The heart of the darkness - Achille

nom | Solomos
prenom | Achille
âge | 27 ans
race | Tempestaire
lieu et date de naissance | 23/09/1990, Athènes
orientation sexuelle | Hétérosexuel
statut marital | Célibataire
metier/etudes | Infirmier en pédiatrie
situation financiere | Aisée
organisation | OBCM
ft | Dominic Sherwood (c)choupinette

Achille a une petite soeur de 20 ans. A l'origine, ils étaient trois avec sa soeur jumelle, mais le destin en a décidé autrement. + Sa mère était une tempestaire, son père un simple humain. + Il a toujours été très intelligent, ses professeurs voulaient même lui faire sauter une classe quand il était plus jeune, mais il a toujours refusé pour rester avec sa soeur. + Il sait parler trois langues: le grec, le français et l'anglais + Achille est très impulsif quand la vie de quelqu'un est en danger, il peut prendre une décision en à peine quelques secondes, mais en temps normal, il est plutôt posé. + Il a le coeur sur la main, s'il peut empêcher la mort de quelqu'un, il le fera. Mais attaquez sa soeur, et là vous pourrez voir à quel point il peut être cruel. + Il porte autour de son cou la chevalière familiale qui appartenait à l'origine à sa soeur. Il la garde, le temps de trouver la force de s'en séparer et de l'offrir à la plus jeune. + Achille est loyal, prêt à tout pour les siens. Quand il fait une promesse à quelqu'un, il la tient, peu importe les circonstances. + Un défaut qui persiste chez lui, sa paranoïa. Le soir, avant d'aller se coucher, il vérifie toujours que toutes les portes et fenêtres de la maison sont fermées, et que l'alarme est bien activée, sinon il ne peut pas dormir. La sécurité est une chose plus qu'importante à ses yeux. + Sa paranoïa s'accompagne d'une certaine protection envers ses proches, autant physique que psychologique. Il est plus qu'important pour lui de s'assurer que tout le monde va bien. Mais genre vraiment bien. + Il est accro à la technologie, et surtout à son téléphone et sa console. Pour lui, c'est les deux meilleurs inventions du monde. + Achille est un homme qui prend soin de lui. Il fait du sport, mange sainement, même si ça n'a pas toujours été le cas, mais ses études l'ont un peu poussé dans cette voie à coup de flippe cancérigène. + Achille accorde très difficilement sa confiance, et c'est certainement à cause de ça qu'il ne compte pas une masse d'amis dans son répertoire. + Il peut être très autoritaire quand il s'y met, surtout avec sa petite soeur. Et quelques fois il dépasse les bornes, même si ses intentions sont bonnes. + Il a le syndrome du héros, prêt à se sacrifier, même avec son propre pouvoir, s'il peut sauver la vie de quelqu'un qui le mérite à ses yeux. + Sa paranoïa, il ne l'avait pas avant le drame qui a touché sa famille. Mais depuis, il s'inquiète pour tout. Le moindre petit bruit inhabituel le met sur ses gardes, le moindre petit regard de travers de la part d'un inconnu va attisé sa méfiance. Parfois, il peut demander à sa soeur de s'enfermer dans une pièce, et même s'y enfermer lui-même pendant des heures, jusqu'à ce qu'il soit certain qu'il n'y ait plus aucun danger. C'est assez handicapant pour lui au quotidien, même s'il a eut la chance que ce problème n'empiète pas encore sur son travail.

La Grèce est un pays magnifique. Rêvé de tous, intemporel, historique, Athènes, sa capitale, reste connue dans le monde entier, et cela, depuis des millénaires. C’est dans cette ville qu’Achille a vu le jour, quelques minutes après sa sœur jumelle, Anthéa. Ils étaient, tous les deux, les premiers enfants de leurs parents, mais pas encore les derniers. Leur mère était une Tempestaire, leur père un simple humain qui ne se doutait pas de l’étendue du monde avant de rencontrer sa femme. Mais qui avait tout accepté sans protester par amour. De toute façon, ça ne changeait pas grand-chose pour eux. Ils continueraient d’avoir une vie normale. Côté surnaturel, la Grèce était un endroit plutôt calme. Achille a grandi dans cette famille, dans une maison non loin du centre d’Athènes, à quelques pas de son école, et d’un petit parc où la petite famille se rendait assez régulièrement. Et alors que sa petite sœur, Ariane, venait juste de voir le monde, lui et Anthéa découvraient leurs pouvoirs.

Ils avaient tous les deux sept ans depuis quelques semaines à peine. Pour Achille, tout s’est passé à l’école, alors que l’un de leur camarade de classe était venu s’en prendre à sa sœur. Il s’était énervé, et il avait attrapé le garçon par les épaules pour l’éloigner de sa jumelle. Mais le petit garçon avait suffoqué, sans que cela ne paraisse logique en soit. Et la colère donnant suite à la panique, il avait rapidement retrouvé son souffle. Tout le monde pensait que le blond y était allé un peu trop fort, qu’il avait été un peu trop violent. Les professeurs avaient même demandé à ses parents de venir voir le directeur. Mais eux, ils savaient ce qu’il s’était passé. Achille était un Tempestaire de l’air. Il pouvait déplacer ces toutes petites molécules invisibles pour les placer où il le voulait. Enfin, quand il arriverait à le contrôler, et ça, c’était clairement pas quelque chose de gagné. Sa sœur, elle, par contre, son truc, c’était l’eau. Enfin, plutôt la température de l’eau. C’était sur ça qu’elle influait. Elle pouvait la transformer en glace ou en vapeur la rendre bouillante comme glacée juste parce qu’elle en avait envie.

Heureusement, suite à cet incident, plus aucun du même genre de vu le jour. La famille avait repris le cours de sa vie. Achille se trouvait être un élève très brillant, promu à un grand avenir s’il le désirait. Mais il avait décidé de devenir infirmier. Il voulait rester proche des gens, il ne voulait pas la gloire, il ne voulait pas devenir un grand médecin, se retrouver avec la vie des autres entre les mains. Il voulait juste aider. Et il pensait franchement qu’il ne quitterait jamais la Grèce, qu’il resterait vivre à Athènes, même s’il avait quitté la maison familiale pour vivre dans un petit appartement à deux rues de là. Il était toujours proche de sa famille. Mais tout changea le jour où il rencontra cette fille. Une femme magnifique, gentille, douce, adorable. Et qui cachait clairement bien son jeu. Qui avait réussi à le séduire tout en lui mentant, sans qu’il ne voit rien venir. Il était tombé amoureux d’elle, il se voyait même faire sa vie avec elle. Mais qu’est-ce qu’il avait pu être naïf.

Il s’en rendit compte un soir, alors qu’ils avaient tous été invités à dîner chez ses parents. Un repas familial qui aurait dû se dérouler dans la joie et la bonne humeur, mais qui se transforma tout simplement en massacre. Elle les avait tous tués. Presque tous avant qu’il ne réagisse, avant qu’il ne l’arrête. Elle avait commencé par son père. Puis sa sœur jumelle. Et sa mère. Et il l’avait tué, avec un tisonnier. Il s’était fait trompé par une Chasseuse. Il avait livré sa famille à la mort. Parce que même si sa mère respirait encore à ce moment-là, il savait bien qu’il ne pouvait pas la sauver. Il essayait pourtant, en lui donnant autant d’air qu’il le pouvait, même s’il se sentait faiblir, et qu’il savait qu’il risquait d’en mourir. C’était elle qui lui avait demandé d’arrêter. De protéger Ariane coûte que coûte. Et de partir loin d’ici. De partir à Bray, là où se trouvait l’un des vieux amis de sa mère. Là où ils pourraient tous les deux prendre un nouveau départ.

Le lendemain, Achille et Ariane étaient déjà partis. Pas d’enterrement. Ils n’avaient pas appelé la police pour déclarer la scène de crime. Ils s’étaient juste envolés, et avaient retrouvés cet ami de leur mère, qui faisait partie de l’OBCM. Ils s’étaient trouvés un toit. Ariane avait repris ses études. Achille s’était trouvé un poste en pédiatrie. Ils devaient maintenant se reconstruire après tout ça. Prendre un nouveau départ, aussi difficile soit-il. Il gardait la tête haute, du mieux qu’il le pouvait. Pour sa sœur, parce qu’elle était tout ce qu’il avait maintenant. Et il avait promis à sa mère de la protéger, quoi qu’il arrive, même s’il devait sacrifier sa vie pour ça. Il ne savait pas si se rendre ici était une bonne idée, mais ils n’avaient pas vraiment d’autre endroit où aller. Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’était attendre. Voir s’ils y arrivaient, ou s’ils allaient encore devoir prendre la fuite.