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 Stars are on the ground + EVIE&GALAAD

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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
MESSAGES : 4496
RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels
Stars are on the ground
Galaad & Evie

« Every face along the boulevard is a dreamer just like you
You looked at death in a tarot card and you saw what you had to do  »
L’existence des chasseurs n’est pas un secret pour les Surnaturels, du moins ceux qui sont nés dans la connaissance de leur espèce. C’est un danger réel qu’il faut prévenir, ne jamais attirer l’oeil de ceux qui pouvaient vous traquer. Le fait qu’ils soient organisés, par contre, c’était une autre histoire, que peu croyaient vraie. Notamment parce que les chasseurs, tels qu’on les dépeignait dans les histoires que pouvaient raconter les vieux désabusés, n’étaient jamais le genre à se laisser prendre sous une autorité quelconque. C’est ce côté rassurant, le côté imprévisible mais solitaire, qui pouvait laisser à penser que les Surnaturels avaient une chance de leur échapper, de ne jamais apparaître sur leur radar. Mais l’existence des Dux Tenebris changeait la donne. On ne craignait plus, désormais, un chasseur au but obscur, mais tout un groupuscule. Une hydre dont on ne voyait pas toutes les têtes, et qui probablement, n’attendait qu’à en faire pousser de nouvelles, encore et encore. Peut-être que c’est ce à quoi j’aurais dû réfléchir en créant Myst&Co. Faire plus attention, ne pas jouer à l’infini avec le feu … J’en sais rien. Le fait est que j’ai cette peur, cette angoisse, de plus en plus profondes, qui m’empêcherait presque de respirer. Et si j’étais allé trop loin? Et si j’étais non seulement sur leur liste, mais déclaré comme dangereux, à force de jouer avec la limite de ce que je pouvais montrer sur vidéo? Le fait est que je suis peut-être déjà condamné, et que je n’ai plus qu’à attendre le moment de ma mort, comme une inévitable conclusion à cette aventure dont je suis la victime bien malgré moi.

Je ferme les yeux. Faut pas que je commence à partir dans ce genre de délire, si ça continue, je vais me rendre fou juste à penser qu’il y aurait toujours quelqu’un après moi. Mais c’est sûrement le cas, non? C’est pas comme si Bray était une grande ville, la personne qui m’a attaqué doit forcément savoir que je suis toujours en vie. Mais c’est la phrase de Evie qui me donne l’électrochoc dont j’ai besoin pour arrêter d’y penser … Du moins brièvement. Elle a toujours eu le talent de me foutre les nerfs quand, à première vue, il n’y en a pas vraiment la place. “ Ouais parce que j’oublais, je suis clairement le genre à me taper toutes les nanas de Bray … Et surtout celles en couple. Tu peux pas arrêter cinq minutes de croire que je fais que ça de mon temps libre et essayer de me donner un minimum de crédit? ” Oui, parce que je ne vais pas non plus lui avouer de but en blanc que ça risque pas, étant donné que depuis l’incident - drôle de façon de nommer ma connerie, j’admets - j’ai pas eu une seule aventure. “ Pour ce que j’en sais, ça pourrait être ton oncle, si tu veux une autre piste. Vu les trous où il se bourre la gueule, ça m’étonnerait qu’à moitié qu’il ait pas dégoté deux ou trois copains du style meurtriers en série.” Je crois pas spécialement à cette théorie, vu l’état de son oncle la plupart du temps, mais en ville, c’est surement la seule personne qui me déteste assez pour vouloir tenter quoique ce soit. Je ne dis pas qu’il n’a aucune raison, mais c’est toujours sympathique de remettre la faute sur ses proches à elle, au lieu de devoir me demander ce que j’ai bien pu foutre pour que quelqu’un veuille me tabasser à mort.

C’est bien plus facile de partir outré, de sentir la colère, que d’admettre que si je m’emporte aussi vite quand elle est dans la même pièce, c’est qu’elle fait remonter beaucoup trop de choses. Y a ce moment de latence où j’aurais sans doute pu dire quelque chose, dû dire quelque chose, mais finalement, y avait pas grand-chose à dire, ou alors ça me vient pas. Le silence se fait pesant, Evie est probablement encore moins à l’aise que moi, jusqu’au moment où l’idée du dessin nous sauve tous les deux. Ce serait beaucoup trop dur d’essayer de comprendre les émotions qui me traversent en ce moment, celles survenues alors que j’étais persuadé que j’allais mourir, mais aussi celles qui restent juste quand je la regarde. Alors au lieu de ça, je détourne les yeux et je change de sujet, et ça convient à tout le monde, alors que ça devrait pas. J’ai un petit sourire qui vient me rappeler ma blessure à la lèvre. ” Si tu veux que je te laisse seule avec ton dessin tu me le dis, je peux essayer de trouver une autre chambre hein.” Je vois pas le doute qui s’immisce brièvement dans ses yeux, faut croire que j’ai perdu tout sens de l’observation en même temps que mon crâne heurtait le goudron du parking.

Je suis pas d’accord avec les flics. Je pense pas que c’était un accident, et je sais pas si c’est mon instinct ou juste le fait que je regarde beaucoup trop de films et que dans ceux-ci, rien n’arrive vraiment par hasard. Mais y avait cette détermination dans les yeux de ce type, celle qui me fait dire qu’il voulait vraiment me buter, et que si j’avais pas réussi un miracle, il y serait arrivé. Y avait pas cette sensation d’accident, seulement celle d’avoir été choisi pour crever. Et j’ai sans doute pas fini d’y penser. La proposition, cependant, me sort relativement vite de mes pensées. Je hausse les sourcils, véritablement surpris. Je comprends rapidement ce qu’elle essaie de me dire, et j’y réfléchis sérieusement. Mais pas longtemps. “ Il faudrait que je te fasse confiance aveuglément pour te laisser faire. Et on en est pas encore là.” ça vaut bien dans les deux sens, en réalité. Je sais bien qu’elle aura du mal à m’accorder la sienne après l’historique de mes déboires, et je ne suis clairement pas certain de pouvoir non plus après notre dernière entrevue. Pour la première fois depuis des années, y a cette impression que l’un comme l’autre, on a tout à se faire pardonner.



(c) DΛNDELION
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Stars are on the ground
Galaad & Evie

« Every face along the boulevard is a dreamer just like you
You looked at death in a tarot card and you saw what you had to do  »
Si on lui avait dit les drôles d’évènements qui allaient se produire dans sa journée elle ne l’aurait jamais oh grand jamais cru ! Et pourtant… Pourtant elle se trouvait dans la chambre d’hôpital de Gal après s’être fortement inquiété pour lui ce qui signifiait que son sort lui importait ? D’une certaine manière… Justification de son esprit pour botter en touche et se donner l’illusion d’un quelconque contrôle sur ses émotions. Et puis saupoudrons le tout d’une superbe psychose au sujet des Dux qui allait la fair se retourner tous les deux pas… Sans compter les insomnies qui allaient se profiler quand elle essayerait de comprendre le pourquoi de tout ça… Inévitablement ça allait aboutir sur une réflexion dont elle seule avait le secret pour tout simplement remettre de l’huile sur le feu et se donner l’impression de rétablir l’ordre des choses. C’était totalement mesquin, puéril et gratuit elle plaidait coupable pour les trois chefs d’accusation. « Ouais parce que j’oublais, je suis clairement le genre à me taper toutes les nanas de Bray … Et surtout celles en couple. Tu peux pas arrêter cinq minutes de croire que je fais que ça de mon temps libre et essayer de me donner un minimum de crédit? Pour ce que j’en sais, ça pourrait être ton oncle, si tu veux une autre piste. Vu les trous où il se bourre la gueule, ça m’étonnerait qu’à moitié qu’il ait pas dégoté deux ou trois copains du style meurtriers en série. » Gal 1 – Evie 0 ! Elle l’avait cherchait il l’avait trouvé. Elle se mordit la lèvre inférieure face à sa dernière phrase. « Ça va, ça va je m’excuse… C’était de la taquinerie, a priori on n’a pas encore atteint ce stade ! Mille excuses monseigneur ! » Elle fit une légère révérence avec un sourire en coin.

Il était peut-être possible que quelque part il y avait une question latente se résumant plus ou moins à l’interrogation de la situation sentimentale de Galaad… Curiosité professionnelle uniquement ! « En ce qui concerne mon oncle, un ils n’ont pas que le style, ils le sont vraiment ! Mais crois-moi, si ça venait de mon oncle… Nous n’aurions pas cette conversation toi et moi ! » Elle ne pouvait pas lui en vouloir de cette théorie fumeuse elle l’avait piqué à l’égo il piquait là où ça faisait mal. C’était l’énorme caillou dans la chaussure de se connaitre… De trop bien se connaitre, on connaissait les faiblesses de l’autre, là où frapper pour que cela soit extrêmement douloureux. Et d’autant plus lorsque les sentiments s’en mêlait, il fallait toujours répliquer plus fort pour que l’autre soit blessé plus que ce que l’avait été. Un processus de défense qui n’en finissait jamais de violence et souffrance. La rationalité avait depuis bien longtemps mis une pancarte « en vacances » sur sa porte lorsque les émotions entraient dans la danse. C’est à cet instant précis qu’elle se félicitait d’avoir pris la décision de partir chez elle à Cabo San Lucas et ensuite de voir d’autres pays car elle aurait pu être plus que tenter d’accepter que son oncle l’aide à sa façon… Ce qui aurait été réellement une décision idiote qu’elle aurait regretté. Enfin elle allait taire el fait que oui son oncle lui avait demandé plus d’une fois le feu vert pour intervenir et qu’elle avait toujours refusé… Heureusement que c’était son oncle sinon il lui foutrait carrément les jetons ! Il devait dissimuler énormément de chose derrière son attitude d’alcoolique notoire…

Dire qu’elle ne s’était jamais interrogée serait mentir, mais il avait fait pour elle bien plus que  n’importe qui alors elle préférait faire comme si elle ne savait pas, comme si elle ne voyait pas, comme si tout était « normal ». D’ailleurs mieux valait éviter qu’elle lui raconte le moment présent, il serait capable de venir rendre une visite à Galaad, et vu comment avait tourné la dernière entrevue… Non sans façon ! « Si tu veux que je te laisse seule avec ton dessin tu me le dis, je peux essayer de trouver une autre chambre hein. » « Sois pas jaloux, j’ai déjà dessiné des portraits de toi… » Oh… My…God… Non elle ne venait pas de le dire quand même ? Ah bah si… Elle releva la tête plantant son regard dans celui de Gal « Je t’interdis la moindre remarque, réplique, ne serait-ce que mot sur ce que je viens de dire ! Tu oublies ce moment tout de suite ! » On était à la limite de l’obsessionnelle, il ne manquait plus qu’elle ajoute que la plupart avait fini en barbecue géant dans le jardin pour finir avec des tendances à la pyromanie. Mais qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ? Elle venait d’où cette réflexion déjà ? Qui l’avait laissé passer ? Et pourquoi ? Le trop plein d’émotion ! Ça expliquait tout ! Elle se faisait la promesse que dès lors qu’elle sortirait de cette chambre elle mettrait une énorme distance de sécurité avec Gal histoire de ne plus jamais se retrouver plus de deux secondes trente dans une même pièce ! Elle haïssait l’effet qu’il avait sur elle, malgré le temps qui avait passé, malgré ce qu’elle avait ressenti et cette souffrance… Elle aurait voulu pouvoir le détester pour l’éternité ! La haine était un sentiment bien confortable lorsque l’on voulait en dissimuler des autres…

« Il faudrait que je te fasse confiance aveuglément pour te laisser faire. Et on en est pas encore là. » Elle esquissa un sourire « Au moins nous sommes d’accord sur une chose… Comme quoi tout est possible ! ». Ils avaient bien trop de passifs pour ça, et pour une fois elle reconnaissait sa part de responsabilité… Lors de leur dernière rencontre il avait eu raison de lui balancer qu’elle était tout de même hypocrite de lui reprocher qu’il lui avait menti alors qu’elle avait fait exactement la même chose. « on en est pas encore là »… Ça sous-entendait un après ? Etait-ce seulement envisageable ? Elle connaissait la réponse, pour surpasser tout ça il allait falloir une énorme discussion où tout serait mis sur la table et où elle devrait livrer toute un pan de son être. Il allait falloir aussi qu’elle laisse parler et enfin se décider à l’écouter… Et tel une lame acérée le doute venait s’insinuer lui faisant se demander s’il en avait ne serait-ce qu’envie… Posant le fait qu’elle n’en aurait peut-être pas le courage… Beaucoup trop de question ! « Bon je pense qu’il est temps pour moi de partir, faut que tu te reposes tout ça tout ça… » La symbolique même du « Courgae… Fuyons ! »


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