, entre deux bougies senteur bois et un Thermos de café. + Sage ne se rapprochera pas d’une fée sous le seul et unique prétexte qu’il s’agisse d’une semblable. Aussi, elle ne dévoilera sa nature que très difficilement, souhaitant être la plus prudente possible à ce sujet, et n’utilisera ses particularités que dans des cas de force majeure + Anxieuse, Sage a tendance à bien camoufler ses angoisses. Il lui arrive de consommer discrètement une fameuse plante illicite à petite dose pour les canaliser, ou bien de suivre un cours de yoga sur YouTube en essayant de ne pas s’affaler brutalement par terre. + Lorsqu'elle le peut, elle utilise discrètement sa magie pour soigner des animaux blessés. Si vous faites partie des rares personnes à connaître ses facultés et que votre animal de compagnie vient de se chamailler avec un autre, elle n'hésitera pas une seconde à s'en occuper en échange d'un café ou d'une petite pinte lors des horaires creuses du Drunk Mermaid. + Sage a un chat. Enfin… Officiellement, ce n'est pas le sien, puisqu'il s'agit d'une squatteuse à la robe calico, dont elle ne connaît pas le propriétaire. Elle a tout de même baptisée Delilah — elle s'est tout simplement inspirée d'une chanson de Queen, dédiée à l'un des nombreux chats de Freddie Mercury. Le matou a pris pour habitude de gratter à la porte de son studio, pour quémander un bol de viande ou à être cajolée.+ Sage n'a pas une langue de bois, et n'est pas du genre à y aller par quatre chemins. Lorsqu'elle juge nécessaire de dire ou faire remarquer quelque chose, elle n'hésite pas à le dire clairement, même s'il s'agit d'une vérité difficile à entendre. Cela concerne également certains sujets parfois jugés tabous, comme les menstruations ou la mort, par exemple. + Son franc-parler — contrastant d'ailleurs avec sa voix douce — peut provoquer certaines situations embarrassantes ou comiques, selon l'interlocuteur, mais ça lui a également valu quelques conflits avec des collègues un poil susceptibles. La jeune fée ne parle pas ainsi dans le but de choquer, ni de blesser, mais elle ne comprend pas en quoi le tact ou la « politesse sociale », bien trop souvent utilisé à outrance, peuvent être bénéfiques. Elle voit plutôt ces conventions comme des voiles à peine opaques, qui se détériorent au fil du temps, et finissent par se déchirer à force de camoufler trop de choses. + Curieusement, si l'on met à part les problèmes qu'elle peut s'attirer par sa franchise un peu trop crue et ses activités illégales en urbex, Sage préfère éviter les ennuis, ou tout du moins ceux qui risqueraient de mettre un peu trop en avant ses particularités de fée. Elle souhaite avant tout mener une vie à peu près normale, en évitant d'abuser de ses facultés ou de les utiliser à des fins douteuses.+ Loyale, elle ne dévoilera votre nature sous aucun prétexte. Si vous faites partie de ces rares personnes qu’elle juge de confiance, elle n’hésitera pas à vous protéger avec ses propres moyens si vous êtes en danger, que vous le demandiez ou non. L’idée que vous puissiez subir le même sort que cette pauvre sirène dont elle a souvent entendu parler, celle dépecée en place publique il y a quelques années, la troublerait au plus haut point. + Sage a du mal à tenir l'alcool, du moins si elle ne mange pas un repas consistant avant d'en consommer. + Elle aime les playlist loft/jazzhop/chillhop, le jazz, les jeux vidéos et suivre diverses chaînes créatives et/ou audacieuses sur YouTube.
Ton histoire, ta petite histoire
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Le jet d'eau glaciale coulait le long de son corps, débarrassant son corps de sa transpiration et de traces de son propre sang. Sage tremble de tout son corps, mais pas à cause du froid : l'angoisse possédait chacun de ses muscles. La jeune fée peine encore à soigner chaque entaille et chaque bleu de son corps avec sa magie. Elle essaye de reprendre le contrôle de sa respiration : aspire par le nez, expire par la bouche…Cela fait plus de quarante minutes que Sage est figée sous le pommeau de sa douche. Sous l'eau glacée, elle revit en boucle sa récente mésaventure, tout en essayant de chasser ces souvenirs. Tout ce qu'elle veut, c'est oublier chaque minute de ce qu'elle venait de vivre. Et fumer un joint. Ça pourrait paraître inapproprié dit comme ça, mais c'était le seul moyen qu'elle avait à disposition pour calmer sa crise de panique. Après tout, face à l'agression physique qu'elle venait de vivre, cette solution parait plus efficace que toutes les variétés de tisanes qu'elle collectionnait dans son placard. Sa respiration ralentit et commence à gagner en régularité.
Une chose est sûre : Sage ne mettra plus les pieds au Dragon Alley de si tôt, de jour comme de nuit, pas même pour refaire de l'urbex. Habituée aux soirées solitaires au sein du Drunk Mermaid ou aux longues heures d'oisiveté nocturnes - se résumant à écouter une playlist lofi/chillpop avachie sur son sofa, avec cette agréable impression de mettre son cerveau sur pause -, elle pensait qu'un petit changement ne lui ferait pas de mal, et elle avait entendu beaucoup de bonnes critiques sur la salle de spectacle.. La jeune fée ne portait jamais d'objets de valeur - elle n'en avait surtout pas les moyens -, transférait sa carte SIM dans un vieux téléphone portable en laissant son smartphone dans son studio lorsqu'elle se rendait à Dragon Alley, et se faisait toujours naturellement discrète, alors elle jugeait les risques de se faire racketter quasi nuls. Qui plus est, elle devait s'y rendre avec un ami, alors s'ils se montraient suffisamment prudents tous les deux, la soirée se passerait à merveille et sans encombre, non ?
"Abrutie..." souffle-t-elle, tout en continuant de se soigner avec le peu d’énergie qu’il lui reste.
La soirée avait pourtant très bien commencé : le spectacle du soir était grandiose, bien meilleur que ce qu'elle avait pu imaginer, ce qui lui avait donné envie de retenter l'expérience une prochaine fois, sur le moment. Le show lui avait même donné un regain d'énergie, suffisant pour vouloir faire une petite virée imprévue au Smooth Criminal. Mais tout a fini par se gâter, petit à petit : elle n'avait pas assez mangé de toute la journée, donc elle n'a pas résisté longtemps aux effets d'une pauvre pinte de blonde, son téléphone portable - un pauvre Motorola obsolète - lui a été discrètement subtilisé et, cerise sur le gâteau, elle a perdu son camarade de soirée de vue. Après l'avoir vainement cherché, dépourvue de tout moyen de communication, elle s'était résolue à rentrer chez elle, en peinant à ne pas tituber. Un boxer brun se trouvait attaché devant l'entrée d'une laverie, une vilaine écorchure fraiche maculant son museau blanc. Loin d'être à l'abri des regards, et d'une spontanéité inhabituelle, Sage s'est occupée de soigner sa blessure en usant de sa magie, après s'être assurée du caractère affectueux du chien. Mais ce n'est pas lui qui aurait dû la préoccuper : elle était observée, et ne s'en était rendu compte que trop tard. Le regard d'un individu sur elle, assis dans la laverie, était très hostile. Sage n'a pas tardé pour déguerpir, faisant mine de marcher normalement et de connaître la rue quasi déserte, mais elle ne trompait personne : son visage livide et sa difficulté à ne pas tanguer la trahissaient. Le type n'a pas mis longtemps pour la rattraper, puis l'a assenée d'un violent coup sur la hanche, avant de s'en prendre à elle. À partir de là, ses souvenirs sont très confus, comme si sa mémoire avait décidé de censurer cette lutte traumatisante.
Sentant son angoisse ré-émerger et son corps trembler davantage en y repensant, Sage retente sa technique de respiration tout en frottant ses yeux, étalant accidentellement les restes de mascara et quelques larmes sur ses joues. Les entailles qu'elle soigne lui rappellent que son agresseur utilisait une arme blanche, ses mains sont recouvertes d'ecchymoses et d'éraflures, ses ongles encore couverts du sang sec de son adversaire. Sa hanche lui fait encore mal. En y pensant, son coup semblait bien maîtrisé, comme s'il savait où frapper pour handicaper temporairement sa proie - car oui, Sage s'était sentie aussi vulnérable qu'un gibier pris dans un vulgaire filet opaque. Vaguement, elle se souvient que l'arme blanche qu'il utilisait ressemblait à un couteau de combat..
Ce type.. C’était peut-être un chasseur.
Si c'est le cas, par chance pour Sage, il n'était pas des plus expérimentés : elle était parvenue à se défendre malgré son gramme et demi d'alcool dans le sang, et il s’était laissé un peu trop facilement piéger par sa poudre de fée. De ses souvenirs brumeux, elle retient à peine un visage assez jeune... La vingtaine d'années, maximum. Mais ce sont surtout ses yeux qui l'ont marquée : son regard suintait une haine viscérale, comme s'il fixait le pire des monstres.
Face à l'hypothèse qu'il puisse s'agir de l'un de ces chasseurs aveuglés par la vengeance, Sage pousse un long soupir contrarié.
Si ses parents venaient à l’apprendre, il y aurait de fortes chances qu’ils la forcent à quitter Bray pour sa sécurité. Ils ne l’ont jamais retenue pour qu’elle y déménage, mais même aujourd’hui, leur inquiétude naturelle se ressent à leur voix lorsqu’elle les a au téléphone. Eux-mêmes avaient décidé de quitter cette ville pour leur sécurité, lorsqu'ils étaient un jeune couple, alors que sa mère avait vécu une agression similaire. Plus ils étaient loin de cette terre aux habitants bien souvent belliqueux, mieux ils se portaient. Ils avaient bien dû y retourner quelquefois avec leur fille, pour qu'elle puisse voir ses grands-parents paternels, qui la chérissaient au plus haut point. Quelques temps après leur décès après une fin de vie des plus paisibles - et sans rien connaître des surnaturels, contrairement à leur fils -, alors qu'elle avait 13 ans, Sage n'avait plus eu l'occasion de s'y rendre. Plus le temps passait, plus cette ville, dont elle gardait de beaux et doux souvenirs, lui manquait. Lorsque ses camarades de collège, puis de lycée, réfléchissaient à leurs avenirs professionnels et aux grandes études qu'ils voulaient mener, elle imaginait surtout sa vie d'adulte dans la ville de ses grands-parents, où elle se voyait exercer un métier des plus routinier. Sa mère et son père ne lui ont donné qu’une condition : qu’elle passe un Bachelor de son choix, après quoi, elle pourrait mener la vie qu’elle souhaite. Elle a bien été intéressée par la neuropsychologie, et s’est donc orientée vers un Bachelor en psychologie au sein du Trinity College, mais au grand dam de ses parents, ses quatre années d’études n’ont eu aucun impact sur ses projets initiaux…
Sage ferme le robinet, tout en essuyant ses larmes. Si elle s’écoutait, elle prendrait le premier train en direction de Dublin et foncerait dans les bras de ses parents avant de s’enfermer dans son ancienne chambre, telle qu’elle le faisait gamine lorsqu’elle se faisait intimider entre les cours.
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Affalée sur son vieux canapé-lit, un joint entre les lèvres, Sage crache chaque bouffée d'indica comme pour exorciser le stress enfermé en elle. Vêtue d'un pyjama blanc et orange à l'effigie de Leia Organa, ses cheveux chatains encore humides, elle consulte sa messagerie instantanée sur son PC portable, où était toujours collé un sticker abîmé du Trinity College : les derniers messages de son ami sur Messenger, qui était bien rentré chez lui - vraisemblablement éméché au vu de nombreuses fautes de frappe - la rassurent. Une autre fenêtre affiche une playlist lofi/chillpop sur YouTube. Sa tétanie enfin disparue a laissé des courbatures douloureuses sur chacun de ses muscles, mais ses idées sont plus claires. Elle ne se voit plus vraiment partir de Bray, où sa vie professionnelle et personnelle sont déjà bien construites, tout ça pour s'abriter sous les jupons de sa mère. Par contre, elle devra redoubler de précaution : si tous les chasseurs ne s'en prennent pas à chaque surnaturel qu'ils croisent, certains peuvent être capables du pire, si on ne parle que d'eux bien sûr… Elle est prête à re-calibrer sa prudence, quitte à réduire ses soirées déjà rares et ses urbex, ou à ne plus en faire sans compagnie, mais elle ne veut ni lâcher ses rares amis - dont certains vivent la même peur d'être tués pour ce qu'ils sont - ni quitter son travail épanouissant de par sa banalité, ni déménager de ce studio rempli de souvenirs d'enfance.
Les minutes passent, ses paupières se font de plus en plus lourdes… Sage est censée travailler dès l'ouverture du Coffee Shop dans quatre heures, mais au vu de son état, elle préfère prétexter une migraine matinale puissante. Elle n'aime pas mentir, mais elle sait qu'elle aura beaucoup de mal à parler de son agression à qui que ce soit, par peur de représailles. De plus, elle n'a presque jamais été absente en trois ans de contrat, et peut profiter de cet avantage-là.
Lorsqu’elle sent sa tête flotter et ses paupières se fermer d’elle-même, la jeune fée ferme son ordinateur portable et prend le temps de déplier son canapé-lit. Elle ne laisse qu'une guirlande lumineuse étoilée allumée, règle une alarme à une heure cohérente pour envoyer un mail d’excuse au gérant du Coffee Shop, avant de laisser son corps s’effondrer sur son lit, puis de s'envelopper dans son plaid épais en polyester marron. En face d’elle, son vieux hibou en peluche bleu, que sa mère avait réussi à gagner dans le stand d’une fête foraine, semble la fixer de ses grands yeux noirs, comme s’il veillait sur elle. Telle une enfant vulnérable, Sage le serre fort dans ses bras, avant de tomber dans les bras de Morphée.
Salut salut ! Moi c'est Yaz et je débarque du haut de mes 24 ans. J'aime L'art visuel, la musique, les chats, les histoires fantastiques, mes études, voyager, Frida Kahlo, Josefine Baker, dessiner, Halloween, les jours de pluie, la tarte à la citrouille, je déteste Les tomates crues, dormir, Jeff Koons (enfin, son travail quoi), la chaleur, les alarmes de smartphones, les mathématiques et on me dit souvent que j'ai la patience de Donald Duck, la maturité de Bob l'Éponge, la vivacité de Droopy, que je devrais dormir plus souvent et moins stresser. On me verra dans les parages Une fois par semaine, j'essaie de jongler avec mes études. Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à Une page Facebook spécialisée dans les forums RPG et d'ailleurs je le trouve très beau et très intriguant. Je suis un inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que j'ai hâte de pouvoir RP ici ! Une toute dernière chose: avoir un rp d'intégration avec l'un de nos parrains: Oui, je voudrais bien s'il vous plait
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