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 Un boulet dans le groupe | ft. Chester

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Chester J. Lynch & Rod S. Wilde
Tu te ranimes. C’est que t’aurais presque des paillettes devant les yeux, si t’en avais pas un de crevé, et l’autre en manque de pile. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Excellente question monsieur l’agent. Tu sens que tu es allongé au sol, et c’est relativement peu confortable. Tu déplaces ton bras, tâtant le sol - du goudron, un peu humide, un peu tiède. Quelques gravillons, qui te laissent de l’eau, grise de poussière, sur les mains. Ce n’est qu'en te redressant que le mal de crâne se fait ressentir, et tu grinces des dents, tu geins avec une grimace du plus bel effet sous le bandage qui te traverse le visage. Tu te touches l’arrière de la tête, et tu comprends sans mal que ce que tu as sous les doigts, sous tes cheveux, c’est une bosse. Une belle bosse bien gonflée. T’as donc fini assommé, par terre, en pleine rue. Par chance, celle-ci semble assez calme, voire exclusivement piétonne. Un peu excentrée, mais tu entends encore les voitures, et tu penses en être vraiment pas si loin. Il fait frais, comme si t'étais à l'ombre, et ça sent pas super bon non plus. Le raclement de ta semelle sonne net, peu d'écho, mais clair. C'est tranquille, tu supposes.
C’est Chester, hein ? T’es pas débile (enfin presque), il était avec toi dans ton dernier souvenir, et tu te souviens l’avoir agacé. C’était facile d’irriter Chester, quand on était une victime et un boulet - c’était facile d’irriter n’importe qui d’ailleurs. Tu le comprends, à sa place peut-être que toi aussi tu en aurais eu ras le bol, et tu te serais assommé. « Chester ? » tu appelles un peu maladroitement dans l’inconnu, tu as peur qu’il soit parti, qu’il t’ait laissé tout seul. Il aurait raison de le faire, mais tu préfères quand même pas, bizarrement. Tu te remets sur tes pieds, cherchant de la main un mur où t’appuyer, ou Chester directement si jamais t’arrives à attraper quelqu’un, pourvu que ce soit pas un passant. Bert n’est pas avec toi. Tu avais juste ta canne - et Chester pour te guider. En parlant de ta canne d’ailleurs, tu ne sais pas où elle est. Alors tu t’accroupis et tu te mets à tâter tout autour, en quête de ce qu’il te manque, question de survie. Non pas que tu aies parfaitement compris comment l'utiliser, ni que ça t'empêchait de te vautrer parfois (souvent), mais quelque part, tu t'étais fait rentrer dans le crâne que tu serais perdu sans.
C’était vraiment pas de chance que sur l’ensemble des gens qui bossaient à l’OBCM, ce soit celui là, violent et instable, à qui on ait imposé ta protection. Mais tu comprends pas vraiment ces choses-là : l’OBCM, tu sais pas ce que c’est, c’est un sigle que ton oreille a capté à l’occasion sans que tu en comprennes quoi que ce soit. Tout ce que tu sais, c’est que ce type essaie de t’aider, mais pour toi il t'aide comme on aide une mamie à traverser la route. OBCM, ça doit être une filière des services sociaux, ou quelque chose comme ça, c'est ce que tu en déduis. En même temps, tu sais que sa présence t'assure une protection, dans le sens où y'a une certaine personne qui viendra pas te chercher si tu es en bonne compagnie. Et y’a pas à dire, tu préfères très largement un protecteur qui te tabasse avant de te relever que de te retrouver empêtré dans la cave à torture du monstre avec des épines sur les joues. Alors forcément, quand tu comprends que Chester est encore là, peu importe que ce soit par la présence, le bruit, la parole - tu te mets à sourire, comme si t’étais rassuré, et même content qu’il t’ait pas abandonné. Forcément, ça te fait une tête de gland, mais peu importe que tu chiales ou que tu ris t’es insupportable, alors c’est pas vraiment important.
Qu'est-ce que vous faisiez là ? Là, dans cette rue, probablement rien. D'ailleurs c'était probablement que vous ne faisiez qu'y passer, voire qu'il t'y avait traîné pour t'éviter d'encombrer la route et de te faire marcher dessus. Non, c'est juste qu'il t'accompagnait, parce que West End et Dragon Alley, c'était des endroits où tu avais peur de circuler tout seul. Preuve en était que tu n'étais jamais retourné chercher aucune de tes affaires de ton ancien appart, ou du taudis qui te servait d'appart, justement parce que m'sieur épine en connaissait l'adresse. C'était peut-être pour ça que vous étiez là aujourd'hui d'ailleurs, peut-être qu'il t'accompagnait le temps que t'ailles les chercher. Faut dire que Mortimer étant de voyage, tu faisais le pique-assiette à droite à gauche mais t'avais rien qui soit vraiment à toi. Au point que tu t'étais mis à envisager de retourner vers ta mère, même si ça te foutait dans l'angoisse. Mais quoi qu'il en soit, il te fallait quelques affaires - et t'avais bien un ou deux souvenirs qui traînaient dans un coin quelque part, que t'aurais aimé récupérer.
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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

« Mais tu vas arrêter de chialer putain ! »
T’as craqué. T’as encore péter les plombs. Ce n’est pas possible, sur tous les Oracles de Bray, il avait fallu qu’on te colle celui qui chouine le plus. C’est une punition, c’est ça ?! Ça ne peut être qu’une punition de toute façon. Alors, en bon gentleman galant et aimable que tu es, tu n’as rien trouvé de mieux pour le faire taire que de lui coller une plaque d’égout dans la gueule. La politesse, tu te la cares où tu penses. Il t’énerve, il t’agace, t’as envie de le plaquer au sol et de le finir. D’étrangler son petit cou fragile, ou bien de le coincer sous une poubelle qui pèse trois tonnes cinq. Allez mon vieux, restes cool. Tu passes une main dans tes cheveux rouges pour les rabattre en arrière, t’inspires et t’expires. Tu lui colles des coups de pieds dans les côtes. « Bon allez, lève-toi Princesse. » … Pas de réponses, tant pis. Il ne bouge pas, et t’espère sincèrement que le filet de flotte qui coule près de sa bouche ne soit pas la pisse d’un ivrogne qui serait passer par là avant vous. Ta mâchoire se crispe, mais ton sourire demeure. T’allais devoir attendre qu’il se réveille, c’est ça ? Ça va être long, bordel. Le regret tape à la porte, et tu crispes tes doigts pour commander à cette plaque assassine de retourner à sa place. Manquerait plus que quelqu’un tombe dans le trou à cause de toi en plus ! Contre ton gré -et aussi pour éviter une quelconque remarque désobligeante à ton égard- tu ranges le foutoir que tu as mis. Enfin QU’IL a mis, car ce n’est pas toi qui t’ais vautré dans la ruelle.
A ce propos, parlons-en un peu du lieu où vous vous trouvez, parce que t’aurais pu l’assommer dans un endroit qui craint moins. Une ruelle sombre, étroite, tu ne sais même plus pourquoi tu l’avais entrainé ici. Pour le bizuter un peu peut-être. Tu lèves le menton, tu poses deux doigts sur celui-ci, tu cherches. Ah oui, c’est peut-être ça. Ça te revient. Ce n’était pas une franche réussite, puisqu’il s’était liquéfié sur place dès que tu lui avais fais un peu trop de reproche sur sa cécité. Ah bah oui, parce qu’en bon connard que tu es Chester, c’est sa faute s’il n’y voit plus rien, hein ? Puis t’en qu’on y est, s’il était moins con, il ne se serait pas fait arracher un œil.

T’es une immonde petite pute, mais tu l’assumes. Cette pensée te fait bomber le torse, ta main descend sur celui-ci et tu la poses dessus. « Tu me feras le plaisir de surveiller le petit Wild, Chester, d’accord ? dis-tu en mimant une voix féminine suraigüe avant de reprendre la sienne. Mais bien sûr Madame, avec plaisir Madame, vous voulez un café tant que j’y suis Madame ? Avec ou sans sucre !? » A la fin de sa phrase, t’avais foutu un coup de pieds dans une poubelle. La poubelle avait volé, et toi, ça ne t’avait pas calmé. Tu retournes près de Rod et tu pokes sa joue en pestant « Si tu ne te réveilles pas Princesse, je te fais pipi dessus. » T’es dégueulasse. Mais t’as quand même un raisonnement logique derrière. Si t’avais une bouteille d’eau, ou un sceau frais à lui coller sur la figure, tu aurais plutôt penché pour ce choix. Or, ce n’est pas le cas, alors tu fais avec les moyens du bord. Toujours rien, bon. Tu hausses les épaules, tu te relèves et tu dézippes ta braguette en sifflotant. Y a une sacrée méduse à repousser, donc tu acceptes de mettre la main à la patte. Heureusement pour lui -ou pour toi, parce que tu n’avais pas envie en faites-, il bouge, ça y est. Enfin ! Alléluia, les dieux t’ont écouté. Tu remballes ton matos, et tu fais un yes avec ton bras. Il n’est pas mort, belle avancée ! Tu Te rebaisses, et tu vas chercher sa canne d’aveugle qu’a roulé un peu plus loin pour la lui ramener. Tu prends ton temps, tu viens de poireauter une demi-heure, t’es plus à ça près. Tu reviens et tu fais tournoyer la canne sans jamais prendre appuie dessus. T’en as pas besoin, t’y vois très clair. « Présent ! » Réponds-tu à son appel tandis que tu ne l’aides pas du tout à se lever. Faut pas trop t’en demander, hein ? Déjà que tu te faisais violence pour ne pas l’abandonner dans un tas d’ordure.

« C’est bien, tu te remets sur tes deux jambes tout seul. Allez, viens voir Maman » Tu tapotes sur tes genoux, comme une mère gaga devant un bébé. Sauf que pour du coup, ce qui est à la base mignon est assez glauque venant de toi. Il attrape ta veste bleue et tu grimaces. Non pas parce qu’il te pince au passage, mais parce qu’elle revient du pressing et qu’il est en train de la froisser. Bon, allez, on va dire que ça passe… Non parce qu’il te tâte au passage, p- ! Est-ce que t’as vraiment la gueule d’être une canne ?! Il t’énerve encore, et tu regrettes qu’il ait arrêté de baver sur les pavés. Autant, ça t’excite en temps normal, mais là c’est un môme aveugle et borgne, y a rien d’excitant ! Tu lui colles sa canne entre les mains si fort que t’aurais pu lui briser deux trois côtes au passage. « Elle est là ta canne, Princesse. Maintenant dégages tes mains, ou j’te les coupe. » Tu avais la décence de le prévenir. Et de ne pas proférer une menace dans le vent.[/i][/i]

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Chester J. Lynch & Rod S. Wilde
Qu’est-ce qu’il était gentil, quand même, Chester. Alors que tu l’avais fait poireauter trente minutes dans une ruelle peu accueillante, et que tu l’obligeais à se taper ta compagnie juste pour te balader d’un point A à un point B. Tu pouvais pas te laisser crever chez toi vingt jours comme d’habitude ? Les violences, les vulgarités, tu passais dessus sans te plaindre et tu avais même cessé de lui en tenir rigueur. Bien sûr, ça leur empêchait pas de faire mal, une plaque d’égout dans le crâne ça fait jamais du bien, et des remarques vexantes sur des points sensibles aussi - mais sur le long terme, tu te disais que le service rendu lui valait bien de se défouler comme ça. Un bien piètre jugement de l’égalité et de la justice, il n’empêche qu’à ton réveil il était toujours là, et avait réagi quasiment au quart de tour quand tu l’avais appelé. On passera sur le fait que c’était de sa faute si t’avais fini là, mais toi t’avais été ravi de l’entendre, ravi de pas être tout seul surtout, ravi d’être avec “quelqu’un de confiance”. Et puis ses commentaires vexatoires encore, pendant que tu te relèves, mais tu ne renchéris pas, tu te contentes d’orienter ta tête au bruit du tapotement sur ses cuisses comme un petit chien bigleux. C’est vrai qu’il est particulier, Chester, t’en connais pas deux comme ça, pas deux pour te dire “viens voir maman” sur ce ton assez dégueu. Pour le coup tu l’as écouté malgré toi, vu que c’est à lui que tu t’étais raccroché - jusqu’à ce qu’il te carre ta canne dans les pattes si violemment que tu as étouffé une exclamation. « Ah! Merci! » Tu as lâché sa pauvre veste (sur laquelle tu avais passablement essuyé tes mains sales, mais bon c’est son problème) pour agripper ta canne et sonder le monde devant toi, histoire de te repérer mieux. « Pardon m’man, et pardon pour tes vêtements. » T’avais pas spécialement envie qu’il te coupe les mains, donc tu t’es appliqué à prendre tes distances, pour pas trop faire de bêtises. T’as tourné la tête à droite à gauche, l’oreille tendue. « On est où ? » t’as demandé, avant d’avoir un léger frisson. « Il est quelle heure ? Combien de temps… ? » Tu t’es arrêté en réalisant que ça faisait déjà trois questions et que ça te rendait insupportable - et t’avais pas envie d’être trop insupportable, ou tu risquais de te prendre à la volée une deuxième plaque d’égout plus lourde que toi. Alors tu as pris le silence le temps qu’il digère que tu parlais trop, et tu as essuyé un peu tes vêtements, frottant là où c’était douloureux, où tu sentais encore le souvenir des pavés, ce qui devait plus ou moins correspondre aux zones les plus humides et poussiéreuses.
T’étais pas très élégant, mais au moins ça mettait Chester en valeur - niveau princesse, t’étais Cendrillon, mais avant que marraine la bonne fée passe par là. Puis d’ailleurs, valait mieux pas voir la gueule de ton carrosse. Et Chester dans l’histoire, il était plutôt quoi ? La marâtre, le prince charmant, ou peut-être bien la marraine, ou une vilaine soeur ? Ou peut-être bien Lucifer, le chat casse-couille pas très dégourdi, qui te la met à l’envers à la première occasion. Sauf que comme Cendrillon, t’es trop con pour le détester vraiment. Mais là, Cendrillon commençait vraiment à pas être rassuré. Faut dire que ne pas voir avait tendance à exacerber ta façon de ressentir l’ambiance, voir de tomber dans la paranoïa et l’angoisse encore plus facilement que du temps où tu pouvais voir. Et cette ambiance là ne te plaisait pas vraiment, alors tu avais grignoté à nouveau la petite distance que tu avais mis entre lui et toi, histoire d’avoir quelqu’un à qui t’accrocher si tu devais faire une crise cardiaque. « On devrait peut-être s’en aller, est-ce qu’on est tout seul ? J’aime pas trop, j’ai... » Tu hésites avant de baisser d’un ton, sur le ton de la confidence. « D’accord, j’ai un peu les chocottes. » Au moins t’étais honnête, fallait t’accorder ça. Heureusement, Chester allait te tirer de là en un seul morceau. Comme quoi tu pouvais encore accorder une confiance aveugle débile à un type qui t’avait fait chialer et foutu par terre inconscient. Comme quoi t’étais con, mais c’était un peu touchant.
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Tu piétines, t’as envie de frapper, de le ruer de coup jusqu’à ce que tes phalanges n’en puissent plus. Et pourtant, tu n’en fais rien. Pourquoi ?! Eh bien, parce qu’il semblerait que tu es conscience de tes limites malgré tout. Bah oui, tu veux faire bonne figure auprès de l’OBCM, alors tu te retiens et ça te fait trembler d’une colère tue. Tu ne sais même plus quelle pirouette habile tu as faite pour réussir à entrer alors que tu étais de base chez leurs concurrents directs, donc la moindre boulette te contraindrait à prendre la porte. Et ça, tu n’en as pas envie. Nope, pas pour gâcher tous tes efforts jusqu’ici. Comme par exemple, supporter cette putain de crevette pleureuse. Ça va, tu t’en sors relativement bien. Il n’a pas l’air de t’en tenir rigueur pour la plaque d’égout, c’est un bon début. En revanche, tu ne piges pas pourquoi elle reste de glace face à tes moqueries à répétition. T’hausses immédiatement un sourcil en le voyant approcher comme un gentil petit chien quand tu l’appelles et tu ne peux pas t’empêcher d’éclater de rire. C’est qu’il va finir par te faire fondre à être aussi docile. T’es déjà en train de planifier toutes les petites choses que tu lui commanderais. Est-ce que si tu lui demandes de cirer tes pompes, il le ferait ? Est-ce que si tu lui demandes de se foutre à poil là tout de suite, il le ferait aussi ? Oooh, puis il relance ta petite blague. Ok, il marque un point le petit et il agrandit le sourire pendant quelques secondes sur ton faciès. Par contre, pour ce qui est du câlin, tu ne te rappelles pas lui avoir donner l’autorisation. Aaaah ! Puis il essuie ses mains dégueulasses sur ton beau costume ! Tu lui colles un coup de pied par -mauvais- réflex dans le genou et tu t’agites. « Mais putain je ne suis pas ton torchon, arrêtes ! T’es dégueulasse ! » Tu recules en deux-trois bonds tel Bambi dans la forêt et tu frottes nerveusement sur ta manche. T’aurais du la lui faire bouffer sa canne. Tiens, c’est ce que tu vas faire d’ailleurs. « J’vais te la faire bouffer ! Donne-moi ça ! Donnes-là ! Donneuuuuuh ! » C’est qu’il s’agrippe dessus le bougre, il y tient et toi tu tires comme un bœuf dessus. Sauf que physiquement, vos forces sont équivalentes, alors hormis vous secouez mutuellement comme des pruniers, tu ne fais pas grand-chose d’autre. Sa question te coupe d’un coup. On est où ? Tu avais commencé à répondre dans ta tête, mais un milliard de possibilité la traversait. Une avait néanmoins retenu ton attention, et ton regard s’était teint de malice. Tu glisses cette attitude d’allumer. Tu pourrais être gentil, et ne pas lui raconter de connerie pour lui faire peur. Sauf que faut pas pousser mémé dans les orties non plus, tu ne vas pas changer ta nature profonde pour Cendrillon. « Hmm, comment te dire … On est au beau milieu d’un manoir hanté, y a du sang sur les murs et pendant que t’étais inconscient, un fantôme t’a chatouillé le dos. » Ton sourire d’abrutit s’agrandit et t’attends sa réaction. T’es tellement impatient de la savoir que tu piétines. Pendant ce temps de mensonge, tu avais lâché ta prise sur sa putain de canne et t’avais repris ton mètre de distance. Ta tête penchait d’un côté, puis d’un autre en le fixant. Le pauvre petit, tu ricanais à le voir tout agiter comme ça. Tu frottes tes mains entre elles, tu as le dos courbé parce que tu le regardes sous tous les angles, et seulement quand tu en as marre, tu corriges ce que tu as dit. « Non, je déconne. On n’est juste dans une ruelle sombre, dans le trou du cul de Dragon Alley. » On est juste… Très sincèrement, vu comment ce quartier craint, peut-être que ton mensonge était une façon d’enjoliver la réalité. Parce que c’est aussi dans ce genre de ruelle que tu t’es fait poignarder la dernière fois, je ne sais pas si tu t’en souviens. Apparemment non, t’es toute guillerette à l’idée de trouver les emmerdes dans ce coin. Tellement joyeux que tu as rallongé les distances entre toi et Rod. Est-ce que tu faisais encore attention à lui ? Bonne question. Parce que tu sembles nager dans ton petit monde. On devrait peut-être s’en aller, est-ce qu’on est tout seul ? « Tu rigoles j’espère ?! » Ouai, ce n’est que maintenant que tu réalises qu’il s’est rapproché de toi, et tu lances un regard suspicieux tellement intense qu’il est facile de deviner que tu lui en voulais encore pour s’être torcher sur tes manches. Puis tu trouves un truc pour détendre l’atmosphère. Tu claques des doigts en rythme, et tu te mets à chanter Gospel of Dismay. Pour qui, pour quoi, on ne sait pas. Ça t’a pris comme une envie de pisser, et comme tu n’as pas réussi à te vidanger sur sa tête, t’as trouvé autre chose pour te soulager. Ce qui est terrible, c’est que t’es bon, t’es très bon parce que tu arrives à faire les variations de voix -c’est un trio à la base qui chante ça-, mais ce n’est pas vraiment le lieu approprié pour. Et en plus, c’est un coup à vous attirer des emmerdes. Mais EH ! T’es dans le bon ton. Roddy se compare à une princesse Disney, et toi tu te crois à Broadway et tu te mets à chanter. Ça va finir en comédie musicale cette histoire.

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Chester J. Lynch & Rod S. Wilde
Qu’est-ce que t’étais content de le toucher ! Non pas que t’avais intentionnellement sali ses affaires, nan, le but c’était pas de le contrarier ni de faire la sangsue. Mais bon, t’aimais bien avoir un truc matériel auquel te raccrocher, surtout un truc vivant, chaud, qui était supposé te filer un coup de main. Bon, à la place t’as eu un coup de pied dans la rotule qui t’a valu un « aïe » sonore, et quelques sauts à cloche-pied pendant que tu te bouffais la lèvre pour éviter de l’emmerder avec des couinements casse-burnes. Il t’engueule comme un malpropre, il dit que t’es dégueulasse, mais en même temps il a pas tort, t’étais allongé dans le caniveau y’a même pas cinq minutes. « Pardon, je savais pas que j’avais les mains sales, je voulais pas te salir ! » T’as l’air vraiment contrarié, pour lui et ses vêtements plutôt que pour toi d’ailleurs. Du coup t’as fini d’essuyer tes mains sur tes vêtements à toi, pour être sûr de pas le dégueulasser la fois d’après, et tant pis si ça t’étalait une grosse tâche sur le t-shirt vu que de toute façon tu la verrais même pas. Tu le sens attraper ta canne et devant ses menaces, tu t’y agrippes plus fort, parce que merde t'en as besoin de ta canne, et t'as pas envie d'en faire ton goûter. « S’te plait me la fais pas manger. Je le ferai plus, j't'assure. J'serai sage. » Et tu continues à t’accrocher comme une moule à son rocher, comme un aveugle à son seul repère… Oh, attendez, c’était peut-être pour ça. Une chance qu’il ait été distrait quand tu lui as demandé où vous étiez, parce qu’il a bien voulu lâcher prise et laisser ta canne tranquille, tu t’es mis à la serrer contre toi – elle servait strictement à rien dans ces conditions, sinon à te rassurer et à la protéger de l’emmerdeur, qui était ce qu’il était même si tu l’aimais bien.
T’aurais aimé que ça te rassure, disons que ça n’a pas trop marché. Parce qu’il s’est mis à te parler de manoir hanté et de fantôme, et t’arrivais pas à savoir s’il était sérieux. Déjà quand tu pouvais regarder les gens dans les yeux, t’étais étonnamment crédule, mais là c’était juste pire que tout. Au début t’as douté, parce que t’étais convaincu que vous étiez dehors. Mais t’étais pas aveugle depuis si longtemps et tu savais que tu pouvais te tromper. Ensuite tu t’es dit que vous étiez en ville juste avant et qu’un manoir n’avait rien à faire là. Et puis tu t’es demandé pourquoi Chester te mentirait. Et « parce que c’est un menteur » n’était pas une réponse acceptable d’après toi. Du coup t'as commencé avec prudence en tâtonnant un peu. « Nan, ça peut pas, tu racontes des bêtises. Et puis, ça n’existe pas les fantômes. » C’était un peu ton argument pour démontrer que c’était sans doute faux, un argument qui s’est mis à faiblir à peine quelques secondes après que tu l’aies prononcé. « Pas vrai ? Ça n’existe pas, si ? » Et comme Chester s’amusait à laisser planer le silence pour te faire paniquer… Et bah, t’as paniqué. « C’est vrai ? Pourquoi tu m’as emmené là ? Tu l'as fais exprès pour me faire peur ? » Il s’est corrigé finalement, et tu t’es mis à rougir de ta propre crédulité, et à te sentir ridicule. Ensuite t’as réfléchi, et tu t’es dit que tu préférais peut-être l’autre réponse.
C’est là que t’as demandé à partir, et surtout que t’as demandé si vous étiez seuls. C’était ça que tu voulais savoir plus que tout le reste – si vous étiez seuls vous risquiez rien, et de toute façon Chester était avec toi, donc forcément tu ne risquais rien. Tant que t’entendais sa voix, tant qu’il était avec toi, tu avais tes éternelles angoisses mais tu tenais la panique en laisse. Pour ça que tu te rapprochais de lui, même s’il venait de te menacer et de te raconter un bobard, et je parle même pas des bobos. Tu rigoles j’espère ?! il demande, il a l’air en colère, tu te ravises un peu. Est-ce qu’il dit ça parce qu’il ne veut pas partir ? Ou parce que vous n’êtes pas seuls ? Ou juste parce qu’il veut que tu restes à distance même si ça t’angoisse et te fait galérer comme un fou ? « Pou… Pourquoi ? Moi j’aimerais bien qu’on s’en aille… Chester ? » Il s’était mis à chanter et claquer des doigts, tu comprends pas trop pourquoi. C’était peut-être censé détendre l’atmosphère, mais toi ça avait plutôt tendance à te mettre mal à l’aise, et t’aurais préféré qu’il te réponde. T’as pas envie de l’interrompre, mais tu peux pas t’empêcher de t’inquiéter, tu lui souffles : « Tu risques pas d’attirer des gens si tu chantes ? », et puis plus nerveusement encore : « Tu veux pas arrêter ? » Et puis y'a eu un moment où t'as commencé à devenir parano. A entendre des pas qu'étaient pas forcément là. A chercher un mur pour essayer de te barrer, et à revenir sur tes pas, même si t’avais aucune foutue idée de où tu allais, juste parce que t’aimais pas cette rue, et parce que Chester allait vous attirer des ennuis. T'allais même pas bien loin, mais à force de faire du madison, t'as fini par percuter Chester de dos, et tu t'y étais si peu attendu que t'as eu un sursaut de malade et t'as poussé un vrai cri de surprise - au cas où t'aurais pas été encore assez ridicule.
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Ouai, bah peut-être qu’il était content de te tripoter, mais pas toi. Tu cringes, fulmines, t’agites à ne plus savoir marcher convenablement. Tu bondis, tu t’excites, tu hurles, tu rages, mais silence ! Non ! Parce que ce crapaud t’avait dégueulassé. Putain ! En plus, tu venais de le récupérer du blanchisseur. Misère et soupire intérieur, quel rude prix à payer que celui d’être bien habillé. T’as envie de le gifler, mais t’as préféré faire la grande folle en t’aggripant à sa canne pour la lui arracher. Tu avais vraiment envie de lui faire bouffer ? Oui et non. Oui parce que tu trouverais ça marrant. Non parce que tu sais pas comment tu pourrais t’y prendre pour la lui faire avaler entièrement. Tu risquerais de l’empaler avec plus qu’autre chose. Tu l’écoutes te supplier ? Non. Parce que tu es tellement transporter par ta folle frénésie que tu n’en as rien à foutre de ses jérémiades. Puis tu en as vraiment rien à carrer qu’il fasse une tête de plus que toi, hein ? Petit Chihuahua enragé va. Emmerdeur, et fier de l’être, tu finis par t’arrêter et tout lâcher d’un coup. Oh ! Il a capté ton attention avec sa question, et la canne ne t’intéresse plus maintenant. Oui, ton attention est assez volage. En même temps, c’est difficile pour toi de te concentrer sur dix milles choses à la fois. Tu n’es certainement pas le genre de type qui arrive à chasser deux gibier à la fois, parce que t’en creverait un par erreur, et l’autre aurait largement le temps de se barrer. Où vous êtes ? Héhé, sois honnête - bon non. Tu as quand même pris le temps de répondre, ce qui aurait pu le faire tiquer sur un possible mensonge. Mais Rod, c’est Rod. C’est pas une lumière. “Si ça existe, pourquoi ça n'existerait pas ? Si ça existerait pas, y aurait rien eu pour inspirer les écrivains à les coller dans leurs histoires ! Ça existe euh, ça existe !” Te revoilà à chantonner, à sautiller sur place. Tu es tellement excité par ton mensonge que tu baignes dedans. Mouai, la notion de réalité et de fiction, vu l’état de tête, ça ne doit pas être la meilleure qui soit. Aller, arrêtes de l’embêter. Tu lui débales la vérité -qui n’est pas franchement mieux que ton mensonge en prenant du recule- et tu éclates de rire face à sa réaction. Énorme ! Fantastique ! C’est qu’elle serait presque mignonne Cendrillon. Tes mains approchent dangereusement de ses joues, pas pour les baffer, mais pour les tirer. Ouai, tu tires sur la peau de son visage, prenant une voix de teubé devant un chiot. “Oh, mais c’est qu’il a eu peur le bébé, gouzi gouzi gouzi. Pleurs pas, t’as rien à craindre, j’vais pas te laisser crever. Sinon, la vieille va encore me faire chier.” A la dernière phrase, t’avait arrêté de tirer sur ses joues, et tu lui avais tapoté gentiment celle de droite pour l’aider à reprendre ses esprits. C’est une toute autre aventure qui vous attendez dans cette ruelle, alors en avant ! Tu te remets à marcher, le dos courbé, les mains dans les poches, une vraie dégaine de charognard. Tu hausses peut-être le ton lorsqu’il te demande de partir, mais c’est avant-tout pour qu’il sursaute. Parce que tu adores. C’est tout, c’est juste pour ça. T’en as rien à foutre de le réprimander. Toi, ce qui t’amuse, c’est de le voir se chier dessus et être obligé de dépendre de toi pour sortir d’ici en un seul morceau. Déjà qu’il en avait perdu un, ça serait con qu’il perde une jambe ou un bras en plus. Pourquoi, pourquoi, pourquoi… Aîe aïe, ça te soule cette question. Alors tu fais mine de ne pas l’entendre. Tu te mets à chanter de plus belle. Le pavé est ton podium, les poubelles ton décor, ça claque ! Fais la sourde oreille, t’as raison. En attendant, c’est Rod qui a raison. Sauf que tu ne l’écoutes pas. Tu es dans ton petit monde -pour changer, et tu chantes encore et encore. Tant que tu vas pas entendre un “MAIS FERMES LA !” tu ne vas pas te taire. Tu fais même pas attention à ta princesse derrière qui danse comme les vieux en cherchant ses repères. Si bien que lorsqu’il hurle, ça te coupe net. Poing en avant, prêt à dégainer, c’est toi qui te met à hurler. “MAIS TA GUEULE, TU VAS NOUS ATTIRER DES EMMERDES, FEMMELETTE !” … Ah la la, la mauvaise foi. Ou le foutage de gueule, choisissez. Tu as peut-être hausser le ton, mais avec un train de retard, tu percutes sur le ridicule de son cri. Et c’est toi qui te met à rire fort, à tel point que tu te tors le bide, t’es obligé de le tenir. “Hahaha, t’es trop drôle ! Une vraie tapette ! Oh j’en chiale !” C’est la seule chose de vrai et de censer que tu es dis jusqu’ici. T’essuie même ta petite larme en coin de l’oeil. Tu ne percutes même pas sur ce connard de chat qui a fait tomber un pot de fleur pour détaler en voyant trois mecs arrivaient. ”Encore toi ?! On s’en doutait, on va pas te louper cette fois !” Oh ? Une connaissance à toi. Tu te tournes, tu ris encore mais moindre. Ils te disent vaguement un truc, mais si tu devais retenir les visages de tous ceux que tu tabasses, tu te taperais des migraines d’enfers. Aaaaah, si, ça te revient. Les fameux gars que t’avaient menacé quand t’étais avec … Une autre aveugle. Conclusion ; les aveugles te portent la poisse. Ouaf, Aïoli, Aouaf, un truc comme ça. “Oh, z’êtes pas mort vous ? Rod ! Rod ! Rod ! De l’action, oh oui !” Tu l’attrapes par les épaules, tu le secoues comme un prunier encore, et tu jouis ouvertement dans la rue tant t’es content d’avoir de l’animation. C’est qui le boulet de vous deux ? Très sincèrement ?

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Chester J. Lynch & Rod S. Wilde
Tu savais pas trop où donner de la tête, ce que t’étais censé faire ou dire pour te sortir de là. Chester, tout autant que tu lui étais reconnaissant de ce qu'il faisait pour toi, ça restait un cas à part, même toi t’étais capable de le comprendre. C’était clairement lui qui décidait pour vous deux, et tu pouvais balbutier tant que tu voulais, tu le ferais probablement pas changer d’idée. Ce qui te donnait confiance malgré tout, c’est que jusque-là, t’étais jamais mort de ses bêtises, alors tu préférais encore le suivre que de rester tout seul. Quelque part, si c’était un aimant à ennuis, il les gardait pour lui tout seul, et tu t’étais toujours remis de tout ce qui était dégât collatéral. La réalité, elle a l’air différente quand t’es avec lui. La vie a toujours été un peu folle et triste à pleurer, mais le fait de ne plus voir, de devoir accrocher ta conception du monde à cet homme qui te servait de regard, ça changeait les choses du tout au tout. Comme une existence neuve et excitante que tu étais trop amorphe pour goûter, comme un bambin dans sa poussette dont on attendait qu’il se mette à marcher, mais qui ne faisait que suivre sa mère par obligation. Il t’aurait dit : les fantômes existent, et tu te serais mis à le croire. Il faut dire que dans ton monde d’autrefois, les oracles, les esprits, les magiciens, ça n’existait pas, rien de tout ceci n’avait de sens. Et du jour au lendemain, en perdant la vue, tu découvrais des réalités que tu ignorais mais qui avaient toujours existé, et tu étais obligé de tout remettre en question. S’il existait des hommes capables de voir l’avenir, de faire voler le métal, de te brûler d’un toucher de la main – pourquoi les fantômes n’existeraient-il pas ?
Tu le croyais, tu le croyais au mot bien sûr. Réimaginant ces histoires de fantôme à partir de souvenirs d’enfance et de ton imagination. Tu avais regardé Casper étant enfant, déjà ça t’avait mis mal à l’aise. Alors que dire de cette fois où l’on t’avait mis devant un film d’horreur, en te jurant que c’était pour t’intégrer à la masse, quand ce n’était jamais que pour se moquer de tes réactions. Un mauvais souvenir parmi tant d’autres, qui t’avait fait fondre en larmes et chouiner de terreur. Cette fois, tu ne chouinais pas, mais ta gorge s’était nouée, et tu aurais volontiers supplié qu’on te ramène dans un endroit plus chaleureux. Tu as eu un sursaut quand Chester t’a écrasé les joues entre ses doigts pour se foutre de ta gueule, ce qui par ailleurs ne faisait que justifier son geste davantage. « Je suis pas un bébé » t’as protesté d’une voix basse qui trahissait ton inquiétude, t’as attrapé ses mains parce qu’il te faisait mal, t’avais pas les joues très souples. « Je sais qu’il m’arrivera rien si t’es là, j’aime juste vraiment pas ça… J’suis désolé, merci d’être là. » Tu le remerciais sincèrement, et aussi un peu hypocritement pour pas prendre le risque de te faire abandonner là, ça serait quand même con que tu passes dans les journaux le lendemain parce que tu seras mort d’une conne crise cardiaque.
Enfin, ça, c’était avant qu’il fasse monter exponentiellement ton taux de stress en se croyant à Broadway, jusqu’à ce fameux cri de surprise qui t’a valu une remontrance extrêmement sèche et salée. T’en as eu les larmes aux yeux tellement ça t’a fait mal de le mettre en colère, t’as collé tes deux poings sur ta bouche pour te faire taire, au travers ton envie plus qu’intense de débiter une autre série d’excuses. Et puis il s’est mis à rire, à rire fort de toi, à te traiter de tapette. Ça t’a un peu serré le cœur, mais c’était ce que t’étais, et t’en avais l’habitude. C’était un mot qui te suivait depuis que tu te tapais l’étiquette d’homosexuel, à peu de chose près dès le début du secondaire. Et puis y’a eu un fracas, quelque chose de brisé, tu ne sais pas trop quoi, mais t’étais tellement tendu et alerte que t’aurais pu recharger une centrale entre l’atmosphère électrique et l’énergie musculaire. Forcément t’as appelé « Chester! » au secours avec détresse pour qu’il t’explique, qu’il te dise ce qu’il s’était passé, mais c’est pas lui qui a répondu, plutôt une paire d’autres voix qui venaient de plus loin et que tu connaissais pas. Des ennuis sous forme humanoïdes, et tu savais pas si c’était à toi que ça s’adressait ou à ton fameux garde-du-corps, mais c’était très clairement des menaces, et vous étiez de toute façon à deux dans le même panier.
T’avais au moins saisi d’où venaient les voix, pour ça que t’as reculé dans la direction opposée. Ça n’a pas servi à grand-chose d’ailleurs, puisque Chester t’a chopé pour te secouer tellement il était excité par la situation. Tu voyais franchement pas ce qu’il y avait de réjouissant, t’espérais plutôt qu’il t’embarque en sac à patates pour que vous vous tiriez d’ici vite fait. T’y tenais pas, à l’action, pour toi ça s’assimilait à prendre des coups sans pouvoir les rendre, et t’étais pas masochiste dans l’âme. Alors t’as pas laissé Chester y aller, tu t’es accroché à lui comme une sangsue, aussi pour qu’il arrête de te secouer avant que tu vomisses ton liquide céphalo-rachidien par le nez : « Allons-nous-en vite ! C’est dangereux, j’t’en prie faut pas rester là... » t’as demandé comme le gros rabat-joie que t’es. Ce qui était assez idiot quand on savait à quel point Chester était autrement plus fort que toi, et leur aurait probablement botté le cul en deux-deux. Mais t’avais pas envie qu’il se fasse mal, toi, tu t’en souciais de ses petits bobos. Même si au fond de toi, tu savais déjà que tu pouvais aller te faire foutre avec ton opinion, et que c'était une bagarre dont tu t'échapperais pas.
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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Tu t’amusais bien avant que ta princesse n’ouvre la bouche pour te rappeler à l’ordre. Parce que ça a beau être larmoyant à souhait, c’est comme ça que tu l’interprêtes. Tu t’en fiches la première fois, tu es dans ta bulle, dans ton petit monde de diva. Tes rêves te rattrapent, mais ta santé mentale les rendent malsains, voir tordus. Du coup, tu t’énerves tout seul. Rod n’y est pour rien dans cette histoire, ce pauvre pigeon n’est là qu’au mauvais endroit au mauvais moment. Quoi que, c’est toi qui l’a ammené jusqu’ici, donc t’as ta part de responsabilité. Une responsabilité que tu n’assumes pas, haha ! Elle serait bien bonne si tu assumais tes actes ! Tes doigts se crispent dans tous le sens, craquent à certain moment quand tu te fais trop insistants avec eux. Qu’est-ce qu’il faut que tu ressentes ?! T’as tout qui se mélange dans ce bordel psychadélique, t’es perpétuellement en bad trips alors que t’as jamais pris de buvard de LSD. Colère, haine, frustration, compassion, tristesse, joie, satisfaction, tes phallanges se plient à chaque nouvelle idée d’émotion délirante à tes yeux, normal pour ceux de monsieur tout le monde. C’est pas un bébé, mais pour toi il l’est. Un môme à s’occuper, un bambin qui n’arrête pas de chialer. Il va oser te dire le contraire, si ? Si. V’là qu’il ose te donner tord, faudra que tu songes à le remettre à sa place. Si tu lui tiens la main, c’est parce que ton patron t’y contraint. Si tu es aussi patient avec lui, c’est parce qu’il t’amuse. Ton sourire s’élargit, tu deviens lubrique à sa confession. Tu captes même pas qu’il fait exprès de te brosser dans le sens du poil pour pas que tu t’énerves, ton égo est touché en plein coeur. Tu lâches ses joues du bout de tes doigts, et tu as l’air d’un animal grognant, se forçant à sourire, avec des tremblements aux commissures des lèvres qui prouvent que tu es sur le point d’exploser. Il y voit rien, c’est con, il peut même pas se fier à ça. «Tu n’aimes pas ça ? Tu n’aimes pas ça ?! HAHA ! Mais Roddy, tu n’aurais jamais le choix ! Va falloir que t’apprennes à aimer, parce que c’est pas parce que t’aimes pas que la terre tourne qu’elle va s’arrêter pour toi. Apprendre à aimer ~♪, Aimer sans attendre, aimer à tout prendre, apprendre à sourire ~♫ Rien que pour le geste, sans vouloir le reste et apprendre à vivre. Et s'en aller. BAM ! » Chanter, ça détend l’atmosphère, ça prouve que tu t’en fous toi-même de ce que tu viens de lui dire, tu ne vas pas l’aider sur ce point. T’es pas sa mère, t’es pas son frère, t’es tout juste son chien d’aveugle et ça te casse les couilles façon monumentale. Chien qui se met à aboyer à son tour, quand il te dit un peu trop fort de te taire. Ouuuuh, il prend la confiance le petit, t’aimes pas ça. Le problème, c’est que c’est comme le reste : tu contiens pas tes pulsions de colère, et Rod en fait trop facilement les frais. Tu le vois réagir comme une vraie meuf apeurée, poings ramenés contre sa bouche, manque plus que le petit cri strident et t’as la totale. En voyant ça, ta colère se dissipe très vite, tu exploses de rire. Rire de hyènes qui, non seulement content d’être horrible à entendre, attire du monde. Chester ! T’es impertubable dans ton délire. Si on t’étranglais à cet instant précit pour te faire taire, tu continuerais de rire. «MAIS RIS PUISQUE C’EST GRAVE !» Un échos traverses ton regard. Ris puisque c’est grave ! C’est ce que tu dis à Rod tout en le secouant, c’est ce que Pudding t’a dit avant de t’électrocuter. Tu lâches le tout avec un réflex excissif, ayant un semblant de contrariété malgré cette banane immense que tu affiches. Un instant de lucidité ? Peut-être, parce que c’est la seule fois où tu écoutes véritablement Rod. Allons-nous-en vite ! C’est dangereux, j’t’en prie faut pas rester là... Tu le dévisages, tu bugs. Quoi ? Partir ? Et puis quoi encore ? «C’est de la lâcheté de partir la queue entre les jambes. PEUT-ÊTRE QUE ÇA TE BRANCHE MAIS PAS MOI !» Tu lui beugles dessus, véritablement énervé cette fois puisqu’il n’y a plus de sourire sur ton visage qui s’affiche. Raaah puis, il recommence à faire la sangsue, il laisses ses marques de doigts sur ton costume. Ça t’agace, ça te met dans une rage folle. Tu saisis ses mains, tu les retires et tu te retournes. «D’accord, on s’en va... Après que j’ai fini de régler cette petite histoire, HAHAHAHA!» Ris puisque c’est grave, tu es bien des choses, mais sûrement pas un lâche. Tu es un agent du chaos, et tu tiens à garder ton titre. Tu te fiches pertinamment de savoir si Rod à peur, parce que t’estimes qu’il a raison et tord à la fois. Raison parce que tu vas sûrement pas prendre des gants, même avec lui qui te colle aux bask’s. Tords parce qu’il est avec toi justement, et qu’il a rien à craindre du coup. T’as un semblant d’honneur après tout. «Baisses la tête Sweetie ~» Dis-tu à l’intention de Rod tandis que tu rappelles cette plaque d’égoût qui l’avait précédemment assomé pour l’envoyer façon Captain America et son bouclier sur ces petits cons qui t’ont poignardé un peu plus tôt dans le mois. Pff, ça tu t’en fous, c’est pas les premiers. Et puis ça sera sûrement pas les derniers. Tout comme tu t’en fous de savoir si Rod a arrêté de chialer pour faire ce que tu lui ordonnes. C’est avant tout pour lui après tout, s’il vaut retourner faire dodo sur le pavé, c’est son problème. Mais tu ne vas pas l’attendre une deuxième fois.

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Chester J. Lynch & Rod S. Wilde
T’étais écartelé entre l’envie de fuir et le besoin de Chester, tu savais pas vraiment ce à quoi tu devais t’accrocher le plus pour éviter le pire. T’es un lâche après tout, une flippette qui redoute le danger, qui cherche à éviter les ennuis même si c’est les ennuis qui te cherchent et te trouvent. Mais est-ce que t’es vraiment lâche ? T’es plutôt prudent, et envers et contre tout, malgré tes entrailles qui se serrent, t’es encore accroché à Chester comme un chien fidèle, à essayer de le raisonner en sachant pertinemment que tes mots n’auront pas d’impact sur lui. T’essaies comme un brave, c’est une drôle de bravoure inutile et ridicule qui t’emmènera pas loin. Mais convaincre Chester ? T’aurais plus de chance de gagner une bagarre en tapant à l’aveuglette que de développer des techniques d’orateur. Chester, ça reste quand même un sacré cas, versatile à tel point que tu sais jamais trop de quel côté le prendre. Tu sais jamais s’il va rire ou crier quand il l’ouvre, et t’avais pas tes yeux pour te guider. C’est pour ça que t’en avais peur au début, sûrement. Et puis le temps passant, t’avais réussi à te convaincre qu’il avait bon fond, qu’il méritait plutôt de l’amour et de la compassion, parce que ça devait pas être facile tous les jours. Ces sautes d’humeur, et ce fardeau que t’étais pour lui. Tu peux pas lui en vouloir alors qu’il était si plein de bonnes intentions.

Mais bon, tu cherches quand même à le raisonner, tu lui dis que t’aimes pas ça et pouf! Il explose. De colère ? T’arrives même pas à le savoir, en tout cas il se moque de toi mais tu peux pas lui en faire le reproche parce qu’il a pas tort : t’avais pas vraiment le choix. Et tu le sais hein, tu le sais que le monde s’arrêtera pas de tourner pour toi, tu te prends trop pour de la merde pour avoir une prétention de ce genre. Mais Chester, lui il avait le choix, et t’espérais que le choix qu’il prendrait serait le bon - parce que si y’avait du dégât, t’avais peur que ça finisse par tomber sur toi. Lui, son argument, c’est que plutôt que d’avoir peur de la situation, tu devrais l’aimer ; mais tu te vois mal aimer l’idée de te faire taper dessus. C’est ça la différence entre vous peut-être, face à cette chienne de vie, lui il l’embrassait et il explosait dans tous les sens, et toi l’éternelle victime, pour toujours lovée dans ta dépression et ton apathie. Même si bien sûr, la vie de Chester, t’en savais rien de plus que ces quelques heures pendu à son bras à te manger ses plaques de tôles.

Là, il chante. Là, il s’énerve. Là, il rigole, et il te secoue comme un prunier ce qui parait peu malin vu que la situation te donne la nausée. Un rire bizarre qu’il a, Chester, un peu flippant - mais tu préfères l’entendre rire que crier, alors tu t’y attaches un peu et tu contentes de penser qu’il est “original”. Ris puisque c’est grave qu’il te dit, la logique t’échappe. Tu balbuties un peu, tu réponds timidement : « c’est plutôt le moment où je supplie ». Mais tu te retiens de le faire, parce que d’une, tu commences à te faire à l’idée que ça t’a jamais sauvé, et de deux, ça sert encore moins quand Chester est concerné. Il te traite de lâche, t’as rien contre, tu dis : « d’accord j’suis un lâche », on y va maintenant ? Mais non, il veut rester. Tu l’aimes bien ok, mais quand même, ce qu’il peut être con quand il s’y met. Tu t’accroches à lui, t’es un lâche donc tu t’accroches. On dit que les canetons s’attachent à la première chose qu’ils voient quand ils ouvrent les yeux, t’as plus d’yeux à ouvrir mais Chester c’est un peu la mère et toi le caneton, et t’assumes donc tu t’accroches. Ça le gonfle, il retire tes mains, c’est ballot. Ok on s’en va, mais t’as pas le temps de te sentir soulagé : il casse tes espoirs pour foncer dans le tas. A ce stade, est-ce que ça sert encore à quelque chose de lui gémir des “s’il te plait” ?

Baisse la tête Sweetie il dit, c’est à toi qu’il parle comme ça ? Sûrement, c’est peut-être pas la première fois qu’il sucre ses phrases n’importe comment, mais ça fait toujours quelque chose ce genre de mots qui ressemblent à de l’affection. Peut-être pas chez les gens normaux d’accord, mais chez toi en tout cas, ça fait quelque chose comme des papillons. T’as failli oublier de baisser la tête à te poser la question mais faut croire que t’as un don quelque part qui se manifeste que quand il veut - ou alors, tu t’en es juste souvenu à temps, pour une fois que t’es pas si con. T’as pris ta tête dans tes mains et tu t’es accroupi, de toute façon c’était probablement la meilleure strat possible pour éviter les coups : imiter un caillou en attendant que ça se calme. Tu tends l’oreille à essayer de comprendre le sens de ce que tu entends mais c’est pas simple, alors tu t’accroches juste à la voix de Chester pour vérifier que “c’est lui qui gagne”. De toute façon, vaut mieux pas que t’essaies de te jeter dans la mêlée hein, déjà quand t’y voyais clair tu te faisais piétiner - et tu risquerais de le gêner plus qu’autre chose. Alors tu croises les doigts et tu penses à autre chose, histoire d’ignorer le danger à deux pas, ou le massacre de Chester ou n’importe quoi d’autre. Tu penses à des jolies petites fleurs, sur une vaste plaine rouge. Ou verte, tu sais jamais, c’est pareil. Et Chester, habillé comme le prince de Cendrillon. Comment il s’habillait déjà ? Bon tu sais plus, disons la robe de Mary Poppins. Mais il ressemble à quoi Chester au fait ? Bon, bref, y’a des fleurs. C’est bon, c’est fini, je peux relever la tête ?
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Tu écoutes ? Tu écoutes ? Tu entends ?! Non ! Tu ne vois que le spectacle radieux qui s’offre à l’horizon. Tu ne vois que les balles qui pleuvent sur ces fils de pute. T’en as rien à faire que Rod chiale, tremble, gémit. T’as des œillères, et tu te comptes bien régler cette petite affaire. Tu leur dois des coups de couteau. Autant, tu t’en tapes royalement le coquillard d’avoir été poignardé. Autant, que ça soit dans le dos, ça te fout dans une rage folle. Ton poing se serre sous cette excès de frustration, sous le coup de l’agacement. T’es coincé entre deux espèces de lâche : la pleureuse, et le manque de couille. Dommage que pour la pleureuse, tu ne puisses pas le tuer. Sinon, la mère OBCM va te tomber sur le coin de la gueule. C’est triste à dire, mais tu sais faire la part des choses malgré tout. T’as besoin de cette couverture, t’as besoin d’eux. Pour Anna. Surtout pour elle en faites, parce que ça ne tiendrait qu’à toi, tu leur ruinerais le QG aussi cette organisation, et tu t’arrangerais pour botter le cul des deux organisations. Ambitions ? Pff, ils parlent beaucoup, mais quand il faut passer à l’action, y a plus personne. C’est pas avec les Dux Tenebris que tu aurais pu la protéger, et t’as carrément enclenché une sainte croisade contre ces types. Ils veulent votre peau, t’en est persuadé. Vous êtes des curiosités à leurs yeux, des armes potentielles, des secrets à préserver. Un peu comme les States et leur foutu zone 51. Tiens d’ailleurs, y a une zone interdite à Bray ? Est-ce que c’est vraiment le moment de penser à ça ? «Do you ever wanna catch me ? Right now I'm feeling ignored ! So can you try a little harder ? I'm really getting bored !» Te revoilà à chanter, à croire que ça permet de te rassurer. Difficile à dire, il se passe tellement de chose à la seconde dans ta petite cervelle ? De Bouddha en passant par Nirvana, le paradis a plusieurs voix et l’Enfer est pavé de bonnes intentions. Comment s’y retrouver dans ces cas là ? Autant rester sur cette foutue terre, même si c’est le bordel. Sauf que tu restes en vie. Vie ? Timer aux longues secondes, sablier défectueux qu’on ne peut remettre à zéro, tu tapes, tu fracasses, et tu n’y prêtes même pas attention. Ce n’est pas important ! Ce ne sont que des êtres humains cupides et stupides ! Qui ?! Qui se préoccupera de leurs sorts ? Personne. Tu vas les jeter dans la poubelle, ouai celle-là à droit là, et les éboueurs ramasseront les sacs, direction l’incinérateur. Conclusion : l’humain est un déchet. L’humain n’a aucune importance, toi tu en as. Parce que tu es doté de faculté, tu t’estimes en droit de vie ou de mort. C’est marqué sur ton CV, t’étais avocat, greffier, puis taulard. Comme si le destin voulait te dire quelque chose, faudrait peut-être que t’arrêtes de te perdre dans tes pensées, non ? Tes yeux sont écarquillés, mais ils ne regardent pas le spectacle. Ton sourire est étendu, mais tu ne ressens aucun amusement. Ce n’est qu’un exutoire, une vengeance excessive. Tu n’entends plus Rod, tu l’as assommé ? Peut-être, ça te fait une belle jambe en tout cas. Pourquoi tu as commencé à fracasser leurs gueules déjà ? Quand est-ce que ça s’arrête ? Le bruit des os brisés, éclatés, réduits en miette. Les dents perdues, semées sur le pavé comme un jeu de bille. Le sang qui coule jusqu’à tes chaussures, ils n’ont même plus la force de crier. Tu manques de subtilité, mais cette fois-ci, ils n’allaient pas y échappé. Une fois, mais pas deux. Débiles, ils auraient mieux fait de rester chez-eux, et de s’arranger pour ne plus croiser ton chemin. STOP ! Tu halètes, lentement et de manière prononcé. Tu te sens comme une partie de jambe en l’air, post-septième ciel. Tu lâches tout, et la plaque qui t’a servi à les tuer tombe lourdement sur le sol tandis que ta main remet tes cheveux rouges en arrière. «Oh bordel, ça fait du bien.» Tu dépoussières ton costume. Pendant quelques secondes, tu as l’air normal. Tu souries faiblement, tu n’as pas l’air fou. En faite, ce qui est irréaliste, c’est que tu parais humain dans un moment où tu ne devrais pas afficher cette sérénité ; Ce qui gâche tout. Tu te retournes vers Rod qui, à ta grande surprise, n’est pas évanoui ou assommé. Tu lui tapotes l’épaule, retrouvant ta large esquisse sur ce visage dément. «Allez, c’est bon, c’est fini, on peut rentrer s’tu veux. La voix est libre ~» Quoi que, non. Tu n’as pas rangé ton bordel. Oh merde. Boh, ça va être vite fait. À l’aide du métal qu’ils portent sur eux (à tous les coups), tu les envoies dans les poubelles, bien au fond. Tu t’appliques même pas à vrai dire. Tu fais pas les coins en passant l’aspirateur, pourquoi tu le ferais maintenant ?

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